Document de référence



Documents pareils
Document de référence

DOCUMENT DE REFERENCE

Rectificatif du 29 juin 2005 au Document de référence 2004 DEPOSE AUPRES DE L AMF LE 23 MAI 2005 SOUS LE NUMERO D

Document de référence

SYNERGIE. Société Anonyme Capital social : Siège : 11 avenue du Colonel Bonnet PARIS RCS PARIS S T A T U T S

TESSI Société Anonyme au capital de Euros Siège Social : 177, cours de la Libération GRENOBLE R.C.S : GRENOBLE B

Document de référence. Exercice 2006

CONVOCATIONS WEBORAMA

GARANTIE DE COURS. visant les actions de la société PagesJaunes Groupe. initiée par la société MEDIANNUAIRE. présentée par

Avis préalable de réunion

CONVOCATIONS BOURSE DIRECT

Ce communiqué ne peut être distribué aux Etats-Unis d Amérique, en Australie, au Canada ou au Japon

OFFRE PUBLIQUE DE RETRAIT portant sur les actions de la société. (anciennement dénommée FORINTER) OFI PE Commandité

LES HOTELS BAVEREZ. Société Anonyme au capital de euros Siège social : 2, Place des Pyramides, Paris R.C.S.

La répartition du capital de Accor est détaillée dans la partie 6 de la présente note.

V I E L & C i e Société anonyme au capital de Siège social : 253 Boulevard Péreire Paris RCS Paris

Inside Secure. (Assemblée générale du 26 juin 2014 Résolution n 21)

CONVOCATIONS MAUNA KEA TECHNOLOGIES

PROCES-VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE MIXTE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE EN DATE DU 10 JUILLET 2015

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

Société Anonyme au capital de Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr LYON R.C.S.Lyon

ALTEN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 19 JUIN Ordre du jour :

Note d information relative au programme de rachat d actions propres. à autoriser par l assemblée générale mixte des actionnaires.

Transferts. Nombre de titres Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants

Missions connexes du Commissaires aux comptes

ASSURANCES MUTUELLE ITTIHAD -AMI ASSURANCES - Siège Social : 15, Rue de Mauritanie, 1002 Tunis

DOCUMENT DE REFERENCE

3,60 % juillet 2017 de euros susceptible d être porté à un montant nominal maximum de euros.

Convocations. Assemblées d'actionnaires et de porteurs de parts. Ales Groupe. Société anonyme au capital de Euros

CAST SA RAPPORT FINANCIER ANNUEL DOCUMENT DE REFERENCE. CAST SA au capital de ,40

actionnariat salarié

CONVOCATIONS ALBIOMA

Statuts de MAAF Assurances SA

PHONE MARKETING. 14 Octobre 2005 BULLETIN DES ANNONCES LÉGALES OBLIGATOIRES 24655

aux Comptes et Attestation

MANUEL DES NORMES Audit légal et contractuel

NOTICE D INFORMATION FCPR INVESTISSEMENT LONG TERME

RESULTAT DU VOTE DES RESOLUTIONS DE L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE (ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE) DU 10 DECEMBRE 2014

Le document de référence 2004 de France Télécom est constitué de deux tomes : - le présent document ; - le rapport financier ; (chapitre 5 Patrimoine

PLAN DE WARRANTS 2014 EMISSION ET CONDITIONS D EXERCICE

RALLYE. ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE DU 14 mai Compte-rendu

Annexe à l arrêté portant visa du Règlement du Conseil du Marché Financier relatif à la tenue et à l administration des comptes en valeurs mobilières

PROJET DE RESOLUTIONS DE L ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

CONVOCATIONS ASSEMBLÉES D'ACTIONNAIRES ET DE PORTEURS DE PARTS TIVOLY

PROCES-VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE EN DATE DU 22 AVRIL 2014

LAGARDERE ACTIVE BROADCAST. Société Anonyme Monégasque au capital de euros. Siège social : «Roc Fleuri» 1 rue du Ténao MONACO

CREDIT AGRICOLE DE LA TOURAINE ET DU POITOU

CONVOCATIONS ASSEMBLÉES D'ACTIONNAIRES ET DE PORTEURS DE PARTS CAFOM

Avis d approbation de la Bourse de Casablanca n 15/11 du 26/10/2011 Visa du CDVM n VI/EM/036/2011 en date du 26/10/2011

BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS

OBER Société anonyme au capital de Siège social : 31, route de Bar Longeville-en-Barrois R.C.S.

BANK OF AFRICA-NIGER ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DES ACTIONNAIRES DU 16 AVRIL 2013

CONVOCATIONS CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU MORBIHAN

Ipsos Assemblée générale annuelle 7 avril Documents mis à disposition des actionnaires

POLITIQUE DE VOTE SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Saison des votes 2014 SYCOMORE ASSET MANAGEMENT. Agrément AMF n GP01030

CONVOCATIONS BILENDI

DOCUMENT DE REFERENCE DECEMBRE 2001 COB

Rapport du Conseil d administration. sur les projets de résolutions proposés au vote de l Assemblée

PROJETS DE RESOLUTIONS A SOUMETTRE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 27 MAI 2014

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

RUBIS. Avis de convocation. /pa/prod/alpa/bases/pa100459/./lot204.xml lot V Département : 75 Rubrique : 276 Raison sociale : RUBIS

CONVOCATIONS ASSEMBLÉES D'ACTIONNAIRES ET DE PORTEURS DE PARTS ARKEMA

CREDIT LYONNAIS STATUTS. 29 avril 2015

CONVOCATIONS UBISOFT ENTERTAINMENT

Rapport du président du conseil de surveillance

INVESCO ACTIONS EURO SOCIETE D INVESTISSEMENT A CAPITAL VARIABLE (SICAV) SIEGE SOCIAL : 16/18 RUE DE LONDRES PARIS RCS : PARIS B

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

HSBC Global Asset Management (France) Politique de vote - Mars 2015

COMMUNIQUE RELATIF AU PROJET D OFFRE PUBLIQUE D ACHAT SIMPLIFIEE VISANT LES ACTIONS ET LES BSAAR DE LA SOCIETE

CONVOCATION A L ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

Règlement intérieur du Conseil de surveillance

RAPPORT FINANCIER ANNUEL DOCUMENT DE REFERENCE CAST SA

CONVOCATIONS PERNOD RICARD

ACTUALISATION EN DATE DU 30 SEPTEMBRE 2003 DU DOCUMENT DE REFERENCE 2002 DEPOSE LE 30 AVRIL 2003 AUPRES DE LA COMMISSION DES OPERATIONS DE BOURSE

CONVOCATION ASSEMBLEES D ACTIONNAIRES TURENNE INVESTISSEMENT

CONTRAT DE PRISE D ORDRES

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés»

MAUNA KEA TECHNOLOGIES Société anonyme au capital de ,28 euros Siège social : 9 rue d Enghien Paris R.C.S.

SUCCÈS DU PLACEMENT DE 287,5 MILLIONS D EUROS D OCEANE ILIAD À ÉCHÉANCE 1 ER JANVIER 2012, SUSCEPTIBLE D ÊTRE PORTÉ À 330,6 MILLIONS D EUROS.

SEB S.A. STATUTS (Mis à jour le 12 mai 2015)

4 - L affectation du résultat des sociétés

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

La société mère : Rapport de gestion exercice clos le 31 décembre 2010 (dont

Société Anonyme boulevard Gabriel Péri Malakoff

KPMG Audit 1, cours Valmy Paris La Défense Cedex. Air France-KLM S.A.

