Education thérapeutique Concept et finalités Education thérapeutique Principes et finalités Stanislas TROLONGE Diététicien AURAD DU Education thérapeutique et Journée prévention ADNSO des maladies 14 Octobre chroniques 2010 journée ADNSO 14 oct. 2010 TROLONGE Stanislas Diététicien AURAD DU ETP Page 1
Education thérapeutique «Il s agit d un processus, intégré aux soins, centré sur le patient. Il comprend des activités organisées de sensibilisation, d information, d apprentissage et d accompagnement psychosocial concernant la maladie, le traitement prescrit, les soins, l hospitalisation et les autres institutions de soins concernées, les comportements de santé et de maladie du patient. Page 2
Education thérapeutique Il vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement, coopérer avec les soignants, vivre le plus sainement possible et maintenir ou améliorer la qualité de vie. L éducation devrait rendre le patient capable d acquérir et maintenir les ressources nécessaires pour gérer optimalement sa vie avec la maladie» Définition de L OMS Page 3
A L origine de l ET La maladie n est plus aigüe mais devenue chronique sans risque vital immédiat grâce aux progrès de la médecine le nombre en augmentation constante de patients malades que le système de soins ne peut plus prendre en charge et qui nécessite une «délégation» des activités de soins aux patients eux même (transfert de compétences) Droits, capacité d autonomie, de prises de décision dans sa prise en charge, choix de santé. Page 4
Education et information L information est une transmission exacte, uniforme des données disponibles sur la nutrition, traitements médicamenteux, activité physique Est souvent centrée sur les pratiques et références des soignants issues de leur propre formation Ne prends pas en compte les représentations, le degré d acceptation de la maladie, les capacités cognitives et l environnement social du patient Fait parti de l Education thérapeutique Ne favorise pas l autonomie du patient, ni sa position active dans sa prise en charge Page 5
Eléments pris en compte dans l éducation thérapeutique Le processus d acceptation du patient à la maladie (modèle de Kubler Ross) Le sentiment de maîtrise (locus of control) Les représentations Page 6
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Locus of control Page 8
Représentations du diététicien Page 9
Eléments pris en compte dans l éducation thérapeutique Les croyances et représentations de la maladie et du traitement du patient Les aspects socio-culturel Les besoins subjectifs et objectifs des patients et de sa famille (besoins exprimés ou pas) Page 10
La démarche éducative peut se dérouler en plusieurs étapes: - Analyse des besoins et repérage du fonctionnement cognitif de l apprenant : le recueil de données appelé diagnostic éducatif - Détermination d objectifs d apprentissage qui structurent le contrat d éducation - Mise en œuvre du contrat d éducation (combine objectifs de sécurité donnés par le soignant et objectifs personnels posés dans le temps et accompagnés de moyens) - Evaluation de l éducation. [1] Gagnayre et D Ivernois, AECSE n 18, novembre 1995. Page 11
Les objectifs d apprentissage Compétences d auto-observations : Reconnaître et interpréter des signes ( picotements des lèvres pour l hyperkaliémie), et la modification de certains signaux ( diminution du poids sur la balance, vêtements devenus trop grands ) : = Patient sentinelle Compétences d auto-soins : Remplir son pilulier, corriger une hyperkaliémie Compétences de raisonnement et de décisions Résoudre des problèmes selon une hiérarchisation et priorisation Compétences sociales Avertir son entourage éducation des «aidants» - association de patients Compétence d adaptation : En fonction des expériences vécues - Page 12
Objectifs soignants -Adhésion au traitement établi = observance au traitement -Mettre le patient en sécurité- éviter les complications mettant en jeu le pronostic vital -Objectif de résultats : Un patient dans les normes «biologiques» établies statistiquement sur un échantillon de population = Evidence-based medicine basée sur la raison Page 13
Objectifs patients Ne pas ressentir de douleurs Préserver un capital santé le plus important et le plus longtemps possible à condition que les déplaisirs que cela demande ( suivi d une alimentation équilibrée, activité physique, traitement) soient moins importants que les plaisirs maintenus OU gagnées ( loisirs, famille, amis ) - Le patient agit donc comme un être de raison et d émotions
Le modèle KAB CONNAISSANCES ATTITUDES INFORMATION COMPORTEMENT
Insuffisances du modèle KAB Rapport au risque et à la transgression CONNAISSANCES ATTITUDES résentations croyances Rapport au risque et à la transgression INFORMATION COMPORTEMENT
lle ne peut être effective que si : choisis le traitement (parmi un choix explicité par soignant) choisis comment je prends ou applique le aitement ( à adapter à ses habitudes de vie et non inverse) s pré-requis d une bonne alliance thérapeutique adhésion à un traitement ( diététique, édicaments ) répond à suivre ou non une ecommandation médicale.
évaluer avec le malade le pour et le contre du changement comportemental (PROCHASKA et DI omment améliorer l observance? POUR ACCEPTER DES CONTRAINTES, IL FAUT ETRE MOTIVE! qu est ce qui motive? pas la Raison, mais le plaisir (récompense) ou l évitement du déplaisir (punition)
Prochaska appliquée à l hyperphosphorémie et la prise des chélateurs et de l alimentation pauvre en phosphore des urs est une e! Maintien des changements is plus de six mois rend es teurs is les eils iques Action Fait des Pré-Réflexion Augmenter la prise de conscience L amener à réfléchir au problème Il faudrait que Renforcer les acquis- évaluer de nouvelles situations à risque J ai un problème de phosphore? De quoi? Réflexion Intention de changer dans six mois Identifier les barrières au changement / les bénéfices sur sa vie Préparation
Relation soignant/soigné chniques d entretien motivationnel ( EM): nifester de l empathie plorer l ambivalence pas forcer la résistance, éviter l affrontement nforcer le sentiment de liberté de choix nforcer le sentiment d efficacité personnelle availler sur les craintes à l arrêt iter certains pièges oser des questions ouvertes oir une écoute active
Education thérapeutique en 2010 = innovation L'innovant peut donc ne pas être ondamentalement nouveau et avoir déjà xisté mais il est nouveau ici parce qu'il est connu (ou pas reconnu) par le système qui accueille. "