Items n 181 et n 186

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Items n 181 et n 186 N 181 Réaction in ammatoire : aspects biologiques et cliniques Conduite à tenir : Expliquer les principaux mécanismes et les manifestations cliniques et biologiques de la réaction inflammatoire. Connaître les complications d un syndrome inflammatoire prolongé. Argumenter les procédures diagnostiques devant un syndrome inflammatoire. N 186 Fièvre prolongée Connaître les principales causes d une fièvre prolongée et savoir développer l enquête étiologique.

Questions de cours 1. L inflammation est définie par : a. Un mécanisme de réponse à une lésion extra-tissulaire b. Un mécanisme de réponse à une lésion tissulaire c. Visant à favoriser le développement de cette lésion d. Visant à circonscrire cette lésion e. Visant à réparer cette lésion 2. Les signes généraux du syndrome inflammatoire sont : a. Hyperthermie b. Hypothermie c. Altération de l état général d. Anorexie e. Boulimie 3. Les signes généraux du syndrome inflammatoire sont : a. Amaigrissement b. Prise de poids c. Irritabilité d. Asthénie e. Hypomanie 4. Les signes locaux du syndrome inflammatoire sont : a. Rougeur b. Aspect jaune-chamois de la peau c. Chaleur d. Froideur e. Sclérose 5. Les signes locaux du syndrome inflammatoire sont : a. Douleur b. Absence de douleur c. Œdème d. Absence d œdème e. Purpura

12 Items n 181 et n 186 6. Le syndrome de réponse inflammatoire systémique est défini par les critères suivants : a. Température > 38 C b. Température > 38,5 C c. Température > 39 C d. Température < 36,5 C e. Température < 36 C 7. Le syndrome de réponse inflammatoire systémique est défini par les critères suivants : a. Fréquence cardiaque > 80/minute b. Fréquence cardiaque > 90/minute c. Fréquence cardiaque > 100/minute d. Fréquence cardiaque < 60/minute e. Fréquence cardiaque < 50/minute 8. Le syndrome de réponse inflammatoire systémique est défini par les critères suivants : a. Fréquence respiratoire > 15/minute b. Fréquence respiratoire < 15/minute c. Fréquence respiratoire > 20/minute d. Pression artérielle en dioxyde de carbone < 32 mmhg e. Pression artérielle en dioxyde de carbone > 32 mmhg 9. Le syndrome de réponse inflammatoire systémique est défini par les critères suivants : a. Leucocytes > 10 000/mm 3 b. Leucocytes > 12 000/mm 3 c. Leucocytes < 3 000/mm 3 d. Leucocytes < 4 000/mm 3 e. La présence de plus de 10 % de cellules immatures en l absence d autre étiologie 10. Le syndrome de réponse inflammatoire systémique est défini par : a. La présence d au moins un critère parmi la température, la fréquence cardiaque, l état respiratoire et les leucocytes b. La présence d au moins deux critères parmi la température, la fréquence cardiaque, l état respiratoire et les leucocytes

Réaction inflammatoire / Fièvre prolongée 13 c. La présence d au moins trois critères parmi la température, la fréquence cardiaque, l état respiratoire et les leucocytes d. La présence des quatre critères parmi la température, la fréquence cardiaque, l état respiratoire et les leucocytes 11. Un sepsis est : a. Un syndrome de réponse inflammatoire systémique de cause principalement bactérienne b. Un syndrome de réponse inflammatoire systémique de cause principalement virale c. Un syndrome de réponse inflammatoire systémique de cause principalement fongique d. Un syndrome de réponse inflammatoire systémique de cause infectieuse 12. Un sepsis sévère est : a. Un sepsis associé à une défaillance d organe b. Un sepsis associé à une hypotension c. Un sepsis associé à une hypertension d. Un sepsis ne répondant pas au remplissage vasculaire e. Un sepsis ne répondant pas à l injection d adrénaline 13. Parmi les signes de défaillance d organe, on retrouve : a. Une tachycardie > 100 battements/min b. Une tachycardie > 120 battements/min c. Une bradycardie < 60 battements/min d. Une bradycardie < 50 battements/min e. Une bradycardie < 40 battements/min 14. Parmi les signes de défaillance d organe, on retrouve : a. Une pression systolique < 90 mmhg b. Une pression systolique < 100 mmhg c. Une baisse de pression systolique de plus de 30 mmhg d. Une pression diastolique < 60 mmhg e. Une pression diastolique < 40 mmhg

14 Items n 181 et n 186 15. Parmi les signes de défaillance d organe, on retrouve : a. Un arrêt cardiaque b. Un infarctus du myocarde c. Les troubles du rythme d. Les troubles de la conduction e. Une pression artérielle moyenne < 65 mmhg 16. Parmi les signes de défaillance d organe, on retrouve : a. Les marbrures b. Les troubles du comportement c. Une prostration d. Le coma e. Les extrémités cyanosées 17. Parmi les signes de défaillance d organe, on retrouve : a. Une désaturation (< 92 % en air ambiant) b. Une désaturation (< 90 % en air ambiant) c. Une polypnée d. Une dyspnée e. Un tirage 18. Parmi les signes de défaillance d organe, on retrouve : a. Une oligurie (diurèse < 0,5 ml/kg/h) b. Une oligurie (diurèse < 1 ml/kg/h) c. Une oligurie (diurèse < 2 ml/kg/h) d. Une anurie e. Un purpura 19. Un choc septique est : a. Un sepsis sévère associé à une hypotension b. Un sepsis sévère associé à une hypotension persistante malgré un remplissage vasculaire adéquat c. Un sepsis associé à une hypotension d. Un sepsis associé à une hypotension persistante malgré un remplissage vasculaire adéquat