Framasoft c/o Locaux Motiv 10 bis rue Jangot Lyon

DOCUMENT DE BASE AVERTISSEMENT

TAXeNEWS. Corporate Tax. Acquisition d actions propres restrictions, délais, conséquences

AVIS D OUVERTURE DE L OFFRE SUR LES ACTIONS DE LA SOCIETE «BEST LEASE»

AVIS DE REUNION VALANT AVIS DE CONVOCATION

CONVOCATIONS ASSYSTEM

ISF PME 2009 Société anonyme au capital de euros Siège social : 54, rue du Faubourg Montmartre PARIS RCS Paris

FINANCEMENT D ENTREPRISES ET FUSIONS ET ACQUISITIONS

CONVOCATIONS COMPAGNIE INDUSTRIELLE ET FINANCIERE D INGENIERIE «INGENICO»

Transcription:

Document de référence Exercice 2000 «En application de son règlement n 95-01, la Commission des opérations de bourse a enregistré le présent document de référence le 2 juillet 2001 sous le numéro R 01 354. Il ne peut être utilisé à l appui d une opération finanicère que s il est complèté par une note d opération visée par la Commission des opérations de bourse. Ce document de référence a été établi par l emetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Cet enregistrement, effectué après examen de la pertinence et de la cohérence de l information donnée sur la situation de la société n implique pas l authentification des éléments comptables et financiers présentés.» CAST SA au capital de 1 830 853,60 3, rue Marcel Allégot 92190 Meudon RC Nanterre B 379 668 809 APE 722 Z Tél/Fax : 33 (1) 46 90 21 00/01 www.castsoftware.com

1. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET ATTESTATIONS 2 1.1. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2 1.2. ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2 1.3. RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 2 1.4. ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 2 1.5. RESPONSABLE DE L INFORMATION 3 2. RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT CAST ET SON CAPITAL 4 2.1. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT CAST 4 2.2. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL SOCIAL 6 2.3. MARCHÉ DES TITRES 8 2.4. ÉVOLUTION DU COURS DE BOURSE ET VOLUMES DES TRANSACTIONS 8 3. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L ACTIVITÉ DE CAST 9 3.1. PRÉSENTATION 10 3.2. LES ENJEUX DES SYSTEMES D INFORMATION 11 3.3. LES PRODUITS LOGICIELS DE CAST 13 3.4. L ENTREPRISE 15 3.5. TAILLE DE MARCHE ET CONCURRENCE 18 3.6. CHIFFRES CLES 20 3.7. PLAN DE DEVELOPPEMENT 20 3.8. RISQUES 22 3.9. FAITS EXCEPTIONNELS & LITIGES 25 ANNEXE & GLOSSAIRE 26 4. PATRIMOINE - SITUATION FINANCIÈRE RÉSULTATS 27 4.1. RAPPORT DE GESTION DU GROUPE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 29 JUIN 2001 27 4.2. COMPTES CONSOLIDES 33 ANNEXES DES COMPTES CONSOLIDES ARRETES AU 31 DECEMBRE 2000 37 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES EXERCICE 2000 52 4.3. COMPTES SOCIAUX 53 ANNEXES DES COMPTES ANNUELS ARRETES AU 31 DECEMBRE 2000 55 RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS SUR L EXERCICE 2000 64 RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES. 65 RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L EMISSION DE DIVERSES VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT 66 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LA REDUCTION DE CAPITAL EN CAS D ANNULATION D'ACTIONS ACHETEES 67 4.4. TEXTE DES RESOLUTIONS SOUMIS A L ASSEMBLEE GENERALE DU 29 JUIN 2001 68 5. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L ADMINISTRATION ET LA DIRECTION 74 5.1. CONSEIL D ADMINISTRATION 74 5.2. DIRECTION 74 5.3. REMUNERATION DES DIRIGEANTS 74 5.4. CALENDRIER DES PARUTIONS DE CHIFFRES ET COMPTES DE LA SOCIETE JUSQU A L ENREGISTREMENT DU PROCHAIN DOCUMENT DE REFERENCE : 22 Page 1

1. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET ATTESTATIONS 1.1. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Nom et qualité du responsable Vincent DELAROCHE, Président du Conseil d Administration 1.2. ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE «A notre connaissance, les données du présent document de référence sont conformes à la réalité; elles comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de la société; elles ne comportent pas d omission de nature à en altérer la portée» Le Président du Conseil d Administration Vincent DELAROCHE 1.3. RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 1.3.1. Commissaires aux Comptes titulaires BEFEC-PRICE WATERHOUSE, membre de PricewaterhouseCoopers représenté par M. David BLANCHARD Adresse : Tour AIG - 34, place des Corolles 92908 Paris La Défense Cedex Nommé le 24 juin 1997 pour un mandat de 6 exercices expirant à l issue de la réunion de l Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l exercice clos le 31 décembre 2002. M. René BONNAULT Adresse : 14-16, rue des Pavillons - 92800 PUTEAUX Nommé le 20 avril 1999 pour un mandat de 6 exercices expirant à l issue de la réunion de l Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l exercice clos le 31 décembre 2004. 1.3.2. Commissaires aux Comptes suppléants M. Paul ONILLON Adresse : Tour AIG - 34, place des Corolles 92908 Paris La Défense Cedex Nommé le 24 juin 1997 pour un mandat de 6 exercices expirant à l issue de la réunion de l Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l exercice clos le 31 décembre 2002. M. François Xavier MAYADE Adresse : 162, avenue de la Croix Nivert - 75015 PARIS Nommé le 20 avril 1999 pour un mandat de 6 exercices expirant à l issue de la réunion de l Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l exercice clos le 31 décembre 2004. 1.4. ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES En notre qualité de commissaires aux comptes de la société CAST et en application du règlement COB n 95-01, nous avons procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la Page 2

vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes historiques données dans le présent document de référence. Ce document de référence a été établi sous la responsabilité du Président du Conseil d administration. Il nous appartient d émettre un avis sur la sincérité des informations qu il contient portant sur la situation financière et les comptes. Nos diligences ont consisté, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à apprécier la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, à vérifier leur concordance avec les comptes ayant fait l objet d un rapport. Elles ont également consisté à lire les autres informations contenues dans le document de référence, afin d identifier le cas échéant les incohérences significatives avec les informations portant sur la situation financière et les comptes, et de signaler les informations manifestement erronées que nous aurions relevées sur la base de notre connaissance générale de la société acquise dans le cadre de notre mission. S agissant de données prévisionnelles isolées résultant d un processus d élaboration structuré, cette lecture a pris en compte les hypothèses retenues par les dirigeants et leur traduction chiffrée. Les comptes annuels et les comptes consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2000 et 31 décembre 1999 arrêtés par le conseil d administration, ont fait l objet d un audit par nos soins, selon les normes professionnelles applicables en France, et ont été certifiés sans réserve ni observation. Sur la base de ces diligences, nous n avons pas d observation à formuler sur la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, présentées dans ce document. A Paris et Puteaux, le 28 juin 2001 Les Commissaires aux Comptes BEFEC-PRICE WATERHOUSE Membre de PricewaterhouseCoopers David BLANCHARD René BONNAULT 1.5. RESPONSABLE DE L INFORMATION Vincent DELAROCHE Président du Conseil d Administration 3 rue Marcel Allégot 92190 MEUDON Tél. : 01 46 90 21 00 Fax : 01 46 90 21 01 Page 3

2. RENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT CAST ET SON CAPITAL 2.1. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT CAST Dénomination sociale CAST Date de création 2 octobre 1990 Siège Social 3 rue Marcel Allégot 92190 MEUDON Durée de vie La durée de la Société est fixée à quatre-vingt-dix-neuf années à compter du 19 octobre 1990, date de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, soit jusqu au 19 octobre 2089, sauf dissolution anticipée ou prorogation. Forme juridique Société Anonyme régie par la Loi du 24 juillet 1966 et son décret d application. Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre. Objet social (Article 2 des statuts) La société a pour objet en France et à l étranger : la fourniture de conseils en informatique, de quelque nature et sous quelque forme que ce soit, l adaptation, le développement, la promotion, la conception, la fabrication, l édition, la commercialisation de matériels informatiques ; l acquisition ou la prise de participation dans toute entreprise ou société existante ou nouvelle, dont l activité se rapporte directement ou indirectement aux activités mentionnées cidessus ou à toute autre activité similaire ou accessoire à celles-ci, ou qui pourraient faciliter leur accomplissement ou présenter des synergies avec celles-ci ; ces participations peuvent être acquises par la création de nouvelles sociétés, la participation au capital social de sociétés existantes, par des fusions ou joint venture. Et plus généralement, la Société pourra faire toutes opérations de quelque nature qu elles soient, financières, commerciales, industrielles, mobilières ou immobilières se rattachant, directement ou indirectement, à cet objet social ou susceptibles d en favoriser l extension ou le développement y compris, sans limitation, l acquisition, la détention et l exploitation, sous quelque forme que ce soit, de licences, brevets, marques et informations techniques. Registre du commerce et des sociétés Nanterre B 379 668 809 Code APE 722 Z Réalisation de Logiciels Lieu où peuvent être consultés les documents juridiques relatifs à la société CAST Au siège social : au 3, rue Marcel Allégot, 92190 MEUDON, France Assemblées Générales (Extrait de l article 18 des statuts) Les Assemblées Générales sont convoquées dans les conditions de formes et de délais prévus par la loi [ ]. Elles sont réunies dans tous lieux précisés dans l avis de convocation tant en France qu à l étranger. Tout actionnaire a le droit d assister aux assemblées générales, de participer aux délibérations, personnellement ou par mandataire, quel que soit le nombre d actions qu il possède, sur simple justification de son identité et de la propriété de ses actions dans les conditions légales. Tout actionnaire peut voter par correspondance au moyen d un formulaire dont il peut obtenir l envoi dans les conditions indiquées par l avis de convocation à l assemblée. Page 4

