LA SÉDATION EN UNITÉ DE RÉANIMATION

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Transcription:

LA SÉDATION EN UNITÉ DE RÉANIMATION De l analyse des représentations chez le personnel soignant à la mise en place d un protocole de sédation RETOUR D EXPERIENCE 1 Decormeille G, infirmier Unité de réanimation polyvalente, CHU Toulouse Rangueil JARCA Bordeaux novembre 2014

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C EST DÉCRIT DEPUIS 10 ANS!! Gestion par les IDE vs Dr : c est prouvé!! Prescription journalière vs protocole : c est prouvé On le sait!! mais on est mauvais! 2007 : Audit AZURÉA 30% des unités ont un protocole écrit de sédation 34% des unités évaluent l analgésie et la sédation 2009 : Audit AZURÉA 52% unités ont un protocole écrit de sédation 80% des unités évaluent l analgésie et la sédation 6 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

2011- projet de pôle : prévention du risque d agitation et du délirium En agissant sur trois axes : Apporter une couverture analgésique efficace Adapter un niveau de sédation minimal Améliorer la détection des patients pouvant bénéficier d un sevrage ventilatoire précoce 7 G.Decormeille-JARCA--Bordeaux novembre 2014

Méthodologie du projet Constitution du groupe de travail Revue de bibliographie Questionnement et recherche sur les modalités de mise en œuvre des protocoles : Etat des lieux de la sédation dans l unité Questionnaire sur les connaissance et le ressenti des soignants Production des protocoles avec pour dénominateur commun : l aspect visuel 8 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

LE QUESTIONNAIRE 9

Etat des lieux de la satisfaction des soignants par rapport au niveau de sédation du patient ayant passé la phase sévère de défaillance d'organes Réanimation polyvalente Rangueil N = 73 sédation de manière générale IDE Satisfaisant AS Satisfaisant 64% 75% patient ouvrant les yeux brièvement à l'appel de son nom 53% 15% patient ouvrant les yeux à la stimulation physique 49% 42% patient ouvrant les yeux à aucune stimulation physique G.Decormeille-JARCA Bordeaux novembre 2014 Insatisfaisant 57% Insatisfaisant 46% 10

Question sur les connaissances des drogues à visées sédatives o 35% bonnes réponses o 65% de confusion o Sédation/ analgésie /curare Avez-vous un protocole sur l analgésie? NON 67 % Ne sais pas 24 % Avez-vous un protocole sur l anxiolyse? NON 67 % Ne sais pas 24 % 11 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

A-t-on accès à une prescription pour adapter rapidement la sédation face à un patient agité? NON 88% Le médecin associe t-il des objectif de sédation à la prescription? NON 84% EN PRATIQUE : Face à une désynchronisation, que fait l infirmier hors présence du médecin? Boli de sédatifs 72% Appel médecin en urgence 62% Changement mode ventilatoire 38% 12 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

NIVEAU D ANXIÉTÉ-INSÉCURITÉ FACE À UN PATIENT Patient agité En présence de la famille 72% d anxiété-insécurité 82% d anxiété-insécurité 13 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

Niveau d anxiété face a un patient DESADAPTÉ DU RESPIRATEUR 68% 14 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

IDE AS Patient éveillé abs anxiété 86% abs anxiété 76% calme abs anxiété 100% abs anxiété 86% patient ne montrant aucun signe d'éveil à toute stimulation agité agité en présence famille abs anxiété 90% abs anxiété 80% sentiment insécurité 76% sentiment insécurité 82% sentiment insécurité 87% sentiment insécurité 84% patient désadapté du respirateur manque connaissance différents modes ventilatoires sentiment insécurité 72% sentiment insécurité 78% sentiment insécurité 78% sentiment insécurité 78% 15 Etude monocentrique exploratoire de soins courant sur le ressenti des soignants 2011, G. Decormeille

MISE EN PLACE DU PROTOCOLE Information médicale par le groupe de travail Validation du protocole par l ensemble médicale Information de l équipe paramédicale lors de colloques (1 fois par semaine) Création cours formatif et support e-learning Validation du support formatif IDE par Dr Délivrance des formations paramédicales 1 A N N E E Mise en place du livret protocolisé 16 G.Decormeille-JARCA Bordeaux novembre 2014

LE RASS : RICHMOND AGITATION SEDATION SCALE C.Sessler. CCM 2002 17 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

PLAQUETTE POUR APPRENTISSAGE DU SCORE 18 G.Decormeille-JARCA -Bordeaux novembre 2014

