Communication n 13 : Rôle des États dans la dynamisation du marché boursier

Documents pareils
Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?

Qui sommes-nous? Nos atouts

Fonds monétaire international 2006 Aout 2006 Rapport du FMI no 06/321

FINANCEMENT DU DEFICIT BUDGETAIRE AU MAROC

Quels enseignements de l expérience française ( )

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Épargne et investissement. L épargne...

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Comité monétaire et financier international

Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs?

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

Épargne et investissement. L épargne...

Patrick K. N'Gouan TRESOR PUBLIC EN CÖTE D'IVOIRE. Des origines ä nos jours. Preface de Joseph Y. Yao

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Épargne et investissement. L épargne...

Fonds monétaire international Washington, D.C.

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

Réforme du Code des assurances :

Commission Bancaire de l Afrique Centrale EVOLUTION DES CONDITIONS DE BANQUES DANS LA CEMAC ( )

Mission d assistance technique de l AFRITAC Centre ATELIER TECHNIQUE SUR LA STRUCTURATION DES PROGRAMMES BUDGETAIRES

ANNEXE A LA LOI DE FINANCES

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

PRESENTATION DES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DE CGF BOURSE

NOTE D INFORMATION N 127 À substituer à la note d information n 106 LA ZONE FRANC

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

BAREME GENERAL DES CONDITIONS APPLICABLES A LA CLIENTELE

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

STRUCTURE DES COMPTES DE RESULTAT ET EVOLUTION DES FRAIS GENERAUX

Présentation des indicateurs techniques du Budget Général

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Pilotage de la masse salariale Déploiement de l outil de budgétisation

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

La surveillance prudentielle du secteur financier

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

[ les éco_fiches ] Situation en France :

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

LES NOUVEAUX INDICATEURS STATISTIQUES DU FMI

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

CONVENTION PORTANT CREATION D UNE COMMISSION BANCAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

(Bâtiment Basse Consommation)

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013)

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

Bulletin. de la Commission Bancaire de l Afrique Centrale

LA CONNAISSANCE DES COMPTES FINANCIERS ET NON FINANCIERS DES ACTEURS FINANCIERS

ARCHITECTURE DE LA TARIFICATION DES SERVICES BANCAIRES DANS LA CEMAC

LA FRANCE RETARDE LE DEVELOPPEMENT DE L AFRIQUE

Comprendre les enjeux actuels. et les defis futurs. Carine Bouthevillain Gilles Dufrenot. Philippe Froute Laurent Paul. Preface de Michel Bouvier

La Zone franc. Note d information. n 127. Avril 2002 Actualisation Juillet Direction de la Communication

Cadre de référence de la gestion du patrimoine de l Institut Pasteur

REGLEMENT N 07/2006/CM/UEMOA PORTANT ADOPTION DES MODALITES DE CALCUL DU SOLDE BUDGETAIRE DE BASE CORRIGE DES RESSOURCES PPTE ET DES DONS BUDGETAIRES

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Qu est-ce que la Zone franc?

Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière?

MOBILISATION DES RESSOURCES ET COORDINATION

Chapitre 2 : l évaluation des obligations

BANQUE DES ETATS DE L AFRIQUE CENTRALE COMPTES ANNUELS

L impact des réformes en cours sur la budgétisation des dépenses de personnel

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT»

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

rapport annuel D activites 2011

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Bourses Scolaires - 2nd Conseil - Campagne 2015/2016

Le FMI et son rôle en Afrique

Chapitre 3. La répartition

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

ReThink:Tax. Mobiliser l épargne pour l investissement productif. ReThink:Tax

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

Qu est-ce qu une banque?

