Edmond Alfred PERNEL

Documents pareils
LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA LOIRE présente. 1914, cent ans après. Livret de l enseignant

La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale. Yves REHBY, CFPIM, CIRM

- QUESTIONNAIRE HISTORIQUE

Maurice Louis BOULANGÉ 29 ans

C était la guerre des tranchées

Carnets d Orient POINTS FORTS. La série C

L armée française en Recherches historiques et généalogiques concernant les soldats et leurs unités

LA RESERVE DANS LES PREPARATIFS DU 14 JUILLET

1 ère partie - Avant la libération, le contexte historique

Restauration du bureau de Georges Clemenceau à l Hôtel de Brienne

été 1914 dans la guerre 15/02-21/09/2014 exposition au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans

BOURSES D ÉTUDES ACCESSIBLES À LA COMMUNAUTÉ DES FC

Dossier de Presse PERGAUD

I L ATTRIBUTION DE DIPLOMES D HONNEUR DE PORTE-DRAPEAU

LE 11 NOVEMBRE. Un Jour-Mémoire. Collection «Mémoire et Citoyenneté» MINISTÈRE DE LA DÉFENSE. Secrétariat général pour l administration

TRAVAUX D AMENAGEMENT Trottoirs rue Jules Guesde Impasse rue Jean Jaurès

LISTE DES CENTRES D ARCHIVES CHARGES DE L ADMINISTRATION DES ARCHIVES MILITAIRES DEPARTEMENTS ET TERRITOIRES D'OUTRE MER

GUIDE PRATIQUE déplacements professionnels temporaires en France et à l étranger

50e anniversaire des indépendances africaines et malgache

El Tres de Mayo, GOYA

Retrouver l état signalétique ou le passé militaire d un combattant des armées françaises nés en France

CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU SECONDAIRE

Dans la division 5 du cimetière, une tombe porte une inscription à la mémoire de Charles Jacquot. Charles est né en 1890 dans le 13 e arrondissement,

Du Nord et du Pas-de-Calais. Mot du Président Général

SITUATION GENERALE Description du phénomène

PROBABILITÉS CONDITIONNELLES

DOSSIER DE PRESSE LA VILLE DE SAINT-CLOUD S OPPOSE A LA CONSTRUCTION SUR L HIPPODROME DE SAINT-CLOUD

Reconstitution tactique de la bataille de Morat 1476

HOTEL VERGEZE et ALENTOURS

Thème 3 : La Seconde Guerre mondiale, une guerre d anéantissement ( )

SAINT-PETERSBOURG EN PETIT GROUPE MEILLEUR TARIF GARANTI 2015/2016

L Allemagne déclare la guerre à la France. L Allemagne déclare la guerre à la Belgique qui a rejeté l ultimatum de la veille.

COMMUNE DE MONTAMISE CONSTRUCTION D UN DAB POUR LE CREDIT AGRICOLE A MONTAMISE

La mairie d Auneuil remercie tous les bénévoles pour ce 2 ème évènementiel. Venez nombreux!

LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE DE L INFIRMIER(E) Laurence VENCHIARUTTI, Infirmière Libérale, Expert infirmier, Nantes

1er sept Les troupes allemandes... C'est le début de la Seconde Guerre mondiale.

FORMALITES ADMINISTRATIVES

Deux dentistes généraux de Panzer-Division : le Generalleutnant Karl Mauss, successeur du maréchal Rommel, et le Generalmajor Franz Bäke

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 14 du 26 mars PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 3

Dossier de presse. Création de l observatoire sanef 1 ère étude scientifique des comportements au volant sur autoroute JUILLET 2012

De l Etat français à la IVème République ( )

SOMMAIRE. Présentation du projet Programmation 3 ème édition. Le Mot du Producteur. Informations pratiques. Demande d accréditation

MODULE GESTION DU SYSTÈME D INFORMATION DE L ENTREPRISE

Réunion du Bureau du Conseil de Quartier Centre

Des mérovingiens aux carolingiens. Clovis, roi des Francs La dynastie carolingienne La fin de l'empire carolingien

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

centre courrier et bureau d'aix-les-bains Victoria

Recommandez Sunrise. Un partenaire de confiance.

