ETUDE D URBANISME COMMERCIAL SUR LE TERRITOIRE DE CAEN-METROPOLE SYNDICAT MIXTE CAEN-METROPOLE

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Transcription:

ETUDE D URBANISME COMMERCIAL SUR LE TERRITOIRE DE CAEN-METROPOLE SYNDICAT MIXTE CAEN-METROPOLE Diagnostic Réalisation: PIVADIS 24, rue de la Bredauche 45380 LA CHAPELLE ST MESMIN 27 Juin 2013

Chiffres clefs à l échelle du territoire de Caen-Métropole: Près de 156.000 ménages estimés à 2013 148.000 au recensement INSEE 2009 (336.000 habitants) Une croissance démographique forte +1,4% par an Département: +1,3% par an Région: +1,1% par an Moyenne nationale: +1,2% Un marché théorique estimé à 2,25 milliards d euros au sens strict en progression de 393 M en 14 ans (hors inflation et évolution du pouvoir d achat) Un apport touristique limité: marché théorique de 57 M lié au tourisme hébergé, contrairement à la situation environnante. Sources: INSEE, retraité par PIVADIS

Comparaison d indicateurs impactant le marché théorique et son évolution sur les unités urbaines de 180.000 à 290.000 habitants (+ Rouen) CAEN REIMS RENNES ROUEN BREST Une forte densité favorable à l activité commerciale. PAU Une croissance significative globalement, mais moins forte à l échelle de l unité urbaine et très marquée par le desserrement des ménages. LE HAVRE CAEN BAYONNE PERPIGNAN RENNES AVIGNON LIMOGES

Un moindre vieillissement que la moyenne: 28% de ménages retraités, mais qui progressent bien plus vite que la moyenne. BETHUNE AVIGNON ORLEANS BAYONNE REIMS LIMOGES CAEN RENNES Un niveau de revenus par unité de consommation (97: base 100 = France métropolitaine) dans la moyenne des agglomérations «comparables». RENNES DIJON LIMOGES CAEN REIMS ORLEANS PERPIGNAN AVIGNON BETHUNE

Une zone potentielle d influence à échelle variable en fonction des activités, qui se construit par rapport à celles de Rouen / Rennes / Cherbourg / Alençon / Le Mans. Zone de chalandise du centre de Caen estimée à 420.000 habitants. Zone d influence potentielle principale: 860.000 habitants. Un marché théorique estimé à 5,5 milliards d euros, en progression de 788 M sur 14 ans. Quelques exemples comparatifs de zones d influence: Rennes: 900.000 habitants Montpellier: 800.000 habitants Angers: 600.000 habitants Orléans: 500.000 habitants Mulhouse: 450.000 habitants Sources: DGCCRF, IFLS, retraité par PIVADIS

L appareil commercial et de services existant sur le territoire. Près de 4,900 locaux commerciaux dont 4.560 commerces et services en activité Une densité de locaux dans la moyenne des territoires comparables, mais moins de vacance: 6,7% contre 7 à 9% dans des territoires comparables, 11 à 12% en moyenne nationale. Près de 570.000 m² de vente de commerces et services (hors hôtellerie, restauration et automobile) à l échelle de Caen Métropole. (+85.000 m² en hôtellerie, restauration et automobile, + 34.000 m² de surfaces inactives ou en cours de mutation) (hors autorisations non construites) 1.700 m² pour 1.000 habitants (hors hôtellerie, restauration et automobile) Moyenne France hors Ile de France comparable: 1.450 à 1.500 m² pour 1.000 habitants Exemples comparatifs: Pays de Rennes: 760.000 m² comparables, 1.690 m² pour 1.000 habitants. Agglomération orléanaise: 510.000 m² comparables, 1.880 m² pour 1.000 habitants. 277 grandes et moyennes surfaces (plus de 300 m² de surface de vente hors automobile et restauration) pour 456.000 m² de surfaces de vente (437.000 actifs au 1 er Juin 2013). Sources: Recensement sur site PIVADIS, enquête 1064 professionnels PIVADIS, IFLS, Les grandes et moyennes surfaces représentent près de 78% des surface de vente développées. Exemples comparatifs: Pays de Rennes: 81%. Agglomération orléanaise: 77%

Un appareil commercial qui progresse très vite dans les derniers mois, contrairement à la plupart des grandes agglomérations, où les ouvertures sont moindres malgré de très nombreux projets. Plus de 280.000 m² ont été autorisés dans les 10 dernières années. 130.000 m² sont autorisés mais non encore réalisés ou en cours de réalisation. 45.000 des 555.000 m² (8%) ont été ouverts dans les derniers mois / semaines (Rives de l Orne, Castorama, Ikea) sans que les effets puissent être vraiment mesurer pour l instant. La création de 280.000 m² correspond à l équivalent théorique des «besoins» de l ordre de 45.000 ménages supplémentaires sur des rendements optimums, à comparer à une augmentation de 20.000 ménages sur le territoire en 10 ans.

