Echos Tourisme. Innovation dans le tourisme Grande enquête auprès des professionnels de la Marne et de l Aube

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Echos Tourisme Bulletin de l Observatoire Régional du Tourisme de La Champagne et de L Ardenne N 171 - Septembre 2017 Innovation dans le tourisme Grande enquête auprès des professionnels de la Marne et de l Aube Etude partenariale : 1

Sommaire L essentiel 3 Contexte et partenariats 4 Méthodologie 5 Description de l échantillon 5 Les conditions d innovation 6 Investissements et création de nouveaux services 6 Freins à l innovation 8 Veille 9 Projets d innovation 9 Domaines d innovation 9 Besoins 10 L incubateur, une offre adaptée aux entreprises 11 2 Balade à cheval Crédit photo : Phovoir

L essentiel 405 entreprises traditionnelles du tourisme marnaises et auboises ont répondu à l enquête de l observatoire. Les entreprises ayant répondu sont majoritairement de très petites entreprises, plutôt situées en zone rurale et assez jeune (créées aprés 2000). Les conditions de l innovation ne sont pas optimales. En effet, la santé financière des entreprises est assez moyenne et inégale. L accessibilité au territoire est jugée aussi assez moyenne. La couverture numérique, essentielle de nos jours, est jugée plutôt moyenne notamment en zone rurale. 76% des entreprises ont investi. Cette proportion est aussi importante en zone rurale qu en zone urbaine et autant dans la Marne que dans l Aube. 64% les entreprises ont créé de nouveaux services. Ceci s est réalisé plus en zone urbaine 71% qu en zone rurale 61% (plus pour les opérateurs d activités que les hébergements). L innovation, c est quoi pour vous? L innovation est considérée comme importante à primordiale par 98% des entreprises ayant répondu, autant dans la Marne que dans l Aube, autant en zone urbaine qu en zone rurale. Plus de 83% des entreprises n ont pas été accompagnées dans la création de nouveaux services. Plus de 68% des entreprises ont financé cette création de nouveaux services par des fonds propres et fonds privés. Seulement 11% ont été financées en partie par des fonds publics surtout mobilisés par les organismes de promotion et les opérateurs d activités. Seuls 8% des hébergements ont mobilisé des fonds publics. Les freins à l innovation sont multiples mais les principaux sont : 1. le manque de financement et de façon plus pronocée en zone rurale, 2. le manque de temps et de façon plus pronocée en zone urbaine, 3. l absence de besoins 4. le manque de visibilité sur l avenir Une veille, base de l innovation, encore trop timide... Les entreprises en général réalisent de la veille dans leur activité à 53%. Mais, seulement 34% le font dans leur territoire et 30% le font dans leur secteur d activité. La veille est plus développée en zone urbaine et plutôt pour les entreprises en bonne santé. Plus de la moitié des entreprises ont des projets d innovation. Cela concerne davantage les opérateurs d organisation/ promotion et les opérateurs d activités/ équipement. Les entreprises ayant des projets d innovation indiquent qu ils concernent majoritairement des produits et services nouveaux (92%) à proposer aux touristes. 67% des entreprises en très bonne santé financière souhaitent investir dans l innovation sociale et le tourisme durable. Les 2 premiers domaines cités par les professionnels sur les domaines d innovation qui participeraient au développement de leur territoire sont : des offres nouvelles de loisirs en extérieur. des technologies de l information. Quand on les interroge sur leur besoin, les entreprises souhaitent : un accompagnement financier 53% des réseaux 42% des services de ressources humaines (formation, moyens humains, accompagnement technique) 80% un accompagnement administratif et juridique 32% Les entreprises traditionnelles du tourisme présentent un réel intérêt pour la mise en place d un incubateur. Elles s identifient bien comme acteurs de l innovation et donc comme de potentiels bénéficiaires de l incubateur et souhaitent y trouver : De l expertise: conseil et formation L inscription dans un réseau professionnel: échanges, retour d expérience, parrainage, évènementiels Du temps! C est-à-dire des Ressources Humaines (aide au recrutement, mutualisation ) L incubateur pourrait également être un «Booster d idées»: faire émerger des idées ou prendre conscience d un besoin client/pro, par de la veille ou des initiatives de types «ateliers créatifs» sur le territoire. 3

