Faut il avoir peur des E. coli BLSE?

Documents pareils
Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Bulletin N 47 AU SOMMAIRE BLOC-NOTES ERRATUM. Octobre Trimestriel. Bloc-Notes. Erratum. Annuaire web du CCLIN Ouest.

Collection Avis et Rapports

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine

Ministère du travail, de l emploi et de la santé

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Les Infections Associées aux Soins

Infections nosocomiales

Lecture critique. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N.

PSDP et usage des pénicillines - ESAC

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

Hygiène personnelle du collaborateur de bloc opératoire et infections nosocomiales

SPILF Mise au point DIAGNOSTIC ET ANTIBIOTHERAPIE DES INFECTIONS URINAIRES BACTERIENNES COMMUNAUTAIRES DE L ADULTE

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

Transfert international de patients, diffusion des BMR, et leur contrôle

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale septembre 2009

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Prévention de la transmission croisée des Bactéries Hautement Résistantes aux antibiotiques émergentes (BHRe)

MICROBIOLOGIE. 1. Strep A et Urine Slide. 2. Coloration de Gram 3. Virologie (HCV, HBV, HIV)

Nouveau plan greffe : Axes stratégiques pour l avenir

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE

Prévalence du portage digestif des entérocoques résistants aux glycopeptides (ERG) dans les établissements de santé de la région Lorraine, juin 2007

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

NOM DE L ELEVE :.. Dossier à rendre complété avant le 16 Mars 2015 (afin de vous éviter le temps des formalités lors de la pré-rentrée).

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

LISTE DES PIECES A FOURNIR

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose

Présentation générale du Programme

APPORT DU DIAGNOSTIC MOLECULAIRE EN PATHOLOGIE INFECTIEUSE. Service de Microbiologie Hôpital Robert-Debré

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Présentation des intervenants et modérateurs

Délégation Asie-Pacifique du Groupe Crédit Agricole à Hong Kong et à Shanghai. Le RMB s internationalise: Un simple filet d eau ou le déluge?

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

Voies Respiratoires Supérieures

Etude de la place de la prise en charge des troubles musculo-squelettiques (TMS)chroniques par acupuncture en milieu hospitalier à l AP-HP

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Comment devenir référent? Comment le rester?

Applications de la Spectrométrie de Masse au Laboratoire de Microbiologie

BILLON, C. BURNAT, S.DELLION C. FORTAT, M. PALOMINO O. PATEY

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

NOUVELLES TECHNIQUES : POUR QUELLES AVANCÉES EN MICROBIOLOGIE MÉDICALE

Bases de données des mutations

STOP à la Transmission des microorganismes!


Baromètre Santé & Société - Europ Assistance / CSA 2013 : 7 ème vague du baromètre. 15 octobre 2013

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

Harmonisation des Formations,

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Bien vivre votre retraite

DOCUMENTATION TECHNIQUE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

MSH INTERNATIONAL pour le compte de l ASFE

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Glossaire. de l assurance complémentaire santé(1) pour vous accompagner. Frais d accompagnement. CMU Tiers payant ...

Comment mesurer la résistance aux antiviraux???

I. Généralités. l Assurance-hospitalisation Franchise à option 18 Choix restreint de l hôpital 19 Extension du choix de l hôpital 20

L image du statut d auto-entrepreneur Principaux résultats du sondage. Sondage TNS Sofres pour la Fondapol Juin 2010

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Ce sondage est un outil qui cherche à inciter une réflexion individuelle ou de groupe à propos des priorités futures du RLISS de Mississauga Halton.

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

REGARDS CROISES ELITES / GRAND PUBLIC SUR LA FRANCE DANS LA MONDIALISATION

Education Thérapeutique (ETP)

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

Présentation: Aline Mendes

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

Atlas économique de Paris 2013 du greffe du tribunal de commerce de Paris

Tableau des garanties Contrats collectifs

ROBERT WALTERS ENQUÊTE CANDIDATS CHIFFRES CLÉS

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

Transcription:

Faut il avoir peur des E. coli BLSE? G. Arlet Faculté de Médecine, Université Pierre et Marie Curie Hôpital Tenon, AP-HP Paris Explosion des ESBL Extended-Spectrum ß-Lactamases: a Clinical Update D L. Paterson and R. A. Bonomo Clin. Microbiol. Rev. 2005, 18: 657-86 Historique des BLSE 1983 SHV-2 en Allemagne 1984 CTX-1 (TEM-3) en France Depuis cette date environ 100 dérivés de TEM une trentaine dérivés de SHV 1

