Institut d'orthophonie Gabriel DECROIX ANNEXES DU MEMOIRE En vue de l'obtention du Certificat de Capacité d'orthophonie présenté par : Jade VOUTERS «Cric, crac... je croque!» Le passage aux morceaux chez les enfants opérés d'une atrésie de l'œsophage : création d'un livret de conseils destiné aux parents. Lille 2013
Annexes A2
Annexe 1 : Efférences motrices innervant la sphère bucco-pharyngo-œsophagienne (BLEECKX, 2001) V : nerf trijumeau VII : nerf facial IX : nerf glosso-pharyngien X : nerf pneumogastrique XII : nerf spinal A3
Annexe 2 : Rôle des nerfs crâniens Dénomination Innervation sensitive Innervation motrice Nerf V = Trijumeau a) nerf ophtalmique de Willis Orbite, œil, paupière supérieure. Racine du nez, front. b) nerf maxillaire supérieur Paupière inférieure, partie inférieure de la joue, partie adjacente du nez, lèvre supérieure, gencive, dents du maxillaire supérieur, partie supérieure de la bouche, nez. c) nerf maxillaire inférieur Région temporale, joue, menton, lèvre inférieure, gencive et dents du maxillaire inférieur. Sensibilité des 2/3 antérieurs de la langue. nerf lingual Muscles masticateurs Tenseur du voile du palais Mylo-hyoïdien Ventre antérieur du digastrique. Nerf VII = Facial - supérieur - inférieur Muscles de la mimique. Ventre postérieur du digastrique, stylohyoïdien, buccinateur, platysma. - Wrisberg Sensibilité gustative des antérieurs de la langue. 2/3 Nerf IX = Glosso-pharyngien Voile du palais, pharynx, partie Stylo-pharyngien + constricteurs postérieure de la langue, du pharynx. sensibilité gustative du 1/3 postérieur de la langue. Nerf X = Pneumogastrique - nerf laryngé supérieur - nerf récurrent Essentiellement sensitif pour le Muscle crico-thyroïdien. larynx et l'épiglotte. Muqueuse du larynx Moteur pour les autres muscles du larynx. Nerf XI = Spinal -une racine unie au nerf récurrent Moteur pour les muscles du larynx (sauf crico-thyroïdien). - une racine médullaire Sterno-cléido-mastoïdien trapèze supérieur/ Nerf XII = Grand Hypoglosse Uniquement motricité des muscles de la langue + génio-hyoïdien + thyro-hyoïdien. (BLEECKX, 2001) A4 et
Annexe 3 : Anatomie cérébrale A5
Annexe 4 : Anatomie des muscles masticateurs A6
Annexe 5 : Anatomie du larynx A7
Annexe 6 : Développement neuromusculaire, dentition et évolution de l'alimentation (d'après Bullinger, 2004) A8
A9
Annexe 7 : Relation entre motricité globale, manuelle et orale (BLEECKX, 2001) Âge Motricité globale Motricité manuelle Motricité orale Naissance Flexion Grasping 1 à 2 mois Alternance flexionextension Ouverture-fermeture Automatismes primaires grasping encore présent (bâiller, éternuer), succion non nutritive possible. 3 à 5 mois L'enfant se «symétrise» Début de la coordination oculomanuelle Réduction des activités réflexes au profit de la capacité d'interrompre succion, déglutition,... Cuiller («happage») Mordille (5 mois). 4 à 8 mois Ramper 4 pattes position assise. Début des rotations Opposition du pouce Préhensions plus fines L'enfant porte à la bouche. Mouvements latéraux de langue. Mouvements sélectifs mandibulaires Mastication : aliments solides. La déglutition se normalise. Postériorisation du réflexe nauséeux. Utilisation du gobelet. 9 à 12 mois 4 pattes assis position debout possible avec aide. Marche latérale A 10 Fermeture buccale et nasale (cris et pleurs). Réflexes oraux primitifs.
Annexe 8 : Protocole de réalimentation chez les enfants opérés d une atrésie de l œsophage Jeanne De Flandre Protocole validé par les Dr Michel BONNEVALLE, Pr Frédéric GOTTRAND, Dr Nadine KACET, Dr Laurent MICHAUD, Dr Rony SFEIR, Pr Laurent STORME Constat : Une discussion récente avec plusieurs centres français prenant en charge des enfants avec une atrésie de l œsophage montre que de plus en plus d équipes réalimentent très précocement les enfants et ne posent plus systématiquement une voie veineuse centrale et que la nutrition parentérale est de plus en plus courte voire abandonnée. Le but de protocole est de proposer des nouvelles modalités de prise en charge nutritionnelle des enfants en post-opératoire. On exclut de ce protocole les prématurés qui posent des problèmes réanimatoires spécifiques (et sont rares dans la population d atrésie de l oesophage). On exclut également les enfants pour lesquels l anastomose en un temps en période néonatale n est pas possible et qui de faite justifient soit d une nutrition parentérale, soit d une alimentation par gastrostomie. Dans tous les autres cas : Une sonde oesophagienne transanatomotique est posée systématiquement au bloc opératoire. Cette sonde n est pas changée avant son ablation définitive. Après vérification de la bonne position gastrique de la sonde sur une radiographie de thorax, ASP, on démarre une alimentation précoce continue à base de lait maternel des 24 48H en fonction de l iléus post-opératoire et/ou liée à l utilisation des morphiniques Extubation dès que possible et démarrage d un minimal feeding per os dès l extubation avec drain en place avant tout contrôle J4 J5 : opacification au bloc pour vérifier l absence de fuite et pour décision de l ablation du drain et de l ablation de la sonde. Alimentation orale complète dès l ablation de la sonde. Rédigé et validé le 19 Décembre 2009 A 11
Annexe 9 : Calendrier de suivi des enfants opérés d'une atrésie de l œsophage proposé par le CRACMO A 12
Annexe 10 : La version définitive du livret A 13
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