Cour des comptes. Les finances. publiques. locales. Rapport public thematique. octobre La Documentation frangaise

des mutuelles FRAIS DE GESTION PARLONS-EN EN TOUTE TRANSPARENCE

et Financier International

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Règlement n du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

Cote d Ivoire: Progrès et Défis de l après-crise

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

ARCHITECTURE DE LA TARIFICATION DES SERVICES BANCAIRES DANS LA CEMAC

Compte d opérations monétaires. Pertes et bénéfices de change

Présenté par F. Breitzer MOUNZEO. Jeudi 30 mai 2013, 15h45 16h15 (30 mn)

Transcription:

COMMISSION DE SURVEILLACE DU MARCHE FINANCIER DE L AFRIQUE CENTRALE Atelier régional sur «le développement du marché financier de la CEMAC» Douala (Cameroun) : les 30 et 31 octobre 2009 Communication n 13 : Rôle des États dans la dynamisation du marché boursier Georges Diffo Nigtiopop Responsable du Pôle-Dette 1

SOMMAIRE I. Offre potentielle de titres publics sur le II. Stratégies d émission de titres publics et développement du marché secondaire III. Reformes structurelles et développement du marché financier 2

I - Offre potentielle de titres publics sur le La première contribution des États au développement du marché financier de la CEMAC serait d augmenter l offre des valeurs mobilières sur ce marché à travers des émissions de titres de dette publique (obligations du Trésor). Une offre potentielle de titres d Etat existe dans la CEMAC. Dans l absolue, il s agit du montant des gaps de financement des TOFE qui ne peuvent pas pour l instant être couverts par les ressources extérieures (besoin de financement intérieur). Le besoin de financement intérieur total des pays en situation de déficit a été projeté à 559,5 milliards de FCFA en 2010, soit 38,4 % de la demande potentielle de titres publics (réserves des banques hors réserves obligatoires) et 83,0 % des réserves libres des banques (encaisses+dépôts en compte courant). 3

I - Offre potentielle de titres publics sur le Tableau 1 - Offre potentielle de titres publics (obligations) en 2010 (en milliards de FCFA) Besoin d endettement public total (A) Besoin d endettement extérieur (B) Besoin d endettement intérieur (C = A-B) CAMEROUN 555,9 151,9 404,0 404,0 CENTRAFRIQUE 20,5 2,5 18,0 18,0 CONGO - 909,5 46,8-956,3 0 GABON GUINEE EQUATORIALE TCHAD - 118,3 34,6 120,0 73,1 4,5 12,6-191,4 30,1 107,4 0 30,1 107,4 ZONE CEMAC - 296,8 291,4-588,2 559,5 Sources : programmation monétaire BEAC + Etats Offre potentielle de titres publics 4

I - Offre potentielle de titres publics sur le Tableau 2 - Demande potentielle de titres publics totale au sein de la CEMAC en 2010 (en milliards de FCFA) A - Placements des banques auprès du marché monétaire 784,3 B - Réserves libres des banques (avoirs en compte courant + encaisses) 673,8 C Demande potentielle de titres publics (A+B) 1 458,1 Sources : programmation monétaire BEAC 5

I - Offre potentielle de titres publics sur le Bien que réelle, l offre potentielle de titres d Etat reste soumise à un certain nombre de contraintes majeures qui peuvent compromettre le développement du marché des titres publics en l absence d une volonté politique claire des États en faveur du développement d un tel marché. Il s agit : de l utilisation systématique des réserves budgétaires (dépôts des États auprès de la BEAC) pour la couverture des besoins de trésorerie. La poursuite d une telle politique laisserait très peu de marge à l émission de titres publics (le besoin d endettement intérieur du Cameroun et du Tchad en 2010 sera très largement financé de cette manière) ; Tableau 3 Situation consolidée de la Banque Centrale en 2010 (en milliards de FCFA) Avoirs Extérieurs nets 8 473,6 Position Nette des Gouvernements - 4 301,4 Autres postes nets Base Monétaire, dont - Circulation fiduciaire - Réserves du système bancaire Sources : programmation monétaire BEAC - 710,7 3 461,5 1 589,9 1 871,6 6

I - Offre potentielle de titres publics sur le du niveau des réserves budgétaires et de l absence d un dispositif dynamique de gestion des surplus budgétaires. La Guinée Équatoriale a adopté une règle budgétaire permettant d adosser ses dépenses sur le niveau de ses recettes budgétaires structurelles (recettes permanentes). Il reste à ce pays, comme à tous les autres États pétroliers de la sous région, de mettre en place une stratégie spécifique et adéquate de gestion des surplus budgétaires tout en maintenant les soldes de la trésorerie publique (plafond de trésorerie) à des niveaux justifiés par les besoins de la politique budgétaire à court terme. En limitant le niveau des liquidités budgétaires oisives, et incontestablement coûteuses, les États pourraient mettre sur pied des stratégies plus dynamiques de gestion de leur trésorerie et des émissions de titres publics ; 7

