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COMMUNIQUÉ du 16 septembre 2011 Pour tout savoir sur le cancer colorectal et son dépistage, venez faire un voyage étonnant à l'intérieur du côlon. Le côlon géant sera dans le Morbihan du 25 septembre au 1er octobre 2011. Le Côlon Tour morbihannais est une exposition d'une semaine complète, qui a pour but d'informer sur le cancer colorectal, son développement, sa prévention, son dépistage en permettant au public d'effectuer un parcours à l'intérieur d'une maquette géante gonflable, comme un voyage à l'intérieur du corps humain. Des gastro-entérologues accompagnent les visiteurs tout au long du parcours pour répondre à leurs questions et pour leur expliquer les différentes pathologies intestinales et les étapes pouvant mener au développement d'un cancer. Le côlon gonflable géant sera visible dans 4 villes : PLOËRMEL : dimanche 25 septembre de 9h à 13h dans le cadre de la course La Ploërmelaise, Zone Commerciale du Lac au Duc. PONTIVY : lundi 26 septembre de 9h à 18h, Place Aristide Briand La Plaine. LORIENT : mardi 27 et mercredi 28 septembre, de 9h à 18h, Place Glotin. VANNES : jeudi 29 et vendredi 30 septembre et samedi 1er octobre, de 9h à 18h, Esplanade du port. Cet événement soutenu conjointement par La Ligue Nationale Contre Le Cancer et par la fondation reconnue d utilité publique A.R.CA.D -Aide et Recherche en Cancérologie Digestive, est organisé par l'adecam, structure de gestion du dépistage organisé dans le Morbihan, et par le Comité départemental de La Ligue contre le Cancer, en partenariat avec la CPAM 56, le Conseil Général du Morbihan, et les villes de Ploërmel, Pontivy, Lorient et Vannes. Le dépistage du cancer colorectal permet de diagnostiquer des cancers le plus souvent au stade précoce, et même parfois d'empêcher leur apparition en retirant des polypes bénins. Il a été prouvé qu'en proposant tous les 2 ans, aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans, un test de dépistage suivi d'une coloscopie en cas de test positif, il était possible de diminuer de 15 à 20% la mortalité par cancer colorectal dans la population générale. Cette baisse atteindrait près de 40% pour la population participante au programme. Dans le Morbihan, le dépistage organisé est en place depuis 2008 : avec un taux de participation à 50%, on pourrait éviter, tous les ans, plus de 40 décès par cancer colorectal dans notre département. Malheureusement, seulement 40% des Morbihannais concernés ont participé au dépistage au cours de la première campagne en 2008-2009. Cette action de sensibilisation et d'information du public a pour objectif principal d'améliorer le taux de participation. Contact presse : ADECAM Dr Josiane BROUSSE-POTOCKI 02 97 40 29 39 ou 06 81 32 18 84 adecam56@wanadoo.fr 1
POURQUOI UN DÉPISTAGE ORGANISÉ DU CANCER COLORECTAL? Le cancer colorectal est un problème de santé publique important : - c'est un cancer fréquent : près de 40 000 nouveaux cas par an en France. Son augmentation en 25 ans a été de près de 50 %. C'est le 3ème cancer le plus fréquent après celui de la prostate et celui du sein. Dans le Morbihan, plus d'1 cancer colorectal par jour est diagnostiqué. - c'est un cancer qui reste grave, surtout s'il est diagnostiqué tardivement : responsable de plus de 17 000 décès par an, c'est la 2ème cause de décès par cancer en France, derrière celui du poumon. Dans le Morbihan, plus de 200 décès par an sont dus au cancer colorectal : chez les hommes, on note une surmortalité significative, avec 41 décès pour 100 000 hommes contre 36 au niveau national. Le bénéfice du diagnostic précoce est particulièrement important pour le cancer colorectal. Lorsque le cancer colorectal est dépisté et traité à un stade précoce (stade I, cancer superficiel dans la paroi de l intestin), le taux de survie à 5 ans après le diagnostic est alors de 94 %. Toutefois, le cancer colorectal est encore trop souvent diagnostiqué tardivement. Cela s explique notamment par le fait qu il évolue dans un premier temps sans donner de symptômes. Un dépistage régulier du cancer colorectal peut permettre d identifier la maladie à un stade très précoce de son développement ou de détecter des polypes avant qu ils n évoluent vers un cancer. En effet, on estime que 60 à 80% des cancers colorectaux se développent à partir de polypes