Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle



Documents pareils
Prophylaxie infectieuse après exposition sexuelle

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

Infection par le VIH/sida et travail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

Le VIH et votre foie

Prise en charge du. Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil

+ Questions et réponses

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA ( ) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

1 ère manche Questions fermées

Hépatite C une maladie silencieuse..

STOP à la Transmission des microorganismes!

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le VIH-sida, qu est-ce que c est?

Prise en charge. Accident d'exposition au Sang (AES) Accident d Exposition au risque Viral (AEV)

Traitement et questions connexes

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

18 Prise en charge des situations d exposition au risque viral

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy Conférence mensuelle - section de Forbach

VIH : Parlons-en franchement!

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Les effets secondaires Français Première édition 2009

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Le sida Réponses aux questions du personnel de santé sur l infection par le VIH

1. Différentes hépatites/ différents traitements

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH

Etablissement Français du Sang

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Les hépatites virales chroniques B et C

L adhésion au traitement: les clés du succès

LES HEPATITES VIRALES

Que sont les. inhibiteurs?

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Les médicaments anti-vih. Ce que je devrais savoir sur la thérapie 1

Prévention des maladies infectieuses transmises par voie sanguine dans le secteur sanitaire

Le VIH et votre cœur

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

Vivre avec le VIH. Point de départ

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien

Christian TREPO, MD, PhD

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Les Infections Associées aux Soins

Médicaments anti-vih Troisième édition. In collaboration with:

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Les médicaments anti-vih

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Situation Agent Schéma posologique*

Le VIH et votre apparence physique

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

La «période fenêtre» des ITSS

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

Cours de Mme Ollivier. Le

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

VIH/SIDA Dr. Rémi De Champlain Omnipraticien 30 septembre 2009

GUIDE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SOINS INFIRMIERS. pour les centres d hébergement. Décembre 2007 Direction des soins infirmiers

VACCINATION CONTRE L HÉPATITE B DE CERTAINS

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse

Les Arbres décisionnels

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

PROCÉDURE. Code : PR-DSI

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages

La version électronique fait foi

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Liste des principales abréviations

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients

Transcription:

1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais aussi par les virus de l hépatite C (HCV) et dans une moindre mesure de l hépatite B (HBV) du fait du caractère recommandé et obligatoire de la vaccination contre HBV. De nombreuses mesures préventives sont recommandées pour diminuer le risque d accidents de travail (gants, récipients non perforables pour aiguilles, lunettes, éviter de re capuchonner une aiguille usagée ). Cependant, de tels accidents ne sont pas rares. Mesures générales en cas d accident de travail : Dès l exposition et avant l administration de médications, les mesures classiques sont de rigueur telles que rincer la plaie à l eau et au savon liquide, la désinfecter à l aide d une solution antiseptique à base d alcool (alcool 70, alcool iodé) ou des dérivés chlorés (Dakin ou eau de javel diluée à 10 %). En cas de contact avec les conjonctives ou les muqueuses, il est conseiller de les rincer abondamment à l eau ou au sérum physiologique. Il faut cependant noter que le fait de faire saigner la plaie n est pas nécessairement utile et pourrait théoriquement favoriser un échange sanguin direct. La prévention des maladies transmissibles à la victime sera centrée sur trois aspects : - prophylaxie de l hépatite B - surveillance de l hépatite C - prophylaxie de l infection HIV Il est utile de vérifier la vaccination anti-tétanique et la remettre à jour si nécessaire. 1. Prophylaxie de l hépatite B Le risque de contamination par le virus l hépatite B lors d un accident professionnel est de 10 à 30% si la source est porteuse du virus (Ag HBs positif et Ag HBe positif). La vaccination permet d en éviter l acquisition. Pour les personnes non vaccinées, on dispose d immunoglobulines spécifiques de l hépatite B. L administration des gammaglobulines et du vaccin doit être réalisée de préférence dans un délai de 24-48h suivant l exposition, mais reste utile jusqu au 7è jour.

2 1. Victime non vaccinée source antigène HBs positif vaccin + immunoglobulines spécifiques de l hépatite B source antigène HBs négatif vaccin pour prévenir un risque ultérieur source antigène HBs inconnu Vaccin, contrôle sérologique rapide de la source ; si source positive, administrer les immunoglobulines spécifiques de l hépatite B avant le 7 ème jour Dosage d immunglobulines hépatite B : 0,06 mg/kg IM. Suite du schéma de vaccination pris en charge en consultation. 2. Victime vaccinée et taux d anticorps HBs post-vaccinal > 10 UI/L, ou immunité naturelle : Pas de traitement 3. Victime vaccinée dont la réponse vaccinale est inconnue : Dosage anticorps HbS en urgence : o Taux d anticorps HbS > 10 UI/L : Pas de traitement o Taux d anticorps HbS < 10 UI/L : source antigène HBs positif vaccin + immunoglobulines spécifiques de l hépatite B source antigène HBs négatif pas de traitement (envisager une revaccination) source antigène HBs inconnu Vaccin, contrôle sérologique rapide de la source ; si source positive, administrer les immunoglobulines spécifiques de l hépatite B Dosage d immunglobulines hépatite B : 0,06 mg/kg IM. Si le patient n a pas répondu à 2 séries de vaccins, administrer une 2 ème d immunoglobulines à 1 mois d intervalle. injection 2. Prophylaxie de l hépatite C Le risque de contamination par une source porteuse de l hépatite C, dont la charge virale HCV RNA est positive, est de 3%. Actuellement, il n existe pas de vaccin contre l hépatite C ni de traitement prophylactique. Un suivi est réalisé en consultation, dont l objectif est le diagnostic et le traitement précoce d une éventuelle infection.