I - Offre potentielle de titres publics sur le de l appréciation du risque souverain par les investisseurs. L amélioration de la gestion des finances publiques ainsi que la bonne tenue du marché pétrolier ont sensiblement réduit le risque souverain au sein de la CEMAC au cours des dernières années. Néanmoins, l historique de paiements des États, marqué, pour certains d entre eux encore, par des arriérés intérieurs, entraîne une perception spécifique du risque chez les investisseurs locaux. Le niveau de ce risque pourrait ne pas toujours être rémunéré de façon adéquate car l information disponible pour l appréhender est souvent insuffisante ; le Cameroun et le Gabon étant pour l instant les seuls à avoir eu recours à la notation par une agence indépendante (Standards & Poors). Les États devraient donc renforcer la transparence sur leurs opérations budgétaires en recourant systématiquement à une notation indépendante ; de la prise en compte du risque souverain dans le calcul des ratios prudentiels. S agissant en particulier du ratio de couverture des risques (fonds propres nets/risques pondérés 8%), les titres d État, quelle que soit leur catégorie, sont pris en compte dans le calcul des risques pondérés avec des taux de pondération variables en fonction du respect par l État considéré des critères de convergence (voir tableau 4). Les établissements de crédit désirant souscrire aux valeurs du Trésor, devraient disposer en contrepartie d un niveau suffisant de fonds propres en vue de réduire le risque de crédit et d assurer leur solvabilité. Cette contrainte pourrait décourager quelques banques à acquérir des titres publics dans certains États, même si elles disposent des réserves suffisantes. Le respect des critères de convergence par les États de la CEMAC aurait donc un effet favorable sur le développement du marché des titres publics. 8

I - Offre potentielle de titres publics sur le Tableau 4 Pondération du risque souverain au sein de la CEMAC en 2009 PONDERATION RISQUE DES ETATS DE LA CEMAC POUR L'ANNEE 2009 Solde Taux Accumulation des arriérés Critères budgétaire de d'inflation Taux (en milliards de FCFA) Taux de Observations base (en % du annuel d'endettement pondération PIB) moyen Intérieurs Extérieurs Norme 0% 3 % 70 % 0 0 Cameroun 5,3 1,1 19,4 0 0 Tous les 4 critères respectés 0% Non respect de 3 critères, RCA dont celui de la non -0,7 1,0 85,8 4,1 0 accumulation des arriérés 100% Non respect de 2 critères, Congo dont celui de la non 10,2 2,5 81,1 Nd 0 accumulation des arriérés 75% Gabon Non respect d'un seul critère 9,5 5,0 32,8 0 0 (taux d'inflation) 20% Guinée Non respect d'un seul critère Equatoriale 20,8 5,5 1,5 0 0 (taux d'inflation) 20% Tchad Non respect d'un seul critère ; celui de la non accumulation 5,3-9,0 28,0 6,1 0 des arriérés 50% 9

II - Stratégies d émission de titres publics et développement du marché secondaire A travers les stratégies d émission de titres publics qu ils adopteraient, les États de la CEMAC sont susceptibles de faciliter le développement d un marché secondaire de titres publics. Dans cette perspectives, les actions suivantes devraient être envisagées : Diversification de l offre de titres publics : émissions sur des maturités courtes au lancement du marché et allongement progressif des maturités pour favoriser la construction d une courbe de taux ; Stratégie d émission visant à favoriser l animation du marché primaire (et secondaire) : émission en fonction des profils de trésorerie (en évitant une concentration parfois injustifiée des émissions), recours effectif à la technique de l assimilation pour promouvoir la culture du marché et rationaliser la gestion de la dette et de la trésorerie publiques. Dans cette perspective, il est nécessaire d améliorer les systèmes de prévision et de gestion de la trésorerie publique. Un gap important réside encore dans ce domaine dans la quasi totalité des pays ; Coordination des calendriers d émissions de titres publics entre les États afin d éviter des tensions inappropriées sur la liquidité bancaire et des émissions concurrentielles pouvant peser sur les primes de risques. 10