de type adénomes. Les adénomes sont de petites excroissances de la paroi de l intestin, bénignes et fréquentes. Avec le temps, ces adénomes peuvent grossir et dégénérer. Une petite proportion se transforme un jour en cancer ; leurs cellules se modifient et deviennent cancéreuses ; elles se multiplient de façon anarchique et finissent par former une tumeur maligne. On estime que sur 1 000 adénomes, 25 vont devenir des cancers. Cette transformation d'un adénome en cancer du côlon dure en moyenne plus de 10 ans. En augmentant progressivement de taille, les adénomes se mettent à saigner de façon microscopique par intermittence. Ce saignement, invisible à l'œil nu, est détectable par le test Hémoccult : la coloscopie permet ensuite l'ablation de ce polype. On évite ainsi de laisser grossir encore ces polypes et de les laisser évoluer vers un cancer. Il n'y a ensuite pas d'autre traitement à faire ; l'ablation des polypes au cours de la coloscopie est le seul acte thérapeutique ; le patient sera ensuite surveillé par coloscopie à 3 puis 5 ans. Il est ainsi établi qu en faisant un test de recherche de sang occulte dans les selles tous les deux ans, suivi d une coloscopie en cas de positivité, il est possible de diminuer de 15 % à 20 % la mortalité par cancer colorectal, la participation de la population-cible devant atteindre, pour cela, 50 %. 2
taux spécifique LE DEPISTAGE EN PRATIQUE DOSSIER DE PRESSE Qui est concerné? On distingue pour le cancer colorectal 3 niveaux de risque : risque moyen, risque élevé, risque très élevé. L opportunité d un dépistage, l âge auquel le réaliser, le rythme et les modalités de la surveillance ou d investigation varient selon le niveau de risque. Population à risque moyen de cancer colorectal : les hommes et les femmes de plus de 50 ans, sans autre facteur de risque que leur âge, constituent la population présentant ce qu on appelle un risque moyen de cancer colorectal. C'est la population cible du dépistage par Hémoccult. 75% des cancers colorectaux surviennent dans cette population à risque moyen. Âge de survenue du cancer colorectal Incidence du cancer colorectal en fonction de l'âge 250 200 150 100 94% des cancers colorectaux surviennent rare avant après 50 l âge ans de 50 ans 70% des cas diagnostiqués entre 60 et 84 ans Population à risque élevé de cancer colorectal : il s agit des personnes ayant déjà eu un ou plusieurs adénomes ou un premier cancer colorectal, ou dont un parent proche a été atteint d un cancer colorectal avant 65 ans, ou des personnes atteintes de maladie inflammatoire chronique de l intestin. La méthode de dépistage préconisée pour ces personnes est la coloscopie d'emblée, dont le médecin déterminera la fréquence nécessaire, en fonction du profil et des antécédents du patient. 15 à 20% des cancers colorectaux surviennent dans cette population à risque élevé. Population à risque très élevé de cancer colorectal : certains cancers colorectaux, rares, sont liés à une maladie héréditaire : des gènes défectueux peuvent être transmis d un parent à son enfant. Présentent ainsi un risque très élevé de cancer colorectal : - les membres d une famille atteinte de Polypose Adénomateuse Familiale (PAF), caractérisée par la présence de très nombreux polypes sur le tube digestif, - les membres d une famille touchée par le syndrome de Lynch également appelé HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer). Une consultation d oncogénétique est proposée en cas de suspicion d une forme familiale de cancer colorectal. Un arbre généalogique est établi : s il confirme l existence de plusieurs cas dans la famille, un prélèvement sanguin est effectué. Cette recherche, si elle est positive, s étend aux ascendants, descendants, frères, sœurs, neveux et nièces. Dans ce cas, les porteurs de l anomalie se voient proposer des mesures de surveillance définies en fonction de la nature de l anomalie, de leur âge et de leur psychologie. Il existe aujourd hui une centaine de sites de consultation oncogénétique en France, lesquels ont enregistré près de 20 000 consultations en 2005, soit 4 fois plus qu en 1999. 1 à 5% des cancers colorectaux surviennent dans cette population à risque très élevé. 50 0 Hommes Femmes Dépistage organisé âge 20 30 40 50 60 70 80 90 4 La campagne de dépistage organisé du cancer colorectal du Morbihan, concerne 210 000 hommes et femmes de 50 à 74 ans résidant dans le département. Dans cette population, on estime que 90% environ des personnes, soit près de 190 000, ont un risque moyen de cancer colorectal et relèvent donc d'un dépistage par Hémoccult. Les 10% restant, à risque élevé ou très élevé, relevant, quant à elles, d'un dépistage par coloscopie d'emblée ou d'une surveillance coloscopique. 3
