19961996 1996 1996 1996 1996 1996 1996 1996 1996 1996 1996 1996 1996 DELEGATION INFORMATION en cas de PIC DE POLLUTION Retour d expérience
Une information régie par arrêtés préfectoraux (SO2, NO2, O3, PM10)
Evolution des déclenchements d information «personnes sensibles» et «population» lors des épisodes de pollution, en Haute-Normandie
Des «audits» du système d information haut-normand lors des épisodes de pollution un travail à l aide d agences et en concertation avec les acteurs concernés 1998 La diffusion d une alerte à la pollution atmosphérique jusqu aux personnes sensibles? identification de relais volontaires potentiels, constat de l utilisation effective du fax, inventaire des pratiques en France et à l étranger, perception grand public Parmi les préconisations : des prévisions, un répondeur vocal et un site internet! 2005-2006 (PPA) Evaluation technique, financière et sociétale du système d information directement aux particuliers et via les relais en cas de pic de pollution atmosphérique identification des besoins des relais : consignes plus concrètes, envois de sms, et fax en PDF par mail 2006-2008 (PPA/ Copil Air Normand, Drire, Ddass,Drass) Mise en place des préconisations réalisation de supports de sensibilisation «à froid» et opérationnels «à chaud» construits avec les relais et testés par des panels + travail sur les fax.. 62 000 24 500 17 750
.. une information continue (à froid) selon 3 axes : Accroître les connaissances sur la pollution en général, Faire connaître les actions de réduction sur le long terme, Expliquer ce qui se fait pour améliorer la situation en cas de pic de pollution. Un guide de 4 pages + 1 affiche (20 000 exemplaires) - documents testés auprès de 3 cibles (scolaires, sportifs et médico-social) - largement distribués auprès des relais 1 er niveau
.. allègement en fond et forme des bulletins d information (fax) : pour une meilleure lisibilité et reprise avec notamment : - mise en avant des consignes de protection pour la santé - message mieux ciblé - parcimonie sur les chiffres - disparition du discours appartenant à la communication de fond
Le seuil d information et de recommandation aux personnes sensibles est atteint Les personnes avec une pathologie respiratoire ou cardiovasculaire, les enfants et les personnes âgées sont concernées Aux personnes sensibles citées ci-dessus, ou aux personnes les encadrant, Il est recommandé de : Eviter toute activité physique intense, à l extérieur comme à l intérieur des locaux et privilégier les exercices plus calmes. Toutefois Ces niveaux de pollution ne justifient pas de mesures de confinement ou mise en sûreté. Les récréations et promenades peuvent être maintenues. Les pratiques d aération et de ventilation des locaux doivent être maintenues.
Pour simplifier, il avait été convenu avec les acteurs locaux : En pratique, quand il n est pas possible de proposer des activités différentes aux personnes sensibles (problèmes de locaux, de surveillance )*, il est préférable d appliquer les recommandations du 1 er seuil à l ensemble du groupe. * mais aussi pour ne pas «stigmatiser» les populations sensibles
2014 Évolution du contexte épisodes PM10 + fréquents (AP 2007, changement de seuils 2012) avis du Haut Conseil de la santé publique du 18 avril 2012 (intégration des PM10, nouvelles consignes) avis du Haut Conseil de la santé publique du 15 novembre 2013 (nouvelles consignes pour les 4 polluants) arrêté du 26 mars 2014 (procédures essentiellement sur prévisions, application 01/07/2014)
Retour sur l épisode PM10 de mars 2014 - Médiatisation importante locale et nationale (contexte des municipales) - Mise en place de mesures d urgence (réduction de vitesse, TC gratuits ) - sollicitations importantes (collectivités, préfecture) + demandes des particuliers (téléphone, mails, réseaux sociaux) visiteurs Fréquentation hebdomadaire du site internet www.airnormand.fr 35000 30000 25000 20000 15000 10000 5000 0 Fréquentation hebdomadaire sur smartphone m.airnormand.fr 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0
