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Transcription:

Rapport pour la commission permanente du conseil régional JANVIER <%moiscx%> 2014 Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'ile-de-france SCHEMA REGIONAL DE LA FORMATION, INITIALE ET CONTINUE, TOUT AU LONG DE LA VIE 2007-2013 PROROGE : MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION CONCLUE AVEC LES AUTORITES ACADEMIQUES POUR L UTILISATION RÉGIONALE DES ENQUETES D INSERTION DES LYCEENS EN ILE-DE-FRANCE AUTORISATION D ENGAGEMENT POUR L INTERROGATION PAR TELEPHONE DES NON-REPONDANTS AUX ENQUETES POSTALES DE FEVRIER 2014 EN ILE-DE-FRANCE) <%numcx%> CP 14-048

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 3 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-048 Chapitre budgétaire : Code fonctionnel, Programme : Sommaire EXPOSE DES MOTIFS... 4 1. Les enquêtes d insertion des lycéens, outil indispensable d aide à la décision... 4 2. Une collaboration fructueuse, à poursuivre... 5 ANNEXE AU RAPPORT N 1... 6 1. Synthèse des résultats de l enquête d insertion des lycéens franciliens... 7 PROJET DE DELIBERATION... 14 @BCL@3001E2DE.doc 07/01/14 10:01:00

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 4 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-048 EXPOSE DES MOTIFS 1. Les enquêtes d insertion des lycéens, outil indispensable d aide à la décision 1.1. Pour l adaptation de l offre de formation Les académies, la Direction Régionale et Interdépartementale de l Agriculture, de l Alimentation et de la Forêt (DRIAAF) et la Région ont, avec des rôles différents, la responsabilité conjointe de la carte des formations professionnelles et technologiques des lycées d Ile-de-France. Cette carte des formations en lycées est arrêtée chaque année dans le cadre des orientations du Schéma régional de la formation initiale et continue tout au long de la vie (SRFICTLV) 2007-2013, qui a été prorogé en septembre 2013. Depuis l adoption du SRFICTLV, les orientations guidant l évolution de l offre de formation professionnelle initiale sont actualisées chaque année en Ile-de-France lors de l élaboration des Orientations Conjointes Etat-Région pour l adaptation de l offre de formation initiale (OCER). La Région a mis en place un dispositif partenarial et concerté - notamment avec les partenaires sociaux -, qui permet d établir un diagnostic partagé et d aboutir à des préconisations conjointes Etat-Région d ouverture ou de fermeture par diplôme en fonction de la réussite que chaque formation procure aux jeunes : depuis le maintien en formation et l obtention et le succès à l examen jusqu à l insertion dans la vie active, à court et long terme, via la prospective des métiers. Ainsi les données d insertion professionnelle de court terme sont indispensables au dispositif des OCER. 1.2. et pour la politique d information sur les métiers et les formations Par ailleurs, les académies et la DRIAAF fournissent aux jeunes les informations nécessaires à leur orientation scolaire et professionnelle par le biais notamment du réseau des Centres d Information et d Orientation (CIO) et de la DRONISEP. La Région définit les priorités relatives à l'information et à l'orientation tout au long de la vie dans le SRFICTLV et apporte un soutien essentiel au site lesmetiers.net, d information sur les métiers et les formations. Les académies, la DRIAAF et la Région soutiennent l analyse et la diffusion régulière auprès des communautés éducatives et dans les différents réseaux d information et d orientation - particulièrement celui des CIO - d informations sur les conditions d insertion, notamment la synthèse de 6 pages sur l insertion des lycéens disponible sur le site «lycées» de la Région et sur les sites des académies. 1.3. les enquêtes d insertion des lycéens sont indispensables Parmi les instruments disponibles pour observer les conditions d insertion en fonction de la formation suivie (enquêtes «Génération» du CEREQ, enquête emploi en continu, ), l enquête annuelle nationale d Insertion dans la Vie Active des lycéens (IVA), conçue et pilotée par la Direction de l Evaluation, de la Prospective et de la Performance du ministère de l Education Nationale, de l Enseignement Supérieur et de la Recherche et mise en œuvre par les services statistiques rectoraux et les lycées, occupe une place privilégiée : elle peut permettre d obtenir des résultats régionaux à un rythme annuel et avec une finesse de détail que ne peuvent atteindre les autres enquêtes. Pour l enseignement agricole, l enquête sur le suivi des élèves sortant des établissements d'enseignement technique agricole, a récemment été construite sur un modèle très proche. Ces enquêtes nationales sont retravaillées en région pour permettre une exploitation régionale. @BCL@3001E2DE.doc 07/01/14 10:01:00

