Hyperendémie d infections invasives à méningocoque B:14:P1-7,16 en Seine-Maritime

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Transcription:

Université de Rouen Hyperendémie d infections invasives à méningocoque B:14:P1-7,16 en Seine-Maritime François Caron Infectiologie Rouen

Généralistes Équipes hospitalières PARIS CTV/CSHPF DDASS-CIRE 2

IIM en Seine-Maritime Epidémiologie Optimisation des prises en charge Prévention Compréhension 3

4,0 3,5 France-SM Seine Maritime 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 4 cas IIM pour 100 000 habitants 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Taux d incidence des IIM en France et en Seine-Maritime Source InVS

Répartition des IIM B en fonction des résultats de typage (Source : CNR des méningocoques, Paris) Répartition des IIM B en fonction des résultats de typage au CNR en France (2003-2007) et en Seine-Maritime (2003-2008 au 31/07) 100% 80% 60% 40% 20% 0% France hors SM (2003-2007) Seine-Maritime B:14:P1.7,16 Autres phénotype B B non typées 5

B:14 : P1.7,16 Pili CAPSULE sérogroupe B Paroi Membrane externe Lipo-oligosaccharide PorB sérotype 14 PorA séro-sous-type P1.7,16 Source J.M. Alonso CNR Dieppe 15-10-2008 6 6

7

IIM en Seine-Maritime : sur-mortalité en 2003-2004 Seine-Maritime France p 1.1.2003 1.12.2004 2003 Mortalité 11/57 19 % 11 % 0,006 dont sérogroupe B 8/36 22 % 9 % 0,009 Purpura fulminans 25/57 44 % 28 % 0,01 dont sérogroupe B 16/36 44 % 26 % 0,02 8

IIM en Seine-Maritime Epidémiologie Optimisation des prises en charge Prévention Compréhension 9

IIM en Seine-Maritime : mobilisation des soignants Vigilance débuts trompeurs CAT purpura fulminans Tout faire pour documenter l infection DO exhaustives & immédiates Chimioprophylaxies sans excès 10

Diagnostic : tout faire pour documenter l infection! L antibiothérapie pré-hospitalière pour purpura fulminans apporte un bénéfice majeur mais elle négative les cultures du sang et du CLR La culture reste indispensable pour : l antibiogramme (C3G amox ; émergence rifam-r?) le séro-sous-typage (approche par PCR) Développement : biopsies cutanées la culture peut être encore positive PCR (sang, LCR, peau) espèce / géno-groupe hémoculture en pré-hospitalier 11

PCR en temps réel Sang Peau culture PCR (sérum) culture PCR Nombre (%) d échantillons positifs 0/17 (0 %) p < 0,01 10/17 (59 %) 5/34 (15 %) p < 0,001 34/34 (100 %) Nombre (%) d échantillons avec génogroupage 0/17 (0 %) p = 0,04 6/17 (35 %) 5/34 (15 %) p < 0,001 20/34 (59 %) Intensive Care Med. 2007;33(7):1168-72 12

Hémoculture en pré-hospitalier Ne doit surtout pas retarder l antibiothérapie d urgence pour purpura fulminans Kit de prélèvement du SAMU-76 Ça marche! 13

IIM en Seine-Maritime Epidémiologie Optimisation des prises en charge Prévention Compréhension 14

Chimioprophylaxie de masse? Jura : 4 cas d IIM à B15:P1-7,16 / 4 semaines en 1-2 2000 même quartier de Saint-Claude 2800 chimioprophylaxies ( 85% de la cible) Moselle : 7 cas groupés à IIM à B14:P1-7,16 / 18 jours en 2003 même quartier de Metz 8000 chimioprophylaxies Seine-Maritime : pas de chimioprophylaxie de masse du fait de l ancienneté de l implantation de la souche de l ampleur du phénomène (département, tous âges) des risques de recolonisation rapide et d antibiorésistance BEH 26/2002 ; BEH46/2004 15

Management précoce des IIM Cartwright, Infect Dis Clin North Am 1999;13:661-83 «Dans la plupart des cas, les symptômes précoces ne peuvent être distingués d une virose ou d une autre affection mineure». «La plupart des patients deviennent symptomatiques dans les 12 à 36 heures précédant l admission ; une minorité (en particulier ceux avec méningococcémie isolée) se détériore plus rapidement». «La plupart des médecins de famille ne verront au cours d une vie professionnelle que 2 à 3 cas d IIM». «Les parents sont usuellement les meilleurs juges de la santé de leur enfant ; s ils pensent que celui-ci est sérieusement malade, ils doivent suivre leur instinct et persister à demander de l aide médical, même si le premier médecin n est pas convaincu de la gravité du tableau». 16

17

«Test du gobelet» 1980s : Norvège 1990s : Royaume Uni RASH «gobelet» purpura autres rash 18

Vaccins anti-méningococciques disponibles Vaccins polysacharidiques (Ag capsulaire) : A, C : A + C polyosidique A, C, W-135, Y : Menommune Vaccins polysacharidiques conjugués : C : Meningitec Menjugate Neisvac 19

Vaccins anti-méningococciques B Vaccins polysacharidiques = échec de cette approche : - défaut d immunogénicité - Auto-immunité Vaccins «OMV» = spécifiques de clone : - MenBvac : anti B:15:P1-7,16 (Norvège, 1988-91) - MenZB :anti B:4:P1-7b,4 (N elle Zélande, 2001-6) 20

