PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple Un But Une Foi Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) Projet de Mobilisation des Initiatives en matière de Sécurité Alimentaire au Mali (PROMISAM) REGION DE SIKASSO Cercle de Sikasso Commune rurale de PLAN DE SECURITE ALIMENTAIRE COMMUNE RURALE DE PIMPERNA 2006 20 Elaboré avec l appui technique et financier de l USAIDMali à travers le projet d appui au CSA, le PROMISAM Décembre 2005
INTRODUCTION Le plan de la sécurité alimentaire est un outil, un guide de travail de toutes collectivités territoriales. Sa mise en œuvre atteste la vie voir le fonctionnement de cette collectivité. Le présent a été élaboré par le conseil communal de la commune de sous la responsabilité di maire. Le contenu du présent plan se résume à la présentation de la commune, Situation de la production agricole de la campagne 20052006, Analyse de la situation alimentaire de la commune, Objectif du plan de sécurité alimentaire, Stratégies et solution de mise en ouvre du plan de la sécurité alimentaire de la commune Stratégie de mise en œuvre Conclusion I PRESENTATION DE LA COMMUNE 11 Caractéristiques physiques La commune de a un relief assez accidenté. Des hautes roches se trouvent autour des villages de Zérilaba et Ouofina constituant de sites touristiques et avec la présence de quelques petites élévations à travers la commune. Le climat est de type tropical soudanien caractérisé par deux saisons : une saison sèche qui va de novembre à mai et une saison pluvieuse de juin à octobre. Les vents dominants sont l harmattan et la mousson. Les températures varient entre 20 à 30 C en saison froide et de 30 à 40 C en période de chaleur. La végétation est de type arbustif avec quelques grands arbres comme le karité, le néré, le caïcedrat. Les types de sols qu on rencontre sont : limosableux, argileux et latéritiques. Sur le plan hydrologique, on rencontre des marigots dans les villages de, Zérilaba, Ouofina, Zanikorodougou, Togotandiassa et Sibaribougou. Tous tarissent en saison sèche. Une source naturelle existe à Zérilaba,elle est permanente durant les 12 mois de l année. 12 Situation géographique et administrative de la commune La commune compte administrativement onze village :, Kodialida, N Torla, Kolayérédiassa, Ouofina, Zérilaba, Zanikodougou, Togotandiassa, Tola, Diassadeni et Sidaribougou. Elle est limitée A l Est par la commune rurale de Diomaténé, A l Ouest par la commune rurale de Natien, Au nord par la commune rurale de Gongasso, Au Sud par la commune urbaine de Sikasso. La commune est administrée par un conseil de onze (11) élus avec un bureau de quatre membres dont un maire responsable des activités. Ce conseil est assisté par la tutelle des communes. 2
Type D école 13 Historique de la commune A l instar de toutes les communes rurales du Mali, la commune de a été créée en 1996 par la loi 96 059 du 14/11/96, avec l avènement de la décentralisation. Le village, de a été retenu comme chef lieu de commune. publique Communautaire Communautaire Communautaire CED publique Communautaire publique 13 Activités socioéconomiques 141 Situation scolaire Villages de la carte scolaire et leur distance Zérilaba Ouofina 2 km Autres Village Nbre De Nbre d élèves Nbre d ensignants et leur Niveau de formation Fréquenta clsses G F Tot Fonction Contr Niveau de nt naires actuels formation 6 116 88 204 1 DEF+2ans N Torla 3 26 28 54 1 DEF Kodialanida 2 35 37 72 1 DEF Zanikodougou 2 59 37 96 DEF+2ans DEF Kolayéré 1 18 12 30 2 Bac Diasso Koyayéré Diassa,Tôla FininkasSo Diassadeni 5 140 91 231 1 1 DEF+2ans DEF+1an Diassadeni 2 55 30 85 2 DEF N Torla 3 2 Il est constater que la préoccupation scolaire prend de l ampleur dans la commune, il est très peu, la commune n était pas doter d infrastructures scolaires On recense aujourd hui 8 infrastructures dans la commune avec 3 écoles publiques. Peu de fonctionnaires enseignants (1 sur 12). Cela dénote le volume de charges récurrentes pour le fonctionnement de ces écoles. Aucun second cycle n est dans la commune et les parents envoient les enfants à Sikasso ou ailleurs après leur passage en classe de 7 ème. Des abandons sont constatés faute de logements et distances longues à parcourir. 142 Situation sanitaire de la commune Etat des infrastructures existantes Type d infrastructures CSCOM Villages de L aire de santé Et distance Tous les villages de la commune Autres Villages fréquentant Personnel Médical 1 chef de poste 2 matrones 1 aidesoignant Personnel Formation du Personnel DEF+3 Accessibilité Facile pour tous les villages 3
