Territoires et services

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Transcription:

Édition N 179 Mars 2012 INFOS Directeur de la Publication : René RÉGNAULT - Rédacteur : Frédéric LE MOULLEC Membres du Comité de rédaction : Carine DESGUÉ, Virginie VERGNES Édito Territoires et services Nos territoires traversent le temps ; leurs espaces géographiques demeurent. La vie s y accroche au moins naturellement. L animation qui caractérise cette vie évolue et partout elle se déqualifie et se déshumanise ; c est le progrès, c est la situation économique, c est, c est ; bref, ce sont les raisons qu on avance, qu on nous impose pour convaincre qu il ne peut en être autrement. Reconnaissons que les conséquences sont réelles et trop souvent redoutables. De la précarisation croissante des personnes et des familles à celle des services publics et privés de proximité, de l aménagement des territoires les plus fragiles (ruraux, périurbains, banlieues) nous assistons à une évolution qui tourne le dos au bonheur de l homme et à la pérennisation positive de nos territoires, de nos communes. Alors on nous invite à des regroupements plus audacieux, à des remises en cause du mode de développement de nos territoires au risque de jeter ceux-ci dans une réelle incapacité de se développer rationnellement au service de toute une société et de sa civilisation. L homme et sa réconciliation avec ses territoires, TOUS LES TERRITOIRES, doivent reprendre la main pour, dans un pays qui produit toujours de la richesse, répartir celle-ci autrement au service de solidarités fortes entre les hommes et leurs territoires. Nous avons, en Côtes d Armor, signé entre les principaux auteurs des pouvoirs publics une charte interpartenariale : mettons-la en œuvre! et qu on nous en donne les moyens par une répartition volontaire et équitable des richesses. René RÉGNAULT Président de l AMF 22 Sénateur Honoraire Maire Page 1 sur 5 AMF 22-INFOS N 179 Mars 2012 AMF 22-53 Bd Carnot - 22000 Saint-Brieuc - Tél. : 02.96.01.23.40 - Fax : 02.96.01.23.41 - amf22@orange.fr - site : www.amf22.asso.fr

1 LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION Le Président a rencontré Monsieur CONNAN, Directeur territorial de Pôle Emploi Côtes d'armor 21-03-12 Il est venu présenter Pôle emploi. Avec 7 agences dans le département, cet organisme emploie 270 personnes. Au niveau régional, cela représente 4 % des 45.000 emplois nationaux. Il a plus précisément exposé l agence spécialisée avec sa plateforme de vocation qui permet notamment, de mesurer l habilité des personnes à occuper un poste. Monsieur SOUBELET, Préfet des Côtes d Armor 23-03-12 Successeur de Monsieur THUAU, il est venu à la rencontre de notre organisation au siège de celle-ci. Le Président a échangé sur différents points relatifs à l actualité et qui font partie des préoccupations de notre Association tels que le SDCI (prescriptif, prospectif), l évolution des effectifs de gros gibiers, la prochaine réunion de la DETR, ou encore notre charte interpartenariale. Le Président s est rendu Commission Départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT) 09-03-12 Sur l évolution de l organisation départementale de la présence postale, la situation figée de la Poste a rendu l échange difficile. La répartition du fonds de péréquation a trouvé un accord. Réunion «Logement d abord» à Ploufragan 08-02-12 À partir de cette préoccupation, quant au logement des plus défavorisés dont le nombre va croissant, le Président a interrogé sur les politiques préventives (insuffisantes) mises en œuvre. Le Secrétaire Général et le Directeur se sont rendus Réunion pour une démarche partenariale vers une gestion économe du foncier en Bretagne projet de Charte 19-03-12 L objet de cette réunion a porté sur la formalisation d enjeux et d engagements communs à travers une Charte régionale, visant une gestion économe du foncier et la préservation des terres et des espaces naturels. Le Directeur s est rendu Réunion du Comité Directeur du Fonds de Solidarité pour le Logement 22-03-12 L ordre du jour a consisté à présenter la consommation budgétaire 2011, le projet de budget 2012 ainsi que l accompagnement social lié au logement. Ce dernier est une mesure éducative qui vise à accompagner les ménages dans une démarche d autonomisation, tant lors de la recherche, l accès ou le maintien dans un logement. Page 2 sur 5 AMF 22-INFOS N 179 Mars 2012

