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Transcription:

6eme session du Groupe consultatif entre le Sénégal et ses partenaires au développement DISCOURS D OUVERTURE DE M. MADANI M. TALL Directeur des Opérations pour le Sénégal BANQUE MONDIALE Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, Excellence Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatique Mesdames et Messieurs les partenaires au développement Mesdames et Messieurs, En juin 2003, nous avons tenu ici même la cinquième session du Groupe consultatif entre le Sénégal et ses partenaires au développement, la première après les élections de l an 2000 saluées comme une avancée importante dans le renforcement de la démocratie en Afrique pour avoir engendré une alternance politique pacifique. A cette époque déjà, comme c est le cas aujourd hui, les défis auxquels le Sénégal était confronté étaient bien connus. La réunion d aujourd hui, dans les locaux de notre institution à Paris où je vous souhaite la bienvenue, sera l occasion d échanges sur les défis du moment et les perspectives d avenir pour le Sénégal. Si pour le Gouvernement, cette réunion est une opportunité pour préciser ses intentions et ses attentes, elle est pour nous autres partenaires au développement une occasion de rappeler le contexte dans lequel nos appuis seraient optimisés. 1

Depuis 2003, il est indéniable que le Sénégal a connu bien des avancées, notamment illustrées par des taux de croissance supérieurs à 5 pour cent en droite ligne des évolutions constatées depuis la dévaluation du FCFA de 1994. Toutefois, les performances du Sénégal en 2006, avec un taux de croissance de 2,1 pour cent nous rappellent que plusieurs défis restent à relever pour que le pays puisse envisager avec sérénité son passage à un niveau de développement soutenu et sa transition vers l émergence. Mesdames, Messieurs, permettez moi de mentionner les résultats macroéconomiques globalement positifs enregistrés par le Sénégal ces dernières années, grâce notamment à une bonne gestion des finances publiques, malgré les difficultés notés en 2006 (notamment, la crise dans le secteur de l énergie, la crise des ICS, la réduction des dépenses sociales). Sur le plan social, la baisse de six points entre 2001 et 2005 de l incidence de la pauvreté des ménages est un résultat encourageant en matière d allégement de la pauvreté. La scolarité universelle est en passe d être atteinte au niveau primaire, et dans ce domaine, grâce à un travail en profondeur, la parité se construit car il y a autant de jeunes filles que de garçons à l école. Les programmes de vaccinations, notamment chez les enfants, se sont étendus et la couverture dépasse aujourd hui 80 pour cent sur l ensemble du territoire sénégalais. En même temps, le taux de malnutrition des enfants âgés de moins de 15 ans a baissé de 21 à 14 pour cent entre 1999 et 2007. Par ailleurs, une attention particulière est portée sur la problématique des enfants de la rue avec un objectif clair : les retirer de la rue pour les mettre dans des conditions sociales en accord avec l humanisme dont le Sénégalais se réclame quotidiennement. 2

La ville de Dakar est en train de vivre une transformation profonde avec des chantiers et des nouvelles constructions qui ont soutenu la croissance de l économie sénégalaise au cours de ces dernières années. Je voudrais enfin mettre en avant la rapide progression de filières de légumes et de fruits, l établissement de centres d appel et l essor des nouvelles technologies de communication, la possibilité d enregistrer son entreprise en moins de 48 heures auprès du Bureau d appui à la création des entreprises de l APIX, et bien sûr, toute une série de développements qui montrent que le secteur privé sénégalais pourrait devenir à terme le moteur de la croissance économique. Mesdames, Messieurs, malgré ces avancées, le développement du Sénégal passe par la résolution de défis importants. L emploi est une préoccupation majeure pour la majorité de la population sénégalaise. Aujourd hui, à coté de chaque Sénégalais qui déclare travailler à plein temps, il y a plus de cinq personnes non-actives, inoccupées ou sous occupées, ce qui illustre la pression sociale qui existe dans les familles et la société sénégalaises. A Dakar, plus de la moitié des travailleurs touchent moins que le salaire minimum, soit moins de 80 USD par mois. L accès à un travail n est donc pas une condition suffisante pour échapper à la pauvreté ; encore faut-il avoir un «bon travail». Mais pour cela, il est également urgent de réformer le système scolaire et de l adapter aux besoins des entreprises privées puisque non seulement la moitié de la population à Dakar n a jamais été à l école mais aussi sur 20 enfants qui entrent à l école primaire, un seul arrive au baccalauréat. L arrivée de nouveaux investisseurs 3