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 5 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-048 2. Une collaboration fructueuse, à poursuivre 2.1. Une convention pour pouvoir utiliser les enquêtes d insertion Après une expérimentation en 2006, une convention quadriennale a été conclue avec les académies en 2006 puis renouvelée en. La dernière convention, qui permet désormais d interroger aussi les élèves de l enseignement agricole, a également été signée par Défi-métiers (GIP CARIF) et la délégation régionale de l ONISEP, qui contribuent à l analyse et/ou à la diffusion des résultats de l enquête. La convention prévoit que les académies et la DRIAAF adaptent l enquête aux besoins régionaux et analysent les résultats. La Région prend à sa charge une relance par téléphone après l enquête postale. Pour cela, elle a passé un marché de relance téléphonique des enquêtes. Ce marché, du 13 mai, portant sur l enquête de, est renouvelable 3 fois, soit jusqu à l enquête 2014 ; il comprend des prestations traitées à prix global et forfaitaire et des prestations traitées à prix unitaires, selon le nombre de réponses de différentes sortes obtenues. L enquête de 2014 est ainsi la dernière couverte par la convention et le marché actuellement en vigueur. Une nouvelle convention sera soumise à votre approbation dans le courant de l année 2014 afin de poursuivre la collaboration avec les autorités académiques et de lancer un nouveau marché pour la relance téléphonique de l enquête. 2.2. Mettre en œuvre l engagement de la Région en 2014 Le taux de réponse global (enquête postale plus enquête téléphonique) a continué de progresser en 2013. Il a atteint 63 %, près de quatre fois plus que le taux obtenu avec la seule enquête postale (16 %). En effet, le taux de réponse à la relance téléphonique est maintenant de 55 %. Grâce à la relance téléphonique, l information sur l insertion des lycéens est durablement à la fois détaillée et fiable. Cette évolution est particulièrement opportune alors que la rénovation de l enseignement professionnel bouleverse les conditions d accès au marché du travail des jeunes lycéens professionnels : le nouveau cursus fait l objet d un examen particulier grâce à la prise en compte des sortants de 2 nde, 1 ère et terminale professionnelle. Une période nouvelle s ouvre, qu il faut comprendre le plus rapidement et le plus finement possible pour pouvoir continuer à adapter l offre de formation et à informer les jeunes mais aussi déceler d éventuelles difficultés dans leurs parcours. C est une dépense de 150 000 qu il faut prévoir pour l enquête IVA de 2014. C est pourquoi je vous demande de financer la dernière reconduction du marché pour la relance téléphonique des enquêtes d insertion des lycéens en Ile-de-France en 2014 en affectant une autorisation d engagement d un montant de 150 000 sur le chapitre 932 Enseignement -, code fonctionnel 28 «Autres services périscolaires et annexes», programme HP 28-005 «Schéma des formations», action «Réussite des élèves» du budget 2014. Je vous prie de bien vouloir en délibérer Le président du conseil régional d Ile-de-France JEAN-PAUL HUCHON @BCL@3001E2DE.doc 07/01/14 10:01:00

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 6 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-048 ANNEXE AU RAPPORT N 1 @BCL@3001E2DE.doc 07/01/14 10:01:00

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 7 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-048 1. Synthèse des résultats de l enquête d insertion des lycéens franciliens @BCL@3001E2DE.doc 07/01/14 10:01:00