Droit de vote double (Extrait de l article 11 des statuts) Un droit de vote double est accordé aux titulaires d actions nominatives entièrement libérées lorsque ces actions sont inscrites depuis 2 ans au moins au nom d un même actionnaire. Il est également conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d actions anciennes pour lesquelles ce dernier bénéficiait déjà de ce droit. Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action ayant fait l objet d une conversion au porteur ou d un transfert de propriété sous réserve des exceptions prévues par la loi. Affectation et répartition des bénéfices (extrait de l article 21 des statuts) Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l exercice, diminué des pertes antérieures et des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des statuts et augmenté du report bénéficiaire. Après l approbation des comptes et constatation des sommes distribuables, l assemblée générale détermine la part attribuée aux actionnaires sous forme de dividendes. L assemblée générale peut, en outre, décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition soit pour fournir ou compléter des dividendes, soit à titre de distribution exceptionnelle ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués. Toutefois, les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéfice distribuable de l exercice. Mise en paiement des dividendes (Extrait de l article 22 des statuts) Les modalités de mise en paiement des dividendes sont fixées par l Assemblée Générale ou, à défaut, par le Conseil d administration. Conformément à la loi, l Assemblée Générale statuant sur les comptes de l exercice aura la faculté d accorder à chaque actionnaire, pour tout ou partie des dividendes mis en distribution ou des acomptes sur dividende, une option entre le paiement des dividendes en numéraire ou en actions. Toutefois, la mise en paiement des dividendes doit avoir lieu dans un délai maximal de neuf mois après la clôture de l exercice, sauf prolongation de ce délai par autorisation de justice. Lorsqu un bilan établi au cours ou à la fin de l exercice et certifié par un Commissaire aux Comptes fait apparaître que la Société, depuis la clôture de l exercice précédent, après constitution des amortissements et provisions nécessaires et déduction faite s il y a lieu des pertes antérieures ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des statuts et compte tenu du report bénéficiaire, a réalisé un bénéfice, il peut être distribué des acomptes sur dividendes avant l approbation des comptes de l exercice. Aucune répétition des dividendes ne peut être exigée des actionnaires en dehors du cas où les dividendes répartis ne correspondraient pas à des bénéfices réellement acquis ou lorsqu au moment de la distribution les bénéficiaires avaient connaissance du caractère irrégulier d une telle distribution ou ne pouvaient l ignorer compte tenu des circonstances. L action en répétition est prescrite trois ans après la mise en paiement des dividendes. Les dividendes non réclamés dans les cinq ans de leur mise en paiement sont prescrits. Franchissement de seuil (Extrait de l article 10 des statuts) Toute personne, agissant seule ou de concert, qui vient à détenir directement ou indirectement, par l intermédiaire de sociétés qu elle contrôle au sens de l article 355-1 de la loi du 24 juillet 1966 au moins 2 % du capital ou des droits de vote, est tenue, dans les cinq jours de l inscription en compte des titres qui lui permettent d atteindre ou de franchir ce seuil, de déclarer à la Société, par lettre recommandée AR, le nombre total des actions et le nombre total des droits de vote qu elle possède. Cette déclaration sera effectuée dans les conditions ci-dessus chaque fois que le seuil de 2 % sera franchi à la hausse ou à la baisse. A défaut d avoir été déclarées dans les conditions ci-dessus, les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées de droit de vote dans les conditions prévues par la loi, dans la mesure où un ou plusieurs actionnaires détenant 2 % au moins du capital ou des droits de vote en font la demande lors de l assemblée. A l obligation d information ci-dessus s ajoute l obligation d information des franchissements de seuil prévue par la loi. Identification des détenteurs de titres (extrait de l article 9 des statuts) La société est autorisée à demander à tout moment à l organisme chargé de la compensation des valeurs mobilières les renseignements prévus par la loi relatifs à l identification des titres conférant, immédiatement ou à terme, le droit de vote aux assemblées d actionnaires. Page 5

2.2. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL SOCIAL Capital social Le capital social s élève à 1 830 853,60 euros, divisé en 4 577 134 actions sans valeur nominale, entièrement libérées ; Capital autorisé non émis Par décision de l Assemblée Générale Mixte du 20 avril 1999, le Conseil d Administration est autorisé à procéder, par voie d appel public à l épargne, en une ou plusieurs fois, dans la proportion et aux époques qu il déterminera, à l émission d actions pour un montant nominal maximum de 100 000 000 F prime d émission comprise, sans droit préférentiel de souscription. L autorisation est valable pour une durée de 26 mois. Capital potentiel Un plan de Stock Options a été mis en place dans le Groupe par décision d une Assemblée Générale Extraordinaire du 8 juin 1998. Le Conseil d Administration a été autorisé à consentir au profit des salariés du Groupe des options de souscription ouvrant droit à la souscription d un nombre d actions correspondant au maximum à 800 000 actions de 1 F de nominal, soit après regroupement par élévation du nominal à 2 F puis conversion en euros et suppression de la valeur nominale des actions (voir tableau de l évolution du capital ci-dessous), 400 000 actions sans valeur nominale. Par décision d une Assemblée Générale Extraordinaire du 15 novembre 1999, l autorisation du 8 juin 1998 a été résiliée, cette résiliation emportant annulation des options de souscriptions non encore attribuées portant sur 338 166 actions, mais laissant subsister les options déjà attribuées par le Conseil d Administration soit au total 123 668 options donnant droit à souscription de 61 834 actions. Par cette même décision l Assemblée Générale Extraordinaire a autorisé le Conseil à consentir au profit des salariés du Groupe des options de souscription ouvrant droit à la souscription d un nombre d actions correspondant au maximum à 338 166 actions sans valeur nominale. Le tableau suivant récapitule les titres donnant accès au capital. OPTION DE SOUSCRIPTION DATE ASSEMBLEE 08-06-98 08-06-98 15-11-99 15-11-99 15-11-99 15-11-99 15-11-99 15-11-99 15-11-99 DATE CONSEIL 04-11-98 29-03-99 15-11-99 15-02-00 15-05-00 25-07-00 15-11-00 26-02-01 15-05-01 ADMINISTRATION Nombre total d'actions pouvant 33 984 27 850 88 175 20 400 7 600 70 600 42 800 100 250 20 500 être souscrites Nombre d'actions pouvant être 0 0 0 0 0 0 0 0 0 souscrites par les dirigeants Nombre de dirigeants concernés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Point de départ d'exercice des 5-11-99 30-03-00 16-11-00 16-02-01 16-05-01 26-07-01 16-11-01 26-02-02 15-05-02 options Date d'expiration 4-11-08 29-03-09 15-11-09 15-02-10 15-05-10 25-07-10 15-11-10 26-02-11 15-05-11 Prix de souscription 6,20 FF 14,20 FF 18,12 26,30 44 38,01 35,24 19,51 12,29 Nombre d'actions souscrites au 30/04/2001 14 174 960 2000 - - - - - Dans l hypothèse où toutes les options de souscription d actions seraients exercées, 286 030 actions nouvelles seraient créées (soit 6.25% du capital actuel), portant le capital de la Société à 4 863 160 actions, le nombre de droit de vote double s élèverait alors à 3 145 290. Autres titres donnant accès au capital Néant. Pacte d actionnaires Il n existe pas à ce jour de pacte d actionnaires. Page 6