Comment se déroule le dépistage? Le dépistage organisé est géré au niveau du Morbihan par l'adecam (Association pour le DEpistage des CAncers en Morbihan) suivant un cahier des charges publié au Journal Officiel. L'ADECAM invite par courrier les hommes et les femmes de 50 à 74 ans à consulter leur médecin généraliste. Ces personnes sont identifiées à partir des fichiers de l Assurance Maladie. Le médecin généraliste évalue l état de santé de son patient et lui remet un test s il est concerné par le dépistage organisé, en d autres termes s il ne présente pas de facteurs de risque ou de signes d alerte particuliers. La personne effectue le test à son domicile, puis l envoie par la poste, à l aide d une enveloppe T fournie, au centre de lecture. Pour le Morbihan, le laboratoire qui lit les tests, est celui du Centre d'examens de Santé de la CPAM de RENNES. Le laboratoire transmet le jour même les résultats à la personne et à son médecin. L'ADECAM et le laboratoire sont reliés par liaison informatique. Le test et sa lecture sont gratuits pour la personne. En cas de test négatif (97 % des cas), la personne est invitée à le renouveler deux ans plus tard. Elle est également sensibilisée aux signes d alerte qui, sans évoquer obligatoirement la présence d un adénome ou d un cancer colorectal, doivent la conduire à consulter son médecin traitant sans attendre ce délai de 2 ans : - présence de sang dans les selles (sang rouge : rectorragies ou sang noir : méléna) ; - troubles du transit d apparition récente : diarrhée ou constipation inhabituelle, ou alternance de ces deux troubles ; - douleurs abdominales inexpliquées et d apparition récente ; - amaigrissement inexpliqué. Dans le cas où le test est positif (3 % des cas), le médecin généraliste prescrit une coloscopie pour rechercher la présence de lésions dans le côlon ou le rectum. Cette coloscopie est effectuée par un gastroentérologue le plus souvent sous anesthésie générale. La coloscopie permet d'examiner l'intérieur du colon. Sur 100 coloscopies pratiquées après un test positif, on diagnostique 10 cancers et 30 à 40 adénomes. Les complications sérieuses de la coloscopie sont très rares (environ 1 pour 1000 coloscopies). Grâce au test, la moitié des cancers sans signe clinique peuvent être découverts et traités. On en évite aussi un certain nombre, en enlevant les polypes qui précèdent leur apparition. 4
SYNTHESE POUR LES PATIENTS Le cancer colorectal est fréquent après 50 ans et potentiellement de mauvais pronostic s'il est découvert à un stade avancé. Il se développe le plus souvent à partir d'un polype sans aucun symptôme pendant plusieurs années. C'est pour cela qu'il est souvent découvert tardivement. Le dépistage est un bon moyen de détecter un cancer colorectal à un stade précoce (avec des chances de guérison dans plus de 9 cas sur 10 au stade 1), et même de l'éviter en enlevant le polype qui précède son apparition. Le test de dépistage utilisé permet de mettre en évidence la présence de sang occulte (non visible) dans les selles, car on sait que les gros polypes ou les cancers peuvent saigner de façon microscopique par intermittence, ce qui n'est pas visible à l'œil nu. Ce test s'adresse aux personnes de 50 à 74 ans, qui n'ont pas de symptôme pouvant faire évoquer un cancer du côlon, et qui n'ont pas de facteurs de risque particuliers. Les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer du côlon chez des parents au premier degré (père, mère, frère, sœur, fils ou fille), ou certains antécédents de maladies digestives doivent avoir un dépistage directement par coloscopie, sans faire le test. Il faut voir cela avec son médecin. Le test est à retirer chez son médecin traitant ou auprès d'un médecin du travail. Si le patient a besoin d'autres renseignements, il peut contacter l'adecam, qui est la structure en charge du programme de dépistage, au 02 97 40 29 39. Le test est à faire tranquillement chez soi. Il