I V A 8 L insertion des lycéens dans la vie active Enquête au 1 er février Synthèse des résultats de l enquête d insertion des lycéens en Île-de-France Au 1 er février, 7 mois après leur sortie de formation, le taux global d emploi des lycéens franciliens (47 %) se maintient au niveau observé depuis. Un niveau de formation élevé améliore les conditions d insertion et l obtention du diplôme favorise encore plus qu avant l accès à l emploi. Les conditions d insertion demeurent plus favorables à l issue des formations du domaine des services mais elles restent très contrastées d une spécialité à l autre. Les lycéens restent affectés par une conjoncture économique difficile Figure 1. Répartition des sortants de lycées de l éducation nationale et de l agriculture selon leur situation au 1 er février Chômage 37 % Inactivité 10 % 6 % Stages Emploi 47 % Au 1 er février et pour la deuxième année consécutive, les conditions d insertion des lycéens sortis de formation initiale demeurent stables : le taux d emploi, qui avait fortement chuté entre 2008 et, s établit à 47 % : un point en dessous de son niveau de. La part des jeunes au chômage est voisine de celle de (37 % après 36 %). Enfin, la part des jeunes sans activité, en progression jusqu en, diminue légèrement à 10 %. La répartition des emplois selon la nature des contrats signés se stabilise depuis alors qu elle s était légèrement modifiée entre 2009 et au profit des contrats à durée déterminée et des contrats d intérim. Parmi les jeunes en emploi, 42 % ont signé un CDI, 33 % un CDD, 13 % un contrat aidé et 11 % un contrat d intérim (voir figure 1). L accès à l emploi s améliore avec le niveau de formation Les conditions d insertion restent étroitement liées au niveau de formation : au 1 er février, le taux d emploi des jeunes qui ont poursuivi leurs études jusqu au BTS atteint 65 %. Il s établit à 52 % chez les sortants de niveau baccalauréat et à 36 % chez ceux de niveau CAP ou BEP. La situation reste particulièrement préoccupante pour les sortants qui n ont pas poursuivi leurs études au-delà de la 1 re année de la voie professionnelle : 18 % seulement sont en emploi, 48 % se déclarent au chômage et 22 % sont inactifs, soit deux fois plus que pour l ensemble des sortants (voir figure 2). Évolution 2008 2009 Emploi dont 60 % 50 % 47 % 48 % 47 % CDI * 43 % 45 % 43 % 42 % 42 % CDD 27 % 29 % 31 % 33 % 33 % Intérim 13 % 9 % 10 % 11 % 11 % Contrat aidé 16 % 16 % 15 % 13 % 13 % Non renseigné 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % Stage 5 % 6 % 6 % 5 % 6 % Chômage 28 % 36 % 38 % 36 % 37 % Inactivité 7 % 8 % 9 % 11 % 10 % Total 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % CDI* 42 % CDD 33 % Intérim 11 % Contrat aidé 13% Non renseigné 1 % * y compris fonctionnaire, agent public, engagé dans l'armée, aide familial et installé à son compte Effectifs de sortants : 37 356 Effectifs de sortants en emploi : 17 513 La structure des sortants de lycées s est modifiée au cours des trois dernières années d enquête. Suite à la mise en place de la réforme de la voie professionnelle, l enquête sur les sortants de est la première à ne plus comporter de sortant de classes de BEP et de BEPA en dehors des quatre spécialités de l éducation nationale et des deux spécialités de l Agriculture qui avaient perduré à la rentrée 2009 ; en revanche, sont prises en compte les premières professionnelles intégrées pour la première fois dans le champ de l enquête. Par ailleurs, le nombre de sortants de terminale professionnelle est amplifié par les nombreux jeunes qui avaient rejoint en 2008 l expérimentation du baccalauréat professionnel en 3 ans. La population des jeunes sortants observés en se ventile comme suit : 11 % sortent après une 1 re année de CAP ou BEP ou de 2 de professionnelle, 14 % d une classe terminale de CAP ou BEP, 11 % d une 1 re professionnelle, 44 % de classe terminale de niveau Bac, 20% avec un niveau Bac+2 (BTS). L obtention du diplôme favorise l insertion à niveau de formation égal, les diplômés rencontrent des conditions d insertion plus favorables que ceux qui n ont pas obtenu leur diplôme. Le taux d emploi des titulaires d un BTS ou d un baccalauréat professionnel est d environ 12 points supérieur à celui des Evolution 2008 2009 sortants de même niveau sans diplôme. CDI* 43% 45% 43% 42% Le gain CDD que 27% procure 29% 31% 33% le diplôme se fait ressentir encore Contrat d'intérim 13% 9% 10% 11% Contrat aidé 16% 16% davantage 15% 13% chez les jeunes Emploi Dont 60% 50% 47% 48% Non renseigné 1% 1% 1% 1% Chômage 28% 36% 38% 36% inactivité 7% 8% 9% 11% Stages 5% 6% 6% 5% dont le niveau de formation est moins éle- ILE-DE-FRANCE