Une offre commerciale assez bien équilibrée dans sa composition, au 1er Juin 2013. La répartition de l offre en nombre montre une plus forte présence d hygiène beauté et de services en agence, mais une moindre diversité en équipement de la maison, compensée par les surfaces de vente. En nb d ets En surface de vente La répartition en gammes de prix montre une présence légèrement plus faible en moyen-haut de gamme. 31% des enseignes nationales sont représentées sur le territoire et contrôle 24% des établissements pour 66% des surfaces de vente. Sources: Recensement sur site PIVADIS,

L offre numérique couvre largement les besoins de la population du territoire, avec des nuances en fonctions des familles d activités: De très fortes présences numériques par rapport à la couverture théorique des besoins en hygiène santé beauté et pour les services en agence. Une couverture légèrement inférieure au niveau théorique en équipement de la personne et en culture loisirs. Une couverture nettement inférieure en équipement de la maison, en nombre, pas forcément en surfaces.

Un ratio Chiffre d affaires / Marché théorique qui montre une forte attraction externe au territoire en non alimentaire, en solde attraction / évasion. Sur la base de la structure commerciale existante à fin 2012, le ratio Chiffre d affaires / Dépenses commercialisables permet d évaluer le niveau d équilibre de l offre. Celle-ci est équilibrée en alimentaire, attractive en culture loisirs et très attractive dans les autres registres En non alimentaire, le chiffre d affaires cumulé à l échelle du territoire équivaut aux besoins totaux (hors évasion incompressible) de 420.000 à 480.000 habitants en fonction des activités. Niveau de couverture complète des besoins de la population du territoire (solde évasion / attraction nul) en tenant compte de la Vente A Distance et de l évasion incompressible.

Une organisation commerciale complexe autour de 194 sites commerciaux, dont beaucoup de sites de services de proximité Douvres: 96 St Aubin: 33 Luc: 58 Lion: 39 Ouistreham: 219 Merville: 58 Benouville: 30 Bretteville: 60 Blainville: 35 Verson: 51 Troarn: 54 St Martin: 30 +St André! 19 Argences: 75 Evrecy: 38 Moult: 21 Bretteville: 60 5 km

mais beaucoup plus concentrée si l on raisonne en surfaces de vente. 5 km

Une organisation un peu atypique des pôles à l échelle de l unité urbaine, avec des pôles d hypermarchés qui desservent prioritairement la zone environnante. 1 km 5 km

Une organisation qui n oublie pas les services de proximité pour un maillage relativement fin du territoire, sachant qu une présence commerciale dans chaque commune n est pas possible au regard des potentiels de marché. 5 km

Maillage en grandes et moyennes surfaces généralistes dites «à dominante alimentaire»: une forte structuration autour des grands hypermarchés. 132.000 m² de grandes et moyennes surfaces généralistes 390 m² pour 1.000 habitants contre 300 m² minimum nécessaires pour couvrir les besoins des habitants. 5 km

12 hypers pour 72.000 m² 26 supers pour 34.000 m² 29 hard discounters pour 21.500 m² 2 Monoprix pour 4.300 m² 7 drives 1 km 5 km

Une localisation des offres variée en fonction des familles de produits (en nombre d établissements). Equipement de la personne: une concentration classique sur l unité urbaine et en particulier le centre-ville de Caen. Equipement de maison: une force plutôt en surfaces de vente avec une localisation très axée sur l Est de l unité urbaine. Culture loisirs: une localisation plus marquée en centre-ville, en dehors des grandes surfaces.

Enjeux: quel niveau de réponse aux différents besoins sur le territoire? Quelle réponse à la croissance démographique? Disséminée ou concentrée. Des enjeux internes au territoire. Besoins courants: Achats hebdomadaires, voire quotidiens. Services de proximité. Investissements: Achats de très faible fréquence, mais usage dans la durée. Des modalités d achats qui évoluent (vers les services?): quelle contribution au rayonnement? Montée en puissance de la Vente A Distance et dématérialisation: quel avenir? La réponse à la clientèle touristique? Achats ludiques: Achats irréguliers de produits et services. Achats désirs: Achats de fréquence moyenne à faible. Un marché à la baisse (-9% depuis Janvier 2008) et concurrencé par la Vente A Distance: quel avenir à l échelle locale et pour le rayonnement.