est simple et sans aucun danger. En pratique, il s'agit de prélever sur 3 selles consécutives, à l'aide d'un petit bâtonnet prévu pour cela, un petit fragment de selle de la taille d'une lentille ou d'un grain de riz qu'il faut déposer sur une plaquette. Les 3 plaquettes sont ensuite à envoyer dans une enveloppe préaffranchie fournie avec le test, au laboratoire d'analyses du Centre d'examens de Santé de Rennes. Le test et sa lecture sont gratuits pour le patient, financés à 100% directement par l'assurance maladie. Si le test est négatif (97 à 98% des cas), cela signifie qu'aucun saignement n'a été détecté dans les selles. Mais une lésion ne saigne pas tout le temps, ce qui explique que le test peut être pris en défaut. Il est donc très important de le refaire 2 ans plus tard et de surveiller tout symptôme qui apparaitrait dans l'intervalle. Si le test est positif (2 à 3% des cas), cela peut signifier que du sang a été détecté dans les selles. Il faut donc pratiquer une coloscopie pour rechercher l'origine de ce saignement éventuel. Le médecin généraliste adresse le patient vers le gastroentérologue de son choix. Pour contacter l'adecam : tél : 02 97 40 29 39 fax : 02 97 40 41 00 mail : adecam56@wanadoo.fr site internet : www.adecam.fr par courrier : BP 297 56008 VANNES CEDEX 5
LE CÔLON TOUR à la rencontre du grand public Dans le cadre des actions nationales de lutte contre le cancer colorectal, la S.F.E.D. (Société Française d'endoscopie Digestive), a pris l'initiative de faire acheter par son association un exemplaire de côlon gonflable (conçu et fabriqué par Europacolon (www.europacolon.com) dans le but d'animer dans plusieurs villes de France, des journées d'information destinées au grand public. Cette initiative est menée en partenariat et soutenue par la fondation A.R.CA.D -Aide et Recherche en Cancérologie Digestive. Le COLON TOUR a pour objectif, tout en dédramatisant l'information, d'inciter le grand public au dépistage et à la prise en charge du cancer colorectal. Le support de l'animation est une structure gonflable mobile dans laquelle les visiteurs peuvent circuler et "visualiser" différentes anomalies du gros intestin. Le Côlon Tour a déjà été reçu dans plusieurs villes françaises (Marseille, Paris et la région parisienne, Reims, Charleville-Mézières ) dans le cadre notamment de Mars Bleu contre le cancer colorectal. Le côlon Tour Morbihannais 2011 C'est la première fois qu'un département le fait circuler dans plusieurs villes pendant une semaine complète. Le côlon gonflable sera installé sous chapiteau pendant 7 jours dans les 4 principales villes du Morbihan, dans un lieu bénéficiant d'une forte fréquentation. Des gastro-entérologues hospitaliers ou libéraux praticiens volontaires seront présents durant la journée pour accompagner le public dans le parcours du colon, expliquer la nécessité du dépistage précoce et, surtout, répondre à toutes les questions. Du matériel d'information sera utilisé à l'intérieur et à l'extérieur du côlon gonflable : panneaux informatifs, films pédagogiques (endoscopies), distribution de documents (livrets, flyers, ). Sous le chapiteau, les visiteurs trouveront aussi des stands informatifs animés l'adecam, La Ligue contre le Cancer et la CPAM 56. Les collèges, les lycées et les IFSI (instituts de formation des infirmiers) seront conviés à emmener leurs élèves visiter l'exposition. 6
Les acteurs du COLON TOUR Morbihannais 2011 L'ADECAM Association pour le DEpistage des CAncers en Morbihan L'ADECAM est la structure officielle chargée par le Ministère de la Santé et par l'institut National du Cancer, de la gestion du dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) et de celle du dépistage organisé du cancer colorectal (DOCCR) dans le Morbihan. Si le taux de participation au dépistage du cancer du sein dans le département, est un des meilleurs de France depuis son début en 2003 (plus de 65%), celui au dépistage du cancer colorectal reste insuffisant (40% pour la première campagne 2008-2009), comme si la population se sentait moins concernée. Cette action a pour but de faire comprendre au public que le cancer colorectal concerne tout le monde, mais qu'il est possible non seulement de le dépister de façon précoce mais aussi de le prévenir en trouvant des polypes avant qu'ils ne se transforment en cancer. www.adecam.fr