Politique linguistique de l UQO : La nécessité d une université francophone en Outaouais

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Transcription:

Politique linguistique de l UQO : La nécessité d une université francophone en Outaouais Mémoire présenté par la Société nationale des Québécois et Québécoises de l Outaouais (SNQO) Le 12 février 2007 Gatineau, Québec Personnes ressources : Patrick Robert-Meunier et Raymond Savard administrateurs de la Société nationale des Québécoises et Québécois de l Outaouais Marc-André Gagnon, Secrétaire Général

PRÉAMBULE La Société nationale des Québécois et Québécoises de l Outaouais (SNQO) travaille depuis 60 ans maintenant à l avancement du fait français dans la région et au respect intégral de la Charte de la langue française depuis son adoption par le gouvernement du Québec en 1977. Elle travaille en outre à faire la promotion de l usage du français dans toutes les relations de travail et entre les citoyens du Québec. Ainsi, la Société est-elle donc fière de présenter au Conseil d administration de l Université du Québec en Outaouais ce court mémoire sur l importance de la primauté du français dans ses programmes d enseignement et dans l instauration d une cohésion linguistique à l intérieur des murs de cet établissement. Le mémoire portera donc sur la nécessité d appliquer à l UQO une politique linguistique tributaire de la région de l Outaouais formé d une très large majorité de francophones. Plusieurs problèmes d exode des jeunes vers les grands centres urbains que sont Montréal et Québec ont démontré que l UQO n offre malheureusement pas un choix assez diversifié pour les étudiants de sa région. Pour ce faire, ceux-ci se doivent donc de quitter la région afin de pouvoir parfaire leurs études. Dans ce mémoire, il sera également question de l importance de favoriser les échanges et les possibilités pour les étudiants et étudiantes étrangers d expression française de recevoir une formation uniquement de langue française et accessible dans la région.

Ensuite, l organisation d activités d intérêt, la documentation, les manuels scolaires et les logiciels pour les étudiants doivent comporter des ressources pour qu elles soient également accessibles aux personnes qui ne s expriment pas dans une autre langue que le français. Enfin, nous traiterons d une possibilité pour l UQO d attirer en son sein plus d étudiants québécois n habitant pas la région ou des francophones du reste du Canada. Cette orientation aurait pour but ultime de favoriser le rayonnement de la langue française comme seule et unique langue de communication, d étude et de travail. La SNQO est heureuse de contribuer à ce qui donnera à l UQO de véritables orientations institutionnelles sur la langue d enseignement, de travail et de relations entre les individus de la communauté universitaire. Nous souhaitons que l Université maintienne ce trait distinctif qui lui permet de s affirmer comme seule université francophone de la région de l Outaouais. Nous demeurons également confiants que la direction de l administration aille dans ce sens et qu elle agisse en fonction des besoins de la région sur le plan de la clientèle étudiante.

Favoriser les programmes d enseignement en français Plus de 80 % des habitants de l Outaouais possède le français comme langue maternelle. Or, il est impératif que ses institutions d enseignement reflètent ce caractère distinctif, notamment dans l application de la politique linguistique à l UQO. En ce sens, nous croyons qu il importe pour l Université du Québec en Outaouais d investir davantage dans le développement de programmes d enseignement répondant aux besoins des étudiants francophones de la région. Ainsi, une telle politique permettrait de favoriser l éducation des étudiants universitaires dans leur région natale et contribuerait à arrêter la présente hémorragie que constitue l exode des jeunes de la région de l Outaouais. De plus, il appert que plusieurs signes démontrent que beaucoup d étudiants de la région font le choix d étudier à l Université d Ottawa afin de poursuivre leurs études supérieures après le CÉGEP. Nous pensons donc qu il importe que l UQO investisse toutes ses ressources dans l amélioration des programmes offerts en français au lieu de maintenir un bilinguisme coûteux et non représentatif des besoins des étudiants de la région. Même si la fonction publique constitue le principal bassin d emplois de la région, ce n est pas du tout une raison pour former des étudiants en anglais alors que le Canada est un pays soi-disant bilingue. Si certains étudiants désirent une formation en anglais, ce n est pas la mission de l UQO de la leur donner.

À cet effet, l amélioration de la qualité de la formation par un investissement accru et la promotion de l UQO comme étant la seule université de la région offrant des programmes uniquement de langue française seraient des objectifs beaucoup plus bénéfiques au développement de celle-ci. 35 étudiants anglophones sur 150, soit moins du quart, sont originaires de l Outaouais. Il faudrait donc, au lieu d ouvrir de nouveaux programmes à l UQO, permettre à ces étudiants d ici, qui contribuent à l assiette fiscale québécoise, d avoir des cours d appoints et des programmes connexes à ceux offerts au CÉGEP anglophone Héritage qui mobilise déjà ses ressources dans l enseignement de programmes en anglais. En somme, il importe que l UQO consacre plus de temps, d argent et d énergie à attirer les étudiants de sa région qui sont d expression française plutôt que d offrir et de développer des programmes en anglais qui réduisent l investissement dans l amélioration des cours en français déjà présents, (et) qu il serait possible de bonifier et qui contribuent à l anglicisation d une région déjà passablement touchée par ce phénomène.