Réaction inflammatoire / Fièvre prolongée 15 20. Une fièvre prolongée est : a. Une fièvre supérieure à 38-38,3 C b. Une fièvre supérieure à 38,5 C c. Pendant au moins une semaine d. Pendant au moins trois semaines e. Pendant au moins deux mois 21. Concernant la physiopathologie de la réaction inflammatoire : a. La lésion initiale va d abord provoquer l activation du complément b. La lésion initiale va provoquer l activation du complément dans un second temps, après recrutement d autres cellules c. La lésion initiale va d abord provoquer l activation de la coagulation d. La lésion initiale va provoquer l activation de la coagulation dans un second temps, après recrutement d autres cellules 22. Concernant la physiopathologie de la réaction inflammatoire : a. La lésion initiale va, par certains médiateurs, recruter et activer des macrophages b. La lésion initiale va, par certains médiateurs, recruter et activer des polynucléaires neutrophiles c. La lésion initiale va, par certains médiateurs, recruter et activer des mastocytes d. La lésion initiale va, par certains médiateurs, recruter et activer des lymphocytes 23. Concernant la physiopathologie de la réaction inflammatoire : a. Le recrutement des cellules de l inflammation va aboutir à la sécrétion d interleukine-1 b. Le recrutement des cellules de l inflammation va aboutir à la sécrétion d interleukine-6 c. Le recrutement des cellules de l inflammation va aboutir à la sécrétion d anti-tnf d. Le recrutement des cellules de l inflammation va aboutir à la sécrétion de prostaglandines et de leukotriènes e. Le recrutement des cellules de l inflammation va aboutir à la sécrétion d histamine

16 Items n 181 et n 186 24. Concernant la CRP dans le syndrome inflammatoire : a. Elle est élevée dès les premières heures b. Elle est le plus élevé dans les 24-48 premières heures c. Elle est le plus élevé dans les 72-96 premières heures d. En cas d infection, elle peut continuer à augmenter dans les 24 premières heures même si l infection est efficacement traitée e. Elle se normalise en quelques jours après guérison 25. Concernant la vitesse de sédimentation dans le syndrome inflammatoire : a. Elle correspond à la hauteur de plasma sédimenté dans un tube en une ou deux heures b. Elle correspond à la vitesse des globules rouges dans le sang c. Elle est très souvent augmentée en cas d infection d. Elle est très souvent augmentée en cas de cancer e. Elle est souvent diminuée dans la plupart des maladies auto-immunes 26. Concernant la vitesse de sédimentation dans le syndrome inflammatoire : a. Elle est augmentée en cas d anémie b. Elle est diminuée en cas d anémie c. Elle est augmentée en cas de macrocytose d. Elle est diminuée en cas d hyperleucocytose 27. Concernant la vitesse de sédimentation dans le syndrome inflammatoire : a. Elle est augmentée en cas d hypergammaglobulinémie b. Elle est diminuée en cas d hypergammaglobulinémie c. Elle est augmentée en cas d hypogammaglobulinémie d. Elle est diminuée en cas d hypogammaglobulinémie 28. Concernant la procalcitonine dans le syndrome inflammatoire : a. Elle est élevée dès les premières heures b. Elle est le plus élevé dans les 24-48 premières heures c. Elle se normalise en quelques jours après guérison d. En cas d infection, elle est assez spécifique d une origine bactérienne e. En cas d infection, elle est assez spécifique d une origine virale

Réaction inflammatoire / Fièvre prolongée 17 29. Concernant l électrophorèse des protides dans le syndrome inflammatoire : a. Les -1 globulines sont augmentées b. Les -1 globulines sont diminuées c. Les -2 globulines sont augmentées d. Les -2 globulines sont diminuées 30. Concernant l électrophorèse des protides dans le syndrome inflammatoire chronique : a. On constate souvent une hypergammaglobulinémie polyclonale b. On constate souvent une hypergammaglobulinémie monoclonale c. On constate souvent une hypogammaglobulinémie polyclonale d. On constate souvent une hypogammaglobulinémie monoclonale 31. Concernant la protéine SAA (Sérum Amyloïde A) dans le syndrome inflammatoire : a. Elle augmente en cas de syndrome inflammatoire b. Elle diminue en cas de syndrome inflammatoire c. Son taux n est pas influencé par le syndrome inflammatoire d. Elle est peu utilisée en pratique courante e. Elle est très utilisée en pratique courante 32. Concernant le fibrinogène dans le syndrome inflammatoire : a. Il augmente en cas de syndrome inflammatoire aigu b. Il diminue en cas de syndrome inflammatoire aigu c. Il augmente en cas de syndrome inflammatoire chronique d. Il diminue en cas de syndrome inflammatoire chronique e. Son taux n est pas influencé par le syndrome inflammatoire 33. Concernant l haptoglobine dans le syndrome inflammatoire : a. Elle est élevée dès les premières heures b. Elle s élève dans les premiers jours de l inflammation c. Elle se normalise en quelques jours après guérison d. Elle se normalise en une à deux semaines après guérison e. Elle est peu utilisée en pratique courante