Contexte et partenariats Dans le cadre d une réflexion commune, entre les territoires de Châlons et de Troyes, sur la mise en place d un service d aide à l innovation mutualisé, la Direccte Grand Est, l agglomération de Châlons-en-Champagne, l ADT de la Marne, l office du tourisme de Châlons-en-Champagne ont mené une réflexion sur la nécessité de proposer aux entreprises traditionnelles du tourisme un service d aide à l innovation. C est dans ce cadre que l Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne a été sollicité pour mener une étude sur les besoins et les attentes des entreprises traditionnelles du tourisme dans la Marne et dans l Aube. Phare de Verzenay crédit photo : CRTCA 4 Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne

Méthodologie enquête web via un e-mailing enquête réalisée en février 2017 1777 professionnels interrogés de la Marne et de l Aube 405 réponses soit un taux de retour de près de 23% Descriptif de l échantillon Les entreprises ayant répondu sont majoritairement : De très petites entreprises (4 salariés en moyenne) Situées en zone rurale (70%) Jeunes (70% ont été créées après 2000) Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne 5

Activités principales - 56% sont des opérateurs d activités / équipements dont 80% comptent moins de 8 salariés - 34% sont des hébergeurs dont 87% ont moins de 8 salariés - 5% sont des organismes de promotion du tourisme. Les conditions de l innovation Une santé financière des entreprises assez moyenne... moyenne à 48% bonne / très bonne à 43%...et inégale La situation financière des entreprises en zone urbaine est meilleure qu en zone rurale. Les entreprises en difficultés sont à 85% des entreprises de moins de 5 salariés (46% n ont qu 1 salarié) et situées en zone rurale. L accessibilité du territoire à améliorer Seulement 49% des entreprises jugent que l accessibilité de leur commune est bonne à très bonne Près de 40% la trouve moyenne, surtout en zone rurale. La couverture numérique est jugée plutôt moyenne. Ce problème est encore plus prononcé en zone rurale : Excellente à bonne = 40 % dont 26% en zone rurale seulement et 70% en zone urbaine. Mauvaise / très mauvaise = 31% dont 41,8% en zone rurale. 6 Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne

Investissements et création de nouveaux services 76% des entreprises ont investi. Cette proportion est aussi importante en zone rurale qu en zone urbaine et autant dans la Marne que dans l Aube. Les entreprises en difficultés financières sont légèrement moins nombreuses en proportion à avoir investi dans leurs entreprises durant ces 3 dernières années par rapport aux entreprises en bonne santé financière. 64% les entreprises ont créé de nouveaux services. Ceci s est réalisé plus en zone urbaine 71% qu en zone rurale 61% (plus pour les opérateurs d activités que les hébergements). La majorité des entreprises en bonne et très bonne santé financière ont créé de nouveaux services La majorité des entreprises en santé moyenne ou en difficulté n ont pas créé de nouveaux services. La santé financière ou l accompagnement financier joue sur la capacité à innover. L innovation, c est quoi pour vous? L innovation est considérée comme importante à primordiale par 98% des entreprises ayant répondu, autant dans la Marne que dans l Aube, autant en zone urbaine qu en zone rurale. Accompagnement Plus de 83% des entreprises n ont pas été accompagnées dans la création de nouveaux services. Financements Plus de 68% des entreprises ont financé cette création de nouveaux services par des fonds propres et fonds privés. Seulement 11% ont été financées en partie par des fonds publics surtout mobilisés par les organismes de promotion et les opérateurs d activités. Seuls 8% des hébergements ont mobilisé des fonds publics. Les fonds publics ont été d autant plus mobilisés sur les zones rurales. Pour créer de nouveaux services, les entreprises sont le plus souvent seules et ne s en remettent qu à ellesmêmes. Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne 7

