Répartition des sortants de l'année scolaire 2004/05 par domaine de formation - Garçons - Autres 13 % Génie civil, const ruction, bois 21%

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Caractéristiques des sortants Deux tiers (68 %) des jeunes apprentis se présentant sur le marché du travail sont des garçons. La moyenne d âge lors de la sortie du dispositif de formation par apprentissage est d une vingtaine d années. Tous ne disposent pas du même niveau de formation. Les garçons sont moins nombreux que les filles à sortir avec un niveau supérieur ou égal au baccalauréat : 45 % contre 57 %. Cependant, le niveau de formation des garçons tend à progresser plus régulièrement depuis cinq ans que celui des filles. Filles et garçons n ont pas suivi leurs études dans les mêmes domaines de formation. Ainsi, les filles se tournent vers les domaines relevant du secteur tertiaire, tandis que les garçons se dirigent davantage vers les métiers de l industrie et du bâtiment. Ces différences, à la fois entre les choix d études des filles et des garçons et les niveaux de formation, laissent penser que les chances de chacun de Environ 3 000 jeunes, diplômés ou non, sont sortis du dispositif de formation par apprentissage en juin 2005 pour se présenter sur le marché du travail. Parmi eux, 73 % occupent un emploi au 1er février 2006, contre 70 % parmi les sortants de l année précédente. Tous ne disposent pas des mêmes chances d occuper un emploi sept mois après la fin de leurs études. Le taux d emploi varie selon le sexe, le niveau atteint et le domaine de formation étudié. Répartition des sortants de l'année scolaire 2004/05 par domaine de formation - Garçons - Agriculture 18 % Autres 13 % Génie civil, const ruction, bois 21% M écanique, électricit é, électronique 27% Transf ormat ions (agroaliment aire ) 21% Répartition des sortants de l'année scolaire 2004/05 par domaine de formation - Filles - Transformations (agroalimentaire ) 12% Autres 16% Echanges, gest ion (commerce, vente, compt abilit é, gest ion ) 36% Services aux personnes (coif fure, est hétique, hot ellerie, t ourisme ) 38% rentrer dans la vie active ne sont pas les mêmes. Taux d emploi en hausse par rapport à 2005 Entre 2002 et 2005, le taux d emploi sept mois après la fin de l apprentissage a perdu 12 points, passant de 82 % à 70 %. En revanche, en 2006, il a progressé de 3 points, se situant ainsi à 73 %. Malgré un niveau de diplôme plus élevé en moyenne chez les filles que chez les garçons, ces dernières sont proportionnellement moins nombreuses à occuper un emploi sept mois après la fin de leurs études. Au 1er février 2006, le taux d emploi atteint 76 % pour les garçons et 68 % pour les filles. L écart demeure même s il tend à diminuer depuis deux ans. Et si l on raisonne à niveau de diplôme et domaine de formation égal, on constate que les garçons ont presque deux fois plus de chance d être en emploi que les filles.... Le diplôme reste un atout majeur pour une insertion rapide : plus le niveau de formation est élevé, plus les chances d être en emploi le sont aussi.