143 Situation de l hydraulique Hydraulique villageoise Type Nombre Etat Localisation Puits à grand diamètre 3 Tous fonctionnels Zérilaba Pompe in dia 2 Toutes fonctionnelles Puits à grand diamètre 1 Tous fonctionnels Ouofina Pompe india 2 Toutes fonctionnelles Pompe india 1 fonctionnelle TogotanDiassa Pompe india 2 Toutes fonctionnelles N Torla et Zanik Pompe india 2 Toutes fonctionnelles Puits à grand diamètre Pompe india 1 2 Tous fonctionnels Toutes fonctionnelles Kolayérédiassa 4 Villages sur 11 n ont pas encore de point d eau potable dans la commune. Selon les populations les points disponibles sont souvent insuffisants ou mal répartis entre les bénéficiaires. Le problème d eau potable est longtemps resté la préoccupation des populations de la commune de. Cela est réel dans tous les villages. Hydraulique agropastorale Bien que la commune soit traversée par de nombreux cours d eau, peux d aménagements agropastoraux existent. Dans le seul village de Zérilaba sont aménagés deux barrages dont l un à vocation pastorale et l autre à vocation agricole. Cependant tous tarissent avant la saison des pluies. Tous les marigots et la mare de Zanikodougou destiné à l abreuvement des animaux tarissent en saison sèche (décembre janvier). II situation de la production agricole de la campagne 20042005 Evolution des superficies productions et rendements 2004 Coton Maïs Mil Sorgho sup Prod Rendt Sup Prod Rendt Sup Prod Rendt Sup Prod Rendt Kodialanida Tola N Torla Togotandiassa Kolayérédiassa Diassadeni Zanikodougou Ouofina Zérilaba Sidaribougou 60 40 40 155 63 90 20 40 47 25 57060 38040 38040 147405 59913 85590 19020 38040 44697 23775 74 84 45 130 121 125 20 96 50 41 49 192252 218232 1169 337740 314358 324750 51960 249408 129900 6518 127302 32 32 24 80 23 33 12 54 12 13 30 31968 31968 23976 79920 22577 32967 11988 53946 11988 12987 29970 17 23 69 44 33 12 17 18428 24932 840 74796 47696 35772 13008 840 18428 840 840 618 588T T 830 2156T 365 364T 245 184 4
21Production céréalière de la commune campagne 20052006 LOCATION Maïs Mil Sorgho Sup Prod Rendt Sup Prod Rendt Sup Prod Rendt Kodialanida Tola N Torla Togotandiassa Kolayérédiassa Diassadeni Zanikodougou Ouofina Zérilaba Sidaribougou 63 84 45 145 111 115 21 0 55 22 149121 198828 6515 343215 262737 272205 49707 236700 1304185 132552 583 1881 T 2367 T 2367 15 35 16 55 18 39 14 20 20 15 13290 3 14176 48730 15948 34554 12404 17720 17720 13290 15 78 31 26 13 29 190 190 15285 79482 31589 26494 190 13247 25475 190 272 240 T 886 245 19T Source : ZPA / CMDT 22 Production total Spéculations Production totale Observation Maïs 1881 Mil 240 Sorgho 19 Total 2370 23 Quantité de céréale Nécessaire pour Assuré l autosuffisance Alimentaire dans la Commune Population Norme par Personne et par AN 0,2879T Total 7799 0,2879 2245,3321 Commentaire :(23) Avec un besoin céréalier de 2245,33 contre une production de 2370 L autosuffisance alimentaire est donc assurée dans la commune. Nonobstant que la production céréalière de la commune est excédentaire mais à défaut des mesures d urgences, compte tenu de certains facteurs socioéconomiques tel que : Le bradage des céréales suite à la chute du pris d achat du coton, 5
La mauvaise organisation des paysans, Peuvent exposés la commune à l insécurité alimentaire en moyen et long terme. III Analyse de la situation alimentaire de la commune Ce tableau nous permet de faire le diagnostic de la situation alimentaire de la commune entre deux campagne agricole à savoir 200 et 2005 Année Population Besoin alimentaire Production Totale céréales Excédant Déficit 2004 7591 2185 T 4489 2785 T 599 T 5511 2005 7799 2245T 3321 2370 124T 6679 Commentaire : Ecart entre production 2004 et la production 2005= 2120,6642T Cette analyse permet de voir la pertinence de problèmes, nous constatons que la population accroît d année en année tandis que la production totale des spéculations diminue. Entre 2004 et 2005 les productions à baisser de 2120,6642 T. Cette baisse très considérable interpelle les autorités communales pour la proposition des solution adéquats et plus réalistes possibles afin de garantir la sécurité alimentaire dans la commune de à moyen et long terme. 6
