Août 2013. Vision 2025

Documents pareils
La performance économique du secteur de l assurance à Québec et au Québec. Québec, 29 avril 2015

Québec. Société d habitation du Québec. Un portrait de la copropriété au Québec. Le bulletin d information de la société d habitation du québec

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Revue des grandes tendances macroéconomiques pour le secteur de l'assurance au Québec en 2013

travail MRC Vaudreuil-Soulanges Recensement 2006 Présenté par Hubert Létourneau Le 28 janvier 2009

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

PIERRE MARTELL PRéSIDENT MARTELL HOME BUILDERS

Le Baromètre MLS du marché résidentiel. Faits saillants. Province de Québec. 2 e trimestre 2010

Endettement, insolvabilité et prêts hypothécaires en souffrance : la situation québécoise

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

MESURES FISCALES ANNONCÉES À L OCCASION DU POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Le marché locatif de la RMR de Montréal

Prévisions économiques

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes


Étude comparative sur les salaires et les échelles salariales des professeurs d université. Version finale. Présentée au

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

SOCIÉTÉ DE L ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC BILAN ROUTIER

Investir pour assurer notre prospérité

étude sur l incidence économique et sur la croissance d un secteur à forte valeur au Nouveau-Brunswick : les assurances

BILAN ROUTIER Société de l assurance automobile du Québec

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec

Canada-Inde Profil et perspective

L ÉCONOMIE AU 3 E TRIMESTRE 2009

L éducation au Québec : L état de la situation

Communiqué fiscal SECTION 1 IMPÔTS SUR LE REVENU

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Investissement en capital dans la transformation alimentaire canadienne

Les perspectives économiques

Service Analyse du marché Fédération des chambres immobilières du Québec Mai 2010

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Étude sur les dépenses des étudiants universitaires

N o X au catalogue. Taux d absence du travail

Décembre Nord-du-Québec

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES :

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

MISE À JOUR ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DE L AUTOMNE 2014 QUÉBEC

Crédits d impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental («RS&DE»)

le système universitaire québécois : données et indicateurs

Enquête sur les perspectives des entreprises

Profil statistique drummondvillois démographie et économie

6.0 Dépenses de santé et situation budgétaire des gouvernements provinciaux et territoriaux

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

COUP D ŒD ŒIL SUR LA MRC L ASSOMPTIONL. Édition Par Josée Payette Technicienne en recherche psychosociale

Les groupes de médecine familiale (GMF) Sondage Omniweb. Dossier septembre 2012

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

PORTRAIT DU MARCHÉ DU TRAVAIL MRC de BROME-MISSISQUOI

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Inscriptions au trimestre d automne 2012 : quelques observations

Evaluation de l impact des indicateurs du. Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice

Q1 Quel est votre sexe?

Portrait du marché du travail du secteur de la production agricole Région du Bas-Saint-Laurent

1 - Salaires nets tous secteurs confondus

RÉSULTATS DU SONDAGE BESOINS DE FORMATION : ASSURANCE DES ENTREPRISES

Le ministre Oliver dépose un budget équilibré et un plan axé sur des impôts bas pour favoriser l emploi, la croissance et la sécurité

Des Canadiens qui ont la bougeotte

DIAGNOSTIC DES BESOINS EN MAIN-D ŒUVRE SECTEUR DE LA FINANCE ET DES ASSURANCES

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA DETTE à la consommation

Points saillants

Essence ordinaire PRIX MOYEN AFFICHÉ

PERSPECTIVES SECTORIELLES CAPITALE-NATIONALE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA MAIN-D ŒUVRE DU COMMERCE DE DÉTAIL AU QUÉBEC

August ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

Notes de recherche de l

LES BESOINS EN LOGEMENT SOCIAL ET ABORDABLE DE LA MRC DE CHARLEVOIX-EST

Rapport de Russell sur la gestion active

Au début des années 1990, les emplois

LES SERVICES BANCAIRES EN LIGNE : LA MOBILITÉ GAGNE DU TERRAIN VOLUME 4 NUMÉRO 9 AVEC LA COLLABORATION DE

Fonds d action québécois pour le développement durable (FAQDD) Mai 2007 CRE-GIM

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

Perspectives économiques

COMPRENDRE LA BOURSE

Impact économique de l industrie canadienne du camping et analyse des tendances SOMMAIRE EXÉCUTIF.

Graphique 3 Le marché des copropriétés existantes est nettement excédentaire

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le marché du logement. économique du Canada

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015

L obtention d un diplôme au Canada : profil, situation sur le marché du travail et endettement des diplômés de la promotion de 2005

Les Québécois et leur automobile : des liens tissés serrés

DÉCLARATION D INTENTION

La formation professionnelle et technique au Québec

En 1999, on dénombrait 3,6 millions de

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Quelques tendances à surveiller en prévision de la demande future en transport

Tendances de l insolvabilité au Canada

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones

Indicateurs économiques et sociaux : La performance au Québec et dans les pays scandinaves

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

MÉNAGES PRIVÉS AYANT CONSACRÉ 30 % OU PLUS DE LEUR REVENU AUX COÛTS D HABITATION

Transcription:

Août 2013 Vision 2025

Table des matières PAGE 1. Méthodologie 2 3. Évolution économique et démographique 6 4. Évolution de la structure économique 20 5. Intrants à la performance 33 6. Position de au sein de l Amérique du Nord 46 7. Attractivité de 56 1

2 1. Méthodologie

Méthodologie Analyse comparative Ce document sert au diagnostic économique de et sa région et consiste en une analyse comparative d indicateurs économiques et démographiques 1. Un examen des données statistiques les plus récentes : Statistique Canada, l Institut de la Statistique du (ISQ), US Census Bureau, US Bureau of Labor Statistics, US Bureau of Economic Analysis, Conference Board, ainsi que des données complémentaires du Bureau du surintendant des faillites, de l Institut Fraser, Thomson Reuters 2. Un examen des rapports complémentaires nous informant de la position économique de : Comparaison des coûts KPMG International, Rapport sur l entrepreneuriat de la FCEI, Rapport bourgogne sur le rôle de l État québécois dans le capital de risque, etc. Selon la pertinence et la disponibilité des données, la performance de la région métropolitaine de recensement de (RMR) est évaluée par rapport aux RMR canadiennes et à un échantillon de Metropolitan Statistical Areas (MSA) américaines dont la population est entre 400 000 et 1,5 million et situées dans le nord-est des États-Unis La plupart des statistiques sur concerneront donc la RMR dans son ensemble sauf avis contraire D autres villes sont parfois ajoutées aux comparaisons selon la disponibilité des données et la pertinence de leur présence face à la thématique analysée 3