Ce sont les jeunes titulaires d un baccalauréat professionnel (ou d un autre diplôme de niveau IV) qui s'en sortent le mieux, du moins à court terme. En effet, au 1 er février 2006, ils sont 82 % à être en emploi, contre 55 % des jeunes sans diplôme. Ainsi, à sexe et domaine de formation identiques, un jeune titulaire d un baccalauréat professionnel a 2,7 fois plus de chance d être en emploi qu un jeune titulaire d un CAP ou d un BEP. Le taux d emploi diffère également selon les domaines de formation. Par exemple, il est de 71 % pour les apprentis ayant étudié dans le domaine «génie civil, construction, bois» contre 79 % pour ceux qui viennent de la filière «Mécanique, électricité, électronique». Taux d'emploi selon le niveau de formation POST-BAC BAC PRO (yc BT et BP) CAP, BEP Sans diplôme ENSEM BLE 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Source : enquêtes IPA 2003 à 2006 2003 2004 2005 2006 Taux d'emploi des jeunes selon leur domaine de formation Mécanique, électricité, électronique Agriculture Transformations Echanges, gestion Services aux personnes Génie civil, construction, bois Autres domaines 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Source : enquêtes IPA 2003 à 2006 2003 2004 2005 2006 Progression des CDI Au 1 er février 2006, parmi les jeunes qui occupent un emploi, 57 % sont en contrat à durée indéterminée, 12 % en Intérim et 6 % en emploi aidé. Après trois années de hausse, l intérim et l emploi aidé seraient en 2005 et en 2006, légèrement en recul contrairement au contrat à durée indéterminée qui progresserait, après quatre années de baisse. Mais là encore, les proportions varient selon le sexe, le domaine de formation étudié et le niveau de diplôme. L intérim concerne davantage les garçons que les filles. En effet, parmi les filles qui ont un emploi au 1 er février 2006, 7 % choisissent ce type de contrat contre 14 % des garçons. Ce qui est sans doute lié au fait que l intérim se pratique plus volontiers dans la branche «Mécanique, électricité, électronique», branche presque exclusivement masculine et qui compte la plus forte proportion d intérimaires, à savoir 18 %. En revanche, le contrat à durée déterminée concerne davantage les filles que les garçons ; 25 % de celles qui occupent un emploi au 1 er février 2006 sont dans ce cas contre 19 % des garçons. La proportion de jeunes en contrat à durée indéterminée est également un peu plus élevée chez les garçons que les filles (58 % contre 55 %), et elle augmente avec le niveau de diplôme. Type d'emploi des jeunes qui en occupent un sept mois après la fin de leurs études 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Emploi Contrat aidé d'intérim Source : enquêtes IPA 2006 CDD CDI Autres situations Garçons Filles

Type d'emploi des jeunes par niveau de formation et par sexe 59 % des jeunes titulaires d un diplôme de niveau IV qui travaillent occupent un emploi à durée indéterminée, contre seulement 46 % des jeunes sans diplôme et 56 % des titulaires d un CAP ou d un BEP. Emploi et entreprise Opinion sur la formation reçue 10 0 % 80% 60% 40% 20% 0% G F G F G F G F Post- Bac Bac pro CAP, BEP Sans diplôme Autres situations CDI CDD Contrat d'intérim Emploi aidé 93 % des jeunes en emploi sont employés dans des entreprises privées et 86 % ont trouvé un emploi à temps plein. Parmi ceux qui travaillent, 55 % gagnent entre 1 250 et 1 500 par mois et 9 % gagnent plus de 1 500. Parmi eux, un tiers travaille en Suisse. Un peu plus de la moitié des jeunes en emploi travaillent dans une entreprise où ils ont déjà été en job d été, en stage ou en apprenti. La moitié des intérimaires travaillent dans de grosses entreprises (plus de 50 salariés) et les autres statuts travaillent dans de petites structures (moins de 10 salariés). Les filles travaillent en particulier dans la branche «immobilier, commerce» et elles sont employées (75 % des filles travaillant). Et en ce qui concerne les garçons, ils exercent principalement leurs fonctions dans le «Bâtiment» et «l Industrie». La moitié des garçons occupent des postes d ouvriers (qualifiés ou non) et 32 % des postes d employés. Parmi l ensemble des sortants de l année scolaire 2004/2005, les jeunes en emploi sont globalement plus satisfaits de leur formation que les jeunes à la recherche d un emploi ou en stage. En effet, les jeunes en emploi ont une meilleure opinion de la formation qup 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% En emploi Satisfaits de leur orientation Satisfaits de la quantité d'informations disponibles pour choisir leur orientation Satisfaits de l'utilité