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Transcription:

Suivi coordonné de l IC à domicile chez la personne âgée Réseau VISage 1 er octobre 2014 Dr C. Mestre-Fernandes

L insuffisance cardiaque 2 types d insuffisance cardiaque A fonction systolique préservée (FeVG 45%) ou insuffisance cardiaque diastolique A fonction systolique altérée (FeVG 45%) 2 entités différentes avec Des étiologies différentes Des thérapeutiques différentes Mais des symptômes similaires

Augmentation des pressions = congestion amont Baisse du débit aval Sens du courant Circulation sanguine

Dyspnée Capillaires pulmonaire Cœur droit Cœur gauche OMI Circulation systémique veineuse Circulation systémique artérielle des pressions d amont: Œdème pulmonaire OMI Signes hépatiques Du Débit d aval: Hypotension artérielle hypoperfusion

Symptômes Les signes cliniques sont bien connus: dyspnée, «asthme» avec sibilants, fatigue, perte d autonomie, AEG, prise de poids, OMI, TJ, RHJ, crépitants pulmonaires persistants après la toux, tachycardie

Symptômes mais la symptomatologie est parfois difficile à mettre en évidence car présence très fréquente de comorbidité (BPCO, diabète, HTA, tabac, néo, pb neuropsychiatriques) et interrogatoire et examen clinique difficiles (alité, cachectique, démence, troubles cognitifs)

Critères de gravité PAS < 90mmHg et/ou baisse de plus de 30mmHg par rapport aux données antérieures, FR > 30/min, troubles du comportement (bas débit?)

Les thérapeutiques IC à FeVG altérée IEC à la dose maximale recommandée

IEC pourquoi, comment amélioration de la FeVG, diminution des hospitalisations pour décompensation, augmentation de la survie Augmenter les doses par paliers de 2 à 4 semaines (sauf milieu hospitalier) Ne pas augmenter si dégradation fonction rénale et/ou hyperkaliémie Jusqu à la dose maximale (tolérée) Iono creat avant début traitement puis 1 à 2 sem après instauration Biologie 1 et 4 semaines après augmentation des doses À la dose cible, surveillance à 1, 3 et 6 mois puis tous les 6 mois

Les thérapeutiques IC à FeVG altérée IEC à la dose maximale recommandée Béta bloquants à la dose maximale recommandée

β bloquants pourquoi, comment Si FeVG 40% et NYHA II IV ou post IDM Dose optimale IEC Chez un sujet stable ou avant retour à domicile ssi surveillance d au moins 24 heures L augmentation des doses ne se fait pas si signes d IC, hypotension symptomatique, bradycardie < 50 bpm

Les thérapeutiques IC à FeVG altérée IEC à la dose maximale recommandée Béta bloquants à la dose maximale recommandée Spironolactone / ARA2

Spironolactone pourquoi, comment surveillance iono 1 et 4 sem après l instauration du traitement puis à 2, 3, 6 mois puis tous les 6 mois Ne pas faire si: kaliémie > 5 mmol/l (si en cours de traitement la kaliémie se situe entre 5 et 5,5 mmol/l, diminuer la dose de moitié ou donner un jour sur deux) Arrêter si kaliémie > 5,5/6 mmol/l créatininémie > 220 mol/l (25 mg/dl) (ESC passer à ½ dose ou 1 jour/2 si creat > 220 mol/l, au-delà de 310 mol/l (35 mg/dl), arrêter) prescription concomitante de diurétiques épargneurs potassiques ou de supplément potassique et d IEC + ARA2

Les thérapeutiques IC à FeVG altérée IEC à la dose maximale recommandée Béta bloquants à la dose maximale recommandée Spironolactone / ARA2 Autres (DAI, resynchronisation, assistance, greffe )

Les thérapeutiques IC à FeVG préservée Traitement symptomatique PREVENTION (HTA, Diabète) de la maladie Des décompensations (anémie, trouble du rythme, infection, ischémie )

Pour tous Diurétiques à la dose minimale efficace Diurétiques de l anse +/- Diurétiques épargneurs potassiques +/- Diurétiques thiazidiques

Quel suivi? Parcours de soin (HAS 2014): ICS stable Médecin traitant : 2 à 12 fois/an selon la gravité Cardiologue : 1 à 12 fois/an selon la gravité Biologie: Surveillance adaptée, selon évolution clinique et en fonction des modifications de traitement, coup de chaleur, déshydratation. Dosage BNP ou NT-proBNP si suspicion de décompensation