Méthodologie Groupes de comparaison La performance de est évaluée en comparaison avec 2 autres villes canadiennes et 5 villes américaines Les RMR canadiennes équivalent aux Metropolitan Statistical Areas (MSA) des États-Unis Un échantillon de 7 villes a été déterminé en fonction de la situation géographique des RMR (nordest du pays) et leur taille (entre 400 000 et 1 500 000 d habitants) Les villes sélectionnées pour le Canada sont Halifax et Ottawa et les villes sélectionnées pour les États-Unis sont Allentown (PA), Harrisburg (PA), Hartford (CT), Portland (ME) et Syracuse (NY) Rang Régions métropolitaines Canada et États-Unis Population en milliers 2011 Rang Régions métropolitaines Canada et États-Unis Population en milliers 2011 1 Ottawa (Ont.) 1 259 2 Hartford (CT) 1 213 3 Allentown, (PA) 825 4 (Qc) 762 7 Syracuse (NY) 663 5 Harrisburg, (PA) 553 6 Portland (ME) 516 8 Halifax (N.-E.) 408 Source: Statistique Canada, U.S. Census Bureau et analyses SECOR-KPMG 4

Sélection des villes comparables Le choix des villes s est effectué sur les critères suivants: Population entre 500 000 et 1 500 000 habitants Similitude de la structure économique, notamment pour le secteur public Localisation dans le nord-est des États-Unis QUÉBEC, QC Population: 762 000 PIB per capita: 39 138$ Secteurs de force : Finance et assurances, services de haute technologie OTTAWA, ONT Population: 1 259 000 PIB per capita: 42 927$ Secteurs de force : manufactures de haute technologie, services financiers, transport et entreposage ALLENTOWN, PA Population: 825 000 PIB per capita: 33 239$ Secteurs de force : Santé, technologie, énergie HARRISBURG, PA Population: 553 000 PIB per capita: 47 886$ Secteurs de force : Santé, technologie, éducation SYRACUSE, NY Population: 663 000 PIB per capita: 38 054$ Secteurs de force : Éducation, services financiers HALIFAX, N-É Population: 408 000 PIB per capita: 37 951$ Secteurs de force : Manufactures (chantiers navals), services financiers HARTFORD, CT Population: 1 213 000 PIB per capita: 66 978$ Secteurs de force : Services de finance et assurances, technologie PORTLAND, ME Population: 516 000 PIB per capita: 46 554$ Secteurs de force : Services financiers, santé, transport Source: Forbes, Bureau of Labor Statistics, US Census Bureau, Conference Board of Canada * PIB per capita en dollars canadien (données de 2010) et population (données de 2011) 5

6 3. Évolution économique et démographique

la résiliente L économie en croissance malgré la récession De 2006 à 2011, le PIB de a crû plus rapidement que le reste du et du Canada: 2,8% contre 1,2% et 1,1% respectivement L importance économique de la ville au sein du a augmenté entre 2006 et 2011 (passant de 9,9% à 10,7%), alors que son poids démographique est restée sensiblement le même au sein du et du Canada En valeur courante, le PIB est passé de 27,5G$ à 33,8G$ entre 2006 et 2011 Taux de croissance annuel composé du PIB 2006-2011 PIB ($2002), TCAC (%) Évolution de la part de la RMR de dans le et le Canada 2006 2011 Nombres absolus 2011, parts en % 2,8 % Nombre Part dans le (%) Part dans le Canada (%) 2011 2006 2011 2006 2011 1,2 % 1,1 % Population (milliers) PIB (milliards $2002) 762 9,4% 9,6% 2,2% 2,2% 27,5 9,9% 10,7% 1,9% 2,0% Emploi (milliers) 419 10,0% 10,6% 2,3% 2,4% (RMR) Ensemble du Canada Source: Institut de la statistique du, Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 7

La croissance du revenu diminue mais l écart avec les autres régions s amoindrit Le revenu personnel per capita pour la RMR de a vu sa croissance perdre un peu de vitesse dans les 5 dernières années: de 3,8% à 3,5% entre 2001-2006 et 2006-2011 La RMR d Ottawa voit aussi un ralentissement de la croissance des revenus per capita, alors que le taux de croissance d Halifax a légèrement augmenté Cependant, de 2001 à 2011, le revenu per capita à a légèrement surpassé le revenu per capita de la RMR d Halifax et l avantage d Ottawa sur diminue (de 18% à 8%) Revenu personnel per capita par RMR En dollars courants, indice de comparaison Taux de croissance annuel composé du revenu per capita par RMR %, TCAC 2001-2006 et 2006-2011 3,8 2001 2011 3,5 Revenu per capita (en dollars courant) 2,9 28 402 40 618 2,6 Ottawa 33 384 43 825 Halifax 29 368 39 035 Écart entre le revenu per capita par rapport à Ottawa +18% + 8% Halifax +3% - 4% 2,8 2,9 Source: Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 2001-2006 Ottawa 2006-2011 Halifax 8

Le taux d emploi de rejoint lentement celui des autres RMR canadiennes En 2011, le taux d emploi de a rejoint celui d Halifax et l écart a diminué avec Ottawa L emploi des RMR de et Halifax augmente toutefois moins rapidement qu à Ottawa (1,5% contre 2,1% pour le Canada) Globalement, le taux d emploi des trois RMR est largement supérieur à la moyenne du Canada Évolution du taux d emploi par RMR 2002-2012, en % Création d emploi sur 10 ans, Canada et RMR En milliers, TCAC 2002-2012 70 2 210 69 135 68 67 66 65 64 63 Ottawa Halifax Canada 1,4% 1,7% 34 59 1,5% 2,1% 62 0 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Canada Halifax Ottawa Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG Note: RMR d Ottawa comprend les régions québécoise et ontarienne d Ottawa-Gatineau 9

Un taux d emploi meilleur chez les jeunes qui reflète les changements dans l économie Les taux d emploi sont plus élevés à pour les 15 à 44 ans, alors qu ils sont plus faibles pour les 45 ans et plus Une différence d environ 10% sépare le taux d emploi des 15 à 24 ans de des taux d emploi d Halifax et Ottawa Le taux chez les 45 ans et plus reflète une (ancienne) économie davantage tournée vers le secteur public et des retraites plus hâtives Taux d emploi par groupe d âge par RMR 2012, En % 88 86 85 83 68 58 60 60 51 56 56 63 Ottawa Halifax Calgary 15 à 24 ans Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 25 à 44 ans 45 ans et plus 10

Un des plus faible taux de chômage parmi les villes du Canada a un taux de chômage moyen en deçà des autres villes canadiennes C est la création d emploi qui est le principal facteur Entre 2002 et 2012, le taux de chômage de a baissé de 1,3 point de pourcentage, c est la plus forte baisse des RMR observées à l exception d Halifax qui a vu son taux diminuer de 1,6 point Taux de chômage par RMR En %, moyennes annuelles 8,7 8,6 8,6 7,8 7,6 7,3 7,4 6,7 6,4 6,2 6,0 5,7 5,1 4,8 2002 2012 Montréal Ottawa Toronto Calgary Vancouver Halifax Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 11