Evolution du capital de CAST Date Nature des Opérations Nominal des actions en francs Augmentation de capital Prime d émission ou d apport Nombre d actions créées Nombre d actions composant le capital social 02.10.90 Constitution de la société 100 6.000 6.000 07.06.95 02.08.95 29.04.98 Augmentation de capital par incorporation de réserves Augmentation de capital par incorporation de compte courant Augmentation de capital par incorporation de réserves Division par 100 du nominal des actions Capital après opération 600.000 F 100 1.100.000 11.000 17.000 1.700.000 F 100 100 1 300.000 6.000.000 3.000 20.000 2.000.000 F 60.000 7.920.000 80.000 8.000.000 8.000.000 F 8.000.000 F 20.04.99 Regroupement des actions par élévation du nominal de 2 Conversion du capital en Euros et augmentation de capital par incorporation de réserves 380.408 4.000.000 4.000.000 8.000.000 F 1.600.000 Suppression de la valeur nominale des actions 26.05.99 Augmentation de capital Réservée au public 224.000 4 560 000 1 824 000 Augmentation de capital 31.12.99 Levée d option de 4.449,60 4 571 124 1 828.449,60 souscription Augmentation de capital 31.12.00 2 404 Levée d option de 4 577 134 1 830 853,60 souscription Il n y a eu aucune autre modification de capital depuis le 31 décembre 2000. Répartition du capital et des droits de vote au 30 avril 2001 Nombre d actions % du capital % des droits de vote Vincent DELAROCHE 1 139 610 24,90% 29,51% Pierre GAUBIL 798 000 17,43% 20,67% Gérard KARSENTI 510 000 11,14% 13,21% Jacques LAPLACE 204 800 4,47% 5,30% François GRASSSOT 114 000 2,49% 2,95% Claire GRASSOT 125 000 2,73% 3,17% Jean Pierre FORESTIER 136 400 2,98% 3,53% Divers Minoritaires 212 786 4,65% 4,34% PUBLIC 1 336 538 29,20% 17,31% TOTAL 4 577 134 100,00% 100,00% A la connaissance de la société aucun actionnaire dans le public ne détient plus de 5 % du capital. Nantissement Néant Distribution de dividendes Les dividendes non réclamés dans un délai de 5 ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits au profit de l état. Il n a été distribué aucun dividende depuis la création de la société. La société n envisage pas de distribuer de dividendes au cours des trois prochains exercices. Page 7

Programme de rachat d actions Un programme de rachat d action sera soumis à l approbation de l assemblée Générale Mixte du 29 juin 2001. Ce dernier a fait l objet d une note d information auprès de la Commission des opérations de bourse qui a apposé le visa n 01-754 en date du 8 juin 2001. A ce jour le précédent programme de rachat n a pas été mis en œuvre par la société. 2.3. MARCHÉ DES TITRES Date introduction sur le Nouveau Marché de la Bourse de Paris : 26 mai 1999 Cours d introduction : 10 euros Code SICOVAM : 7289 Nombre d actions cotées au 31 mai 2001 : 4 577 134 Date de jouissance des actions : 1 er janvier 2000 2.4. ÉVOLUTION DU COURS DE BOURSE ET VOLUMES DES TRANSACTIONS Date Nombre de titres Capitaux échangés Cours extrêmes en euros échangés Plus bas en Plus haut en En M euros Décembre 1999 20.00 25.00 107 312 2.410 Janvier 2000 20.90 28.55 198 755 4.310 Février 2000 20.50 67.90 509 813 19.153 Mars 2000 36.00 70.00 310 502 17.999 Avril 2000 37.10 54.00 180 838 8.039 Mai 2000 39.00 48.00 160 311 7.115 Juin 2000 35.55 44.50 41 293 1.630 Juillet 2000 35.00 42.50 43 918 1.704 Août 2000 40.00 50.00 44 591 2.002 Septembre 2000 38.20 49.60 44 000 1.994 Octobre 2000 34.00 43.00 72 481 2.662 Novembre 2000 27.72 36.70 57 095 1.940 Décembre 2000 16.26 33.55 50 217 1.216 Janvier 2001 21.00 29.81 53 648 1.263 Février 2001 15.20 22.15 79 322 1.492 Mars 2001 9.41 16.80 67 676 0.846 Avril 2001 9.50 12.80 66 940 0.749 Mai 2001 12.70 13.60 77 191 1.080 Source Gilbert Dupont Page 8

3. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L ACTIVITÉ DE CAST Créé fin 1990, CAST est un éditeur de logiciels s adressant au monde des professionnels de l informatique. Les logiciels CAST reposent sur le concept «d Application Mining» qui par analogie aux outils de Data Mining facilitent la compréhension des structures internes des applications informatiques et permettent aux directions informatiques et à leurs équipes une plus grande maîtrise et une bien meilleure réactivité au changement. A ce jour, plus de 1600 grandes entreprises dans le monde utilisent quotidiennement les outils logiciels CAST. Chacune d entre elles représente un chiffre d affaires récurrent potentiel important et des dizaines de milliers d autres clients restent à conquérir. CAST a un historique de croissance entièrement financée sur fonds propres et les exercices clôturés de l origine à 1998 se sont toujours soldés par un résultat positif. Après une période de 6 ans consacrée à la R&D, 1996, 1997, 1998 ont été les premières années de commercialisation directe grâce à une force de vente haut de gamme, qui développe alors un chiffre d affaires produits logiciels de respectivement 2,1, 5,2, et 9,7 millions d euros, auquel il convient d ajouter un chiffre d affaires de respectivement 3,6, 3,8 et 3,9 millions d euros réalisé au travers d une activité «conseil» indépendante; celle-là même ayant permis de financer les 5 premières années de R&D. En 1999, CAST s introduit sur le nouveau marché pour acquérir le statut de société faisant appel à l épargne publique, renforçant ainsi tant son image que sa crédibilité, ainsi que pour lever les fonds nécessaires à son expansion internationale et à l exécution d un plan marketing agressif. En l espace de 2 ans, CAST complète et structure son réseau de filiales de commercialisation en Europe (Paris, Londres, Bruxelles, Milan, Francfort, Stockholm, Genève et Madrid) ainsi que sa couverture Américaine (San Francisco, Chicago, New York et Washington D.C ), et passe d une notoriété toute «parisienne» à une notoriété mondiale. L exercice 2000, à l issue duquel CAST compte 229 collaborateurs, s achève avec un chiffre d affaires de 24,7 millions d euros, en croissance de 72% pour l activité «Logiciels», mais se solde par une perte nette de 2 millions d euros expliquée par cette période de structuration, mais aussi par l impact de la mauvaise conjoncture aux Etats Unis lors du dernier trimestre 2000. Début 2001, le Gartner Group, célèbre cabinet d analyse en stratégie informatique, positionne CAST dans la catégorie des leaders mondiaux sur son segment de marché (Gartner, M12-8943 du 19 mars 2001) : Page 9

Le nom «Magic Quadrant» est un copyright de Gartner Group Inc. (mars 2001) et est re-utilisé avec autorisation. Il ne faut pas considérer l autorisation donné par Gartner pour imprimer son «Magic Quadrant» comme une recommandation d une compagnie ou d une produit représentée dans le «Magic Quadrant». Le «Magic Quadrant» est l avis de Gartner et est une représentation analytique d un marché à un instant précis et pendant une période de temps spécifique. Les vendeurs sont jugés sur plusieurs critères définis par Gartner pour un marché. La position des vendeurs dans le «Magic Quadrant» est basée sur la l interaction complexe de plusieurs facteurs. La décision pour la sélection d un vendeur devrait donc se reposer sur plusieurs facteurs et non seulement sur le «Magic Quadrant». La recherche effectuée par Gartner est destinée à représenter une source d information parmi plusieurs et le lecteur ne devrait pas y baser sa prise de décisions. Gartner rejette expressément toutes garanties, explicites ou implicites, de l aptitude de cette recherche dans un but particulier. Les trois prochaines années devraient voir CAST tirer pleinement parti des lourds investissements structurants réalisés en 1999 et 2000. En 2000, la croissance attendue de l activité «Logiciels» devrait s établir à 45% pour un excédent brut d exploitation à l équilibre. Par la suite, l effet combiné d une meilleure productivité des ressources humaines en place, notamment commerciales, de la baisse en proportion des coûts fixes, et d un taux de renouvellement des contrats de maintenance toujours fort, devraient avoir pour conséquence une amélioration sensible de la rentabilité d exploitation. 3.1. PRÉSENTATION 3.1.1. Historique Créée en 1990 par Vincent Delaroche, CAST a financé ses travaux de R&D du début à 1995 à l aide d une activité centrée sur le conseil et l expertise technique de haut niveau. A partir de 1994, CAST a construit son réseau de commercialisation directe aux Etats Unis et en Europe, et c est en mai 1999 qu elle s est introduite au Nouveau Marché de la Bourse de Paris, pour se donner les moyens de conquérir un marché naissant celui de l Application Mining - dont elle est aujourd hui, tout à la fois pionnier et chef de file. Quelques dates clés octobre 1990 : mars 1991 : mars 1994 : août 1994 : Septembre 1994 : novembre 1997 : septembre 1998 : mai 1999 : juillet 1999 : août 1999 : Mars 2000 : Mai 2000 : Création de l entreprise Démarrage des premiers travaux de R&D relatifs aux produits logiciels CAST. Sortie de la première version des logiciels CAST. Création de CAST Bénélux à Bruxelles. Création de CAST Inc, à San Francisco. Création de CAST UK à Londres. Création de CAST Italia à Milan. Introduction sur le Nouveau Marché de la Bourse de Paris Création de CAST Switzerland à Genève. Création de CAST Sweden à Stockholm. Création de CAST España à Madrid. Création de CAST GmbH à Francfort. Page 10