Quelques fondamentaux de l armature commerciale de Caen Métropole Une densité commerciale classique en nombre d établissements, avec une diversité satisfaisante, à l exception d une petite faiblesse en moyen-haut de gamme. Une forte représentation des enseignes nationales: 31% présentes. Un nombre important de sites commerciaux (194) permettant une couverture assez large en services de proximité. Une densité commerciale en surfaces de vente qui passe directement de la moyenne basse des agglomérations comparables au haut de la fourchette, sans compter les autorisations non encore réalisées: plus de 20 ans de potentiel théorique de croissance autorisé en 10 ans. Une attractivité commerciale large dépassant les limites généralement mises en avant pour la zone de chalandise: 420.000 habitants pour le centre-ville, 650.000 habitants pour le centre commercial Mondeville.

qui génèrent quelques enjeux spécifiques: L enjeu du rayonnement, particulièrement porté par deux sites (le centre commercial de Mondeville et le centre-ville de Caen, qui présente une lisibilité imparfaite de son offre) et par quelques enseignes fortes. L enjeu de la réorganisation: face à un afflux rapide de m² commerciaux, très au dessus de la capacité d absorption du territoire, l armature commerciale va forcément en partie se réorganiser, sur combien de pôles? L enjeu de la proximité: le maillage en grandes et moyennes surfaces alimentaires est dense sur le territoire, avec le maintien d une présence significative de services de proximité. En fonction de la localisation future de la population, les rythmes de croissance des besoins de proximité peuvent faire évoluer l armature commerciale du territoire, avec un nouvel équilibre à trouver entre pôles intermédiaires et sites de proximité.

Trois sous-ensembles territoriaux présentant des enjeux différents au sein de Caen Métropole. Secteur Côte et touristique: 35.500 habitants +1,9% de ménages par an 35% de familles Secteur urbain: 199.000 habitants +0,9% de ménages par an 29% de familles (45% de personnes seules) 1.209 M de marché théorique +8 M d apport touristique (+16% en 12 ans) 212 M de marché théorique +45 M d apport touristique (+25% en 12 ans) Secteur rurbain: 102.000 habitants +2,6% de ménages par an 50% de familles 563 M de marché théorique +3 M d apport touristique (+34% en 12 ans)

Trois sous-ensembles territoriaux présentant des enjeux différents au sein de Caen Métropole. Secteur Côte et touristique: 536 établissements Taux d inactifs: 5,6% Secteur urbain: 49.000 m² + 12.500 m² CHR / automobile 1.375 m² / 1.000 hab. 260 m² de GSA** 3.270 établissements Taux d inactifs: 7,1% 457.000 m² + 50.000 m² CHR / automobile 2.230 m² / 1.000 hab. 460 m² de GSA** Secteur rurbain: 760 établissements Taux d inactifs: 5,5% 64.000 m² + 22.000 m² CHR / automobile 624 m² / 1.000 hab. 245 m² de GSA** ** GSA: Grandes et moyennes surfaces «à dominante alimentaire»

Trois sous-ensembles territoriaux présentant des enjeux différents au sein de Caen Métropole.

Trois sous-ensembles territoriaux présentant des enjeux différents au sein de Caen Métropole. Secteur Côte et touristique: Faiblesses:. Niveau de revenus.. Forte dépendance envers le flux entrant.. Relative faiblesse de l offre en moyenhaut de gamme.. Offre du centre-ville peu lisible dans son ensemble, car géographiquement segmentée.. Dynamique de projets très forte qui va impliquer une réorganisation de l armature. Secteur urbain: Forces:. Potentiel de marché important en valeur.. Zone d influence principale de 860.000 habitants.. Très forte présence des enseignes nationales.. Centre-ville dense. Maillage assez fin en services de proximité. Faiblesses:. Découpage en zones de proximité à potentiel limité Faiblesses:. Assez forte dispersion de la population limitant les points d ancrage commerciaux potentiels Secteur rurbain: Forces:. Niveau de revenus. Dynamique de croissance. Apport du tourisme. Maillage régulier Forces:. Forte croissance du marché théorique sur la base de familles.. Niveau de revenus nettement supérieur à la moyenne.. Assez bonne présence des services de proximité par rapport aux potentiels locaux.