Des revenus toujours moins élevés est en queue de peloton pour le revenu personnel disponible moyen de ses habitants Revenu personnel disponible par habitant des grandes villes canadiennes En $ courants, 2011 43 724 $ 38 793 $ 36 652 $ 34 057 $ 31 900 $ 31 441 $ 31 284 $ 30 684 $ 30 655 $ 29 890 $ 27 536 $ Calgary Edmonton Régina Ottawa Victoria Halifax Toronto Vancouver Winnipeg Montréal Source: Conference Board of Canada 12

La diminution des faillites montre le côté stable de l économie de Faillites des entreprises Nombre annuel, RMR de Faillites des consommateurs Nombre annuel, RMR de 430 395 326 322 278 275 280 242 252 2 473 2 443 2 422 2 356 2 355 2 165 2 165 2 027 2 405 2 845 2 484 2 386 2 322 203 163 172 154 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Source: Bureau du surintendant des faillites, analyses SECOR-KPMG Notes: Pour 2012, les données s échelonnent sur les 12 mois précédant le 30 septembre 13

Une situation de l emploi qui a contribué à la croissance de la population La croissance annuelle moyenne de la population de entre 1991 et 2001 était à la traîne en comparaison avec Ottawa et Halifax, mais depuis 2001 sa croissance s est accélérée La croissance de la population a presque doublé passant de 0,5% entre 1991 et 2001 à 0,9% entre 2001 et 2011, alors que celle d Ottawa a diminué malgré son avantage d être la capitale fédérale Évolution de l indice de la population Q4 1991-2011, base 1991 = 100 Croissance de la population 1991-2011, en milliers de personnes, variation totale et TCAC en % 130 125 120 115 110 105 100 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 Ottawa Halifax RMR Ottawa Halifax Population 1991 Population 2001 Population 2011 TCAC 1991-2001 TCAC 2001-2011 667,4 975,2 338,4 702,9 1 115,9 370,8 765,9 1 260,1 408,1 0,5 % 1,4 % 0,9 % 0,9 % 1,2 % 1,0 % Variation totale 14,8 % 29,2 % 20,6 % Source: Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 14

Dans un contexte où le vieillissement pose un défi au renouvellement de la population active On prévoit que la population active de sera en décroissance La population en âge de travailler passera de 473 000 en 2006 à 441 000 en 2031 soit une baisse de 0,3 % par année Sur la même période, le nombre d aînés doublera pour atteindre près d un quart de million, soit 26% de la population a toutefois fait mieux que les prévisions grâce à la croissance de l emploi et de l immigration En 2011, la population se chiffrait à 765 706 personnes, soit 1,2% de plus les 756 500 prévus Perspectives démographiques pour la RMR de 2006-2031, population en milliers de personnes, et TCAC en % 724,3 TCAC +0,8% 811,2 TCAC 65 ans et + 3,0 % 472,6 441,1 20-64 ans -0,3 % Stagnation de la population active 0-19 ans 0,1 % 2006 2011 2016 2021 2026 2031 Source: Institut de la statistique du, (Perspectives démographiques, édition 2009), analyses KPMG-SECOR 15

Un contexte démographique à faible croissance La population de a crû plus rapidement que Halifax, mais moins qu Ottawa au cours des dernières années Taux de croissance annuel composé de la population 2001-2011, en % 1,8 % 2001-2006 2006-2011 1,0 % 1,3 % 1,3 % 0,8 % 0,9 % Ottawa Halifax Source : Institut de la statistique du, Statistique Canada, analyses SECOR-KPMG 16

L immigration internationale augmente, mais la région peut faire mieux L immigration annuelle a presque doublé entre 2001 et 2011 Le taux de rétention des immigrants était de 85%: ceux qui viennent, restent! La part de l immigration dans la croissance annuelle de la population de reste inférieure à l apport de l immigration pour Ottawa et Halifax Solde migratoire annuel internationale pour la ville de et part d immigrants dans la population 2001/2002-2010/2011, en nombre de personnes et en % Part de l immigration dans la croissance de la population totale 2001-2011, en % 5,1 % 50,7 % 2,9 % 1 224 691 1 473 1 767 3,7 % 1 704 1 484 1 913 1 590 2 435 2 287 23,0 % 32,6 % 40,8 % 34,8 % 32,8 % 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 Ottawa 2001 2011 Halifax Source: Institut de la statistique du, Statistique Canada, Ville de et analyses SECOR-KPMG 17

L intégration des immigrants au marché du travail reste à améliorer La dernière étude sur l intégration des immigrants au marché du travail montre que a un fort taux de chômage chez les immigrants en comparaison à sa population non immigrante Sauf pour la cohorte 1996-2001, a le plus haut excédant de taux de chômage pour sa population immigrante que ses comparables Excédant du taux de chômage des immigrants par rapport à la population non immigrante En %, selon les cohortes 12,7 9,6 6,9 2,9 1,3 0,3 3,6 3,6 3,3 4,6 3,0 Ottawa Halifax Source: Groupe Analyse -0,4 Avant 1991 1991-1996 1996-2001 2001-2006 De par leur connaissance de pays étrangers et de langues, les immigrants devraient faire partie du succès international des entreprises 18

est attrayante pour les autres régions Depuis 2009, le solde migratoire avec Montréal est devenu positif Pour 2011-2012, le solde avec Montréal était pour ainsi dire nul (-1) La région du Bas-St-Laurent est celle dont provient le plus de migrants perd plusieurs migrants vers les MRC de Chaudière-Appalaches Solde migratoire de la MRC de avec les régions administratives 2011-2012 Solde migratoire entre la MRC de et les régions administratives MRC de, 2001 à 2011 Bas-St-Laurent Saguenay-Lac-St-Jean Mauricie Estrie Montréal Outaouais Abitibi-Témiscamingue Côte-Nord Nord-du- Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Chaudière-Appalaches Laval Lanaudière -1 204 101 182 27 82 250 417 20 73 500-336 88 126 0 Laurentides 102 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 198 99-500 Montérégie Centre-du- Source: Institut de la statistique du et analyses SECOR-KPMG 2 000 1 500 1 000 19

20 3. Évolution de la structure économique

Dans une économie qui s est spécialisée depuis 10 ans demeure une économie relativement diversifiée pour sa taille et beaucoup plus qu Ottawa La diversification, qui a occupé longtemps le paysage économique de, est davantage liée à la dépendance moindre à l état Le message de diversification de l économie peut porter à confusion lorsqu il est question de développement de filières, de secteurs de force Évolution des indices de concentration (Herfindahl) pour, Ottawa-Gatineau et Halifax 1996-2011 Indice = 1 Économie parfaitement concentrée 0,150 0,145 0,140 Ottawa-Gatineau 0,135 0,130 Halifax 0,125 Indice = 0 Économie 0,120 parfaitement diversifiée 0,000 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Source: Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 21