Historique des BLSE Klebsiella pneumoniae Épidemies hospitalières Réanimations E. coli : TEM-3, 4, 6, 7, 8, 11, 12, 23, 24, 26, 29, 49, 71, 112, 126 SHV-2, 2a, 4, 5, 7, 8, 12 Salmonella : TEM-3, TEM-4, TEM-20, TEM-25, TEM-27, SHV-2 K. oxytoca : TEM-3, TEM-7, TEM-10, TEM-26, SHV-2, SHV-5 P. mirabilis : TEM-3, TEM-20, TEM-21, TEM-26 P. stuartii : TEM-3 C. freundii : TEM-3, TEM-7, TEM-8, TEM-26 E. cloacae : TEM-3, TEM-5, TEM-26, SHV-2 E. aerogenes :TEM-3,10, 12, 24, 26, SHV-4, 3 et 5 S. marcescens : TEM-3, SHV-2, SHV-4 P. aeruginosa : TEM-42, SHV-2 Evolution BLSE AP-HP 70 K. pneumoniae 60 E. coli E. aerogenes 50 Enterobacter spp. 40 K. oxytoca 30 P. mirabilis Citrobacter spp. 20 Providencia sp. 10 S. marcescens autres 0 21/09/09 1995 1996 1997 1998 G. Arlet 2009 1999 2000 2001 2002 2003 Nouvelles ß-lactamases de classe A et résistance aux C3G CTX-M : Céfotaximase VEB-1 : Vietnamiense extended-spectrum ß-lactamase BES-1 : Brazilian extended-spectrum ß-lactamase GES-type : Guyana extended-spectrum ß-lactamase IBC-1 : GES-type PER-1, PER-2 : Pseudomonas aeruginosa The success story of CTX-M 2

BLSE CTX-M Phénotype des CTX-M CTX CAZ FEP ATM CTX-M-1 64 0.5 16 16 CTX-M-15 256 128 32 128 CTX-M-16 16 8 2 8 CTX-M-19 1 64 0.5 4 0.02 OXY-1 CTX-M-11 CTX-M-22 CTX-M-23 CTX-M-1 CTX-M-15 CTX-M-28 CTX-M-3 CTX-M-29 CTX-M-30 CTX-M-12 CTX-M-10 CTX-M-8 CTX-M-25 CTX-M-26 CTX-M-21 CTX-M-13 CTX-M-24 CTX-M-14 CTX-M-18 CTX-M-19 CTX-M-16 CTX-M-9 CTX-M-27 CTX-M-17 Arbre phylogénétique des CTX-M * Groupe M-1 (Kluyvera ascorbata) * * Groupe M-8 (Kluyvera georgiana) Groupe M-25 Groupe M-9 (Kluyvera georgiana) CTX-M-5 CTX-M-4 CTX-M-6 CTX-M-7 Groupe M-2 (Kluyvera ascorbata) CTX-M-20 Toho-1 21/09/09 CTX-M-31 G. Arlet 2009 CTX-M-2 3

"The CTX-M ß-lactamase pandemic" R. Canton and T.M. Coque Curr Opin Microbiol. Oct. 2006 BLSE dans le monde Vietnam 2000-2001 Hôpital E. coli, KP 30% Cambodge 2004-2005 Communautaire E. coli 35% Pakistan India Japon 2002 2006 2003 Hôpital Communautaire Communautaire E. coli, Hôpital divers? E. coli KP Enterobacter? 52% 30% 25% >60% 14% Chine 1998-2002? divers 20 à 60% Corée 2000 Hôpital Taiwan 1998-2002 Hôpital E. coli, KP E. coli, KP 10% 30% 5,6% 13,5% BLSE dans le monde Amérique latine 2000 Hôpital E. coli KP 8,5-18% 45-52% USA 2001-2002 Hôpital E. coli KP 5,1% 7,2% Canada 2001-2002 Hôpital E. coli KP 4,9% 4,2% 4

Blow up of the ESBL R C3G chez E. coli Prevalence of resistance to extended-spectrum cephalosporins among E. coli isolates from bacteraemias (European Antimicrobial Resistance Surveillance System) 2002 2007 R C3G chez E. coli Augmentation de la résistance Aux céphalosporines de 3ème génération No data 2002 <1% 2007 1-5% 5-10% 10-25% 25-50% >50% Isolats invasifs d E. coli (sang et LCR) 28% 23% 40% earss R C3G chez E. coli Augmentation de la résistance Aux céphalosporines de 3ème génération No data 2002 <1% 2007 1-5% 5-10% 10-25% 25-50% >50% Isolats invasifs d E. coli (sang et LCR) 0,8% 2,5% earss 5

Augmentation des E. coli BLSE Depuis 10 ans à l AP-HP x4 taux d attaque des EBLSE x5 % E. coli parmi les EBLSE Septicémies à E. coli BLSE Hôpital Pitié Salpétrière Entre 2001 et 2006 : % Coli BLSE x 10 (0,4 à 4,3%) Densité d incidence 1000 jours H x 10 (0,002 à 0,02) 56 % en ICU 69% sondage urinaire 70% antibiothérapie antérieure (C3G : 37%, FQ : 50%) BLSE, les nouvelles donnes Escherichia coli CTX-M Long séjour Communauté 6