2 INFORMATIONS A INFORMATIONS IMPORTANTES Urbanisme Existe-t-il une définition nationale de la notion de hameau, en continuité duquel une extension d urbanisation est possible?* Les terres agricoles constituent un patrimoine fragile qu il convient de préserver fortement, en particulier dans les zones de montagne et littorales. Ainsi, dans ces zones, la possibilité est donnée aux communes de délimiter, dans leur plan local d urbanisme ou leur carte communale, les hameaux en continuité desquels une extension de l urbanisation est prévue. Références : QE de Jean-Marie Sermier, JO de l Assemblée Nationale du 13 mars 2012, n 127552 *Extrait de La Gazette des Communes du 15 mars 2012. La version complète du texte est disponible sur le site internet de l AMF 22 dans la rubrique «Alerte!!!». Education Une circulaire commente les règles de prise en charge par les communes des dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat* Ce commentaire rappelle également les principales règles de la participation des communes aux dépenses de fonctionnement des établissements privés sous contrat avec l'état et les modalités de la procédure de l'inscription d'office à mettre en œuvre en cas de défaillance de la collectivité. En outre, la circulaire revient sur l'intervention du préfet pour déterminer le montant de la contribution de la commune de résidence. (1) Circulaire n 2012-025 du 15 février 2012 relative aux règles de prise en charge par les communes des dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat (NOR: MENF1203453C). *Extrait de Maire-Info du 16 mars 2012. La version complète du texte est disponible sur le site internet de l AMF 22 dans la rubrique «Alerte!!!». B INFORMATION JURIDIQUE Transports Comment est répartie la responsabilité en matière de ramassage scolaire pour les dommages se produisant entre la sortie de l école et l entrée dans le bus scolaire?* La sécurité sur les points d arrêt ainsi que la montée et la descente des élèves dans les véhicules de transports scolaires se situent cependant à la frontière des compétences détenues respectivement par plusieurs autorités : celle de l organisateur du transport, celle du maire en tant qu autorité de police, et celle de l éducation nationale. Chacun de ces différents partenaires doit donc prendre les mesures appropriées dans l exercice de ses compétences. Ce partage des compétences et des responsabilités peut être illustré au regard d une affaire au cours de laquelle un enfant avait été renversé par un car de ramassage scolaire, alors qu il attendait sur l aire de stationnement aménagée. Références : QE de Jean-Louis Masson, JO du Sénat du 8 mars 2012, n 22631 *Extrait de La Gazette des Communes du 13 mars 2012. La version complète du texte est disponible sur le site internet de l AMF 22 dans la rubrique «Alerte!!!». Page 3 sur 5 AMF 22-INFOS N 179 Mars 2012