Une structure économique qui repose davantage sur le secteur privé Le secteur des finances et assurances voit sa part du PIB passer de 19% à 23% entre 2001 et 2011 mais l administration publique est restée stable à 13% La santé et l éducation (services non commerciaux) ont perdu 2% de leur poids La fabrication a également perdu de son importance Composition du PIB de la région métropolitaine de 2001-2011, en dollars de 2002 Commerce de gros et vente au détail Services aux entreprises Secteur primaire et services publics Autres services 8% 4% 14% 11% Construction 4% Fabrication 12% 19% Finance, assurances et immobilier Services aux entreprises Secteur primaire et services publics Commerce de gros et vente au détail Autres services 3% 8% 12% 11% Construction 6% Fabrication 10% 23% Finance, assurances et immobilier Le secteur autres services inclut les services personnels, les industries d information et culturelles, le transport et l entreposage 16% Services non commerciaux 13% PIB 2001 ($2002) = 20 850 M$ Administration publique et défense TCAC = 2,4% Services non commerciaux 14% 13% Administration publique et défense PIB 2011 ($2002) = 26 415 M$ Source: Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 22

La fabrication s est maintenue devant une chute généralisée en Amérique du Nord Depuis les 10 dernières années, le secteur de la fabrication a augmenté de 4%, alors qu il a baissé d environ 19% à Ottawa, Montréal et Toronto Halifax est l exception à la règle avec une croissance sectoriel d environ 4% annuellement ou 49,6% sur 10 ans Évolution du PIB du secteur manufacturier 2001-2011, $2002, base 100 = 2001 160 Variation 2001-2011 TCAC 2001-2011 140 Croissance des chantiers navals Halifax +49,6% 4,1% 120 100 80 + 4,0% 0,4% Montréal -18,4% -2,0% Toronto -19,1% -2,1% Ottawa -19,8% -2,2% 60 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Source: Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 23

Meilleure performance dans les secteurs tertiaires Entre 2002 et 2012, 88% des emplois sont dans le secteur tertiaire et les industries qui le composent affichent une meilleure performance: Les services professionnels, scientifiques et techniques ont crû de 6,0% en moyenne annuellement, le secteur finance, assurances. immobilier et location a augmenté de 3,3% et le secteur de la construction de 4,5% Les pertes d emplois sont observées dans les industries de fabrication et agriculture, foresterie, chasse et pêche Emploi par secteur* - RMR de 2002-2012, en milliers de personnes (moyennes annuelles) Secteur primaire et secondaire 12% de l emploi total en 2012 Fabrication Construction Agriculture, foresterie, pêche et chasse Variation emploi (en milliers) TCAC (RMR) TCAC Canada -9,9-3,1% -2,5% 7,7 4,5% 3,9% -1,1-4,1% -1,1% Secteur tertiaire 88% de l emploi total en 2012 Soins de santé et assistance sociale Commerce Administrations publiques Services d enseignement Finance, assurances, immobilier et location Hébergement et services de restauration Services professionnels, scientifiques et techniques Autres services Information, culture et loisirs Transport et entreposage Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 13,1 2,3% 2,8% 1,5 0,3% 1,0% 5,6 1,3% 1,9% 9,3 2,8% 2,5% 9,6 3,3% 2,0% 0,5 0,2% 1,1% 17,1 6,0% 2,8% 1,7 0,5% 1,5% 2002 1,1 0,8% 1,0% 2012 3,3 2,5% 1,1% *données pour le secteur de l extraction minière, 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 exploitation de carrières, pétrole et gaz, services publics et gestion de sociétés et d entreprises sont confidentielles 24

D où provient la croissance de l emploi? Entre 2002 et 2012, l emploi total a crû de 16% les emplois du secteur tertiaire sont les seuls responsables de cette hausse avec une augmentation de 61 300 emplois alors que les secteurs primaire et secondaire en ont perdu 3 300 Croissance de l emploi du secteur tertiaire 2002-2012, en milliers de personnes (moyennes annuelles) 2% 2% 61,3 16% 5% 15% 28% 9% 21% 0% 1% Commerce Transport et entreposage Industrie de l information et industrie culturelle, arts, Finance et assurances et services immobiliers Services d enseignement Services professionnels, scientifiques et techniques Administrations publiques Soins de santé et assistance sociale Hébergement et services de restauration Autres services Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 25

Certaines catégories d emploi font mieux que d autres Le secteur des Services professionnels, scientifiques et techniques a été un des plus performants avec le secteur Finance, assurances et services immobiliers Le secteur des services professionnels scientifiques et techniques est responsable de 29,5% de la croissance totale des emplois, alors que son poids relatif est de 9,2% des emplois Le secteur Finance, assurances et services immobiliers a aussi crû deux fois plus que son poids le justifiait Importance des secteurs dans la croissance par rapport à leur poids relatif dans l emploi total 2002-2012, en milliers de personnes (moyennes annuelles) Croissance du secteur surpasse son poids relatif dans l emploi Services professionnels, scientifiques et techniques 3,2 Finance et assurances et services immobiliers 2,0 Transport et entreposage 1,6 Soins de santé et assistance sociale 1,5 Croissance du secteur est inférieur à son poids relatif dans l emploi Administrations publiques 0,9 Industrie de l information, culturelle, arts et loisirs 0,6 Commerce 0,2 Hébergement et services de restauration 0,1 Autres services 0,0 Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 26

Des créneaux qui ont gagné en maturité Une forte concentration d emploi à dans le secteur Finance et Assurances Les services de haute technologie connaissent la plus forte croissance depuis les 10 dernières années à 6,6% Le secteur de l hébergement et de la restauration est important en termes d emplois, mais sa croissance est plutôt stagnante depuis les dernières années (0,5%) Positionnement des grappes industrielles de la RMR de RMR de, milliers d emplois, 2002-2012 2,0 Coefficient de localisation en 2012 1 (base canadienne) Secteur de la santé 1,5 Hébergement et restauration 1,0 Transformation alimentaire Industrie culturelle 0,5 Finance et assurances Services - Haute technologie = 5 000 emplois -1,0-0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0 Source : Statistique Canada (enquête sur la population active) et analyses SECOR-KPMG Taux de variation annuel de l emploi (2002-2012) 1.Il s agit, pour chaque secteur économique, du rapport entre sa part de l emploi dans la RMR de et sa part de l emploi au Canada. On l appelle aussi coefficient de spécialisation. Sa formule mathématique est : coefficient de localisation = (emploi dans un secteur économique dans la RMR / emploi total de la RMR) / (emploi dans ce secteur au Canada / emploi total au Canada). Un quotient supérieur à 1 indique une spécialisation relative de la RMR de dans le secteur 27

L évolution de la concentration des services en haute technologie est favorable pour Le secteur des services en haute technologie a crû plus rapidement que Montréal et l ensemble du Canada Depuis 2011, la concentration des emplois dans ce secteur a dépassé celle de Montréal Services de haute technologie Concentration des emplois dans les services en haute technologie en % du nombre d emplois total, 2002-2012 Services de haute technologie Concentration des emplois dans les RMR et MSA* en % du nombre d emplois total, 2012 6 Washington 8,6 % 5 Montréal 5,3 % Boston 5,2 % 4 Canada Montréal 5,0 % Hartford 2,5 % 3 Portland 2,5 % 2 1 0 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Sources : Statistique Canada (Enquête sur la population active) et analyses SECOR-KPMG Harrisburg 2,2 % Syracuse 2,2 % San Francisco 1,8 % NewYork 0,9 % *Le secteur des services en haute technologie comprend les secteurs suivant: Architecture, génie et services connexes, services de recherche et de développement scientifiques et conception de systèmes informatiques et services connexes 28