Semaine du 13 au 17 juillet

Musée de l Armée et Archives départementales du Val-d Oise

Insuffisance cardiaque

compl mentaire des dossiers réalisés dans le cadre du Concours national de la Résistance notamment de ceux réalis

LES MILITAIRES ANDRESIENS MORTS POUR LA FRANCE EN

REGLEMENT INTERIEUR. Article 1 : ENTREE EN VIGUEUR DU PRESENT REGLEMENT

hier aujourd hui Mot du Directeur De Rivaud à Aboville

Demande de retraite d un fonctionnaire de l Etat ou d un magistrat

Comment effectuer une réservation d hébergement en tant que chargé(e) de voyages et chargé(e) de voyages + valideurs?

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

Comment sont nés les Etats-Unis?

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES

Probabilités. Une urne contient 3 billes vertes et 5 billes rouges toutes indiscernables au toucher.

Organisme certificateur : 10 rue Galilée Champs sur Marne Tél : +33 (0) Fax : +33 (0)

ANNEXES. En vigueur en juillet 2009

STYLEGUIDE ÉLÉMENTS DE BASE PARTENAIRES

LEMERCIER Eugène-Emmanuel ( ) 1) Le témoin :

A l entrée du quartier, les militaires venaient boire un verre de bière blonde «un canon». L école a été construite par Monsieur Pottier, avocat.

Centre d information sur les renseignements et le terrorisme au Centre d études spéciales

SÉJOURS LINGUISTIQUES

Formation complète à la généalogie professionnelle

6 ème. Rallye mathématique de la Sarthe 2013/ ère épreuve de qualification : Problèmes Jeudi 21 novembre 2013

Des vacances à vivre ensemble

ÊTES-VOUS PRÊT POUR UP? MAINTENANT, COMMENÇONS

À retenir Ce qu en disent les acteurs communautaires

Moins d accidents et moins de victimes en 2009

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS

Organisation et mise en œuvre du festival. Merci. Les institutions. Le club des partenaires. Les troupes & artistes

Le son «z» à l intérieur des mots

FORMULAIRE DE DEMANDE DE BOURSE

Quelques exemples de croyants célibataires

Leçon n 1 : «Les grandes innovations scientifiques et technologiques»

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie?

SOCIETE DE TIR DES ARMES-REUNIES LA CHAUX-DE-FONDS STATUTS

Extrait du Guide d aide à la codification du BAAC. Document réalisé par l ONISR et le SETRA Avec la collaboration du CETE du Sud-Ouest

André Perny. Chef d exploitation Ambulancier diplômé ES Ambulance Région Bienne SA. Instructeur Sim Code P Instructeur cours EFÜ2 / ELG

Guide des expositions temporaires. Service Educatif Édition 2015

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation

90 rue Jean-Jaurès Creil Dossier IA réalisé en 2006

Pont routier de Condrieu

ETUDE SUR LE COMPORTEMENT D ACHAT DES MENAGES DE LA MEUSE NORD CCI DE LA MEUSE

Nous devons faire face au décès d'un proche

Aux Fleurs de Montchoisi Conditions générales de Vente. Article 1 Applications des conditions.

FORMULAIRE DE DEMANDE DE BOURSE Bourse de besoin : Régie générale des services à l enfant et à la famille

Régime d assurance-maladie, de soins dentaires et d assurance-vie pour les artistes professionnels. Proposition de partenariat public-privé

Médecine étatique vs autonomie tarifaire. Exposé Dr Werner Kübler

GRILLES INDICIAIRES DE RÉMUNÉRATION ET TRAITEMENT BRUT MOYEN DU GRADE applicables à la fonction publique territoriale à compter du 1 er janvier 2015

5-9. L enveloppe. Objectif Ecrire une adresse sur une enveloppe. L enveloppe 5-9. Le dispositif de techniques de recherche d emploi 1

Etat de conservation : établissement industriel désaffecté ; restauré

Mode d emploi base de données AIFRIS : Commande et inscriptions

Transcription:

Edmond Alfred PERNEL 76e Régiment d'infanterie (R.I) Soldat de 2e classe Mort pour la France le 03 octobre 1914 à Verdun(Meuse)