Retour sur l épisode PM10 de mars 2014 / fonctionnement actuel - mise en place de mesures d urgences (= pour réduire les émissions) avec communication spécifique à ce sujet (site internet, communiqués de presse ) - détection des dépassements de seuils (constat et/ou prévision) - analyse de la situation et de son évolution - information des relais (par? délégation) et du public sur les recommandations sanitaires : fax, sms, mails, serveur vocal, site internet
Traduire les consignes sanitaires en actions concrètes directement applicables Notamment par les responsables de groupes et/ou de jeunes enfants 1. LE COURS D EPS DOIT-IL ETRE ANNULE? 2. FAUT-IL SUPPRIMER LA RECREATION DES ELEVES? 3. LES ENFANTS DE LA CRECHE PEUVENT-ILS SORTIR EN PROMENADE? 4. LA COMPETITION PEUT-ELLE ÊTRE MAINTENUE? Oui Non
Qui répond à ces questions? Les réponses ne se trouvent pas dans l avis du HCSP ni dans le projet de la DGS Extraits «Réduisez, voire évitez, les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu à l intérieur.» (seuil I) Les responsables de groupe sont demandeurs d une information binaire : «j annule, j annule pas» et donc en faveur d une formulation plus directive et opérationnelle. Pour l ozone : «Evitez de sortir entre 12h et 16h.» (seuil I) Cette consigne était auparavant pour le seuil d alerte et aux heures les plus chaudes (le pic pouvant avoir lieu après 16h). «Si vous ressentez des symptômes (par ex.: mal de gorge, nez bouché, toux) et que ceux-ci sont moins gênants quand vous restez à l intérieur, privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent moins d effort que d habitude.» (seuil I) Consigne d «auto-surveillance» pouvant être anxiogène et pas facile à mettre en pratique en particulier pour les encadrants de groupes (ou de jeunes enfants). On sait aussi que les symptômes ne sont pas forcément immédiats et peuvent apparaître jusqu à 3 jours après le pic.
Qui répond à ces questions? Les réponses ne se trouvent pas dans l avis du HCSP ni dans le projet de la DGS Extraits «Evitez de sortir en début de matinée ou en fin de journée at aux abords des grands axes routiers.» (seuil I et A) Ne se justifie pas à chaque fois et selon les polluants. Quid de l exposition dans l habitacle de la voiture où l on sait que c est là le pire par rapport au trottoir... Si on pousse la logique jusqu au bout, la consigne serait alors d éviter de monter dans un véhicule
Le HCSP dans son avis du 13/11/2013 insiste sur la communication de fond «diffuser des messages d information [ ] à divers moments de l année [ ]. Avoir à l esprit que l appropriation des messages nécessite une stratégie de communication efficace [ ]avec des messages compris par tous, et impliquant l ensemble des parties prenantes (pouvoirs publics, experts de la qualité de l air, professions de la santé, organisations environnementales et sociales, communicants, encadrants, etc.).» et indique en préambule la nécessité de «Procéder à l évaluation des campagnes de communication [ ]. Le HCSP regrette de ne pas avoir pu bénéficier d évaluations quantifiées sur la pertinence des messages délivrés depuis 2000.»
Pistes d améliorations - mieux définir les recommandations sanitaires (actions concrètes répondant aux attentes du terrain) - assurer une permanence pour répondre aux interrogations - progresser sur la prévision - avancer sur la connaissance des sources en cause lors des épisodes de pollution pour aider la Préfecture à décider des mesures d urgence renforcer les échanges entre services en local mais aussi en provenance du niveau national (communiqués des ministères de l agriculture et de l éducation nationale non diffusée aux AASQA par exemple )
En conclusion Le grand principe d une communication de fond, «à froid» en parallèle d une communication opérationnelle, «à chaud» reste toujours valable. A différents niveaux et nécessitant préparation et articulation : acteurs locaux acteurs nationaux