La Ligue Nationale contre le Cancer Le Comité départemental du Morbihan de la Ligue contre le Cancer. Dans le cadre de ses missions statutaires : aide à la recherche, aide aux malades, prévention dépistage. La ligue s'investit financièrement et humainement dans cette action majeure de dépistage et de prévention des cancers colorectaux afin de sensibiliser une population dont le taux de participation reste encore actuellement faible. http://www.ligue-cancer.net - http://www.ligue-cancer.net/cd56 La S.F.E.D. Société Française d'endoscopie Digestive La S.F.E.D. est une société scientifique fondée le 28/4/1970 ayant pour buts essentiels : - d'encourager l'étude endoscopique des maladies de l'appareil digestif sur le plan de la clinique et de la recherche scientifique - de développer l'endoscopie Digestive et les autres techniques d'imagerie digestive - de promouvoir toutes les possibilités thérapeutiques de l'endoscopie - de promouvoir et d'organiser l'enseignement pratique et théorique de l'endoscopie Digestive et des autres techniques d'imagerie digestive. www.sfed.org La fondation reconnue d'utilité publique A.R.CA.D Aide et Recherche en Cancérologie Digestive Reconnue d utilité publique fin 2006, la fondation A.R.CA.D -Aide et Recherche en Cancérologie Digestive- est particulièrement impliquée dans la recherche et l'amélioration de la prise en charge des cancers digestifs. Elle réunit dans son conseil d'administration et son conseil scientifique les spécialistes les plus éminents traitant ces pathologies. www.fondationarcad.org Les partenaires Le Conseil Général du Morbihan Le bien-être des Morbihannais est au cœur des préoccupations du Conseil général du Morbihan. S engager pour leur santé est donc une évidence pour les élus de cette collectivité. C est ainsi qu en 2005, le Département a fait le choix, quand d autres ont souhaité que l Etat reprenne cette compétence, de continuer à mobiliser ses financement et ses efforts, et de poursuivre les actions de vaccination, de lutte contre la tuberculose, contre le cancer et les infections sexuellement transmissibles. Pourquoi? Parce que l échelon départemental permet une action partenariale efficace, notamment au travers de l association ADECAM, association de dépistage du cancer en Morbihan. Pour lutter contre le cancer, plus particulièrement les cancers du sein et du colon, le Département a en effet développé un partenariat étroit avec l ADECAM 56, présidée par Yvette ANNEE. Un engagement qui porte ses fruits avec des taux de participation supérieurs aux moyennes nationales. Mais il reste du chemin à parcourir pour que le dépistage devienne un acte banal. Tant que cela ne sera pas le cas, le Conseil général du Morbihan réaffirmera son soutien à l ADECAM. Chaque année, le Conseil général verse une subvention d environ 140 000 à l ADECAM. http://www.morbihan.fr/ 7
La CPAM du Morbihan Les missions de la Caisse d Assurance Maladie du Morbihan Les Caisses d Assurance Maladie (CPAM) représentent l Assurance Maladie au niveau local. Au-delà de leur rôle historique de payeur des prestations, les CPAM ont une fonction de maîtrise médicalisée des dépenses de santé, qu elles mènent en collaboration avec les services médicaux de la sécurité sociale et les professionnels de santé. Parallèlement, les CPAM mènent d autres actions. Elles conduisent des politiques de communication, de prévention et d éducation pour la santé dans lesquelles s inscrit la promotion des dépistages des cancers. Elles œuvrent en permanence pour lutter contre l exclusion en facilitant l accès aux droits et aux soins des personnes en situation de précarité. Population protégée L offre de soins Le service aux assurés La CPAM du Morbihan en quelques chiffres (année 2009) L accueil Le traitement des dossiers Total des dépenses prises en charge (en milliers d euros) Montant des prestations remboursées en ambulatoire et hospitalier 561 761 (soit 79,3% de la population du Morbihan) 3 904 professionnels de santé 266 420 personnes reçues 328 681 appels téléphoniques 20 088 courriels 69 325 connexions à nos guichets automatiques 12 112 342 décomptes produits 17 393 accidents du travail déclarés 1 598 736 K 1,423 milliards d soit 5,175 millions d /jour de travail La CPAM, partenaire incontournable des dépistages Le dépistage des cancers est une priorité