au Sénégal, dans des domaines qui nécessitent des formations adaptées pour les jeunes Sénégalais, est une opportunité pour mettre en place des partenariats adéquats et la mise à niveau des programmes de formation, à l instar de ce qui est fait dans des pays comme la Tunisie, la Malaisie, le Vietnam, etc. Concernant la mobilité urbaine, il est évident que le Sénégal manque cruellement d infrastructures de transports. Cette lacune est évidente à Dakar qui concentre 80 pour cent des activités économiques sur moins d un pour cent du territoire. Le désengorgement de la capitale est devenu un impératif et s impose à travers le développement d axes routiers vers le reste du pays. A ce titre l autoroute Dakar-Diamniadio qui permettra de dégager l entrée et la sortie de Dakar et favoriser une répartition plus équilibrée des activités économiques entre Dakar et le reste du pays est déjà une bonne réponse, mais elle ne peut être la panacée qui va résoudre le problème de la mobilité dans sa globalité, il faudra certainement faire plus, et de façon mieux répartie sur l ensemble du territoire. Monsieur le Premier Ministre, Evidemment, la crise de l énergie n échappe pas aux partenaires que nous sommes puisqu elle se trouve sous les feux de l actualité sénégalaise. Les origines de cette crise sont sans doute diverses. Mais pour les populations sénégalaises, pour les usines et sociétés et même pour le secteur public, cela se traduit par des coupures et délestages fréquents alors même que le coût de l électricité au Sénégal demeure le plus élevé dans la sousrégion. Sans compter que les subventions visant à atténuer les pertes de la 4

SENELEC (et de la SAR) ont plombé les finances publiques sénégalaises en 2006, entrainant comme je l ai mentionné plus haut, une baisse de la croissance économique et surtout une baisse des fonds publics alloués aux dépenses sociales, notamment dans la santé et l éducation. L urgence de résoudre cette crise justifie l attention qui sera donnée au secteur de l énergie durant ces deux prochains jours et même au-delà, puisque nous envisageons d ores et déjà des échanges approfondis la journée du 5 octobre. Je pourrais encore citer le besoin d accroître les moyens pour lutter contre le paludisme la principale source de mortalité au Sénégal, et le besoin de préserver les équilibres écologiques, mis à l épreuve tant au niveau de la déforestation que de la surexploitation des réserves halieutiques. Enfin, je voudrais insister sur le besoin d améliorer la gouvernance, de combattre la corruption, de promouvoir une gestion efficiente des deniers publics, et une plus grande lisibilité du planning et de la gestion des grands projets. C est ainsi que l on pourra préserver les intérêts de la majorité de la population, et non privilégier des intérêts particuliers ou situations de rentes par l utilisation de politiques économiques inefficaces telles que la protection de certains secteurs économiques et les surtaxes sur des produits de première nécessité. Tout cela va exiger une mobilisation globale et une réelle volonté politique, qui devra se traduire par une utilisation de procédures budgétaires transparentes, par un meilleur fonctionnement de la justice, avec l application de sanctions quand il le faut, et par la sécurisation des droits comme l accès à l information et le respect des droits de propriété. Monsieur le Premier Ministre, 5

Mesdames et Messieurs, Le DSRP-II et la Stratégie de Croissance Accélérée représentent un excellent cadre de cohérence pour répondre aux attentes des populations, et consolider les acquis de la lutte contre la pauvreté. Leur succès, et par conséquent, l émergence du Sénégal, dépendront, dans une large mesure, de la volonté du Gouvernement de mettre en place un dispositif institutionnel de pilotage et de coordination de leur mise en œuvre, et de poursuivre avec détermination un programme de réformes dans un souci de transparence et d efficacité. Ce dispositif devrait institutionnaliser davantage le dialogue et le placer à un niveau très élevé, permettant d aborder de façon régulière et systématique les questions stratégiques et transversales, de procéder aux arbitrages nécessaires et d impliquer tous les acteurs y compris le secteur privé et la société civile. Evidemment, vos partenaires bilatéraux et multilatéraux seront, comme par le passé, à vos côtés. Cependant le financement du développement est d abord de la responsabilité du gouvernement et des efforts de la nation toute entière. Nous vous apporterons notre assistance technique et financière et, pour sa part, la Banque mondiale a défini une nouvelle stratégie d assistance pays portant sur la période 2007-2010 avec des priorités et des modalités en harmonie avec le DSRP2 et la SCA, et qui mettent en avant la coordination avec le Gouvernement et une harmonisation entre partenaires au développement. Il me reste simplement à vous réitérer mon espoir que ces deux journées de discussion aboutissent à des engagements communs entre le gouvernement et ses partenaires au bénéfice des populations Sénégalaises. 6

J espère ainsi que le prochain Groupe Consultatif, permettra de constater que les actions et les résultats auront été à la hauteur de ces engagements, et que le Sénégal aura réussi sa transition vers l émergence économique et l atteinte des Objectifs du Millénaire. Je vous remercie de votre aimable attention!! 7