des stages ou formation en entreprise qu ils ont reçue, de leur orientation, de la quantité d informations reçue pour choisir leur orientation et de l utilité de leur stage ou formation en entreprise. En outre, parmi les jeunes en emploi, ceux qui travaillent dans l entreprise dans laquelle ils étaient apprentis sont à Répartition des sortants par niveau de satisfaction sur la formation reçue Sans emploi Taux de satisfaction des jeunes 0% 20% 40% 60% 80% 100% 93 % à être satisfaits de la formation qu ils ont reçue, contre 88 % pour les autres. Enfin, dans l ensemble, les filles ainsi que les jeunes dont le niveau d études est le plus élevé sont les plus satisfaits de leur formation. Pas satisfaisante Peu satisfaisante Satisfaisante Très satisfaisante Sans emploi En emploi

NOTE METHODOLOGIQUE Les résultats présentés dans ce document concernent les sortants de toutes les années (1 ère, 2 nde, terminale) des centres de formation d apprentis de tous les niveaux. Les jeunes en poursuite d étude ou en contrat d apprentissage ne sont pas concernés. L enquête annuelle sur l Insertion Professionnelle des Apprentis (IPA) permet d interroger, par voie postale, les jeunes, diplômés ou non, sortis du dispositif de formation par apprentissage sept mois après leur sortie. Ainsi, elle permet de connaître la situation des jeunes vis-à-vis de l emploi au 1er février de l année suivant la fin de leurs études. Cette enquête est pilotée par la Direction de l Evaluation de la Prospective et de la Performance du Ministère de l Education Nationale. En outre, elle est réalisée par le Service Statistiques Académique du rectorat de Besançon en collaboration avec les CFA publics et privés. Ceux-ci sont au nombre de 26 dont un établissement du Ministère de la Santé et six du Ministère de l Agriculture. Près de 4 000 apprentis ont été interrogés et un peu moins de 2 300 ont répondu. Le taux de réponse net des jeunes est de 59 %. Plus le niveau est élevé et plus le taux de réponse l est aussi (56 % pour les jeunes de niveau CAP-BEP contre 64 % pour les jeunes de niveau post-bac). Un système de pondération permet de compenser les non-réponses. Etude réalisée par le Service Statistiques Académique du rectorat de Besançon 10, rue de la Convention 25000 BESANCON Juin 2007 Toute reproduction est autorisée avec mention explicite de la source. Toute mise à disposition des données présentement analysées peut être demandée directement au service statistiques académique

Environ 4 300 jeunes, diplômés ou non, sont sortis des classes terminales des lycées généraux, technologiques et professionnels en juin 2005 pour se présenter sur le marché du travail. Parmi eux, 66 % occupent un emploi au 1er février 2006. Le diplôme continue d être un atout majeur pour une insertion rapide, quelles que soient les spécialités de formation. En outre, on constate une meilleure insertion des garçons, plus nombreux dans le secteur industriel. Six jeunes sortants sur dix se présentent sur le marché du travail avec un niveau supérieur ou égal au baccalauréat. Les sortants sont issus de 37 groupes de formation différents. Cependant, sept groupes de formation totalisent plus de la moitié des sortants. 71 % des garçons ont suivi une formation dans le secteur de la production, et 29 % dans celui des services. Les proportions sont inversées pour les filles, elles sont respectivement de 13 % et 87 %. Répartition des sortants par niveau de formation Garçons Filles Total Effectifs % Effectifs % Effectifs % Sans diplôme 78 4% 52 2% 130 3% CAP-BEP 781 37% 766 35% 1548 36% BAC (professionnel ou technologique) 671 31% 742 34% 1413 33% POST-BAC 590 28% 600 28% 1190 28% TOTAL 2121 100% 2160 100% 4281 100% Répartition des sortants selon les principaux groupes de formation comptabilité, gestion commerce, vente secrétariat, bureautique accueil, hôtellerie, tourisme travail du bois et de l'ameublement électricité, électronique spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion spécialités pluritechnologiques mécanique électricité santé spécialités plurivalentes des services aux personnes mécanique générale et de précision, usinage technologies de commande des transformations industrielles moteurs et mécanique auto structures métalliques agro-alimentaire, alimentation, cuisine Garçons Filles 53 % des sortants 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 effectifs les groupes figurant sur ce graphique représentent 82 % des sortants

