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Communiqué de presse Bâle, le 20 juin 2011 Une étude pivot a montré que le vismodegib contribuait à réduire la taille de la tumeur ou à guérir les lésions chez des personnes présentant une forme rare de cancer de la peau au stade avancé Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd hui qu une étude pivot de phase II sur le vismodegib a donné des résultats positifs chez des personnes souffrant de carcinome basocellulaire (CBC) avancé et considérées comme n étant pas éligibles à une intervention chirurgicale. Le carcinome basocellulaire est une forme de cancer de la peau, qui peut avoir des effets défigurants et handicapants, et qui peut finir par engager le pronostic vital. Le vismodegib est un médicament oral expérimental conçu pour inhiber sélectivement la voie de signalisation hedgehog, qui est impliquée dans plus de 90 pour cent des cas de CBC. i L analyse de l étude par un comité indépendant (critère d évaluation primaire) a montré que le vismodegib réduisait substantiellement la taille de la tumeur ou guérissait des lésions visibles (taux de réponse global) chez 43 pour cent des patients avec CBC localement avancé (CBCla) et chez 30 pour cent des patients avec CBC métastatique (CBCm). Les événements indésirables le plus couramment associés au médicament ont été les suivants: spasmes musculaires, perte de cheveux, altération du goût, perte de poids, fatigue, nausées, baisse de l appétit et diarrhée. Hal Barron, M.D., Chief Medical Officer et responsable de Global Product Development: "Le vismodegib illustre parfaitement ce qu est notre engagement dans la compréhension des mécanismes pathogènes et dans le développement de médicaments ciblant les causes biologiques de maladies spécifiques. Notre objectif est de proposer aussi rapidement que possible un médicament efficace aux patients souffrant de carcinome basocellulaire, forme rare et défigurante de cancer de la peau avancé; à cette fin, nous menons actuellement dans le monde des discussions avec les autorités réglementaires sur les résultats obtenus avec le vismodegib." F. Hoffmann-La Roche SA 4070 Bâle Suisse Group Communications Relations avec les médias au niveau du groupe Roche Tél. +41 61 688 88 88 Fax +41 61 688 27 75 www.roche.com 1/5

Les résultats complets de cette étude seront présentés demain dans le cadre du 7 e congrès de l Association européenne de dermato-oncologie (EADO), qui se déroule à Nantes, France (abstract C014, 14h50 CET). Afin que les personnes atteintes de CBC avancé (qui sont des candidats appropriés au traitement) puissent avoir accès au vismodegib tandis que Roche discute des étapes à venir avec l Agence européenne des médicaments (EMA), la société mène une étude d innocuité de phase II dans l Union européenne et d autres pays. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site suivant: www.rochetrials.com A propos de l étude de phase II (ERIVANCE BCC/SHH4476g) L étude ERIVANCE BCC est une étude internationale de phase II multicentrique et ouverte qui comprend deux cohortes et un seul groupe thérapeutique; elle a été menée chez 104 patients présentant un CBC avancé, c est-à-dire un CBCla (71) ou un CBCm (33). Les patients avec CBCla présentaient des lésions les rendant inéligibles à une intervention chirurgicale (lésions inopérables ou entraînant d importantes difformités après chirurgie) ou ne répondant pas à la radiothérapie quand celle-ci n était pas contre-indiquée. Le CBCm a été défini comme un CBC ayant disséminé dans d autres parties de l organisme telles que les ganglions lymphatiques, les poumons, les os et/ou d autres organes internes. Les 31 centres d étude étaient répartis aux Etats-Unis, en Australie et en Europe. Les participants à l étude ont reçu 150 mg de vismodegib par voie orale une fois par jour jusqu à la progression de la maladie ou l apparition d une toxicité inacceptable. L analyse de l étude par un comité indépendant (critère d évaluation primaire) a mis en évidence un taux de réponse global de 43 pour cent dans la cohorte CBCla et de 30% dans la cohorte CBCm. L analyse effectuée par les investigateurs de l étude (critère d évaluation secondaire) a quant à elle dégagé des taux de réponse globaux de respectivement 60 et 46 pour cent pour les cohortes CBCla et CBCm. La durée médiane de la survie sans progression (PFS) telle qu évaluée par un comité indépendant a été de 9,5 mois, tant pour le CBC localement avancé que pour le CBC métastatique. De plus, il ressort du taux de bénéfice clinique (défini comme correspondant au nombre de patients ayant présenté une réponse au traitement ou une stabilisation prolongée de la maladie, pendant plus de 24 2/5