3 3. Prophylaxie du VIH A. Evaluation du risque o L évaluation du risque de transmission du VIH est délicate, et dépend du type d exposition, du statut VIH de la source, de sa charge virale L appréciation du risque est encore plus difficile si le statut VIH de la source est inconnu. o Le taux moyen de transmission du virus en cas d accident professionnel par contact percutané est de ± 0,3%. Ce risque est majoré lors d une plaie profonde, provoquée par un objet présentant du sang visible, et/ou si l objet était placé dans une artère ou une veine, si l aiguille est creuse plutôt que pleine (suture). Le taux est de ± 0.09% pour un contact par des muqueuses, et encore inférieur sur une peau lésée. Le risque de contamination par des liquides corporels ou des tissus n a pas été analysé, mais est supposé moindre que par du sang infecté. o La chimioprophylaxie administrée précocement permet de réduire le taux d infection : dans une étude rétrospective «case-control», l administration d AZT en monothérapie a permis une réduction du risque de 80%. Cependant les traitements antirétroviraux ont des effets secondaires multiples, et sont coûteux ( 400 à 1000 Euros par mois de traitement, à charge de l assurance). En cas de doute, une chimioprophylaxie peut être initiée jusqu à ce que des informations complémentaires soient obtenues au sujet de la source ou que la victime puisse fournir des renseignements à ce sujet. Le risque de transmission du VIH en fonction du type d exposition ( source positive) Type d exposition Transmission VIH (%) Appréciation simplifiée du risque Transfusion 90 100 % très important Rapport anal réceptif 0,1-3,0 % modéré Rapport vaginal réceptif 0,1-0,2 % Piqûre d aiguille 0,3 % = exposition percutanée Partage de matériel drogue IV 0,67 % Rapport vaginal insertif 0,03-0,09 % faible Rapport anal insertif 0,06 % Rapport oral (réceptif) 0-0.04 % Exposition muqueuse 0,09 % Exposition cutanée saine et vie 0% courante

4 Liquides corporels contaminants : sang, sperme, liquide séminal, sécrétions vaginales, et dans une moindre mesure sauf en présence de sang visible: LCR, liquide pleural, synovial, péritonéal, péricardique, amniotique, tissus, tout instrument souillé par un de ces liquides. Liquides corporels non contaminants : en l absence de sang visible à l œil nu : selles, urines, salive, expectorations, sécrétions nasales, sueur, larmes, résidus gastriques. La chimioprophylaxie sera administrée le plus tôt possible, idéalement dans les 2 heures, et au plus tard dans les 72 heures. Tout délai expose à une diminution de l efficacité. Après 72 heures, l efficacité d une chimioprophylaxie devient discutable. B. Indications de traitement prophylactique La décision sera prise en fonction des informations disponibles concernant la source, la victime et le type d exposition. 1. Evaluation de l exposition Il faut différencier le risque encouru selon : la nature du liquide infectant (sang ou autre liquide biologique) que le liquide infectant entre en contact avec une peau saine, une peau lésée (dermatite, plaies, gerçures, crevasses, ulcérations), ou des muqueuses (nez, bouche, œil), ou si la contamination se produit par voie percutanée, superficielle ou profonde, par objet creux ou plein, ou ayant été précédemment dans une artère ou une veine. Le risque de contamination est diminuée par le port de gant (une ou deux paires), la limitation de la durée du contact (interruption de l activité immédiate pour permettre un rinçage).

5 Classification du risque : Organe exposé Type d exposition Type de prophylaxie Exposition cutanée et peau saine Exposition muqueuse Exposition cutanée et peau lésée Exposition muqueuse Exposition cutanée et peau lésée Volume de liquide peu important, durée de contact court Volume important, durée de contact prolongé Pas de prophylaxie risque faible risque modéré Exposition percutanée Aiguille pleine, lésion superficielle risque modéré Exposition percutanée Aiguille creuse, gros calibre, lésion profonde, injection, sang visible sur l instrument, instrument ayant séjourné préalablement dans un vaisseau risque important 2. Statut de la source L attitude peut être modulée en fonction de la charge virale de la source. SC1 SC2 SC? Charge virale basse, CD4 élevés, asymptomatique Charge virale élevée, CD4 bas, stade SIDA, primo-infection Test rapide de la source avec son accord Si le statut sérologique de la source est inconnu, et que la source appartient à une catégorie à haute prévalence pour le VIH (pays dont la prévalence du VIH est élevée : Afrique sub-saharienne, Asie du Sud-Est, Europe de l Est ; usager de drogues intraveineuse, multipartenariat, prostitution, ex détenu, ), on adoptera la même attitude que si la source était VIH positif. On sollicitera l accord de la source pour lui réaliser un test sérologique rapide. L attitude sera adaptée une fois que les informations complémentaires au sujet de la source, auront pu être obtenues.