Quel suivi? Parcours de soin (HAS 2014): au décours d une hospitalisation pour décompensation Consultation par le médecin traitant dans la semaine après la sortie d hospitalisation Consultation de contrôle par le cardiologue : 1 semaine à 2 mois après la sortie Si état de base non atteint : consultations supplémentaires selon l évolution

Biologie Natrémie, kaliémie, albuminémie. Évaluation de la fonction rénale (créatininémie et estimation du débit de filtration glomérulaire) particulièrement importante chez les personnes âgées. Hémogramme si évènement intercurrent. Le dosage du BNP ou NT-proBNP est discuté en cas de suspicion de décompensation.

Faux positifs du BNP Augmentation physiologique Avec l âge (perte de la spécificité avec l âge) Sexe féminin Augmentation «pathologique» HTA surtout si compliquée d HVG HTAP (primitive ou non- EP, BPCO) Insuffisance rénale (clairance < 60 ml/min) Variation de la volémie: GSS, cirrhose avec ascite, ttt par diurétiques ou IEC Sepsis et infection

Faux négatifs du BNP Obésité sévère (IMC > 35) Dosage trop précoce par rapport à la poussée d IC (< 1h) diabète

Place du BNP aucune étude n a évalué ce marqueur dans des populations de plus de 75 ans. Comme le taux de BNP augmente avec l âge, il est nécessaire de disposer d études réalisées spécifiquement dans cette tranche d âge avant de l utiliser en pratique courante. Un taux de BNP < 100 pg/ml va contre le diagnostic d IC mais il n est observé que chez peu de patients âgés

Prise en charge non pharmacologique Elle est indispensable Repose avant tout sur l éducation thérapeutique (grade I, niveau de preuve A) Cet enseignement doit transmettre aux patients les connaissances minimales dites de sécurité et doit obligatoirement comprendre les éléments suivants : connaître les signes d alerte et réagir de manière adaptée, prendre régulièrement son traitement, adapter son activité physique, suivre les recommandations diététiques, organiser son suivi médical et sa prise en charge

Un côut humain 500 000 cas dont 120 000 nouveaux cas par an En France en 2008 (données de l assuarnce maladie) 367000 patients en ALD, âge moyen de 77 ans L incidence passe de 4 chez les hommes et 3 chez les femmes entre 55 et 64 ans à 50 chez les hommes et 85 chez les femmes entre 85 et 94 ans 150 000 hospitalisations par an, de 11 jours en moyenne

Un cout financier Entre 1 et 2% des dépenses de santé 10842 par patients en moyenne par an en 2008, en grande partie du fait des hospitalisations

Hospitalisation Le nombre d hospitalisation pour IC décompensée augmente +22% en 8 ans selon l assurance maladie +30% en moyenne selon l institut de veille sanitaire en 10 ans 1 ère cause d hospitalisation des plus de 65 ans

La congestion Principale raison des réhospitalisations Elle précède de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, la survenue des signes cliniques.

La congestion Pour prévenir les réhospitalisations précoces, il faut améliorer de la période de vulnérabilité que constitue le retour à domicile où s associent une phase de congestion encore présente, une fréquente altération de la fonction rénale et une stimulation neuro-hormonale. D où l intérêt d un dépistage précoces des signes de congestion, de l altération de la fonction rénale et/ou de l élévation des peptides natriurétiques

Notre avenir, la TELEMEDECINE? Le développement des outils de télésurveillance du patient insuffisant cardiaque pourrait être un bon compromis entre suivi rapproché et disponibilité des équipes médicales et paramédicales. Cependant, on observe alors des problèmes de coûts (investissement initial), de droit médical et d organisation du système de soins, d observance et d acceptabilité des patients

SEDIC (Suivi Educatif à Domicile de l Insuffisance Cardiaque) algorithme validé par un groupe de cardiologues et de paramédicaux établi une relation de suivi à distance et d éducation thérapeutique du patient au quotidien qui comprend tout à la fois les paramètres de suivi relatifs à son état de santé, trois fois par semaine (poids, pression artérielle, pouls, essoufflement, oedèmes ), les conseils et informations adaptés en matière de règles hygiéno-diététiques et de respect du traitement, les conseils et incitations à la poursuite d une activité physique à domicile. Nécessité la mise à disposition d un système d information avec plusieurs interfaces : un terminal dédié au domicile du patient une application installée sur le PC d un gestionnaire de suivi (IDE d un centre hospitalier), un lien internet permettant au cardiologue traitant et au médecin traitant de consulter les données relatives à leurs patients.