semaines) évalué par un comité indépendant le vismodegib a entraîné un rétrécissement de la tumeur, a guéri des lésions visibles ou a prévenu la croissance tumorale chez 75 pour cent des patients. Les événements indésirables les plus fréquents ont été les suivants: spasmes musculaires, perte de cheveux, altération du goût, perte de poids, fatigue, nausées, baisse de l appétit et diarrhée. Des événements indésirables sévères (EIs) ont été observés chez 26 patients (25 pour cent), même s ils n ont été considérés comme étant liés au traitement par le vismodegib que chez quatre patients (4 pour cent). Des événements à issue fatale ont été signalés chez sept patients; aucun d entre eux n a été jugé comme étant associé au vismodegib par les investigateurs. Dans tous les cas, les patients présentaient d autres maladies ou symptômes liés à la cause présumée de leur décès. A propos du carcinome basocellulaire Le carcinome basocellulaire (CBC) est le type de cancer de la peau le plus fréquent en Europe ii, en Australie 2,iii et aux Etats-Unis. iv Son incidence dans le monde est d environ deux millions de cas par an. v Actuellement, les options thérapeutiques lors de CBC avancé sont limitées et il n existe aucun traitement de référence. On considère généralement que la maladie peut être guérie lorsque le cancer est limité à une petite surface de peau. Toutefois, chez un très petit nombre de personnes, le cancer peut envahir des tissus environnants tels que les organes sensoriels (oreilles, nez et yeux), les os ou d autres tissus (CBCla) si la maladie n est pas traitée ou réapparaît après chirurgie. Dans une faible proportion de cas (estimée à moins de 1 pour cent des personnes affectées vi ), le CBC peut progresser ou s étendre à d autres parties de l organisme (CBCm). Le CBC avancé peut être difficile à traiter avec les moyens actuels et risque de compromettre le pronostic vital. Vismodegib (RG3616/GDC-0449) Le vismodegib est un médicament expérimental conçu pour cibler le promoteur moléculaire sous-jacent du CBC. Un défaut de signalisation dans une voie de prolifération cellulaire, dite voie hedgehog, est impliqué dans plus de 90 pour cent des cas de CBC, et le vismodegib est conçu pour inhiber sélectivement la transmission anormale des signaux dans ladite voie. 1 Roche évalue également le vismodegib dans une étude de phase II menée chez des personnes présentant des formes inopérables de CBC. 3/5

Roche développe le vismodegib dans le cadre d un accord de coopération avec Curis, Inc. Le vismodegib a été découvert par Genentech et validé conjointement par Genentech et Curis par le biais d une série d études cliniques. Dans le cadre de cette collaboration, Genentech (Etats-Unis), Roche (en dehors des Etats-Unis et à l exclusion du Japon) et Chugai Pharmaceuticals (Japon) sont conjointement responsables du développement clinique et de la commercialisation du vismodegib. Curis pourra bénéficier de paiements en cash lorsque le développement clinique défini aura été mené à bien et que les étapes du processus d homologation auront été passées avec succès, et pourra percevoir des royalties sur les ventes du vismodegib. Roche et les soins personnalisés (PHC) La stratégie des soins personnalisés de Roche vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques permettant d améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. Cette approche s appuie sur une grande connaissance des bases moléculaires des maladies et du mécanisme d action des médicaments, de même que sur une compréhension subtile et de plus en plus approfondie des différences biologiques existant entre les patients. Le but des PHC est de faire en sorte que le bon médicament parvienne au bon patient, soit par le biais d un diagnostic permettant de déterminer si le patient présente la mutation spécifique requise, soit par la conception d un médicament agissant sur la mutation que l on retrouve dans la plupart des tumeurs. A propos de Roche Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l industrie pharmaceutique et diagnostique axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments cliniquement différenciés pour le traitement du cancer, des maladies virales et inflammatoires ainsi que des maladies du métabolisme et du système nerveux central. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise pionnière dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques permettant d améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. En 2010, Roche, qui comptait plus de 80 000 employés dans le monde, a consacré à la R&D plus de 9 milliards de francs. Son chiffre d affaires s est élevé à 47,5 milliards de francs. Genentech, Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui détient en outre une participation majoritaire au capital de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du groupe à l adresse www.roche.com. 4/5

Tous les noms de marque mentionnés sont protégés par la loi. Relations avec les médias au niveau du groupe Roche Téléphone: +41-61-688 8888 / e-mail: basel.mediaoffice@roche.com - Alexander Klauser (responsable du bureau des médias) - Silvia Dobry - Daniel Grotzky - Claudia Schmitt i Caro I and Low JA. Clin Cancer Res. 2010;16:3335-3339 ii N.R.Telfer, G.B.Colver and C.A.Morton. Guidelines for the management of basal cell carcinoma. The British Journal of Dermatology. 2008;158(7):35-48 iii Gilbody JS, et al. What causes basal cell carcinoma to be the commonest cancer? Aust J Public Health.1994; 18(2):218-21 iv Von Hoff et al. Inhibition of the hedgehog pathway in advanced basal-cell carcinoma. New Engl J Med. 2009;361:1164-1172 v Jemal A, Siegel R, Xu J, Ward E. Cancer statistics, 2010. CA Cancer J Clin. 2010;60:277 300 vi Ting, et al. Metastatic Basal Cell Carcinoma: Report of Two Cases and Literature Review. J Cutan Med Surg. 2005;10-15 5/5