3.1.2. Périmètre de consolidation et Organigramme CAST SA, maison mère du groupe, regroupe en son sein la direction générale, la direction financière, la R&D, la direction du marketing, l activité Conseil, la commercialisation des Produits logiciels en France et dans les pays non couverts par ses filiales ainsi que la coordination les ventes européennes. CAST SA héberge également sa filiale Press & Communication, éditeur d IT-Expert, une revue à caractère technique, dont le chiffre d affaires n est pas significatif (moins de 1 % du CA consolidé du groupe CAST). Les sociétés filiales, toutes créées ex-nihilo, ont pour vocation de commercialiser les produits logiciels de CAST et de supporter localement les clients. L ensemble de ces sociétés constitue le groupe CAST, dont les principales relations inter-filiales sont régies par une convention d assistance et un contrat de distribution définissant un taux de royalties, lequel s applique sur le chiffre d affaires produits logiciels, lui-même généré par la vente de licences et la maintenance des produits logiciels CAST. Le chiffre d affaires développé au travers des activités de conseil ou des services associés à la vente des logiciels CAST, tels que la formation ou le consulting produit (installation, training sur site, prise en main, accompagnement) ne donne lieu à aucun reversement de royalties. CAST met à la disposition de quelques-unes de ses filiales européennes du personnel administratif et comptable, qui donne lieu chaque année à une facturation intra groupe portant sur des montants non significatifs. 3.2. LES ENJEUX DES SYSTEMES D INFORMATION Les équipes informatiques des entreprises ou des SSII ont pour mission de concevoir et réaliser des programmes informatiques spécifiques, souvent qualifiés d applications informatiques «Métier» et de les intégrer dans un existant parfois constitué de progiciels standard, pour lesquels des travaux d adaptation aux spécificités de l entreprise sont presque toujours nécessaires. Les systèmes d information spécifiques ainsi constitués sont extrêmement complexes à maîtriser et à faire évoluer. Comprendre tous les tenants et aboutissants de systèmes constitués de dizaines de milliers de composants élémentaires, où tout interagit avec tout, et pour lesquels la moindre petite modification peut engendrer des effets secondaires aussi indésirables qu imprévisibles, n est pas une mince affaire Les informaticiens passent donc un temps non négligeable à tenter de conserver ou d acquérir une parfaite maîtrise intellectuelle des moindres détails des structures internes de leurs programmes et dans un monde Page 11

en perpétuel mouvement. Ces professionnels de l informatique doivent être capables de continuellement les adapter aux besoins des utilisateurs ou de répondre aux obligations réglementaires le plus promptement possible. C est la réactivité de l entreprise tout entière qui souvent est en jeu. 3.2.1. Les systèmes d information stratégiques Les applications informatiques spécifiques couvrent principalement les besoins «métier», donc stratégiques pour l entreprise. Dans ce domaine, le savoir-faire de l entreprise constitue une arme concurrentielle qui doit directement transparaître au travers de la spécificité de ses applications. C est d ailleurs en ce sens que les applications de gestion informatique sont de plus en plus vues comme des armes concurrentielles redoutables. Et c est ainsi, par exemple, que chaque grand loueur de véhicules vantera ses applications de réservation faites sur mesure pour servir mieux et plus rapidement ses clients. L entreprise, par le biais de son service informatique, détient alors les droits intellectuels et patrimoniaux de ses applications spécifiques et est à même d en maîtriser l évolution en fonction des besoins exprimés par ses utilisateurs et par des impératifs législatifs. Les progiciels standard concernent à l inverse les domaines dans lesquels l inventivité est limitée du fait d un cadre législatif strict (comptabilité légale) ou d un large consensus sur les pratiques les plus courantes (ressources humaines, gestion de stock classique, gestion des inventaires). Ce domaine est le royaume des progiciels dont certains offrent des possibilités de paramétrages afin de s adapter aux quelques spécificités de l entreprise. Dans ce cas, l entreprise utilisatrice ne détient qu un droit d usage et n est absolument pas maître de l évolution des services apportés par le progiciel (Néanmoins, force est de constater que sous la pression des utilisateurs, de plus en plus d éditeurs de progiciel - Oracle Application, Kenan, - livrent le code source de leur programmes pour permettre à leurs clients d être un peu plus maître de leur sort). Les desiderata des utilisateurs ne peuvent être couverts par le service informatique, qui ne détient pas les sources ou tout du moins n en maîtrise pas les structures internes pour la bonne et simple raison qu ils n en sont pas à l origine. Les besoins réglementaires sont en revanche généralement couverts par les contrats de maintenance associés à la vente des droits d usage. Mais de plus en plus souvent, les développements spécifiques s organisent autour du «noyau» que représentent les progiciels standard. On retombe dès lors dans le cas de figure des applications informatiques spécifiques. 3.2.2. Le problème posé par les nouvelles technologies Les années soixante-dix ont vu le triomphe des systèmes centralisés et monolithiques du type IBM, BULL L avènement des systèmes d exploitation «ouverts», comme UNIX et des bases de données relationnelles s est produit au milieu des années 80. Puis, au tout début des années 90, le succès du nouveau système d exploitation graphique de Microsoft, MS Windows, combiné à l accélération des ventes de Systèmes de Gestion de Bases de Données Relationnelles - SGBDR - (notamment ORACLE) ont donné naissance à un nouveau type d architecture logicielle et matérielle : le Client/Serveur. Plus récemment, les architectures hautement distribuées telles que l Intranet ont permis une plus grande souplesse dans l évolution des architectures grâce à la capacité des systèmes à monter en charge mais, en même temps, les environnements de travail et les technologies mis en œuvre sont devenus de plus en plus complexes à maîtriser. Les langages de programmation actuellement utilisés n ont plus grand chose en commun avec le COBOL en usage sur les Grands Systèmes propriétaires. Certains font notamment appel à des approches de raisonnement «Objet», facilitant la ré-utilisabilité du code, ou encore à des facilités graphiques, capables de s intégrer aux outils bureautiques tels que les tableurs, traitements de textes, messageries et autres. La plupart des informaticiens travaillant sur des applications de gestion sont donc passés des Langages de 3 ème Génération (L3G, le Cobol, le langage C ) aux Langages de 4 ème Génération (L4G). Les bases de données, quant à elles, se programment en SQL standard auquel chaque éditeur de bases de données (Oracle, IBM, Microsoft, Sybase, ) a rajouté ses propres extensions. Après les grands programmes monolithiques écrits en Cobol ces trente dernières années, aujourd hui les applications informatiques sont constituées de dizaines de programmes interdépendants, écrits souvent dans des langages différents, et eux même subdivisés en milliers de sous-ensembles interdépendants. Ainsi, si le monde de l informatique est devenu plus souple de par le caractère plus évolutif des architectures matérielles, c est au prix d une complexité interne grandissante que les informaticiens peinent à maîtriser. Page 12