6 Carte du monde avec prévalence (OMS) en 2006 : C. Que prescrire? La chimioprophylaxie sera adaptée à la situation médicale de la victime et au risque de transmission de virus éventuellement résistant aux antirétroviraux. Type de classement : selon MMWR- CDC USA (2005) : Risque d acquisition du VIH et Recommandation de prophylaxie exposition SC1 SC2 Source SC? VIH négatif Risque faible Risque modéré Risque important Bi-thérapie à considérer Bi-thérapie Bi-thérapie Généralement pas de traitement Trithérapie Trithérapie Trithérapie Pas de traitement ou bithérapie à considérer si source appartenant à un groupe à risque Pas de traitement ou bithérapie à considérer si source appartenant à un groupe à risque Arrêter la prophylaxie si le dépistage revient négatif. (Attention à la fenêtre de séroconversion) Pas de traitement Pas de traitement Pas de traitement

7 Si la source n est pas traitée : Associer un traitement de la colonne 1 et de la colonne 2, à démarrer le même jour et en même temps : Bi-thérapie (= 2 NRTI) Tri-thérapie (= Bi-thérapie + IP : Inhibiteurs de protéases) Combivir (Retrovir + Epivir) : 1 comp, 2x /j ou + Kaletra 200/50 : 2 comp, 2x/j ou Viread 245 : 1 comp, 1x /j et Epivir 300 : 1 comp, 1x/j (Emtriva et Viread) et Invirase 500 : 2 gel, 2x/j Norvir * 100 : 1 gel, 2x/j ou Telzir 700 : 2 gel, 2x /j et Norvir * 100 : 1 gel, 2x/j ou Reyataz 200 : 2 gel, 1x /j Si association avec Viread ou en fonction du génotype de la source : Reyataz 150 : 2 gel, 1 x /j Et Norvir * 100 : 1 gel, 1x /j * : à conserver au frigo Vu le risque d interactions médicamenteuses, il est important d effectuer une anamnèse médicamenteuse complète et de contacter l infectiologue de garde. La thérapie sera prise pendant le repas ou dans les 2 heures suivant le repas. Le patient sera prévenu du risque de nausées ou vomissement (Motilium) ou du risque de diarrhée (Imodium). On fournira au patient le n de téléphone du Centre de prise en charge (02/764.21.56 21.57) ou de l infectiologue de garde. Si la source est traitée : La trithérapie pourrait être adaptée en consultation d infectiologie. (Des médicaments tels que Nevirapine = Viramune (hépatite, rash), Efavirenz = Stocrin (troubles neuropsychologiques), Abacavir = Ziagen (réaction d hypersensibilité) ne seront jamais prescrits sans l avis d un infectiologue.)

8 D. Durée de la chimioprophylaxie : Le patient recevra la première fois des médications pour une semaine avant d être revu en consultation. La durée totale du traitement antirétroviral sera de 4 semaines. E. Suivi Le service des urgences contactera un médecin du centre de prise en charge ou l infectiologue de garde pour organiser une visite dans les 3 jours (tel : 02/764. 21. 50 ou 02/764. 21. 56) - Celui-ci organisera le suivi ultérieur et les compléments de vaccination ; les suivis sérologiques VIH/hépatite B/hépatite C seront pratiqués. - Tél : consultations : 02/764 21 22 02/764 19 02 : Pr. B. VANDERCAM (bip 21 55) Dr. J.C. YOMBI (bip 31 07) Dr. A. VINCENT Assistant Unité 44 (bip 80 46). - Le patient peut également être vu la première fois sans rendez-vous par le Dr. A. VINCENT (étage 1, local H1), le lundi entre 15h30 et 17h30 et le mercredi entre 11h et 13h. Bilan de départ de la victime Hémogramme, enzymologie hépatique, urée, créatinine, sérologie, hépatite B (Ag HbS, Ac HbS, Ac HbC), hépatite C, HIV, test de grossesse Prélèvement de la source Sérologie HIV, charge virale HIV, génotype, hémogramme et taux de lymphocytes T4, sérologie hépatite B (Ag HBs), hépatite C. Recommandations On recommande d avoir des rapports protégés durant tout le temps de la prophylaxie et du suivi. D autres précautions seront également d application (pas de don de sang, pas de don d organe, pas de grossesse ) durant les 6 mois de suivi.