le réseau Cardiauvergne service de télésurveillance et de coordination des soins mis en place en Auvergne pour surveiller de très près les patients les plus graves en impliquant les professionnels de santé de proximité

le réseau Cardiauvergne Les patients sélectionnés, suite à un entretien, se sont vu remettre une balance connectée, afin de transmettre quotidiennement leur poids à un serveur. Ils ont été par la suite vus deux fois par semaine (puis une fois par mois quand ils étaient stabilisés) par une infirmière qui télétransmettait via un smartphone les signes cliniques (dyspnée, fatigue, oedèmes...) ainsi que la pression artérielle et la fréquence cardiaque. Les biologistes télétransmettaient quant à eux les résultats d'analyses. Les pharmaciens, également impliqués, envoyaient par messagerie sécurisée une copie des ordonnances, afin de vérifier que les adaptations de traitement étaient bien faites.

Le réseau VISage Rien ne vaut le contact humain! Moindre coût, d ailleurs rémunération en baisse! ciblant une population particulière (les taux de réhospitalisation sont plus élevés lorsque des facteurs psychosociaux et/ou socio-économiques limitent l adhésion des patients à leur traitement médicamenteux, aux mesures d auto-surveillance et aux consultations de suivi).

Le réseau VISage 104 patients inclus entre 2009 et septembre 2014, 58 femmes (55.77%) et 46 hommes(44,23%) Age moyen 84 ans (63/96); médiane 85 Durée d inclusion moyenne de 316 j, médiane 183j (8 à 1384 j)

Le réseau VISage 36 patients (34.6%) sont décédés, dont 33 (31.7%) dans l année suivant leur inclusion 59 patients (56,73%) n ont pas été présentés de décompensation cardiaque nécessitant une prise en charge hospitalière FeVG moyenne à 49% mais 38 patients (63,46%) ont une FeVG > 45%

Le réseau VISage 70 patients (67,30%) ont été hospitalisés au moins 1 fois depuis leur inclusion, et 45 patients (43,27%) ont été hospitalisés pour IC, en moyenne 126,7 J après l inclusion (4 774) Parmi ces 45 patients, 27 (60%) ont été hospitalisés 1 seule fois Mais au total 77 hospitalisations pour IC (1 à 6 fois)

Le réseau VISage 45 patients (43,27%) ont été hospitalisés pour IC, en moyenne 126,7 J après l inclusion (4 774) Parmi ces 45 patients, 27 (60%) ont été hospitalisés 1 seule fois Au total 77 hospitalisations pour 45 patients (1 à 6 fois)

Le réseau VISage à J30: 26 (25,2%) réhospitalisations toute cause (1 patient a moins de 30 j de suivi) 14 (13.6%) réhospitalisations pour IC à J90: 42 (46,7%) réhospitalisations toute cause (14 patient ont moins de 90 j de suivi) 18 (20%) réhospitalisations pour IC

MERCI DE VOTRE ATTENTION

La mesure qui, par ailleurs, semble revêtir une importance majeure est le suivi du patient au cours des 7 à 10 premiers jours, principe qui est largement appliqué depuis qu il a été établi que près de la moitié des réhospitalisations pour insuffisance cardiaque interviennent antérieurement au premier contrôle ambulatoire

Types d alarmes JAUNE ORANGE ROUGE Causes possibles (liste non exhaustive) Modifications de traitement, mauvaise connaissance de son traitement, prise de poids de 1 kg Dyspnée d aggravation progressive, prise de poids > 2 kg, toux en position couchée, oedème des membres inférieurs, HTA Dyspnée de repose, prise de poids > 4 kg Réponse paramédicale Message d encouragement ou d avertissement adressé au patient. Rappel de règles hygiéno-diététiques. Si nécessaire, appel du patient. Il peut être conseillé au patient de consulter son médecin traitant. Appel du patient. On conseille au sujet de consulter son médecin traitant dans les 24h (parfois dans les 48 h car il peut être demandé au patient de recontrôler les paramètres le lendemain et de consulter son médecin en l absence d amélioration). L IDE s assure que le patient a appelé son médecin traitant. Si ce n est pas le cas, on demande au patient de voir son médecin rapidement. Si c est impossible, le médecin est appelé par l IDE ou en cas d absence du généraliste, le patient est orienté aux urgences.