Poursuivant une intense semaine diplomatique, il s'entretient dans la matinée à Paris avec l'italien Matteo Renzi, après l'allemande Angela Merkel, et des discussions avec l'américain Barack Obama et le Britannique David Cameron qui doit présenter ce jeudi à son Parlement un plan pour participer au combat en Syrie contre le groupe EI. "Nous devons agir sur la source (...), sur le groupe Daech, sur l'etat islamique, en Syrie et en Irak" et l'objectif est que "ce groupe puisse être atteint en son coeur", a déclaré mercredi soir François Hollande en demandant à son principal partenaire en Europe, l'allemagne, de participer au combat. Le président russe Vladimir Poutine à Nizhny Tagil dans l'oural le 25 novembre 2015 SPUTNIK/AFP ALEXEI NIKOLSKY Après avoir rallié les Etats-Unis à une intensification des frappes, obtenu que les 27 partenaires de la France au sein de l'union européenne aident à la lutte au Moyen-Orient de manière directe ou indirecte, le président français est attendu à 16H00 GMT par son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou. Jusqu'à présent, la Russie, qui a été le premier pays à réclamer 1 / 5
une "coalition" internationale contre les jihadistes de l'ei, joue sa partition en solo au Levant, plus ou moins en accord avec l'iran. L'Occident demande que ses interventions militaires ne touchent plus l'opposition modérée, bénéficiant au régime de Bachar al-assad, mais participent efficacement au ciblage de l'organisation Etat islamique. Difficultés à bâtir une coalition La séquence est militaire mais, en arrière-plan, se profilent de nouvelles discussions internationales sur un règlement politique du conflit en Syrie qui a fait depuis plus de quatre ans plus de 250.000 morts et poussé à l'exode des millions de Syriens. Face à Valdimir Poutine qui ne veut pas voir une ingérence extérieure dicter son avenir à la Syrie, François Hollande devrait, lui, faire valoir qu'il a mis en sourdine sa demande d'un départ au plus vite du pouvoir du président syrien. Angela Merkel et François Hollande rendent hommage aux victimes des attentats de Paris place de la République le 25 novembre 2015 POOL/AFP ETIENNE LAURENT 2 / 5
La coordination de la lutte contre l'organisation jihadiste EI, qui a revendiqué mercredi l'attentat-suicide la veille en plein coeur de Tunis, est compliquée, surtout après la destruction mardi d'un chasseur russe par la Turquie, pays de l'otan et membre de la coalition anti-ei, au motif que l'avion aurait violé son espace aérien. Malgré cet incident, le plus grave entre Moscou et Ankara depuis le début de l'intervention militaire russe en Syrie il y a deux mois, les dirigeants des deux pays ont dit vouloir éviter une escalade militaire dans la région. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a souligné que Moscou "ne fera(it) pas la guerre à la Turquie". Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également assuré que son pays voulait éviter toute " escalade" avec Moscou. Mais jeudi matin la Russie a décidé de renforcer ses contrôles sur les produits agricoles et alimentaires importés de Turquie, citant des violations des normes sanitaires. L'incident militaire a mis à mal la stratégie de Vladimir Poutine, partisan d'une coalition internationale appuyant les armées syrienne et irakienne. Et, partant, celle de François Hollande favorable à une coalition "élargie" contre l'ei depuis les attentats de Paris du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et 350 blessés. Mercredi, la chancelière allemande Angela Merkel a promis de s'engager "vite" et "au côté de la France " dans la lutte contre l'ei. L'Allemagne, qui ne fait pas partie de la coalition alliée engagée en Irak et Syrie, a annoncé vouloir envoyer jusqu'à 650 soldats supplémentaires au Mali afin de soulager l'effort de guerre de la France mené parallèlement au Sahel et au Moyen-Orient. 3 / 5
François PATRICK Doté aériennes, coalition d'un contre Hollande nouveau KOVARIK a affirmé l'ei. et Premier de Angela son côté ministre, Merkel qu'il à Justin était l'elysée en Trudeau, train le 25 novembre le réétudier Canada, 2015 sa qui participation a abandonné militaire les AFP frappes à la Drapeaux bleu, blanc, rouge Parallèlement à la dynamique militaire et diplomatique, la chasse à l'homme se poursuit en Europe pour trouver deux fugitifs suspectés d'implication dans les attentats de Paris. Le Français Salah Abdeslam est activement recherché en Belgique où la tension et la crainte d'attaques restent vives. Un mandat d'arrêt international a d'autre part été lancé contre le Belgo-marocain Mohamed Abrini, identifié en compagnie de Salah Abdeslam deux jours avant les attaques. En France, la classe politique dans un rare moment d'unité s'apprête à rendre un hommage solennel vendredi aux victimes des attentats (130 morts, 350 blessés) lors d'une cérémonie dans la cour des Invalides, un édifice au coeur de Paris où repose le corps de Napoléon. 4 / 5
Avion Mercredi, aériennes ministre Les marquer socialiste les bannières habitants Parisiens russe Manuel leur contre étoilées Parlement abattu de solidarité Syrie. Washington Valls. les été avaient par "Il extrémistes. appelés n'y à la français l'égard Turquie a alors pas avaient à avait pavoiser d'alternative: des été Au distribuées lendemain victimes aussi massivement la été capitale et nous appelés des gratuitement. la devons voté AFP attentats "guerre" à bannières pour N.Shearman/J.Saeki, pavoiser anéantir du autoriser déclenchée 11-Septembre bleu, leur Daech", domicile. blanc, poursuite par selon rouge, js/gal/abm aux Des pouvoir le des Etats-Unis, millions Premier afin frappes de de 5 / 5