3 COMMUNIQUÉS DE PRESSE NATIONAUX Agence de financement des collectivités locales : vers la finalisation du projet En réponse à l amendement déposé notamment par Jacques PÉLISSARD (AMF), Michel DESTOT (AMGVF) et Dominique BAERT (ACUF) à l Assemblée nationale en novembre dernier, le gouvernement a remis cette semaine, sur la base des travaux réalisés par l AEAFCL, un rapport au Parlement sur «Les conséquences de la création d une agence de financement des collectivités locales». Les associations nationales d élus ont pris connaissance de cette production qui valide la très grande majorité de leurs analyses et orientations, tout en préconisant les ajustements nécessaires à la finalisation rapide du projet. En se fondant sur une analyse comparée des agences de financement européennes déjà existantes et présentées comme adaptables au contexte constitutionnel français, le rapport souligne la pertinence qu aurait une telle structure dans la pérennisation de l accès à la liquidité, la diminution du coût de la ressource et la diversification des sources de financement pour les collectivités locales françaises. Les mécanismes d adaptation choisis par l AEAFCL, en matière de gouvernance et de modèle économique notamment, rencontrent dans leur globalité l approbation technique du gouvernement. Certains points, déjà identifiés par l AEAFCL parmi les travaux restant à mener, ont quant à eux fait l objet d une demande d approfondissement de la part du gouvernement et vont être examinés sans délai : - une actualisation du modèle économique sera menée afin de confronter les simulations aux évolutions survenues depuis l été 2011 ; - la question du provisionnement des risques liés à l emprunt doit être étudiée et ce, quel que soit le prêteur, banque ou Agence ; - enfin, les conditions de sortie de l Agence seront approfondies afin de sécuriser au maximum la structure. Bien entendu, comme le souhaite l État et comme le projetait l AEAFCL depuis le lancement de ses travaux en mars 2011, un travail minutieux et rigoureux sera conduit avec l Autorité de contrôle prudentiel (ACP), dont les observations et les exigences concrétiseront pleinement les impératifs légitimes de l État. Une nouvelle réunion de travail est d ores et déjà prévue avec les services de l État. Au regard de l attachement dont témoigne l État, dans son rapport, à la préservation du principe de libre administration des collectivités territoriales, principe auquel les associations nationales d élus souscrivent bien entendu sans réserve, ces prochaines réunions permettront d envisager la finalisation de ce projet stratégique dans les meilleurs délais. Ce qui pourrait permettre son adoption législative à la prochaine session parlementaire avec une création effective de l Agence en 2013. Collectivités membres de l AEAFCL : Région Basse-Normandie, Région Champagne-Ardenne, Région des Pays de Loire, Région Nord-Pas-de-Calais, Région Rhône Alpes. CG de l Aisne, CG des Alpes de Haute Provence, CG d Ile et Vilaine, CG de l Indre, CG de l Essonne. Communes de : Auterive, Albi, Bouffémont, Clermont-Ferrand, Conches-en-Ouches, Grenoble, Henin-Beaumont, Le Havre, Le Port, Levallois, Lons-le-Saulnier, Mont-de-Marsan, Montpellier, Montreuil, Nogent sur Marne, Pantin, Poitiers, Roquefort-sur- Soulzon, Royan, Saint Etienne, Saint-Nazaire, Saint-Jean-Bonnefonds, Saumur, Sceaux. CC Ardennes Rives de Meuse, CC du Pays de Conches, CA Clermontoise, CA Dijonnaise, CA Est Ensemble, CA Evry Centre Essonne, CA Le Havre CODAH, CA Plaine Commune, CA Rouen (La CREA), CA Valenciennes, CU Alençon, CU Arras, CU Bordeaux, CU Brest Métropole Océane, CU Cherbourg, CU Dunkerque Grand Littoral, CU Grand Lyon, CU Grand Toulouse, CU Le Creusot-Monceau, CU Le Mans Métropole, CU Lille Métropole, CU Marseille Provence Métropole, CU Grand Nancy, CU Nantes Métropole, CU Nice Côte d'azur, CU Strasbourg, San Ouest Provence. Sigles : CG : conseil général / CU : communauté urbaine / CA : communauté d agglomération / CC : communauté de communes Contacts presse : Marie-Hélène GALIN Sébastien FOURNIER Olivier LANDEL AMF Tél : 01 44 18 13 59 Maires des Grandes Villes Tél : 01 44 39 34 65 Communautés Urbaines de France Tél : 01 42 22 19 19 Page 4 sur 5 AMF 22-INFOS N 179 Mars 2012