BLSE dans les maisons de retraite (AP-HP) Long séjour versus court séjour 2001-2006 Incidence équivalente (0,28 vs 0,35/ 1000 J) Mais augmentation de 4 fois en 4 ans en LS Beaucoup plus de E. coli (80% vs 50%) Délais d acquisition plus long (30j vs 2j) Urines (80% vs 50%) Résistance fluoroquinolones (95% vs 70%) Plus grande clonalité (transmission croisée) E. coli BLSE in Nursing Home Irlande du Nord 2004-2006 294 patients dans 16 centres 40% de porteurs (0-75%) 51% n ont pas d antécédents hospitaliers récents (1 an) 13,5% ont des antécédents d UTI à E. coli BLSE Analyse multivariée : traitement par FQ et UTI récentes seul facteurs de risque BLSE en milieu communautaire Infections Peu de données en France 1999 : 1,5% en ville 2005 : 1,7% (ColBVH) 2006 : 1,1% (Onerba) 7

BLSE en milieu communautaire Plus de 80% de résistance FQ et TSU CTX-M age moyen plus bas (37 ans) Dissémination horizontale dans la communauté Prévalence de CTX-M-15 E. coli à Paris en 2002 Diffusion d un clone d E. coli CTX-M-15 isolé aussi bien à l hôpital que dans les long séjours et en ville. REP-PCR BamHI plasmidic fingerprint Eckert, C et al. AAC. 2004 et Kassis-Chikhani, N; Vimont, S et al EID. 2004 Paris, Tunis et Bangui Puis le succès En fait, le monde entier 8

Qu a-t-il de particulier? proche de souche UPEC MLST Virulent Souris / biofilm TN03 ECOR52 (O25a) ECOR51 (O25a) TNB2-4 (O6) II CFT073 (O6) ECOR57 (O2) ECOR62 (O2) IX RS218 (O18) 381A (O81) VIII DEC2a (O55) DEC1a (O55) EPEC 1 E2348/69 (O127) ECOR60 (O4) ECOR59 (O4) VI DAECT19 (O21) ECOR64 (O75) C1845 (O75) IH11128 (O75) VII DAEC20 (O75) TN03 (O25b) 10/10 0.01 EC7372 (O25b) 10/10 TN34 (O25b) 10/10 TU (O25b) 10/10 I CAF (O25b) 10/10 DAEC11 (O25b) * DAEC18 (O25b) ECOR66 (O4) 10/10 DAEC213 (O1)(D phylogenetic group) E. fergusoni Mais pap,hly cnf1 ne possède PAS les facteurs de virulence habituels des UPEC TN03 TN34 TU CAF EC7372 Biofilm et communautés bactériennes intracellulaires Kau, A et al Current Opinion in Microb. 2005 9

ST131-O25b:H4-CTX-M-15 En France Entre 94 et 03 : <5% E. coli (collection Branger) Entre 06 et 07 : 46% E. coli BLSE (collection Clermont) En 2005: 7% porteurs sains en Ile de France ST131 sensible En Angleterre Entre 05-06: 83% E. coli BLSE En LS 50% des E. coli BLSE BLSE en France Onerba COLBVH AP-HP IU Communautaire Entérobactéries Ts plvmts Hôpital Entérobactéries Ts plvmts Hôpital Entérobactéries Année 2006 2005 2005 % BLSE 1,1 1,6 % E. coli 66 49 % E. coli CTX-M 83 76 70 % E. coli % ST131 CTX-M- O25b:H4 15 57,5 42 78 42 56 Les autres raisons du succès Efficacité de l ISEcp1 Rôle des plasmides Systèmes d addiction plasmidique Transmission horizontale Origine animale? 10

Efficacité de l ISecp1 In Vitro : de Kluyvera à E. coli In Vivo : entre entérobactéries Dans le monde Dans un même lieu ISEcp1 et CTX-M diversité des plamides Caratolli AAC 2009 CTX-M enfants de Kaboul 8 enfants co-infectés par E. coli et KP 11

PCR replicon typing des plasmides codant pour les BLSE de E. coli PCR replicons typing chez E. coli producteurs de TEM-1, IRT et BLSE de type TEM 12

Systèmes TA chez plasmides incf codant pour les CTX-M chez E. coli 13

1991 : 0,7% Portage BLSE en milieu communautaire Espagne 2002 : 5,5% (3,7% chez volontaires sains) 2004 : 8,1% 2005-2006 : 7,4% Portage et diffusion BLSE en milieu communautaire Etudes de Séville et de Madrid Origine Patients infectés (UTI) aux urgences sans ATCD d'hospitalisation dans le mois Membres de la famille vivants sous le même toit Membres de la famille ne vivant pas sous le même toit Témoins aux urgences sans infection % 67 27,4 15,6 7,4 Facteurs de risques Diabète Partage de la même nourriture à domicile BLSE en milieu communautaire Transmission en milieu communautaire Même clône au sein de la même famille 1. 42% étude de Séville 2. 66% étude de Madrid 14

BLSE et nourriture Etude de Séville Pas de lien avec le type d alimentation carnée BLSE chez Salmonella et E. coli d origine animale : rares même si ont été décrit des petites épidémies BLSE contrôle en milieu communautaire Portage très long : parfois > 1 an Différents clones au sein d une même famille Faut -il détecter l entourage devant un cas d infection? Faut-il détecter les «bons colonisateurs»? Nouvelles molécules anti-plasmide BLSE et l avenir! Réservoir effrayant 10% de la population chinoise 15% de la population indienne 8% de la population espagnole Faites le calcul!!!! 15