Les freins à l innovation Les freins sont multiples mais les principaux sont : 1. le manque de financement (33%) et de façon plus pronocée en zone rurale, 2. le manque de temps (31%) et de façon plus pronocée en zone urbaine, 3. l absence de besoins (24%) 4. le manque de visibilité sur l avenir (19%) A noter que les entreprises qui répondent «pas besoin/pas d idée» sont plus d une sur 3 (35%) et ce score grimpe à 50% en zone urbaine contre 30% en zone rurale. Cela concerne principalement les entreprises en bonne (1 sur 2) et moyenne (1 sur 3) santé financière. Les entreprises en très bonne santé financière manquent principalement d accompagnement technique. Les entreprises en difficultés manquent principalement de financements. La veille Une veille, base de l innovation, encore trop timide... Les entreprises en général réalisent de la veille dans leur activité à 53%. Mais, seulement 34% le font dans leur territoire et 30% le font dans leur secteur d activité. La veille est plus développée en zone urbaine et plutôt pour les entreprises en bonne santé. Pour les entreprises en bonne santé, 60% réalisent cette veille dans leur activité mais seulement 30% dans d autres secteurs d activité et 42% dans leur territoire. Les hébergeurs font peu de veille, encore moins quand ils sont situés en zone rurale. 8 Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne

Les projets d innovation Plus de la moitié des entreprises ont des projets d innovation. Cela concerne davantage les opérateurs d organisation/ promotion (+18 points) et les opérateurs d activités/ équipement (+5.1 points). La santé financière de l entreprise n influe pas sur les projets d innovation. Les domaines d intervention -Mieux communiquer sur sa structure (62%) constitue une priorité pour les hébergements et pour les entreprises en zone rurale. -Travailler sa commercialisation (59%) représente une priorité pour les opérateurs et les entreprises en zone urbaine. En revanche, le travail sur l offre / le produit apparaît comme secondaire pour le développement de leur activité. Les entreprises ayant des projets d innovation indiquent qu ils concernent majoritairement des produits et services nouveaux (92%) à proposer aux touristes. 67% des entreprises en très bonne santé financière souhaitent investir dans l innovation sociale et le tourisme durable. Les entreprises en bonne santé financière souhaitent investir dans les produits (60%), les services (42%) et le marketing er commerce (39%). Les entreprises en situation financière moyenne ou en difficulté sont plus partagées sur les domaines d innovation à investir. Pour les entreprises créées avant 2000, ce sont surtout dans le marketing et commerce et les produits qu ils souhaiteraient innover. Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne 9

Les 2 premiers domaines cités par les professionnels sur les domaines d innovation qui participeraient au développement de leur territoire sont : des offres nouvelles de loisirs en extérieur (surtout pour les opérateurs d organisation/promotion et plutôt ceux installés en zone rurale). des technologies de l information (plutôt les hébergements et opérateurs d activités et plutôt ceux installés en zone urbaine). Les entreprises situées en zone urbaine privilégient plus majoritairement que les autres les services à la personne (30%) et l économie collaborative (27%). Les entreprises en difficulté sont 32% à privilégier l économie collaborative. Leurs besoins Quand on les interroge sur leur besoin, les entreprises souhaitent : un accompagnement financier 53% des réseaux 42% des services de ressources humaines (formation, moyens humains, accompagnement technique) 80% un accompagnement administratif et juridique 32% 10 Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne

79% des entreprises ayant répondu seraient favorables à la mise en place d un incubateur. Les entreprises traditionnelles du tourisme présentent un réel intérêt pour la mise en place d un incubateur. Les professionnels aimeraient y trouver les services suivants : Conseil en développement de réseau (61%), Conseil en marketing (59%) et e-commerce (49%) Mais seulement 37% des entreprises demandent du conseil en financement. L incubateur, une offre adaptée aux entreprises traditionnelles Les entreprises traditionnelles s identifient bien comme acteurs de l innovation et donc comme de potentiels bénéficiaires de l incubateur et souhaitent y trouver : De l expertise: conseil et formation L inscription dans un réseau professionnel: échanges, retour d expérience, parrainage, évènementiels Du temps! C est-à-dire des Ressources Humaines (aide au recrutement, mutualisation ) L incubateur pourrait également être un «Booster d idées»: faire émerger des idées ou prendre conscience d un besoin client/pro, par de la veille ou des initiatives de types «ateliers créatifs» sur le territoire. Observatoire Régional du Tourisme de Champagne et d Ardenne 11

Pour nous contacter : Observatoire Régional du Tourisme 5, rue de Jéricho BP 50319 51013 CHALONS EN CHAMPAGNE CEDEX 03 26 21 85 80 03 26 21 85 90 http://observatoire-tourisme-champagne-ardenne.com Suivez-nous sur facebook et google +! observatoire@tourisme-champagne-ardenne.com 12