Edmond Alfred PERNEL Il est né le 04 août 1891 à Beton-Bazoches(Seine-et-Marne), canton de Villiers-Saint-Georges. Il mesurait 1m59, il avait les cheveux châtain et les yeux bleus clairs. Il exerçait le métier de Charretier. Fils de PERNEL Edmond(Charretier) et MÉCRÉANT Clémence Amandine (Ménagère). Il a fait la «Campagne contre l'allemagne du 02 août 1914 au 08 octobre 1914». Il est décédé le 08 octobre 1914 à l hôpital temporaire n 1, suite à des blessures de guerre. Blessures de la tête. Source : Service des archives médicales hospitalières des armées - Limoges. Il est nommé comme Soldat brave et courageux, est mort pour le France le 08 octobre 1914 à Verdun des suites de ses glorieuses blessures reçues à son poste de combat. Pour son courage, il fut décoré de la «Médaille militaire et Croix de guerre avec étoile de bronze». Il fait partir de la liste du "Livre d'or" du ministère des pensions sur Beton-Bazoches(loi du 25 octobre 1919) Il est inscrit sur le monument aux morts de Courchamp (En face de la mairie) Il est inscrit sur le monument aux morts de Beton-Bazoches (Le long de la N4) Sa sépulture est à la Nécropole nationale 'Faubourg Pavé' -Tombe 569(Verdun-Meuse)

HISTORIQUE DU 76e RÉGIMENT D'INFANTERIE ------------------------------- LE 76ème REGIMENT D'INFANTERIE A TRAVERS L'HISTOIRE La généalogie du 76ème RI se révèle, à l étude, complexe, le régiment changeant plusieurs fois de dénomination, disparaissant puis resurgissant à plusieurs reprises au cours des âges. Aussi n est il pas question ici d entrer dans les détails de son histoire, mais de faire ressortir quelques éléments indispensables à la compréhension de ses origines, et particulièrement le fait que le 76ème est issu de deux régiments créés par l Ancien Régime, l un suisse, l autre italien. En même temps seront soulignés les faits les plus saillants de son histoire. Le nouveau «76ème» : C est à ce 1er Régiment d Infanterie Légère qu il reviendra de porter le nom de 76ème Régiment d Infanterie de Ligne lorsqu en 1855 se fait le passage des troupes légères aux troupes de Ligne. Le Second Empire lui fournit l occasion de se distinguer à plusieurs reprises, lors de la campagne d Italie, notamment le 24 juin 1859 à SOLFERINO, où sa conduite lui vaut d être décoré de la Légion d Honneur et de la Médaille d Or de MILAN, et d inscrire à son drapeau le nom de cette bataille. Au cours de la période de paix qui suivit, les bataillons du Régiment furent regroupés ou stationnèrent séparément à PARIS, ORLEANS et COULOMMIERS. A partir de 1902, le 76ème quitta définitivement ORLEANS, tenant garnison à PARIS, avec un ou plusieurs bataillons à COULOMMIERS. La guerre de 14-18 offrit au 76ème l occasion d exploits qui lui valurent deux nouvelles inscriptions au drapeau. Elles commémoreront les luttes sanglantes pour la prise de la butte de VAUQUOIS dans l ARGONNE, du 17 février au 06 juin 1915, et les combats dans la SOMME, du 23 au 27 septembre 1916, au cours desquels le 76ème réussit une attaque sur une profondeur de plus de 2 kilomètres à l intérieur des lignes allemandes. La 2ème compagnie parvint à progresser sur 1200 mètres dans les positions ennemies, ce qui lui mérita une citation à l ordre de l Armée. En 1917, le régiment prit part à la tentative française de rupture du front dans l Aisne,entre CRAONNE et BERRY au BAC. Malgré l échec de cette offensive, le 76ème garda bon moral. (Source : http://anorinfanterie.free.fr/html/76ri-histoire.htm)