Certaines spécialités de formation sont concentrées sur des zones géographiques bien précises. Ainsi, 41 % des jeunes ayant étudié dans la zone «Jura Nord» sont issus des domaines «accueil, hôtellerie, tourisme» et «travail du bois et de l ameublement» alors que ces deux groupes de formation ne représentent que 13 % des sortants. De même, dans la zone de Pontarlier, 45 % des sortants ont pour formation d origine la mécanique, l électricité ou l électronique, alors que ces groupes ne comptabilisent que 15 % des effectifs. Les niveaux atteints par ces jeunes diffèrent eux aussi d un bassin d éducation à l autre. Les zones de Pontarlier et de Lure-Luxeuil-Vesoul se caractérisent par une forte représentation des jeunes ayant un niveau correspondant au baccalauréat, tandis que plus de 4 jeunes sur 10 ayant étudié dans le Jura-Sud se présentent sur le marché du travail avec un niveau supérieur ou égal au BTS. Pontarlier Lure-Luxeuil-Vesoul Jura Sud Jura Nord Besançon Répartition des sortants par bassin et niveau de formation Aire urbaine Belfort Montbéliard 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Sans diplôme CAP-BEP BAC (professionnel et technologique) POST-BAC Le diplôme, un atout majeur pour trouver rapidement un emploi. Type d'emploi occupé selon le niveau de formation Le taux d emploi*, sept mois après la sortie du système scolaire, s élève à 66 % pour l ensemble des sortants. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% CAP-BEP BAC (professionnel et technologique) POST-BAC CDI CDD Interim contrat aidé Autre emploi * Taux d emploi = emploi / (emploi + stage + recherche d emploi). Les inactifs sont exclus du calcul. Il est d autant plus fort que le niveau de formation est élevé : 78 % des jeunes de niveau supérieur ou égal au BTS sont en emploi contre 57 % des jeunes de niveau CAP/BEP. Les jeunes titulaires d un diplôme de l enseignement supérieur bénéficient légèrement plus que les autres de contrats de travail stables (CDI). Le diplôme semble donc toujours préserver les jeunes du chômage. Ainsi, à domaine de formation et sexe identique, un jeune de niveau supérieur ou égal au BTS a trois fois plus de chance d être en emploi qu un jeune de niveau CAP-BEP. Le taux d emploi varie également selon le sexe et le domaine de formation : 70 % des garçons sont en emploi, contre 62 % des filles. A niveau de formation égal, les filles sont plus souvent à la recherche d un emploi sept mois après la fin de leurs études que les garçons. Les domaines de formation «travail du bois et de l ameublement» et «moteurs et mécanique automobile» permettent une insertion rapide et assez élevée quel que soit le niveau de formation des jeunes. L insertion s avère plus difficile pour les jeunes ayant étudié dans les domaines «commerce, vente» et «comptabilité, gestion», notamment pour les jeunes de niveau CAP-BEP. Taux d'emploi par niveau et groupe de formation comptabilité, gestion commerce, vente secrétariat, bureautique accueil, hôtellerie, tourisme travail du bois et de l'ameublement électricité, électronique spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion spécialités pluritechnologiques mécanique électricité santé spécialités plurivalentes des services aux personnes mécanique générale et de précision, usinage technologies de commande des transformations industrielles moteurs et mécanique auto structures métalliques agro-alimentaire, alimentation, cuisine 0% 20% 40% 60% 80% 100% 120% taux d'emploi les groupes figurant sur ce graphique représentent 82 % des sortants CAP-BEP BAC (professionnel et technologique) POST-BAC

Taux d emploi par niveau et bassin de formation Taux d'emploi BAC (professionnel et bassin de formation CAP-BEP technologique) POST-BAC Total Aire urbaine Belfort Montbéliard 47% 59% 72% 59% Besançon 56% 70% 81% 66% Jura Nord 74% 75% 80% 75% Jura Sud 75% 81% 86% 80% Lure-Luxeuil-Vesoul 43% 58% 75% 54% Pontarlier 58% 87% 73% 72% Les jeunes sortants de lycée du bassin de «Lure-Luxeuil-Vesoul» éprouvent plus de difficultés à s insérer rapidement dans le monde du travail. À sexe, niveau et domaine de formation identiques, un jeune ayant étudié dans le bassin du «Jura-Sud» a environ 3 fois plus de chance d être en emploi qu un jeune ayant étudié dans le bassin de «Lure-Luxeuil-Vesoul». Dichotomie entre l emploi des filles et des garçons 70 % des filles qui travaillent sont employées à temps complet, contre 92 % des garçons. Près de la moitié des garçons (45 %) exercent leurs fonctions dans la «production, fabrication, chantier, exploitation». Ce n est le cas que d une fille sur six. Ces dernières exercent davantage dans le «commerce, vente, technico-commercial» (28 %) et «secrétariat, guichet, saisie, standard, accueil» (18 %). Conformément aux études suivies, trois quarts des garçons exercent des fonctions industrielles et trois quarts des filles exercent leurs fonctions dans le secteur des services. Répartition des jeunes en emploi selon la branche d'activité de leur entreprise Industrie mécanique, électricité, métallurgie Immobilier, commerce Services aux particuliers Hôtellerie, tourisme Bâtiment du second œuvre Autres industries Enseignement, santé Bâtiment du gros œuvre Administration ou collectivité territoriale Services aux entreprises Transports Réparation automobile Banques, assurances Garçons Filles Industrie agro-alimentaire Les branches «industrie mécanique, électricité, métallurgie» et «immobilier, commerce» emploient 37 % des jeunes (respectivement 19 et 18 % des jeunes qui travaillent). Agriculture 0 100 200 300 400 500 600 effectifs Les jeunes sans emploi multiplient les démarches pour trouver du travail. 73 % d entre eux se sont inscrits à l ANPE et plus des deux tiers se sont inscrits dans une agence d interim, répondent aux annonces ou envoient des candidatures spontanées. Le nombre de démarches effectuées pour trouver un emploi augmente avec le niveau de diplôme : en moyenne, près de 5 démarches différentes entreprises par les jeunes de niveau supérieur au baccalauréat contre 3 pour ceux de niveau CAP- BEP. Les jeunes diplômés du supérieur privilégient l ANPE, l interim, la réponse aux annonces et les candidatures spontanées. Les jeunes sans diplôme sont en revanche proportionnellement plus nombreux que les autres à avoir pris contact avec une mission locale ou une association d aide à l insertion professionnelle (38 % contre 11 % pour les autres), ou encore à avoir pris contact avec des chambres de métiers, de commerce et d industrie (26 % contre 7 % pour les autres). Enfin, en ce qui concerne la formation qu ils ont reçue, les jeunes en emploi sont plus nombreux à en être satisfaits que les jeunes sans emploi. Réponses positives aux questions d opinion Jeunes en emploi Jeunes sans emploi Satisfait de la formation reçue 85 % 77 % Orientation suivie correspondant aux attentes 70 % 67 % Informations suffisantes pour choisir son orientation 63 % 54 % Stages ou formation en entreprise jugés utiles 86 % 81 %

NOTE METHODOLOGIQUE L enquête IVA, pilotée par la Direction de l Evaluation, de la Prospective et de la Performance, et lancée annuellement en début d année civile, permet d interroger les jeunes lycéens qui sont sortis du système scolaire au cours ou à la fin de l année scolaire précédente. Elle est réalisée auprès des lycées publics et privés de l académie. L interrogation de ces jeunes porte sur leur situation vis-à-vis de l emploi au 1 er février de l année qui suit la fin de leurs études. Etablie exhaustivement les années passées, l enquête IVA n interroge désormais, depuis 2003, qu une spécialité de formation sur deux. Et depuis 2005, seuls les élèves issus de classes terminales d une formation post-bac de lycée ou de second cycle technologique ou professionnel (terminale CAP, BEP, MC, Baccalauréat professionnel ou technologique, BTS et assimilés) sont concernés par l enquête. Il n est donc possible de donner des résultats sur l ensemble des spécialités que tous les deux ans. Ainsi, selon ces critères, 3440 jeunes ont été interrogés par voie postale en février 2005 et 3311 en février 2006. Les réponses à ces deux enquêtes ont été rassemblées de façon à couvrir l ensemble des formations de l académie. 3716 jeunes ont répondu au questionnaire. Parmi eux, 1377 se trouvaient en poursuite d études. Ils ont donc été écartés de l analyse. Au final, 2339 questionnaires ont été exploités. Les réponses sont ensuite pondérées pour respecter la structure des jeunes interrogés. En effet, le taux de réponse est fonction, entre autres, du sexe (les filles répondent davantage que les garçons), et du niveau de diplôme (plus le niveau de diplôme est élevé, plus le taux de réponse est important). On estime alors que 4281 jeunes issus de classes terminales de post-bac de lycée ou de formation de second cycle technologique ou professionnel sont sortis du système scolaire au cours ou à la fin de l année scolaire 2003/2004 ou 2004/2005. On compte pratiquement autant de filles (2160) que de garçons (2121). Etude réalisée par le Service Statistiques Académique du rectorat de Besançon 10, rue de la convention 25000 BESANCON Juin 2007 Toute reproduction est autorisée avec mention explicite de la source. Toute mise à disposition des données présentement analysées peut être demandée directement au service statistiques académique