Analyse des problèmes Objectifs pour assurer la sécurité alimentaire dans la commune Thèmes Problème Objectifs Activités envisageables Agricultures Bradage des produits agricoles stocker les excédants de production Création des banques de céréales agricole Promotion des femmes faible rendement des cultures pauvreté des sols divagation des animaux Les points d eau pérennes sont de plus en plus rares faible niveau socioéconomique des femmes améliorer la production agricole les sols sont restaurés diminuer la divagation des animaux Assurer la pérennité de l abreuvement des animaux favoriser le développement socioéconomique des femmes aménagement des plaines Restauration des sols Réalisation des retenues d eau, reboisement et culture des variétés précoces Facilitation de l approvisionnement des intrants agricoles Réalisation de couloir animalier Surcreusement des points d eau Réalisation des points d eau Création d un centre de formation pour les femmes Installation de plates formes multifonctionnelle Aménagement des parcelles Les objectifs et actions proposées pour assurer la sécurité alimentaire dans la commune de pimperna,soussignés dans le tableau ci dessus tournent autour des thèmes fondamentaux qui sont prioritaires.ces thèmes répondent aux préoccupations des populations soulevées lors de la collecte de leurs aspirations et problèmes. 7
IVObjectif du plan de sécurité alimentaire a) Objectif global : assurer l auto suffisance alimentaire dans la commune de b) Objectifs spécifiques : Restaure les sols Faciliter l approvisionnement en intrants et aliments bétail Améliorer la production et la productivité céréalière mettre en place des banques de céréales favoriser le développement socio économique Surcreusement de mares. V Stratégies et solutions de mise en œuvre du plan de la sécurité alimentaire de la commune de Thèmes Activités réalisables Localisation Coût Période d exécution 2006 2007 2008 2009 20 Agriculture Aménagement et restauration de 130 ha Tous les villages de la commune 22000000f cfa X X Elevage Promotion féminine Fabrication et utilisation de fumure organique Facilité l approvisionnement des intrants agricoles Aménagement des plaines Création de banque de céréales Surcreusement des mares et création de points d eau Réalisation et aménagement de parcelle de maraîchage Tous les villages et exploitations 100 000FCFA X X 3500 000FCFA X Zanikodougou N torla Togotandiassa Kayérédiassa 00 000FCFA 00 000 FCFA 00 000FCFA 00 000FCFA 1 800 000FCFA 1 800 000FCFA Ntorla 1 800 000FCFA Installation de plates formes 3 055 000FCFA N torla 3 055 000FCFA Zérélaba 3 055 000FCFA Zanikodouogou 3 055 000FCFA Le coût total du présent plan s élève à 58 120 000(cinquante huit millions cent vingt mille francs CFA) pour 5(cinq ans) X X X X X X X X X X X 8
VI Stratégie de mise en œuvre : Pour la mise en œuvre de ce plan de sécurité alimentaire dont le coût moyen est annuel est de 11 624 000 (Onze millions six vingt quatre mille francs), le conseil communal compte sur l esprit civique de la population. A ceux ci doivent s ajouter les cotisations volontaires, les participations villageoises, la contribution de l Etat, les partenaires techniques et financiers et d autres bonnes volontés qui souhaite aider la commune de. VII Conclusion : L élaboration de ce plan de sécurité alimentaire est le fruit d un travail consensuel et concerté de la population communale. Le document ainsi élaboré contient les actions à réaliser avec les budgets y afférents sera sans nul doute le seul outil en matière de plan de sécurité alimentaire de la commune de. La réalisation des banques de céréales est la solution propice qui couronne toutes les actions réalisables dans la mesure où elle consiste à stocker les excédents de population agricoles, afin de réguler leur coût en période morte (juillet, Août et Septembre) Fait à, le 17/01/2006 Le Maire 9