L entrepreneuriat est limité et les entreprises sont de petite taille Le nombre d entreprises par rapport à la population est relativement faible à L entrepreneuriat de nécessité est faible compte tenu du fort taux d emploi La faible immigration diminue un bassin fertile pour l entrepreneuriat 50,4% des entreprises de sont des micro entreprises comptant entre 1 et 4 employés, mais cela ne correspond qu à 7,7% des emplois totaux Les entreprises de moins de 50 employés occupent environ 50% des emplois Les grandes entreprises quant à elles fournissent plus du tiers des emplois à Nombre d entreprises par 100 habitants Grandes villes canadiennes, 2012 Répartition des entreprises par taille RMR de, 2012 Trois-Rivières 3,5 Winnipeg Ottawa-Gatineau Sherbrooke Halifax 3,8 3,8 3,9 3,9 4,4 13,3% 3,3% 2,2% 10,6% 50,4% 1-4 5-9 10-19 20-49 Montréal Toronto Vancouver 4,6 5,7 6,0 20,2% 50-99 100+ Edmonton 6,3 Calgary 7,7 Source: Fédération Canadienne de l Entreprise Indépendante, Statistique Canada, Registre des entreprises et analyses SECOR-KPMG 29

Entrepreneuriat et population immigrante ne sont pas sans lien La faiblesse de l immigration réduit l apport entrepreneurial On observe une corrélation positive entre les villes ayant un plus grand bassin d immigrant et le nombre entreprises Nombre d entreprises en fonction de la population immigrante Nombre d entreprises par 1000 habitants en 2012 et proportion d immigrants dans la population en 2006 Nombre d entreprises par 1000 habitants 2012 8,0 7,5 Calgary 7,0 6,5 6,0 Edmonton Vancouver 5,5 5,0 4,5 Montréal Halifax 4,0 Sherbrooke Ottawa-Gatineau 3,5 Winnipeg 3,0 Trois-Rivières 2,5 2,0 0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40 Proportion d immigrants dans la population 2006 Source: Statistique Canada, Fédération Canadienne de l entreprise Indépendante et analyses SECOR-KPMG Note: Le graphique présente les données d immigration avec un délais de 6 ans pour représenter le temps nécessaire à la création d entreprise 30

: une économie dominée par les moyennes entreprises a moins de micro entreprises que les autres villes et plus d entreprises entre 20 et 100 employés, ce constat reste vrai lorsqu on observe la répartition des emplois selon la taille des entreprises Répartition des entreprises par taille d entreprises 2012, par RMR Répartition des emplois modélisés par taille d entreprises 2012, par RMR # total d entreprises 19 490 9 788 29 213 3,3% 2,2% 2,8% 2,6% 1,9% 10,6% 8,4% 7,6% 2,8% 13,3% 11,7% 11,4% 320 877 34,8% 159 506 41,9% 398 733 33,2% # total d emplois 20,2% 50,4% 19,5% 55,0% 18,7% 57,7% 15,1% 22,2% 11,7% 8,6% 7,7% 13,0% 17,9% 10,4% 8,4% 8,4% 15,3% 19,3% 12,1% 9,6% 10,6% 50,0% Halifax Ottawa Halifax Ottawa 100+ 50-99 20-49 10-19 5-9 1-4 Source: Statistique Canada (Registre des entreprises) et analyses SECOR-KPMG 31

a plus d entreprises en commerce, fabrication et transport que ses comparables se distingue par une plus grande proportion (près du double) d entreprises de fabrication, mais un plus petit pourcentage d entreprises en services aux entreprises Pour les autres catégories, la répartition des entreprises est assez similaire Répartition des entreprises par industrie (toutes tailles confondues) RMR de, 2012 Administration publique et services non commerciaux Autres 11,3% 13,5% 14,1% 13,4% 12,7% 13,0% 100% Commerce de gros et de détail 15,7% 14,2% 12,3% Construction Fabrication Finance, assurances et immobilier Information et culture 12,7% 5,5% 7,7% 11,7% 15,3% 3,1% 9,0% 10,7% 12,9% 2,7% 7,8% 10,5% Services aux entreprises Transport et entreposage 17,5% 4,5% 17,2% 2,9% 26,4% 1,7% Halifax Ottawa Source: Statistique Canada (Registre des entreprises) et analyses SECOR-KPMG 32

33 4. Intrants à la performance

Peu d entreprises utilisent le levier de la bourse Environ 30 entreprises de sont inscrites au TSX Leur capitalisation boursière est de loin inférieure au poids de l économie de (exception faite des fonds de placement immobilier) Leur progression au cours des cinq dernières années est au global comparable au reste du Canada Part de dans la valeur des entreprises listées au TSX et dans le PIB Moyenne 2008-2012 pour les TSX, PIB 2011 Progression de la valeur des entreprises de listées au TSX par rapport à celles du reste du Canada Moyenne 2008-2012 pour les TSX, PIB 2011 6,2% 24,4% 15,8% 13,3% 11,9% 2,2% 0,3% 0,5% TSX TSX Venture FPI PIB TSX TSX Venture Reste du Canada Source: Google Finance, TMX, International, analyses SECOR-KPMG FPI : Fonds de placement immobilier, moyenne 2012 34

Sur la scène internationale, accuse un retard par rapport au reste du Les entrepreneurs de sont moins actifs à l international que les autres entrepreneurs de l ensemble du Les entrepreneurs de ont une moins forte proportion de leurs ventes à l extérieur du que pour l ensemble de la province Proportion des entreprises dont plus de 50% des ventes sont à l extérieur du et Ensemble du, 2012-2013 Proportion des propriétaires d entreprises actifs en affaires sur la scène internationale Ensemble du, Reste du Canada, 2011, en % 52,2 % 19,4 % 40,6 % 13,6 % Ensemble du Ensemble du Reste du Canada Source: Focus Stratégique 2013, KPMG-SECOR, «Scène internationale: les entrepreneurs du sont-ils actifs?», Fondation de l entrepreneurship du novembre 2011 Ce constat est d autant plus menaçant, puisque l ensemble du accuse lui-même un retard par rapport au Canada sur la scène internationale 35

Les données sur les exportations ne démentent pas cette observation Entre 2003 et 2007*, le nombre d établissements exportateurs de marchandises a diminué de 493 à 458, soit une baisse de 1,8% annuellement Les valeurs des exportations ont aussi chuté à 5 201M$ : une baisse de 227M$ Exportateurs de marchandises Capitale Nationale 2003-2007, nombre d exportateurs -1,8 % 493 477 472 473 458 2003 2004 2005 2006 2007 Source: ISQ, analyses SECOR-KPMG * Il n y a pas de données plus récentes 36

