UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS Département des sciences de l éducation La présentation des travaux écrits par Alain Cadieux Paul Boudreault Jacques Chevrier Document de référence destiné aux étudiantes et aux étudiants de premier cycle Août 2007
2 Ce guide présente des normes pour la présentation des travaux écrits au Département des sciences de l'éducation. Il est conçu pour être utilisé à l'aide d'un logiciel de traitement de texte. Dans la première partie, le guide décrit les règles de mise en page et les normes d'édition et dans la deuxième partie, il donne des exemples concernant les sections d'un travail. 1. Première partie : mise en page et normes d'édition Cette section présente les règles minimales concernant la mise en page et les normes d'édition pour la présentation de travaux écrits. Pour des règles particulières, la consultation de la quatrième édition du volume Publication manual of the American Psychological Association (APA) (1994) est recommandée. 1.1 Mise en page La mise en page précise le format que doivent prendre les caractères imprimés sur une page. Il s'agit des marges et de la justification, de la pagination, du choix des caractères, des espaces et de la division du texte. 1.1.1 Marges, justification et protection veuve / orphelin Les marges supérieures, inférieures et de droite doivent être à 3 cm du bord de la feuille. Pour ce qui est de la marge de gauche, elle doit être à 4 cm afin de laisser un espace pour la reliure. Le texte doit être justifié à droite et la protection veuve / orphelin doit être activée. Cette dernière fait en sorte qu'il y a toujours au moins deux lignes d écriture soit lorsqu un paragraphe débute au bas d une page ou soit lorsqu un paragraphe se termine au début d une nouvelle page.
3 1.1.2 Pagination La pagination doit être placée dans le coin supérieur droit à 1,5 cm de la limite supérieure et à 3 cm de la limite de droite de la feuille. La première page d'un document ou d'une section n'est pas paginée mais elle compte dans la pagination. La numérotation s'effectue en chiffres romains pour ce qui est de la pagetitre, la table des matières, la liste des figures et la liste des tableaux (pages liminaires). Pour ce qui est du corps du travail, la numérotation s'effectue en chiffres arabes avec les mêmes caractéristiques de grosseur et de type de police de caractères que le reste du texte. À noter que la pagination redémarre à «1» avec la première page du corps du travail (habituellement l'introduction). 1.1.3 Polices de caractères Les polices de caractères doivent être sobres, de grosseur raisonnable et de face standard sauf certaines exceptions. Concernant la sobriété, un travail doit utiliser un seul type de caractère préférablement parmi les familles suivantes : Times, Palatino, Courier ou Helvetica de grosseur de 12 points (texte, titres et sous-titres). Le texte doit être écrit en caractères standard et les titres et sous-titres doivent être en caractères gras. L'utilisation de l'italique est réservée aux mots de langues étrangères ou dans la rédaction de certains renseignements dans la liste des références en fin de texte.