LE LIVRET 19 G.Decormeille-JARCA--Bordeaux novembre 2014

EN PRATIQUE 20 G.Decormeille-JARCA--Bordeaux novembre 2014

MÉTHODES DE FORMATION Modalités techniques : la formation en «direct live» : Les points forts : Peut sembler plus dynamique Liberté des questions et réponse immédiate S assurer de la compétence et de la compréhension Reformuler ou adapter le vocabulaire en fonction de l apprenant Favorise les échanges et partage d expérience entre collègues Les points faibles Chronophage pour le formateur Plus épuisant mentalement 2 personnes en «hors soins» Se faire remplacer auprès de ces patients au pied levé ` pendant 45 min 21 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

MÉTHODES DE FORMATION Modalités techniques : La création du support E Learning Les points forts : Formation uniforme et ludique Accès libre et autant de fois souhaité 1 personnes en «hors soins» Formation en masse Moins chronophage QCM en ligne avec synthèse des questions et réponses Les points faibles : Difficulté d une voix uniforme pour éviter les blancs ou les pertes de mots Perte des échanges et partage d expérience immédiat entre collègues La réponse aux questions n est pas immédiate 22 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

EN PRATIQUE : VIE DU PROTOCOLE SUR LE TERRAIN En pratique : Difficulté des médecins à la prescription des objectifs Changement d internes Difficulté des paramédicaux à appliquer le protocole Reste sur leur bases Surveillance en mg/h et non en ml/h Pense à faire des bolus mais diminuer.rare Cotation du RASS chez des patients curarisés L outil est utile et pratique pour les novices et mise en place Importance de référent IDE et Dr Laisser les supports à disposition Faire des piqures de rappel!! 23 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

En route pour la sevrabilité précoce 24 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

25 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014 G.Decormeille J Llamas A. Rouget CHU Toulouse Rangueil 2012

G.Decormeille J Llamas A. Rouget CHU Toulouse Rangueil 2012 26 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

G.Decormeille J Llamas A. Rouget CHU Toulouse Rangueil 2012 27 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

AIDE AU CALCUL DES DEBITS ET DU BOLUS G. Decormeille J Llamas A. Rouget CHU Toulouse Rangueil 2012 28 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

PROTOCOLE ANALGÉSIE G.Decormeille J Llamas A. Rouget CHU Toulouse Rangueil 2012 29 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

EN CONCLUSION Mise en place longue Changement de pratiques Changement d équipe turn over Pérennisation de l application des protocoles Plusieurs Ide référent Solliciter les Dr Piqures de rappel Reminder Ne pas perdre de vue les recommandations Revue de biblio Site de référence Socle commun de connaissances = Sécurité et harmonisation des pratiques L intérêt pour le patient et le soignant Améliore son étape de vie Améliore qualité de vie au travail 30 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

Livret protocolisé d aide et à la sécurisation des soins des patients intubés ventilés adaptés aux recommandations en unité de réanimation Livret SAVED CARE G. Decormeille 31 Analgésie Sédation Curarisation Délirium Ventilation G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

Levée de sédation et mieux vivre la réanimation vigilance des sources d inconfort L un ne va pas sans l autre 32 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

Les équipes doivent être vigilantes à toutes les différentes sources polluantes, génératrices d inconfort comme : Le bruit induit par le personnel, surtout la nuit, La gestion des alarmes des différents moniteurs est à adapter de manière personnalisée aux patients. Elles ne doivent pas être banalisées. Une alarme est un critère d alerte, une alarme bien réglée est un patient en sécurité, Le temps et la qualité du sommeil des patients en éteignant la lumière dans les chambres est à respecter au maximum : respecter le rythme nycthéméral, Pas de lumière directe, Le patient, doit être en position «lit fauteuil» ou levé Attention aux CI 33 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

Les équipes doivent être vigilantes à toutes les différentes sources polluantes, génératrices d inconfort comme : Restaurer la communication, expliquer ce que l on fait et rassurer le patient L anxiété et le délire sont à prévenir en faisant émerger les souvenirs des patients et en diminuant les doses des BZD Intégrer au mieux les familles des patients, +/- ouverture en continue, journal de bord, La réflexion quotidienne autour de la prise en charge médicamenteuse de la douleur est indispensable. 34 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

POINT A RETENIR Scorer pour scorer : peu d intérêt!! Gestion / IDE c est mieux!! Mise en place et appropriation d un protocole d analgo-sédation Distinguer l analgésie de la sédation mais ils s évaluent en parallèle Les objectifs journaliers définis sont-ils en accord avec les besoins réels du patient Tracer ce qu on évalue! Faire mieux que les données AZUREA Etre davantage vigilant sur les soins de confort L intérêt commun des protocoles infirmiers pour PATIENTS SOIGNANTS COLLECTIVITE 35 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

LE CHANGEMENT C EST MAINTENANT A VOUS DE JOUER! 36 G.Decormeille-JARCA-Bordeaux novembre 2014

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