Forum mondial de l eau : les élus locaux français saluent la déclaration ministérielle des États En participant au Forum mondial de l eau 1, les élus locaux français sont venus partager leurs pratiques en matière de gouvernance expérimentées depuis plus de 100 ans ; échanger leurs «solutions» ; développer les actions de coopération décentralisée ; œuvrer pour que le rôle des collectivités locales pour la gouvernance de l eau soit reconnu et accompagné de moyens (juridiques, financiers, ) suffisants et adaptés pour agir. Les Présidents et représentants* d associations nationales d élus locaux françaises étaient réunis au Forum mondial de l eau à Marseille, le mercredi 14 mars 2012, pour exprimer d une seule voix leur mobilisation et leur engagement pour l accès universel à l eau et à l assainissement. Ils s inscrivent ainsi dans la continuité de la résolution des Nations Unies, votée en juillet 2010, qui reconnaît le droit à l accès à l eau potable et à l assainissement comme un droit de l Homme. En tant que premier échelon de la démocratie, les élus locaux affirment être au plus près des citoyens pour fournir des services publics d eau et d assainissement qui répondent à leurs attentes. À ce titre, ils saluent la Déclaration ministérielle des États, adoptée le 13 mars, qui stipule que «Étant donné le rôle particulier des autorités locales et régionales, en application du principe de subsidiarité, nous reconnaissons le besoin de renforcer tant que de besoin leur capacité pour assumer leurs responsabilités». Les élus ont affirmé que le message des autorités locales et régionales qui devrait être adopté le 15 mars, soulignerait cette avancée historique dont ils se félicitent. Au-delà de leur compétence, de nombreuses collectivités locales françaises s engagent dans des actions de solidarité internationale. Pour ce faire, elles mettent notamment en œuvre le dispositif législatif Oudin/Santini qui leur donne le droit d affecter jusqu à un 1 % de leur budget «eau et assainissement» à des actions de coopération décentralisée. À Marseille, elles sont venues promouvoir ce type de mécanisme de financement innovant et présenter son intérêt. Au précédent Forum mondial de l eau d Istanbul en 2009, malgré l absence de la reconnaissance du rôle essentiel des collectivités, les autorités locales et régionales se sont dotées d un outil, le Pacte d Istanbul pour l eau. En le signant, l autorité publique s engage à améliorer ses services d eau et d assainissement, sur la base de critères qu elle définit. À ce jour, on compte plus de 1000 signataires dans le monde qui se retrouvent dans un objectif commun : celui de la gestion durable de l eau et de l assainissement. Les élus locaux souhaitent enfin que l eau soit reconnue comme une priorité mondiale du développement durable et que les avancées de la déclaration ministérielle des États, en faveur des autorités locales et régionales, trouvent une traduction concrète lors de la Conférence des Nations Unies sur le Développement durable de Rio. *Louis LE PENSEC, président de l AFCCRE, ancien ministre *Michel DELEBARRE, président de CUF, sénateur-maire de Dunkerque, ancien ministre *Michel DESTOT, président de l AMGVF, député-maire de Grenoble *Jacques PELISSARD, président de l AMF, député-maire de Lons-le-Saunier *Pierre COHEN, représentant l ACUF, député-maire de Toulouse, président de la CU du Grand Toulouse *Henri BEGORRE, représentant de l AMF, 1 er vice-président de la CU du Grand Nancy Contacts presse : AMF Marie-Hélène Galin 01 44 18 13 59 AMGVF Sébastien Fournier 01 44 39 34 65 CUF Fabiana Bras Baia Tél 01 53 41 81 86 AFCCRE Mickaël Ledeuil Tél 02 38 77 86 13 ACUF Olivier Landel 01 42 22 19 19 (1) J ai en qualité de Vice-Président de l Agence de l eau participé à ce forum et notamment sur le thème de la gouvernance et de la coopération internationale. Page 5 sur 5 AMF 22-INFOS N 179 Mars 2012