Il est d ailleurs intéressant d analyser la répartition par type d activité des développeurs, car ils passent, somme toute, peu de temps à développer à proprement parler, mais beaucoup à chercher, naviguer et analyser l impact des modifications dans leurs propres programmes et dans celui des autres. En un mot, comprendre. Source :Software Quality «producing Practical and Consistent Software», by Ben-Manachem 1997 En phase de maintenance, la compréhension de la structure interne constituée de dizaines de milliers de programmes interdépendants est encore plus cruciale. Les programmeurs à l origine des programmes sont, en général, sur d autres projets et dans le meilleur des cas, n interviennent que ponctuellement. On a alors coutume de dire que la moindre modification nécessite de se «replonger» dans le code source de centaines de programmes et de tenter de se souvenir des structures et mécanismes internes qui régissent le fonctionnement de l application. Dans le pire des cas, les «auteurs» ne sont plus présents dans l entreprise, soit parce que le développement a été sous-traité à une société externe, soit parce qu ils sont allés chercher du travail ailleurs - les informaticiens de gestion sont des personnes généralement assez mobiles Or, face aux informaticiens, les entreprises ont un besoin impératif d applications de gestion capables de s adapter à leurs besoins et aux besoins des marchés sur lesquels l entreprise travaille et ce, le plus rapidement possible. Les services informatiques dans les moyennes et grandes entreprises commencent seulement à se préoccuper des problèmes de maintenance évolutive. La presse professionnelle évoque régulièrement cette «crise de la maintenance» qui se caractérise essentiellement par un manque à la fois d outils performants et d une méthodologie bien pensée. Si la conséquence directe de ces problèmes est un faible taux de productivité de la maintenance d applications informatiques, les conséquences indirectes peuvent être d une importance plus fâcheuse et concerner les Directions Générales, qui voient de plus en plus souvent en leurs systèmes d information «métier», un moyen clé pour accompagner la stratégie de leur entreprise. Le passage à l an 2000 et le passage à l euro ne sont, de ce point de vue, que de «petits» exemples, reflets de la vie de tous les jours des départements informatiques. Il est donc clair aujourd hui que se doter de systèmes d information aisément évolutifs est un enjeu stratégique pour bon nombre de moyennes et grandes entreprises, et ce surtout lorsque celles-ci voient dans leurs applications de gestion des armes concurrentielles efficaces. Les spécificités et exigences des systèmes d information distribués ont fait naître de nombreux nouveaux besoins et en particulier celui de maîtriser la complexité interne grandissante des applications informatiques de ce type pour être à même de les adapter le plus rapidement possible aux évolutions de l entreprise. 3.3. LES PRODUITS LOGICIELS DE CAST CAST propose une gamme de logiciels répondant de façon originale aux nouveaux besoins développés dans le chapitre ci-dessus. Page 13

Ces outils logiciels, baptisés Outils d Application Mining par analogie aux outils de Data Mining facilitent la compréhension des structures internes des applications informatiques et permettent aux directions informatiques et à leurs équipes une plus grande maîtrise et une réactivité au changement bien supérieure. 3.3.1. Gamme CAST dispose de deux principales gammes de produits d Application Mining, ayant des fonctionnalités générales identiques, sans pour autant qu il y ait d effets importants de canalisation de l une par rapport à l autre : La gamme «Entreprise» (application Mining Suite ). Quelques heures sont nécessaires à la complète installation des produits de cette gamme, qui requiert du personnel technique qualifié. L ensemble des logiciels proposé dans cette gamme a pour principale fonction d analyser et de comprendre les structures internes des applications informatiques, ainsi que de procéder à des analyses d impact, simulant les conséquences d une modification. En sus de cette principale et centrale gamme de produits, CAST conçoit et commercialise également des outils logiciels plus «traditionnels» pour la conception de bases de données relationnelles, le développement et le «déboguage» des programmes SQL, ainsi que la mise en production des bases de données (SQL Builder et Release Builder). L entrée de gamme : Les «Miners» Les «Miners», du verbe to mine, vt, exploiter une mine, sont des sous-ensembles de la gamme entreprise, qui permettent d offrir les mêmes services mais sur des portions plus restreintes des applications à analyser. L installation s effectue en quelques minutes et totalement automatiquement sur la machine du développeur venant de télécharger le produit du site Internet de CAST. 3.3.2. Cible L offre logicielle CAST s adresse à tous les informaticiens (le chef de projet, le programmeur, l administrateur de bases de données ) en charge de la réalisation d applications informatiques utilisant les technologies prises en compte par les logiciels CAST. Que ces professionnels de l informatique travaillent au sein des services informatiques des entreprises, dans des SSII au service de ces mêmes entreprises ou encore chez des éditeurs de progiciels, compte peu, les besoins étant à la base les mêmes. La gamme entreprise est dédiée aux services informatiques des moyennes et grandes entreprises. La gamme «Miners» cible tous les programmeurs individuels Cible Technologiques: Les produits CAST sont capables d analyser la plupart des langages de programmation SQL des principaux Systèmes de Gestion de Bases de Données Relationnelles (SGBDR), représentant les deux tiers du marché mondial, ainsi que les Langages de 4 ème Génération (L4G) leaders comme, par exemple, Visual Basic de Microsoft ou le JAVA. Ils sont également capables de prendre en compte divers langages de 3ème Génération (langage C, C++...) et des langages de script utilisés dans les applications Intranet et internet (Jscript, HTML..). 3.3.3. Politique de Prix Pour la Gamme Entreprise, la politique tarifaire que CAST pratique est simple et repose sur le principe qui veut que plus les applications à analyser sont complexes, plus le retour sur investissement est rapide et important. En conséquence, les prix pratiqués par CAST sont proportionnels à la complexité des applications. Ainsi, les tarifs découlent du croisement du nombre d utilisateurs des produits logiciels avec le nombre de programmes ou fonctions élémentaires à analyser. Un petit projet informatique spécifique, peu complexe, autour duquel travaillent deux informaticiens, accédera aux produits logiciels CAST pour environ 10 000 euros. Un projet moyen, en complexité et en taille - un chef de projet et six programmeurs - aura un droit d usage des produits logiciels CAST pour environ 40 000 euros. Un grand projet regroupant plusieurs applications informatiques et plusieurs dizaines d informaticiens devra s acquitter d un droit d usage pouvant rapidement dépasser 150 000 euros. En outre, pour les outils traditionnels dédiés aux SQL, les produits CAST coûtent de 1 500 euros à 4 000 euros par utilisateur. Le coût par utilisateur, tous produits confondus, varie de 2 000 à 15 000 euros, en fonction des modules achetés. Le coût moyen par utilisateur est d environ 5 000 euros. Page 14