4 1.1.4 Espaces (intermots, interlignes, interparagraphes, première ligne) De façon générale, l'ordinateur gère tous les espaces dans un texte. L'espace entre les mots et les signes de ponctuation (après un point, une virgule ou un point virgule; avant et après les guillemets; avant et après deux points «:») doit être d'une touche sur la barre d'espacement du clavier. L'espace interligne doit être double, c'està-dire, 8 mm d'espace entre le bas de deux lignes consécutives. L'espace interparagraphe est de 6 points avant et de 6 points après. 1.1.5 Division du texte La division du texte s'effectue à l'aide de chiffres que l'on aligne sur la marge de gauche en numérotant les sections et sous-sections par «1»; «1.1»; «1.1.1»; etc. L'introduction, la conclusion, les références et les annexes d'un travail ne font pas partie de la numérotation. 1.2 Normes d'édition Les normes d'édition comprennent les éléments rencontrés le plus souvent à l'intérieur des travaux dans le domaine des sciences humaines. 1.2.1 Référence dans le texte Dans le texte, dès que l'on emprunte une idée provenant d'une autre source ou que l'on souhaite résumer la pensée d'un auteur que l'on a lu, on doit identifier cet auteur. De façon générale, on inscrit dans le texte le nom de famille de l'auteur et l'année de publication de la source consultée que l'on met entre parenthèses,
5 généralement, à la fin de la phrase (ex.: Tremblay, 2000; Boulard et Gaudreault, 1999). S'il y a trois auteurs et plus, on peut indiquer le nom de famille du premier auteur suivi de l'appellation et al. avec l'année de publication (ex.: Mageau et al., 1997). Si un même auteur a écrit deux publications dans une même année, alors on indique une lettre minuscule à la suite de l'année (ex.: Richer, 1998a; Richer, 1998b, etc.). On doit mettre les noms et les dates à l'intérieur de parenthèses lorsqu'on ne désigne pas directement le nom des auteurs des sources consultées, comme par exemple : «Certaines études (Cérieux, 1996; Jogues, 1999) indiquent que...». Par ailleurs, si le texte désigne directement le nom de l'auteur, on doit mettre seulement l'année entre parenthèses, comme par exemple : «L'étude de Romano (1998a) indique que...». Parfois, on peut citer un auteur qui est lui-même cité par l'auteur d'une publication. Dans ces cas, on indique le nom du ou des auteurs, suivi de l'année, suivi de deux points, suivi de l'appellation «cité par», suivi du nom de ou des auteurs de la publication dans laquelle on a fait la référence, comme par exemple : «la constante de Parent (Parkinson, 1967 : cité par Garner, 1980) indique...», «... l'étude de Smith (1990 : cité par Gore, 1999) révèle...». Dès qu'un auteur est cité dans un texte, la référence complète doit apparaître dans la liste des références à la fin du travail. On doit retrouver toutes les
6 informations essentielles permettant d'identifier l'origine de la référence complète (voir 1.2.5 pour plus de détails). 1.2.2 Citation La citation est utilisée lorsque l'on souhaite rapporter mot à mot la pensée d'un auteur. Il faut minimiser leur utilisation et s'efforcer, dans toute la mesure du possible, de synthétiser la pensée d'un auteur. Lorsque la citation n'excède pas 40 mots (3 lignes), on place le texte entre guillemets () que l'on fait suivre, entre parenthèses, du nom de famille de l'auteur, de l'année de publication et du numéro de page où est tiré le texte intégral de la citation. Par exemple : Charon (1998) note que «... la Raison serait le fruit de notre éducation, alors que l'intuition proviendrait d'une sorte de prééducation, propre au tout jeune enfant, au moment où il prend conscience de l'univers, et où, pratiquement, il fusionne avec le Tout» (p. 140). Pour les citations qui excèdent 40 mots, ou plus de trois lignes, on place le texte entre guillements (), dans un caractère plus petit (10 points) et l'on réduit les marges de 1 cm de gauche et de 1 cm de droite comparativement aux marges du reste du travail. De plus, on indique le nom de famille de l'auteur, l'année de publication et la page où est tiré le texte intégral de la citation. Par exemple : selon Charon (1998), «Si nous acceptons de grand coeur l'affirmation très optimiste nous disant que tout objet de l'univers possède dès le départ une Intuition parfaite, en revanche la sagesse réclame de rester très prudent vis-à-vis de cette autre affirmation qui prétendrait que notre Raison irait sans cesse en s'amplifiant, et que l'intensification de cette Raison serait même une sorte de «raison de la Raison», une raison de la présence de la Vie : la vie avait été créée par Dieu pour que, avec le temps, nous devenions aussi grands que Dieu lui-même.» (p. 141)