Activité croisée du MenBvac : B:15:P1,7-16 / B:14:P1,7-16 20 adolescents norvégiens jadis immunisés par MenBvac activité bactéricide de leur sérum similaire vis à vis de B15:P1-7,16 et de B14:P1,7-16 MK. TAHA, ML. ZARANTONELLI, JM. ALONSO, LM. NEISS, J. HOLST, B. FEIRING, E. ROSENQVIST Vaccine 2007;25(14):2537-8 21

MenBvac en France Autorisation exceptionnelle d utilisation par arrêté du Ministre de la santé pris au titre de l article L.3110-1 Vaccination des 1-19 ans de Seine-Maritime (330 000 sujets) Entourage d IIM à B14:P1-7,16 partout en France Schéma «3+1» (J0-M1-M2-M14) (Circulaire DGS/DSUS du 8 juin 2006) 22

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24

Évaluation de la réponse immunitaire contre le méningocoque B:14,P1.7,16 chez les enfants dieppois vaccinés par MenBvac avec un schéma 2 + 1 MenBvac MenBvac MenBvac de la zone de Dieppe N = 2835 Enfants âgés de 1 à 5 ans J-0 M-1 M-8 M-10 M-23 SBA 7 mois après la 2 ème dose SBA 6 semaines après la 3 ème dose SBA 15 mois après la 3 ème dose Échantillon de 400 enfants tirés au sort 25 25

Évaluation de la réponse immunitaire contre le méningocoque B:14,P1.7,16 chez les enfants dieppois vaccinés par MenBvac avec un schéma 2 + 1 Taux de protection (hsba 4) Objectif Résultat 6 semaines après la 3ème dose 75% 88% [ IC 95% : 84 % - 92 % ] 12 mois après la 3ème dose 60% 56 % pour la mesure à 15 mois [ IC 95% : 49% - 63%] 60 % pour l extrapolation à 12 mois 26

Désormais : - schéma 2+1 (J0-S6-M8) chez les 1-19 ans - schéma 3+1 (J0-S6-S12-M15) chez les moins de 1 an 27

IIM en Seine-Maritime Epidémiologie Optimisation des prises en charge Prévention Compréhension 28

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Souches B:14:P1.7,16 en France (1999-2006) Données MK Taha CNR 55 isolats 6-15 isolats 1-5 isolats Pas d isolats 30

Étude du portage des méningocoques et du clone B14:P1-7,16 dans la zone de Dieppe Promoteur : CHU de Rouen Partenaires : CHG de Dieppe Institut Pasteur : CNR des méningocoques Institut de veille sanitaire Cellule inter-régionale d épidémiologie CNRS géographie Assurance maladie Département de Seine-Maritime DDASS 76 31

29 000 sujets de 1-25 ans de la zone de Dieppe 8 600 tirés au sort (30 %) 3 522 volontaires (40 %) - consentement - questionnaire - prélèvement de gorge 3 459 cultures analysables (98 %) 196 porteurs de méningocoques 32

196 porteurs de N. meningitidis (= primo culture positive) 19 souches non revivifiables au CHU (= caractérisation uniquement par PCR) 177 souches analysées à l Institut Pasteur par sérogroupage, séro-typage et séro-sous-typage 86 souches non sérogroupables 91 souches sérogroupables dont : 44 sérogroupes B 15 sérogroupes C, dont 10 C:NT:P1-2,5 15 sérogroupes Y 8 sérogroupes 29E 5 sérogroupes W135 4 sérogroupes X 33

Taux de portage du méningocoque B:14:P1-7,16 : environ 2 sujets sur 1000 Parmi les 44 méningocoques de sérogroupe B : - 5 souches de formule complète B:14:P1-7,16 - porteurs âgés de 20 ans ou plus, sans lien identifié entre eux ou avec des patients - taux brut : 0,14% (5/3 459) - taux redressé : 0,18% (IC 95% : 0,08-0,44%) Taux proche de celui décrit dans d autres pays : Situation Clone Taux Brut Norvège 1991 Norvège 1996 UK 1997 (université) USA 2002 Canada 2003 Dieppe 2008 B:15: P1-7,16 C:15:P1-7,16 C:2a:P1.5,2 C (ET-37) C:2a:P1-5 B:14:P1-7,16 1/943 = 0,11% 13/1120 = 1,2% 20/653 = 3,1% 0/1818 = 0% 1/2004 = 0,5% 5/3459 = 0,14% 34

Rouen, le 25 septembre 2008 Madame, Mademoiselle, Monsieur, Vous avez accepté, soit personnellement, soit pour votre enfant, de participer à l étude analysant le portage du méningocoque dans la population de 1 à 25 ans de la zone de Dieppe et, une nouvelle fois, nous vous en remercions vivement. Ces résultats sont en faveur d une faible circulation de la souche B:14:P1-7,16 et donc d une faible immunité de la population vis-à-vis de cette souche. D où l importance de renforcer cette immunité par la vaccination par MenBVac actuellement mise en œuvre sur la zone de Dieppe. L examen des données recueillies se poursuit, afin de comparer en détail les questionnaires des sujets porteurs et non porteurs. Ces travaux complémentaires ne modifieront pas les conclusions énoncées ci-dessus. Recevez, Madame, Mademoiselle, Monsieur, nos meilleures salutations. 35

IIM à B:14:P1-7,16 en Seine-Maritime : bannir le terme «méningite» conclusions intérêt des formations soignants & informations grand public 1 ère utilisation en France : - du «test du gobelet» - des hémocultures en pré-hospitalier - d un vaccin «OMV» faible portage = faible immunité de population seulement 25 000 enfants engagés dans la vaccination (8% de la cible) 36