Le prix moyen des produits de la gamme «Miner» est de 400 euros. 3.3.4. La maintenance Les droits de maintenance sont consentis pour un montant annuel de 20 % du prix Hors Taxes de l acquisition de la licence de droit d usage (incluant les mises à jour et le support technique). Les clients CAST associent systématiquement la maintenance à l acquisition du droit d usage des logiciels. Pour les produits de la gamme «Miners», l utilisateur paye un coût supplémentaire à la réception de chaque nouvelle version. 3.3.5. Au cœur des produits CAST, des «parsers» Depuis 1991, le service Recherche & Développement de CAST conçoit des logiciels d analyse de langages, communément appelés «parser», du verbe transitif anglais «to parse», signifiant «faire l analyse (syntaxique/grammaticale) de». La technologie employée au cœur des produits logiciels de CAST relève donc de l analyse syntaxique et sémantique de langage, celle-là même qui est utilisée pour l analyse des langages naturels, tel que le Français, à des fins par exemple de traduction. C est en effet la même approche, à ceci près que les analyseurs CAST ciblent des langages d un genre particulier : les langages modernes de programmation. La complexité de l analyse dépend évidemment de la complexité du vocabulaire et de la grammaire utilisés dans le langage à analyser, mais dépend aussi de la complexité - en terme de sémantique - de ce qui est «écrit». Ce type de technologie est complexe à concevoir et force est de constater que s il existe des analyseurs de langages dans de nombreux instituts de Recherche, ces derniers restent souvent à l état de prototype, tant il est difficile d amener ce type de logiciel à un niveau de stabilité industrielle. Les quelques milliers d utilisateurs des produits logiciels CAST sont là pour témoigner de la fiabilité et de la robustesse technique des «parsers» de CAST. Enfin, les langages étant à la base de toutes applications, les multiples débouchés permettraient à CAST de rapidement se positionner sur de nouveaux marchés test, aide à la programmation, traduction - à l aide d outils logiciels qui d entrée de jeu hériteraient de différenciateurs techniques extrêmement forts. 3.4. L ENTREPRISE Au travers de ses différentes activités, la mission de CAST consiste à simplifier la vie des professionnels de l informatique en faisant toute la lumière sur la complexité des Systèmes d Information dont ils ont la charge. 3.4.1. Les métiers de CAST Le principal métier de CAST est l édition de logiciels. L entreprise conçoit, réalise, édite et commercialise des produits logiciels à destination des professionnels de l informatique. CAST exerce également deux autres métiers, le conseil et la presse technique, tous deux au service du premier : L activité de Conseil est aujourd hui essentiellement Française. Les ingénieurs conseils de CAST effectuent des missions de conseil technique de haut niveau auprès des services informatiques des entreprises et de SSII. Ils sont ainsi en contact direct avec le terrain, et participent ainsi activement à la R&D. Enfin, au travers de sa filiale Press & Communication, CAST détient une petite activité de presse technique spécialisée, laquelle édite un bimestriel vendu sur abonnement et dans les librairies techniques françaises : «IT-Expert». Cette activité, bien que non significative en terme de revenu, a deux objectifs importants : d une part «éduquer» techniquement son lectorat de cadre technique, et d autre part permettre à CAST, au travers d interviews menées auprès des grands éditeurs tels Oracle ou Microsoft, de mieux comprendre les stratégies techniques des grands acteurs. 3.4.2. Les principaux acteurs CAST est une entreprise où règne un bon état d esprit. Equité, intégrité et respect sont les trois valeurs fortes de l entreprise. Ce climat général assure la stabilité des ressources humaines. En outre, les salariés Page 15

de CAST sont soit directement actionnaires soit porteurs de Stock Options et la politique salariale est pensée pour durer et est bien équilibrée. Président Directeur Général : Vincent Delaroche, né en 1962. Successivement Ingénieur Logiciel, ingénieur avant vente, puis ingénieur d affaires dans une SSII, Vincent Delaroche fonde CAST en 1990. En sus des fonctions de Direction Générale, il conserve la responsabilité directe de la stratégie technique. Direction Administrative et Financière : Patricia Bosc Bierne, Directeur Administratif & Financier. Chez CAST depuis le tout début, elle dirige l administratif de CAST SA, supervise les comptes et organise la consolidation. Patricia Bosc Bierne est épaulée par François Ruchon Directeur Administratif et financier adjoint, qui assure le contrôle de gestion à l international, et assure l ensemble de la communication financière. Directeur du marketing : Gérard Karsenti est né en 1961. Après une école de commerce française, un MBA à l Université d état de Pennsylvanie et près de dix années passées chez de grands éditeurs de logiciels américains, il rejoint CAST en 1996. Opérations commerciales US : Pierre Gaubil, né en 1965. Après une école de commerce, il passe par les meilleures écoles «terrain» de vente (Xerox, Sybase) puis rejoint CAST en 1993 pour préparer la commercialisation des produits logiciels de CAST. Opérations commerciales Europe & autres pays : Nicolas BONTE, ingénieur de formation, il a rejoint CAST début 2000 pour prendre le poste de Directeur des opérations en Europe. Ex Directeur Général de Computer Associates France de 1997 à 1999. Directeur du Développement : Marc ZABLIT, est né en 1966. Ingénieur de formation, INSEAD 1995, il a rejoint CAST en mars 1999 pour développer les alliances stratégiques, ainsi que pour effectuer du lobbying auprès des grands prescripteurs et analystes du marché. 3.4.3. Effectifs Les effectifs du groupe CAST sont essentiellement composés de Contrats à durée Indéterminée. 2000 1999 1998 Taux de turn over 17 % 17 % 12 % Salaire moyen (masse salariale/effectif moyen) 385 KF 318 KF 301 KF 3.4.4. Une Organisation proche de ses clients et de son marché Marketing & Ventes L équipe «Corporate Marketing» au sein de la maison mère, se charge du développement et de la réalisation des outils d aide à la vente, de la gestion du site Internet, de la constitution de documents pédagogiques qui participent à la montée en compétence des commerciaux/technico-commerciaux, du Marketing One to One et du développement de la notoriété de CAST. Le «Marketing Opérationnel», quant à lui, est localement rattaché à chaque filiale de commercialisation. Il s occupe notamment des salons professionnels, des opérations de marketing direct, de la publicité promotionnelle et des relations publiques locales. Les sociétés filiales regroupent les ventes, le support technique, le training, le consulting produit, le service client et le marketing opérationnel (promotion des ventes, salons professionnels, relations partenaires). Les filiales sont donc principalement composées d ingénieurs commerciaux et technico-commerciaux. Chacune d entre elles couvre le pays ou la zone géographique dans laquelle elle est implantée. La France est couverte par une division au sein de CAST SA. Cette dernière regroupe également la cellule de management européen ayant pour mission de coordonner les ventes en Europe, ainsi que de développer les ventes dans les pays non couverts directement par des filiales CAST(Middle East, Afrique, Asie, Amérique du Sud). CAST US, formellement CAST Software Inc., couvre le continent Nord américain. Le bureau principal est basé à San Francisco (couvrant la Western Region), et la filiale dispose d agences à New York (couvrant la Eastern Region), Washington DC. (couvrant le gouvernement Americains & le Southeast) et Chicago (couvrant la Central Region). Page 16

R&D L activité Conseil, constituée d experts techniques de haut niveau, a un contact «terrain» direct avec les services informatiques et les informaticiens. Une partie du temps des Ingénieurs Conseil est consacrée à l étude technique des nouvelles technologies. Le résultat de ces études participe à l évolution des produits logiciels de CAST existants. La réalisation des produits logiciels à proprement parler repose sur une équipe d ingénieurs logiciels de haut niveau. 3.4.5. Stratégie commerciale Une force de vente directe haut de gamme. Une force de vente directe est le seul moyen réellement efficace pour vendre des produits encore peu connus sur un marché en cours de création. Celle de CAST permet d entrer rapidement dans les moyennes et grandes entreprises, d élaborer des propositions commerciales adaptées, de convaincre les prospects, de suivre les évaluations techniques, de détecter les nouveaux projets, de faire des présentations et des démonstrations de la technologie CAST. Cette approche nécessite des interventions en duo : un ingénieur commercial et un ingénieur avant-vente, en charge des aspects techniques de chaque affaire potentielle. Le cycle de vente dure de 2 à 12 mois, avec une moyenne d environ 6 mois. Une force de vente indirecte pour des produits d appels. La commercialisation de la ligne de produit «Miner» passe par des accords de distribution avec les principaux revendeurs d outils de développement et des grands sites Internet européens et américains de ventes en ligne. L objectif est double : Inonder le cœur de cible de CAST de produits d appel, parfaits démonstrateurs de la technologie CAST, venant encore renforcer sa notoriété sur son marché, Créer une source de revenus supplémentaires par rapport à celui directement lié à l accroissement des effectifs commerciaux constituant la force de vente directe CAST. Le réseau de distribution est en cours d initialisation et est directement géré par une petite équipe au sein du Département Marketing. De prestigieuses références A ce jour, plus de 1600 grandes entreprises dans le monde travaillent quotidiennement avec les outils logiciels CAST. Quelques clients de CAST par secteurs : Industrie : Danone, Sollac, Daimler-Chrysler, Philip Morris, Bristol Myers Squibb, Koch Industries, Motorola, Nortel Matra Cellular, Ugine, Philips, Ericsson, Nissan, Nestlé, Siemens, Micron Technologies, Avendis, Sony Service : TF1, Accor, NMPP, MCI, US West, Nortel, Swedish Telecom, Cegetel, Norwegian Telecom, MCI- Worldcom, London Electricity, Il Sole 24 Ore, Britanny Ferries, Chronopost, Chemin de fer de Hollande, Telecom Italia, France telecom, MCI Worldcom,... Finance & Assurance : Alliance Capital, Federal Reserve Bank, Chase Manhattan, Moodys Investors, Banque Européenne d Investissement, Crédit Suisse/First Boston, Barclays, Dresdner Bank, UBS, Société Générale, Equitable, Fidelity, Prudential, Crédit du Logement, CountryWilde, Home Loans, Lazard Brothers, Skandia Bank, Crédit Mutuel, My Life... Administration : US Air Force, NASA, FCC, US Navy, Marine Nationale, Ministère des Affaires Etrangères, La Poste, CEA, Harvard University, BAC, NSA, Montana State Fund... SSII et Editeurs: Reuter, ADP Wilco, EDS, Accenture, Alten, Transiciel, GFI, CISI, ATOS, Page 17