Année 1914 Le 6 août, à 1 heure, le régiment s'embarque à La Villette et le 7 août à 2 heures, il débarque à Chauvoncourt, près Saint-Mihiel, où il cantonne. Du 7 au 21, le régiment exécute une série de marches entrecoupées de repos qui par Troyon, Rupt-en-Woëvre, Omet, Hamel, Eton, Mogeville, l'amènent dans la région de Longuyon. Le 21 à 7 heures, le régiment quitte Mogeville traverse Billy-sous-Mangienne et arrive à la nuit à Longuyon où des cavaliers boches s'étaient montrés dans la journée. Il traverse Longuyon et vers 11 heures, cantonne : 1er et 2ème bataillons à Montigny-sur-Chiers, 3ème bataillon à Viviers. Vivres et munitions étant distribués, le 76ème marche en direction du nord ayant en première ligne 1er et 2ème bataillons en soutien 3ème bataillon. Au moment où il franchit la route de Moragolles à Longwy, il est reçu par une vive fusillade pendant qu'une batterie ennemie parvenue à Cutry, lui tire dans le dos. Dans ces conditions l'attaque ne peut se développer et le régiment manœuvre sous le feu de l'artillerie pour se replier par la route de Villers sur Tellancourt. Au cours de cet engagement, le drapeau est frappé par un obus, le lieutenant BOISSON, officier porte-drapeau est tué. Reposé et reconstitué, il se porte au nord et à Fosse-Nouart, attaque vigoureusement l'ennemi qui cède du terrain ; mais l'ordre est encore donné de rétrograder et le régiment traverse Clermont, Varennes, les Islettes, Vaubécourt où le 6 septembre, il est engagé pour retarder l'avance ennemie. (Extrait du livre «Historique du 76e R.I.», imprimerie militaire H.C. LAVAUZELLE). -------------------------------------- En 1914 ; Casernement : Paris 20 e Brigade d'infanterie; 10 e Division d'infanterie; 5 e Corps d'armée A la 10 e DI d août 1914 à juin 1915 puis à la 125 e DI jusqu en nov. 1918 C est une très grosse affaire. Nous avons des pertes importantes. On compte au régiment environ 250 morts, 20 blessés et 300 prisonniers en ces trois jours de combat. Les commandants CAMBEL et GIRAMONT se montrent des chefs hors ligne. Le capitaine RAINON, le sous-lieutenant de SAINT-LEON, le lieutenant DELAHAYE, le souslieutenant BARNIER, l adjudant de bataillon MAILLARD, se distinguent aux yeux de tous. Les mitrailleurs tirent jusqu à épuisement de leurs munitions. Bref tout le monde est à la hauteur de l héroïsme demandé par ces heures tragiques. Les bataillons se retrouvent au repos aux Islettes, à Bellefontaine et Futeau. On se reconstitue, on reçoit un renfort de 1800 hommes, et quant tout est remis en état et réorganisé, nous reprenons les tranchées de Bolante. Le 25 septembre 1914 au matin, les bataillons sont groupés sur la Place d Armes en ligne de sections par quatre, le 2 à droite, le 3 à gauche, le 1 en réserve au PC brigade occupant les tranchées de soutien.

A la pointe du jour les 2 et 3,bataillons, prenant leurs formations de combat, partent à l assaut avec mission de franchir les premières lignes. Ce mouvement est arrêté par les mitrailleuses allemandes qui n étaient pas détruites par la préparation d artillerie. Ordre est donné de rester sur place et d attendre des instructions. Le lieutenant-colonel VIALA est blessé légèrement par un éclat d obus. Le commandant GIRARDET (3 bataillon), blessé aux reins par un éclat d obus, est évacué dans la soirée. Le commandant BOUE est tué à la tête de son bataillon (2 ) au débouché des lignes. Le sous-lieutenant LECLERC (2 Cie) est mortellement blessé. Les pertes en hommes sont légères. Le 25 au soir, nous allons au camp de Florent (Hauts-Bâtis) où nous séjournons 48 heures, pour nous rendre ensuite à Courtamont, où nous sommes mis à la disposition du 1 Corps Colonial jusqu au 10 octobre, date à laquelle nous revenons à notre secteur d Argonne. La médaille militaire à été décernée à : - 5 adjudants - 1 aspirant - 1 sergent - 2 caporaux - 55 soldats Ont été cités à l ordre de l Armée : - 25 officiers - 26 sous-officiers, caporaux et soldats (Extrait du JMO du 76 Régiment d Infanterie)

Monument aux morts de Beton-Bazoches(Le long de la N4.) Monument aux morts de Courchamp(En face de la mairie.)

Nécropole nationale 'Faubourg Pavé'(Verdun) Tombe 569

Fiche de sépulture de guerre de Mémoire des Hommes