Les investissements ont crû rapidement dans la dernière décennie Les dépenses du secteur privé représentent plus de la moitié des investissements totaux En 2012, les investissements privés totalisaient 5,4G$ et le public en dépensait 2,9G$ En moyenne depuis 2002, les investissements publics ont crû de 7,3% annuellement alors que les investissements privés ont augmenté de 5,2% annuellement Investissements privés et publics dans la région de la Capitale nationale Immobilisations et réparations, en milliards $ 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 4,6 4,8 4,5 4,6 5,4 7,3 7,5 8,7 8,5 8,2 8,1 Public - Réparations Public - Immobilisations Privé - Réparations 4,0 3,0 2,0 Privé - Immobilisations 1,0 0,0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Source: ISQ, analyses SECOR-KPMG Note: données pour les réparations ont été estimées pour 2011 et 2012 37

et le niveau des investissements du secteur privé a remonté La région de a connu un rattrapage en termes d investissements privés, mais son niveau demeure inférieur au et au Canada L investissement privé était à 8,5% du PIB en 1998 et ce dernier a augmenté à 14,4% du PIB en 2011 De 2008 à 2011, la moyenne des investissements privés à était supérieure à la moyenne pour l ensemble du Dépenses en immobilisation du secteur privé En % du PIB, 1998-2011 18 16 14 Canada Ensemble du Capitale-Nationale 12 10 8 6 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Source: Institut de la statistique du, Statistique Canada et analyses de SECOR-KPMG 38

Secteur public : Augmentation majeure des dépenses en immobilisations Les dépenses annuelles moyennes de 2008-2011 en immobilisation du secteur public ont augmenté de 77% par rapport à la moyenne des années 2004-2007 La région de la Capitale-Nationale est équivalente à la moyenne du pour ses investissements en construction, mais surpasse le et le Canada pour les investissements en machines et équipements Globalement, la région de surpasse l ensemble du pour ses investissements publics en immobilisation (machines, équipements et construction) Dépenses en immobilisation du secteur public Capitale Nationale Moyennes 2004-2007 et 2008-2011, en M$ Dépenses en immobilisation du secteur public En % du PIB*, moyenne 2008-2011 +77% 2 376 Construction Machines et équipements Secteur public davantage présent au 4,6 % 4,7 % 1 339 3,6 % 3,4 % 1,6 % 1,2 % 2004-2007 2008-2011 Capitale-Nationale Canada Source: Institut de la statistique du, Statistique Canada et analyses de SECOR-KPMG * PIB courant aux prix du marché 39

Les montants investis en R&D se comparent aux autres universités de recherche au Canada Depuis 2007, l Université Laval se classe au 7e rang du top 50 des universités de recherche au Canada pour son effort global en recherche et au 4e des universités du en termes de fonds par membres du corps professoral En 2011, l Université Laval a reçu des revenus de recherche subventionnée totaux de 299 M$, soit légèrement moins que le 308 M$ de 2010, mais 17 M$ de plus qu en 2009 Fonds de recherche par membre* à temps de plein du corps professoral Milliers $ par membre, 2011 386,5 331,4 281,3 226,3 138,6 46,1 63,8 Concordia UQAM Sherbrooke ULaval UdeM McGill INRS** Source: Re$earch Infosource Inc. et analyses de SECOR-KPMG *les membres de la faculté incluent les professeurs titulaires, les professeurs adjoints et les assistants, ** L INRS a seulement des étudiants du 2 e et 3 e cycle et donc se concentre davantage sur la recherche 40

La recherche à est moins performante que d autres régions métropolitaines du Canada Lorsque comparée à d autres régions métropolitaines canadiennes, on constate que accuse un retard par rapport aux autres villes En 2010*, a produit 58 brevets d invention soit une augmentation annuelle de 1,7% depuis les 10 dernières années Du total de brevets, 81% provenaient de titulaires institutionnels (chiffre légèrement supérieur à la moyenne canadienne de 79%) contre 19% pour les titulaires individuels Nombre de brevets d invention par 10 000 emplois 2010, par 10 000 emplois Nombre de brevets d invention par milliard de $ du PIB 2010, nombre de brevets par milliards $ 0,7 Halifax 1,1 1,4 2,2 2,3 Calgary 2,4 1,5 Hamilton 2,5 2,7 Toronto 3,2 2,6 Vancouver 3,6 3,0 Montréal 4,4 5,0 Ottawa 6,9 Source: Données de United Stated Patent compilé par l Institut de la statistique du, Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG * Le nombre de brevets pour 2010 a été utilisé afin de le comparer au niveau du PIB dont les données de 2011 n étaient pas disponibles ** Les titulaires institutionnels incluent les entreprises et les universités 41

se démarque par le volume de ses publications scientifiques se classe mieux lorsqu on compare en termes de publications scientifiques parues C est donc que les chercheurs produisent du capital intellectuel, mais leurs recherches mènent peu à des brevets Nombre publications par 1 000 emplois 2010, par 1 000 emplois Nombre de publications par milliard de $ du PIB 2010, nombre de publications par milliard $ 3,4 Calgary 34,9 3,0 Toronto 35,9 3,7 Montréal 53,7 4,4 Vancouver 62,2 5,1 Ottawa- Gatineau 69,9 4,7 71,6 5,9 Hamilton 97,1 6,6 Halifax 99,3 Source: Données de United States Patent compilé par l Institut de la statistique du, Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG * Le nombre de publications pour 2010 a été utilisé afin de le comparer au niveau du PIB dont les données de 2011 n étaient pas disponibles 42

la difficulté de mise en marché pourrait expliquer le faible niveau de brevet Les entreprises éprouvent des difficultés lors de la mise en marché des innovations et dans la gestion du risque 72% des entreprises investissent moins de 20% de la masse salariale dans des projets d innovation, les entreprises disent manquer de ressources et de financement, ont du mal à gérer le risque et butent lors de la mise en marché La capacité d innover et la relève sont vus par les entreprises sondées comme les deux plus grands enjeux à la croissance des entreprises dans les prochaines années Difficultés rencontrées dans les projets d innovation Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches 2011, moyenne des 87 répondants, 1- jamais, 2- rarement, 3- parfois, 4- très souvent Part de la masse salariale affectée à des projets en innovation Capitale-Nationale et Chaudières-Appalaches 2011, en % des répondants (n = 87) Mise en marché 3,3 72 68 Région de Gestion du risque 3,2 Ensemble du Financement 3,1 Manque de ressources 3,0 20 21 Protection de la propriété 2,7 4 7 4 4 Moins de 20 20-39 40-59 60+ Source: Enquête Innovation Exportation, SECOR 43

a du retard en matière de capital de risque Le niveau d investissements en capital de risque à est très volatile Depuis 2002, les investissements en proportion sur le total du était de 11,7%, alors que son poids en proportion du PIB était de 10,7% en 2011 La proportion des investissements en capital de risque sur le total du PIB était de 0,08% *Si l on se penche sur le capital de risque de démarrage, on se situe dans la cible (0,05% à 0,1% du PIB) observée dans les pays les plus performants, mais si l on considère toutes les phases de recherche, a du retard (cible de 0,2%) Investissement en capital de risque Ville de Données annuelles en M$, 2002-2011 Investissement en capital de risque 2011, en % 140 120 100 8% 5% 2% 1% 80 60 40 84% 20 0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Montréal Sherbrooke Chicoutimi-Jonquière Reste du Source: Thomson Reuters, Macdonald & Associates Ltd., Rapport bourgogne sur le rôle de l état québécois dans le capital de risque (Suret, J.-M.) et analyses SECOR-KPMG 44