7 1.2.3 Nombres et énumérations De façon générale, lorsqu'on utilise des chiffres (de zéro à neuf), on les écrit en lettres. Pour les nombres (10 et plus), les fractions (ex.: 1,4; 5,89) et les pourcentage (ex.: 12% 8,4%), on les écrit en nombre sauf s'ils sont placés en début de phrase, alors on les écrit en lettres. Cependant, si dans une même phrase on fait appel à plusieurs éléments de même nature (énumération) de même qu'avant une unité de mesure abrégée, alors on les écrit en chiffres (ex.: 3 enfants aux cheveux bruns, 4 aux cheveux roux et 6 aux cheveux noirs; 2 cm; 6 kg). 1.2.4 Figures et tableaux Les tableaux peuvent présenter des données quantitatives ou qualitatives. Ils sont numérotés et possèdent un titre. Ils présentent des informations concises ou complémentaires mais ils sont toujours indépendants du texte. Ainsi, ils renforcent ou illustrent une idée mais ne doivent pas être nécessaires à la compréhension de l'idée principale véhiculée dans le texte. Par exemple : Tableau 1 Résultats des analyses corrélatives Concept de soi général Concept de soi scolaire Rendement scolaire,26*,80** * p <,05 ** p <,01
8 Les figures peuvent être des diagrammes, des graphiques, des illustrations ou tous types de matériel qui n'a pas de lien avec la définition d'un tableau. Elles sont numérotées et possèdent un titre à simple interligne. Par exemple : 100 80 60 40 20 Est Ouest Nord 0 1ère étape 2e étape 3e étape 4e étape Figure 1. Rendement scolaire aux épreuves de français pour les quatre étapes selon les régions. 1.2.5 Liste des références en fin de texte La liste des références en fin de texte présente tous les auteurs qui ont été cités dans un travail; ce qui la distingue d'une bibliographie qui présente plutôt un ensemble de références sur un sujet donné. Le principe général d'une liste de références consiste à fournir toutes les coordonnées essentielles permettant de retracer les ouvrages cités. Selon qu'il s'agit d'auteurs de livres, d'articles de périodiques, de site Internet ou autres, chaque référence doit respecter les règles propres à la nature du médium cité. Les références sont présentées à double interligne avec un retrait négatif de 1 cm. Les exemples suivants illustrent les éléments de références aux documents les plus souvent utilisés.
9 1.2.5.1 Exemples de références à des livres Pour les références à des livres, les éléments à indiquer sont les suivants : le nom de famille et la première lettre du prénom du ou des auteurs, l'année (entre parenthèses suivi d'un point), le titre du livre (en italique suivi d'un point), la ville où le livre a été édité (suivi de deux points) et le nom de la maison d'édition (suivi d'un point). Par exemple : Berres, M.S. & Knoblock, P. (1987). Program models for mainstreaming. Rockville : Aspen Pub. Leduc, A. & Cadieux, A. (1994). La présentation des rapports de recherche. Eastman : Behaviora. Charue, R. (1996). De la normalité à... l'anormalité. Montréal : Éditions Nouvelles. 1.2.5.2 Exemples de références à des documents ministériels Pour les références à des documents ministériels, les éléments à indiquer sont les suivants : le nom de l'organisme, l'année (entre parenthèses suivi d'un point), le titre du document (en italique suivi d'un point), la ville où le document a été édité (suivi de deux points) et le nom de la maison d'édition (suivi d'un point). Par exemple :
10 Ministère de l Éducation du Québec (1992). Cadre de référence pour l établissement de plan d intervention pour les élèves handicapés et en difficultés d apprentissage ou d adaptation. Québec : Direction de l adaptation scolaire et des services complémentaires. Conseil Supérieur de l'éducation du Québec (1996). L'intégration scolaire des élèves handicapés et en difficulté. Québec : Conseil supérieur de l'éducation du Québec. 1.2.5.3 Exemples de références à des articles de périodiques Pour les références à des articles de périodiques, les éléments à indiquer sont les suivants : le nom de famille et la première lettre du prénom du ou des auteurs, l'année (entre parenthèses suivi d'un point), le titre de l'article, le nom de la revue (en italique suivi d'une virgule), le volume (en italique suivi d'une virgule), les pages de l'article (no de la page du début, trait d'union, no de la page de la fin, suivi d'un point). Par exemple : Grondin, A., Oto, R., Ponty, G. & Robin, G. (1999). La relation entre le concept de soi d enseignants et les comportements sociaux d élèves du primaire. Comportement humain: psychologie, éducation, médecine et thérapie comportementale, 13, 63-68. Calhoun, G., Elliott, R. (1977). Self-concept and academic achievement of educable retarded and emotionally disturbed pupils. Exceptional children, 43, 379-380.