Pour l activité Produits Logiciels principal vecteur de croissance du groupe, sur un chiffre d affaires consolidé de 24 700 k, le poids des dix premiers clients du groupe est le suivant: Clients 2000 C.A. EN K % % cumulé CREDIT MUTUEL - CIC 423 1,7% 1,7% Micron Technologies 351 1,4% 3,1% ACCOR TRI - Filiales 304 1,2% 4,3% Reynolds & Reynolds 192 0,8% 5,1% ecollege.com 184 0,7% 5,8% SE Iinformatica 178 0,7% 6,5% Northwest Airlines 167 0,7% 7,2% Norfolk Southern 163 0,7% 7,9% Williams Energy 160 0,7% 8,6% Enron 159 0,6% 9,2% TOTAL 2 281 9,2% 3.4.6. Alliances & Partenariats Afin d'ouvrir la voie à des opérations marketing d'envergure et à un accroissement notable de sa notoriété, CAST a intensifié les alliances stratégiques avec comme premier objectif d asseoir sa position de leader du marché de l Application Mining. Aujourd'hui, cette démarche comprend trois axes majeurs : 1- Grands Editeurs Stratégiques : a- Microsoft : L'alliance avec Microsoft a été renforcée en mars 2000 par la signature d'un partenariat marketing d envergure mondial. Cet accord comprend un volet de collaboration technique ouvrant la voie à une d'intégration technique entre les produits de CAST et le Visual Studio de Microsoft. b- Oracle : CAST a signé un accord mondial d intégration technique et de co-marketing concernant la plate-forme de développement Java d Oracle et ses outils d Application Mining. L intérêt de ce partenariat repose sur le succès futur de la plate-forme Java d Oracle. c- Sybase : CAST est un partenaire mondial de Sybase au travers de la division «Professionel Services», au sein de laquelle des consultants Sybase utilisent un des produits de CAST, SQL Builder. d- IBM : pour sa base de donnée et les principaux acteurs dans le domaine des serveurs d applications (BEA notamment) qui constituent également des partenaires potentiels de choix. 2- Les éditeurs de Logiciel : Ce marché comprend un gisement important de clients et de partenaires. La plupart des implémentations de progiciels, peuvent énormément bénéficier des outils d Application Mining de CAST dès que l'éditeur du progiciel propose à ses clients une nouvelle version de son produit ou que l'utilisateur final souhaite faire évoluer le progiciel ou l adapter à son système d'information existant. 3- Les cabinets de conseil et les sociétés de services en informatique : CAST est également très actif sur les partenariats avec les principaux cabinets de conseil et SSII. Unilog, Atos, Cap Gemini, Accenture, EDS, Cambridge Technologie Partners, Perrot Systems sont quelques uns des nombreux partenaires déjà en place. Ceux-ci utilisent les produits CAST dans le cadre de projet de maintenance et sont donc amenés à les préconiser auprès de leurs propres clients. 3.5. TAILLE DE MARCHE ET CONCURRENCE 3.5.1. Typologie et taille du marché ciblé par CAST Le marché sur lequel évolue CAST étant encore émergent, il convient de différencier Marché potentiel et taille de marché : Page 18

Marché Potentiel : la cible potentielle à laquelle s adresse l offre actuelle de CAST est de près de deux millions de développeurs (source Oracle, Microsoft, Sybase, SUN Microsystem ) : Le SQL, langage de programmation des Systèmes de Gestion de Bases de Données Relationnelles. L ensemble des éditeurs de SGBDR ( source Oracle, Microsoft SQL server, DB2 d IBM, Sybase ) revendiquent aujourd hui près d un million d informaticiens. Les langages de 4ème génération : Microsoft prédomine largement, revendiquant plus de deux millions de développeurs. Un tiers travaille dans des moyennes et grandes entreprises, les deux autres tiers dans des PME. Power Builder de Sybase revendique environ 300 000 développeurs de par le monde. Forms, le L4G d Oracle, est également très utilisé. Le langage JAVA et des langages de script pour les applications Intranet/Internet : c est le segment avec la plus forte croissance. Le langage JAVA, mis en avant entre autre par IBM, Oracle et SUN, compte déjà plusieurs centaines de milliers d adeptes. Un tiers des développeurs appartient à la cible de la gamme «Entreprise», les deux autres tiers à la Gamme «Miners». L analyse du passé montre que le coût moyen d équipement d un utilisateur est d environ 5000 Euros pour la première et de 400 Euros pour la seconde, ce qui donnerait lieu a un marché potentiel absolu de 3,3 milliards d Euros pour la gamme entreprise et de 500 millions d Euros pour les «Miners». Le potentiel de croissance est considérable car plusieurs centaines de milliers de programmeurs travaillent encore en Cobol et adoptent progressivement des langages plus modernes de programmation. Taille de marché : Tous segments technologiques confondus, le Gartner Group annonce une taille de marché (cumul du chiffre d affaires réalisé spécifiquement sur ce marché par les acteurs présent dans la matrice ci dessous) située entre 200 et 250 millions de US Dollars (Gartner, M12-8943 du 19 mars 2001), évoluant de 25% l an, pour atteindre 400 millions à l horizon 2004. Segmentation Géographique : En terme de segmentation géographique, le marché européen représente environ 40 % du marché mondial des outils et systèmes de développement. Le marché américain représente à lui tout seul 50 % et les budgets moyens consacrés à l informatique sont toujours loin devant les entreprises européennes. Par opposition au marché européen, le marché américain offre l avantage d être à peu près culturellement homogène, et de se caractériser par son monolinguisme. Enfin, le marché asiatique représente les 10 % restant, mais est géographiquement très éclaté, avec cependant le poids lourd qu est le Japon. 3.5.2. Concurrence La concurrence diffère nettement selon le segment de produits logiciels concerné. Sur le marché des outils d Application Mining, CAST n a pas de concurrents directs sérieux. La société américaine VIASOFT, récemment rachetée par une autre société américaine, Allen System Group, a des produits similaires à ceux de CAST, mais ne fonctionnant qu avec le langage COBOL. Les autres acteurs présents comme leaders dans la matrice du Gartner group - Merant et Relativity - sont également positionnés sur le marché du langage Cobol, et ne sont aujourd hui pas concurrents. On peut néanmoins penser que ceux ci élargiront leur offre aux langages de programmation moderne. La société américaine Quest Software possède une offre logicielle dédiée au SGBDR Oracle, comprenant un outil d analyse d impact qui représente seulement une petite fraction de son chiffre d affaires. Cette entreprise est en premier lieu positionnée sur le marché des outils d administration et d optimisation des performances des applications Oracle. A part cette société, CAST n a pas à ce jour identifié de concurrents directs sur ce segment. Les autres produits que sont Sniff de Take Five, VQT de Mc CABE et Logiscope de Verilog sont positionnés pour leur part sur les langages C, C++, Fortran, ADA. Il est possible que ces éditeurs s intéressent au marché des langages de programmation modernes du monde de l informatique de gestion, mais leur actuel positionnement relève essentiellement de l assurance qualité des logiciels techniques et scientifiques, et la méconnaissance des Systèmes de Gestion de Bases de Données et du marché de l informatique de gestion doit être vue comme une sérieuse barrière à l entrée. Sur le marché des outils logiciels plus classiques dédiés aux concepteurs et développeurs, CAST a de nombreux et sérieux concurrents. On notera entre autres les produits suivants : Power Designor de Sybase, Rose de Rational, Xpeditor de Compuware, et SQL Navigator de Quest Software. L intégration dans les produits de sa technologie d analyse de langage de programmation constitue cependant un élément différenciateur fort en faveur de CAST. Page 19