Une population moins bien éduquée que ses comparables La population de est moins bien éduquée que les autres villes comparables avec la plus faible proportion de diplômés universitaires 15,4% de la population de ne possède pas de diplôme secondaire, soit le taux de plus élevé avec Halifax a aussi le plus faible taux de diplômés universitaires en rapport aux villes comparables canadiennes et américaines Part de la population sans diplôme d études secondaires* 2006, En % de la population de 25 ans et plus Part de la population avec un certificat, diplôme ou grade universitaire* 2006, En % de la population de 25 ans et plus Portland 9,3 % Allentown 24,4 % Harrisburg 11,4 % Syracuse 11,5 % Harrisburg 27,0 % Syracuse 27,7 % Hartford 12,3 % Hartford 32,1 % Allentown 14,4 % Portland 32,7 % Comparables canadiens Ottawa 13,7 % 15,4 % Halifax 15,9 % Ottawa 32,7 % Halifax 26,5 % 22,4 % Source: Statistique Canada, United States Census Bureau, Le Soleil (25/03/2013) et analyses SECOR-KPMG *Selon le plus haut niveau de scolarité atteint Le taux de décrochage de la Capitale est passé de 24% à 20% entre 2010-2011 et 2009-2010, soit la plus forte chute de l ensemble des commissions scolaires 45

46 5. Position de au sein de l Amérique du Nord

a affiché une croissance économique très respectable Les villes canadiennes ont mieux performé que les villes américaines entre 2001 et 2010 La croissance de (4,5%) est inférieure à la croissance d Hartford (US) et d Halifax, mais légèrement supérieure à celle d Ottawa (4,3%) Croissance annuelle moyenne du PIB 2001-2010 PIB en $ courant par RMR et MSA, en % Halifax 4,8 % Hartford 4,7 % 4,5 % Ottawa 4,3 % Portland 3,8 % Syracuse 3,6 % Harrisburg 3,6 % Allentown 3,3 % Source: Bureau of economic analysis, Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 47

se distingue aussi pour la croissance de sa population même si elle reste modeste Parmi les RMR choisies, connaît une très bonne croissance de son PIB et une croissance modérée de sa population En général, les RMR canadiennes ont mieux performé que les MSA américaines comparables Taux de croissance annuel composé de la population et du PIB PIB en $ courant par RMR et MSA, en %, 2001-2010 TCAC population 2001-2010 1,3 1,2 1,1 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 2,2 2,4 2,6 Source: U.S. Census Bureau, Bureau of economic analysis, Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 2,8 3,0 3,2 Allentown 3,4 3,6 Harrisburg Portland Syracuse 3,8 4,0 4,2 Ottawa 4,4 Halifax Hartford 4,6 4,8 TCAC PIB 2001-2010 48

accuse du retard pour sa productivité L indice de productivité, obtenu en calculant le PIB par emplois, montre à la traîne PIB (en milliers de $ courant) par emploi et revenu per capita par RMR et MSA $ CA, 2010 112,8 Revenu per capita PIB par emploi Hartford 52 071 76,1 Portland 43 242 71,4 Allentown 39 674 74,4 74,2 Harrisburg Syracuse 40 565 38 408-22% 80,8 Ottawa 43 825 73,0 Halifax 39 035 71,1 40 618 Source: Bureau of Economic Analysis, Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG Note: Taux de change moyen 2010 = 1,0299 49

Une compétitivité basée sur des revenus moins élevés est en queue de peloton pour le PIB par habitant en parité des pouvoirs d achat C est la productivité qui devrait distinguer La faible présence de sièges sociaux pénalisent PIB per capita en parité des pouvoirs d achat En $US, 2012 79 900 $ 61 600 $ 60 700 $ 58 000 $ 56 800 $ 43 900 $ 42 407 $ 41 100 $ 40 300 $ 37 939 $ 36 227 $ Hartford Calgary Portland Syracuse Harrisburg Toronto Ottawa Vancouver Allentown Montréal Source: Brookings Institute, ISQ, Conference Board of Canada et analyses SECOR-KPMG 50

Un marché du travail dynamique dans l ensemble En 2012, la ville de a le taux de chômage le plus faible parmi les villes d Amérique du Nord contenues dans notre échantillon Taux de chômage, 2012 Par villes, en % 5,1 % Portland 5,9 % Halifax 6,0 % Ottawa 6,2 % Harrisburg 7,1 % Hartford 7,8 % Allentown 8,3 % Syracuse 8,5 % Source: Bureau of Economic Analysis, Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 51

Alors que la compétitivité de la région est avantageuse Les coûts d exploitation de sont plus bas en raison des plus faibles salaires moyens, des loyers moins dispendieux qu ailleurs au Canada, des tarifs d électricité compétitifs, etc. Globalement, se trouve à la première position des villes dont la population se chiffre entre 500 000 et 1 million d habitants Indice des coûts concurrentiels par villes Sélection de 10 régions métropolitaines d Amérique du Nord, 2012 (Moyenne États-Unis = 100) Halifax 92,7 Trois-Rivières 92,8 94,2 Montréal 94,3 Winnipeg 94,8 Toronto 95,7 Portland 99,3 Chicago 99,3 Hartford 100,1 Boston 101,2 Source : KPMG International (Études des coûts concurrentiels, Édition 2012)et analyses SECOR-KPMG 52

Coûts d exploitation à pour une sélection d industrie Il est moins cher d avoir ses opérations à que dans la moyenne des villes des États-Unis, et ce pour tous les secteurs étudiés se distingue particulièrement dans le secteur de la production de jeu vidéo et des services financiers internationaux Rapport des coûts d exploitation entre le et la moyenne des États-Unis en 2012 Pour une sélection d industrie, moyenne É.-U. = 100 Transformation alimentaire Composantes de précision Assemblage électronique Appareils médicaux Produits pharmaceutiques Équipement de télécom 98,4 97,1 96,1 95,8 95,7 95,4 Développement de logiciels R&D biomédicale 87,6 86,2 Services financiers internationaux Production de jeu vidéo 76,6 78,6 Source : KPMG International (Études des coûts concurrentiels, Édition 2012) et analyses SECOR-KPMG 53