11 1.2.5.4 Exemples de références à des articles de site Internet Pour les références à des articles tirés d'un site Internet, les éléments à indiquer sont les suivants : le nom de famille et la première lettre du prénom du ou des auteurs, le mois et l'année de consultation (entre parenthèses suivi d'un point), le titre de l'article, le nom du site Internet (en italique suivi de l'appellation «En ligne» entre crochets et suivi d'un point), l'adresse Internet exacte de la page où l'article se trouve. Par exemple : Picard, A. (janvier, 1999). Les élèves à risque : présentation et état d'avancement des connaissances. Site de l adaptation scolaire et sociale [En ligne]. http://www.adaptation.educ.infinit.net/risque/avcon.html Chade, D. (juin, 1998). Autisme et stratégies d'intervention. Site international de l'autisme [En ligne]. http://www.autisme.net/strategie.htm 2. Deuxième partie : sections d'un travail Cette section présente des exemples pour les sections suivantes : page-titre, table des matières, introduction, corps du travail, conclusion, références annexes. De façon générale, il s'agit des sections que l'on peut retrouver pour un travail de plus ou moins grande ampleur (plus de 10 pages). Pour les travaux de moins de 10 pages, la Table des matières et les Appendices peuvent être omises.
12 2.1 Page-titre L'avant-dernière page de ce guide présente un exemple de page-titre. Il importe d'identifier les éléments suivants : Le nom de l'institution d'attache et le département Le titre du travail Le ou les noms des auteurs La nature du travail présenté au «nom du professeur» Sigle et titre du cours Date 2.2 Table des matières Une table des matières doit présenter au plus les trois premiers niveaux des divisions d'un texte. Le premier niveau est collé sur la marge de gauche, le deuxième niveau est en retrait positif de 0,5 cm et le troisième niveau est en retrait positif de 1 cm. La dernière page de ce guide présente un exemple de table des matières. 2.3 Introduction De façon générale, l'introduction présente l origine ou le contexte du travail, les objectifs, les limites de même que l'annonce des différentes sections du travail. 2.4 Corps du travail Il s'agit de la partie centrale du travail. L'organisation des sections doit refléter les idées à transmettre de façon logique et concise. Dans la mesure du
13 possible, il faut éviter la redondance ou les éléments superflus qui n'ajoutent rien à la compréhension des objectifs du travail. 2.5 Conclusion La conclusion doit décrire un bref résumé de ce qui a été dit dans le travail et une réponse aux objectifs de départ. La conclusion peut, entre autres, faire état des perceptions, des connaissances ou des apprentissages réalisés et ceux à venir dans le cadre du travail. 2.6 Références Les références comprennent exclusivement la liste de tous les auteurs cités dans un travail (voir section 1.2.5). 2.7 Appendices Les appendices sont des documents complémentaires qui viennent préciser certaines informations décrites dans le texte. Il peut s'agir de grille d'évaluation, de listes d'adresses utiles, de questionnaires d'entrevues, de productions quelconques réalisées ou servant d'appuis au travail. À noter que le corps du travail doit être indépendant du contenu des annexes.
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS Département des sciences de l éducation Les élèves à risque : programme d intervention par Françoise Bisaillon Robert Legault Travail de session présenté à Alain Cadieux Dans le cadre du cours EFI 2243 Introduction à l adaptation sociale et scolaire 12 décembre 2006
ii Table des matières Table des matières... ii Liste des tableaux... iii Introduction... 3 1. Le contexte social... 4 1.1 La famille... 4 1.1.1 Les parents... 4 1.1.2 La fratrie... 5 1.2 Le niveau socio-économique... 6... 2. Les programmes... 14... Conclusion... 23 Références... 24 Appendice A... 25 Appendice B... 27