de santé publique et donc une priorité de l Assurance Maladie (Régime Général, MSA, RSI et autres Régimes). A ce titre, elle est un des principaux financeurs des dépistages organisés avec l Etat (ARS), chacun assurant à part égale le financement du fonctionnement de l ADECAM, structure chargée de l organisation des dépistages du cancer du sein et du cancer colorectal dans le Morbihan. Depuis sa mise en place, le dépistage du cancer du sein enregistre des taux de participation qui placent le Morbihan dans les premiers départements français. En revanche le recours au dépistage du cancer colorectal doit encore progresser pour atteindre l objectif de santé public fixé à 50% de la population concernée. Une des préoccupations principales de l Assurance Maladie est d assurer une équité dans l accès aux droits, aux soins et à la prévention pour tous les assurés. Aussi, au-delà du financement apporté à la structure de gestion qu est l ADECAM, l engagement financier de l Assurance Maladie se traduit concrètement pour les assurés. En effet, les examens de dépistage des cancers sont pris en charge à 100% et sans avance de frais. L enjeu est de garantir à tous, et notamment aux publics précaires, l accès à ces dépistages. La CPAM soutient l initiative du Côlon Tour organisé par l ADECAM et la Ligue contre le Cancer afin de participer à la mobilisation pour la promotion de ce dépistage dans le département. La CPAM, un acteur de promotion de la santé La CPAM s engage sur d autres thèmes de santé publique tels que : - la vaccination, en particulier ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) et grippe saisonnière - la santé bucco dentaire des enfants - la prévention des maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires ). L objectif est de préserver le capital santé des assurés et leur permettre de devenir acteurs de leur santé. La CPAM sera présente au côté des partenaires tout au long du Côlon Tour Morbihannais. Cet évènement sera l occasion de présenter les services en ligne de l Assurance Maladie et le site Améli Santé, source d informations sur tous les facteurs de risques pour la santé et les comportements à adopter pour les minimiser. http://www.cpam56.fr/ 8
Les villes de PLOERMEL, PONTIVY, LORIENT et VANNES Les 4 villes principales du département ont répondu aussitôt favorablement à l'adecam et à La Ligue contre le cancer pour l'organisation de ce Côlon Tour Morbihannais, rendant ainsi possible pour la première fois l'organisation de cette manifestation originale, sur plusieurs villes dans un même département pendant une semaine complète. Le Tour débute à PLOËRMEL le dimanche 25 septembre 2011 dans le cadre de La Ploërmelaise, première course en France ouverte aux hommes et aux femmes pour promouvoir le dépistage du cancer colorectal. http://www.ploermel.com/accueil_ploermel.html PONTIVY recevra l'exposition le lundi 26 septembre 2011, jour de marché, sur la place Aristide Briand. http://www.pontivy.fr/ Pour LORIENT, Ville-Santé depuis de nombreuses années, promouvoir la santé est un engagement au quotidien. Ceci se traduit au niveau local par la coordination d'un réseau de partenaires intitulé "La Santé dans la Ville" qui regroupe une soixante d'organismes partenaires. Animé par le Service Communal d'hygiène et de Santé, Secteur Santé Publique, ce réseau élabore et met en place, en son nom, des actions dans le domaine de la promotion de la santé. Il apporte également un soutien aux associations dans leurs initiatives à destination du public lorientais, et si besoin assure le rôle de relais auprès des différents services municipaux pour une réflexion concertée sur les projets présentés. Lorient communique également sur son actualité et celle de ses partenaires sur son site internet : www.lorient.fr\ Le Côlon Tour sera à Lorient le mardi 27 et le mercredi 28 septembre 2011, Place Glotin. Le Tour se terminera à VANNES où le côlon gonflable sera visible pendant 3 jours, les jeudi 29 et vendredi 30 septembre et le samedi 1er octobre 2011 sur l'esplanade du Port. L'an passé en novembre 2010, la ville de VANNES avait déjà permis à l'adecam, de présenter, dans le cadre du Château de l'hermine, une magnifique exposition photo de femmes touchées par le cancer du sein. http://www.mairie-vannes.fr/ 9
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