Le fardeau fiscal global de est le plus élevé des villes canadiennes L indice du fardeau fiscal global de est le plus élevé au Canada, mais est beaucoup plus faible que les villes américaines est plus chère en termes d impôt reliés à la main-d œuvre prévus par la loi (régimes obligatoires et taxes liées aux salaires) : 15e position sur les 16 villes canadiennes à l étude Elle performe mieux pour l impôt sur le revenu des sociétés (8e sur 16 au classement canadien) Indice du coût du fardeau fiscal global sur les entreprises 2012, moyenne États-Unis = 100 Chigaco 95,0 Boston 91,9 Hartford 88,3 Indianapolis 86,9 62,8 Montréal 62,1 Villes canadiennes Toronto 56,0 Winnipeg 54,7 Calgary 50,7 Halifax 49,4 Vancouver 49,2 Source : KPMG International (Études des coûts concurrentiels, Édition 2012)et analyses SECOR-KPMG Note: Le fardeau fiscal global inclut l impôt sur le revenu des société, l impôt sur le capital, les taxes de vente, les impôts fonciers, les diverses taxes professionnelles à l échelle locale, les coûts de main-d œuvre prévus par la loi (régimes prescrits par la lois et les taxes liées aux salaires) 54

Les taxes foncières à sont parmi les plus élevés au Canada et aux États-Unis, Halifax et Montréal présentent les plus hauts niveaux de taxes foncières pour une entreprise moyenne La même entreprise dans la ville de Toronto paiera en moyenne 20% moins de taxes foncières Niveau des taxes foncières par ville pour une entreprise moyenne type, 2012 Moyenne sur 10 ans du taux effectif, en milliers US$ Calgary Vancouver Chicago Winnipeg Boston Hartford Toronto Indianapolis Montreal Halifax 0 50 100 150 200 250 300 Source : KPMG International (Études des coûts concurrentiels, Édition 2012)et analyses SECOR-KPMG (USD$ 000) 55

56 6. Attractivité de

Coût de la vie moins cher qu ailleurs au Canada, mais plus cher qu à Montréal Globalement, le a un indice des prix à la consommation plus faible que dans le reste du Canada et les villes comparables Depuis 2011, l IPC de la RMR de dépasse celui de la ville de Montréal Indice des prix à la consommation Base de 2002, 2006-2012 124 122 120 118 116 114 Canada 112 Halifax 110 Montréal Ottawa 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 57

Tendances du marché de l habitation Parmi les villes du, la RMR de a un niveau de loyer plus élevé, mais celui-ci reste largement inférieur aux autres RMR du Canada Coût moyen loyer (2 chambres à coucher) Octobre 2012, par RMR Prix moyen des logements écoulé dans la RMR de 2000-2012, 1 er trimestres, en $ courants 1 115 $ 1 183 $ 350 000 326 583 954 $ 300 000 711 $ 741 $ 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 Montréal Halifax Ottawa Toronto 0 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Source: SCHL et analyses SECOR-KPMG 58

Le marché immobilier de est moins accessible Bien que les prix moyens des logements soient inférieurs aux RMR comparables, le véritable enjeu du marché de l habitation est l accessibilité par rapport aux revenus L attrait de l accession à la propriété s est détérioré rapidement depuis 2007 Par rapport au revenu, le marché de l habitation est moins accessible à qu à Ottawa Accessibilité au marché immobilier RMR et MSA 2012 Indice d accessibilité Demographia 2007-2012 700 000 600 000 Vancouver 3,9 3,5 Prix médian 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 Toronto Hartford Ottawa Montréal Halifax Portland Harrisburg Allentown Syracuse 2,5 2,9 Abordable, si indice < 3,0 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 2007 2012 Indice d accessibilité Ottawa-Gatineau Source: Demographia et analyses SECOR-KPMG *Indice d accessibilité = nombre d années de salaire brut pour payer sa maison en moyenne **Les grosseurs des bulles représentent les tailles relatives des indices d accessibilité pour chaque RMR et MSA 59

: une paix sociale soutenue par de faibles taux de criminalité se distingue des autres villes par sa faible criminalité Elle se classe au 2e rang en termes de crimes contre les biens et au 3e rang en termes de crime avec violence Crimes contre les biens par 100 000 personnes Par RMR, 2011 Crimes avec violence par 100 000 personnes Par RMR, 2011 2 222 Toronto 876 2 899 2 514 Ottawa-Gatineau 824 821 3 106 3 208 Hamilton 1 052 Montréal 1 018 3 310 Calgary 788 4 569 4 231 Halifax 1 364 Vancouver 1 199 Source: Statistique Canada et analyses SECOR-KPMG 60

Le nombre de véhicule croît plus rapidement que la population Entre 2001 et 2011, le nombre de véhicules en circulation à a augmenté de 61 250 pour atteindre 307 176 véhicules La population quant à elle a augmenté de 38 192 personnes La hausse de la proportion du nombre de véhicules entraîne une accélération de l usure des infrastructures routières, une augmentation du temps de déplacement, de la pollution, etc. Nombre de véhicules en circulation par personne Ville de et Montréal, 2001-2011 0,48 0,55 +15% Montréal 0,35 0,38 +9% 2001 2011 Source: SAAQ, analyses SECOR-KPMG 61

Augmentation décevante du nombre de touristes à Le nombre de touristes en visite à est resté stable entre 2006 et 2010 avec un taux de variation moyen de 0,6% annuellement Variation du nombre de touriste à 2006-2010, en millions de touristes 5 4,4 4,5 TCAC 4 19% 18% Hiver -0,8% 3 25% 25% Printemps 0,6% 2 36% 38% Été 1,8% 1 20% 19% Automne -0,3% 0 2006 2007 2008 2009 2010 Source: OTQ et analyses SECOR-KPMG Définition: Le nombre de touristes inclut tous les visiteurs séjournant au moins une nuitée dans la région et les visiteurs correspondent à toute personne de passage dans la région et dont le lieu de résidence se situe à l extérieur d un rayon de 40 km. 62

L'information publiée dans le présent document est de nature générale. Elle ne vise pas à tenir compte des circonstances de quelque personne ou entité particulière. Bien que nous fassions tous les efforts nécessaires pour assurer l'exactitude de cette information et pour vous la communiquer rapidement, rien ne garantit qu'elle sera exacte à la date à laquelle vous la recevrez ni qu'elle continuera d'être exacte dans l'avenir. Vous ne devez pas y donner suite à moins d'avoir d'abord obtenu un avis professionnel se fondant sur un examen approfondi des faits et de leur contexte. 2013 KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l., société canadienne à responsabilité limitée et cabinet membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Cooperative («KPMG International»), entité suisse. Tous droits réservés. Imprimé au Canada. KPMG, le logo de KPMG et le slogan «simplifier la complexité» sont des marques déposées ou des marques de commerce de KPMG International. SECOR et le logo de SECOR sont des marques de commerce de KPMG International.