III Réformes structurelles et développement du marché financier Rapport du Groupe de Travail présenté et adopté par les Ministres à Paris le 3 avril 2008 Contenu des recommandations : (i) élimination des obstacles au développement des marchés de titres publics, (ii) implications du recours aux émissions obligataires, (iii) contribution au renforcement des systèmes financiers des États Modalités de suivi des recommandations : (i) suivi confié aux banques centrales et aux régulateurs de marché, (ii) réalisé dans le cadre des fora de stabilité financière et/ou du Comité de convergence de la Zone franc, (iii) un rapport chaque année aux Ministres des Finances de la Zone franc 11

III Réformes structurelles et développement du marché financier III.1 Élimination des obstacles actuels au développement des marchés des titres de dette (actions incombant aux États) RECOMMANDATIONS 1. Aménagement de la fiscalité sur les opérations sur titres au sein de chaque zone et recherche d une convergence entre les deux zones, par une harmonisation de la fiscalité et l adoption de mesures incitatives sur les revenus de l épargne financière 2. Augmentation de l épargne institutionnelle, par la mise en place d un cadre incitatif au développement de l épargne collective (fonds de pension, plans d épargne entreprise, assurances complémentaires ) 3. Accroissement et amélioration de l information publiée par l État, les entreprises publiques et les entreprises privées, notamment par un renforcement des obligations réglementaires en matière de certification et de publication des comptes 4. Prise en charge dégressive des coûts de régulation pour accompagner financièrement le développement d un marché organisé MISE EN ŒUVRE DANS LA CEMAC Sensibilisation des États de la CEMAC au 1er trimestre 2009 sur les mesures d incitations fiscales à envisager dans les Lois de Finances Adoption prévue en 2009. Élaboration par la COSUMAF en juillet 2008 d une réglementation sur les OPCVM. Procédure d adoption engagée. 12

III Réformes structurelles et développement du marché financier III.2 Implications du passage d un financement bancaire et monétaire des États à un financement par émissions de titres RECOMMANDATIONS 1. Amélioration de la qualité et la crédibilité des politiques macro-économiques, par un allongement de l horizon des politiques macro-économiques et une systématisation de l ancrage des politiques budgétaires sur des objectifs stratégiques à long terme 2. Renforcement de la transparence de la gestion des finances publiques, par une généralisation du recours à la notation dans tous les pays et la diffusion par les émetteurs publics d une information de qualité, régulière et transparente sur la situation des finances publiques 3. Mise en place au niveau régional d un programme destiné à améliorer l appréciation de la qualité des politiques et des institutions nationales MISE EN ŒUVRE DANS LA CEMAC Action mise en œuvre à travers la formulation des stratégies de dette publique sur un horizon de 20 ans. Indication du profil de viabilité de la dette sur 15 ans A ce jour, seuls 2 pays ont déjà eu recours à des notations indépendantes Aucune action visant l amélioration de l indice EPIN entreprise pour l instant. Néanmoins, sensibilisation accrue des pays à l occasion de la formulation des stratégies de dette 13

III Réformes structurelles et développement du marché financier III.2 Implications du passage d un financement bancaire et monétaire des États à un financement par émissions de titres RECOMMANDATIONS 4. Amélioration durable de la qualité de la gestion de la dette publique par la mise en œuvre des dispositions du règlement portant cadre de référence de la politique d endettement public 5. Réforme des systèmes de prévision et de gestion de la trésorerie publique 6. Renforcement de l efficience des règles budgétaires, par l adoption d une vision prospective du processus de suivi de l endettement et la mise en place d outils permettant de renforcer le rôle contra-cyclique des politiques budgétaires MISE EN ŒUVRE DANS LA CEMAC Création des Comités Nationaux de Dette Publique. Mais inopérant dans dans plusieurs pays. Plusieurs stratégies de dette élaborées en vue d être annexées à la LF 10 14

MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION 15