Inciter à l intégration d étudiants d expression française non-résidents du Québec La SNQO croit fermement que l UQO, conformément aux objectifs que l université s est fixée en matière de coopération internationale, doit constamment parfaire ses méthodes pour attirer tant les étudiants étrangers que les étudiants francophones hors-québec. Cette promotion permettra non seulement de continuer à créer des liens internationaux entre les étudiants d ici et d ailleurs, mais également de favoriser le dialogue entre les francophones du Québec et du reste du Canada. En ce sens, la SNQO appuie totalement l initiative de l UQO dans sa volonté d attirer de plus en plus d étudiants étrangers en autant que l université prévoit que ceux-ci reçoivent leur formation en français uniquement. Il importe également que l UQO fasse un effort plus considérable pour attirer les étudiants provenant des pays membres de l Organisation internationale de la francophonie. Nous pensons qu une telle initiative contribuerait grandement à favoriser le Québec comme centre de rayonnement de la langue française dans le monde. De plus, il importe que ces mandats soient dans les objectifs fixés par les Universités du Québec qui doivent prôner l utilisation et la qualité du français dans le cadre de l enseignement universitaire. De plus, comme l Outaouais est à proximité d un bassin de population francophone de près de 700 000 personnes, l UQO doit absolument faire la promotion de ses programmes à l extérieur du Québec en prônant une approche envers les communautés francophones de l Ontario et du Nouveau-Brunswick. L objectif serait de favoriser la venue d étudiants de ces milieux au Québec, à l UQO, plutôt qu à Ottawa, en Ontario, lorsque ceux-ci décident de venir s installer et étudier dans l axe, communément appelée, Ottawa-Gatineau.

Bâtir une culture universitaire autour du français La SNQO est fermement opposé à l utilisation d une autre langue d usage que le français dans les institutions publiques québécoises francophones. Selon nous, le français doit être la langue unique de travail et d études. À cet effet, nous croyons que tous les programmes en anglais à l UQO doivent être abolis et que cette dernière investisse le budget entier dans l enseignement des programmes en français. Il s agit là d un gage d avenir pour la culture francophone en Outaouais et d un investissement sans précédent dans celle-ci. Il est bon de souligner que les programmes en anglais disponibles présentement à l UQO ne sont pas accessibles en français, ce qui constitue une discrimination grave à l égard des étudiants d ici. Il faut mettre fin à ce genre d injustices qui nuisent considérablement à l avancement intellectuel de la clientèle largement majoritaire de l université. Il importe donc que cette dernière accorde la priorité absolue aux programmes en français. Dans un autre ordre d idée, il est impératif que l UQO reflète son caractère francophone en investissant massivement dans l acquisition de matériel et d équipement en français, notamment en ce qui concerne les logiciels informatiques et les manuels scolaires. Dans le cas où ce genre de matériel n existe pas, l UQO doit favoriser le développement des compétences de ses propres étudiants en offrant des stages dans la traduction du matériel disponible en anglais ou dans d autres langues d usages. Cette mesure permettrait à la fois une accessibilité essentielle du matériel didactique en français et favoriserait la participation des étudiants dans l élaboration de ceux-ci à moindre coût pour l UQO.

Cette mesure devra s appliquer également dans l organisation de conférences dans une autre langue que le français en rendant obligatoire la présence d un étudiant ou d un employé du centre d études linguistiques faisant la traduction simultanée de la présentation du conférencier. Il s agit là d un principe d équité envers les étudiants n ayant pas la capacité de comprendre toute l information qu on leur transmet dans une autre langue. La présence à l UQO d étudiants unilingues français est une réalité qu il importe de respecter à travers la politique de l université dans l organisation de ressources didactiques complémentaires, telles que les conférences. De plus, on favorisera la participation active du milieu universitaire dans l amélioration de la qualité et l accessibilité des différentes ressources disponibles.

CONCLUSION La SNQO croit fermement à la francisation de l UQO et à un investissement plus massif de l université dans ses programmes en français, notamment par l'abolition complète des programmes offerts en anglais. Nous estimons qu il est impératif pour une université de langue française de s affirmer comme pilier du maintien de la culture de langue française en Outaouais en accordant la priorité à l accueil d étudiants de l Ontario et du Nouveau- Brunswick francophones. La politique linguistique de l UQO doit nécessairement tenir compte du caractère français de l Outaouais et favoriser avant tout le développement culturel de la région par une priorité au français comme langue de travail et d étude. En ce sens, nous demandons essentiellement l abolition complète des cours en anglais et un investissement massif dans les cours en français. La présence de l Université d Ottawa et Carleton apparaissent pour nous comme des options suffisantes pour les étudiants d expression anglaise. L avenue unilingue française nous semble la plus avantageuse et la moins coûteuse sur le plan éducatif et culturel. En somme, la SNQO souhaite ardemment que le Conseil d administration de l UQO entérine une décision qui serait très rentable à long terme dans le développement de sa clientèle étudiante. Il s agit pour nous d une question de principe, d équité et d efficacité. Nous pensons que l UQO constitue en soi un élément primordial du rayonnement du français en Outaouais et qu elle doit en assumer le leadership dans le milieu éducatif régional. Je vous remercie.