9 Figure 2 Situation des sortants des lycées de l éducation nationale et de l enseignement agricole en fonction du niveau de formation et de l obtention du diplôme 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% non diplômé diplômé non diplômé diplômé non diplômé diplômé non diplômé diplômé non diplômé diplômé non diplômé diplômé CAP-BEP, 2 nde pro 41% 40% 41% 21% 26% 28% 35% 34% 33% 15% 21% 22% 18% 17% 13% 32% 56% 44% 49% 46% 54% 56% 55% 43% 47% 42% 43% 11% 11% 12% 12% 12% 15% 68% 2% 24% 6% 68% 2% 25% 5% 68% 2% 25% 4% 55% 4% 32% 8% 64% 3% 28% 5% 59% 3% 31% 6% 56% 3% 25% 9% 57% 3% 30% 10% 12% 11% 12% 9% 8% 7% 7% 5% 4% 5% 7% 7% 6% 7% 6% 6% 6% 56% 48% 48% 53% 3% 3% 3% 3% 43% 44% 44% 50% 49% 49% 48% 49% 51% 54% 54% 46% 32% 40% 35% 40% 35% 32% 35% 43% 39% 46% 40% 8% 10% 10% 8% 8% 9% 7% 9% 10% 7% 10% 13% 9% 10% 8% 17% 14% 11% 9% 10% 9% 18% 13% 12% 22% 23% 19% Guide de lecture : les CAPA, BEPA, Bac pro A et BTSA ont été assimilés aux CAP, BEP, Bac pro et BTS. En, parmi les jeunes sortis de 2 e année de BTS ou de BTSA qui n ont pas obtenu leur diplôme, 55 % sont en emploi, 4 % sont en stage, 32 % sont au chômage et 8 % sont inactifs. Les diplômés incluent l ensemble des sortants ayant obtenu soit le diplôme préparé la dernière année de formation,soit un diplôme équivalent ou supérieur. ENSEMBLE BTS Bac dont Bac pro CAP, BEP,FC dont CAP 1re année CAP/BEP/Bac Pro Figure 3. Part des emplois stables* au 1 er février Sortants des lycées de l éducation nationale et de l enseignement agricole 47 % 65 % 52 % 51 % 36 % 31 % 18 % Taux d emploi des sortants diplômés ou non diplômés ENSEMBLE BTS Bac dont Bac pro CAP, BEP,FC dont CAP 1 re année CAP/BEP/Bac Pro 42 % 45 % 40 % 41 % 42 % 39 % 44 % vé : chez les lycéens ayant préparé un CAP, le taux d emploi est de 20 points supérieur pour ceux qui ont obtenu leur diplôme. Parmi les jeunes issus de 1 re professionnelle, les trois quarts sortent non diplômés. Pour les autres, ceux qui ont réussi leur diplôme intermédiaire ou qui avaient déjà obtenu un CAP ou un BEP lors d un cursus antérieur, le taux d emploi est très proche de celui des jeunes de niveau CAP ou BEP (voir figure 2). et l écart entre les non diplômés et les diplômés s accroît Depuis un an, alors que les conditions d insertion des diplômés sont restées à peu près stables, elles se sont dégradées chez les non diplômés et ce, quel que soit leur niveau de formation : ainsi, depuis, l accès à l emploi des jeunes sortis sans diplôme a chuté d environ 5 points après une dernière année de CAP ou de BEP ou d une 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Part des emplois stables parmi les sortants en emploi 58 % 55 % 60 % 59 % Guide de lecture : 65 % des sortants de niveau BTS sont en emploi. Parmi eux, 45 % ont un emploi stable et 55 % un autre type de contrat (CDD, intérim, etc) 58 % * Sont considérés comme étant en emploi stable les 61 % salariés ayant un CDI, les titulaires de la fonction 56 % publique, les personnes travaillant à leur compte, Autres types de contrats les aides familaiux et les parmi les sortants en emploi engagés militaires. terminale de baccalauréat et de 9 points à l issue d une terminale BTS (voir figure 2). Les emplois demeurent le plus souvent précaires La part des emplois stables (CDI, titulaires de la fonction publique, jeunes à leur compte ) se maintient à 42 % en. Le niveau de formation semble peu jouer sur la nature juridique des contrats signés. Bien qu elle soit légèrement supérieure au niveau BTS, la part des emplois stables varie faiblement selon le niveau de diplôme : 45 % au niveau BTS, 40 % au niveau baccalauréat et 42 % au niveau CAP ou BEP. Ces taux se sont peu modifiés depuis un an hormis pour les jeunes de CAP (39 % soit -2 points en un an) ou pour ceux qui n ont pas poursuivi leurs études au-delà de la première année de baccalauréat professionnel, CAP ou BEP (-4 points) : chez ces derniers, le niveau encore élevé du taux d emploi stable (44 %) ne doit pas faire oublier leur très faible taux d emploi (18 %) (voir figure 3). Un accès à l emploi plus aisé pour les filles En, la moitié des filles sont en emploi : leur taux d insertion demeure plus favorable que celui des garçons (45 %). Cet avantage dans l accès à une activité professionnelle s explique en partie par le niveau de formation plus élevé des filles à la sortie du lycée : 65 % d entre elles détiennent un niveau baccalauréat ou supérieur contre 62 % des garçons. Par ailleurs, la répartition des garçons et des filles dans les diverses spécialités de formation est différente : 9 filles sur 10 sont issues de spécialités relevant du domaine des services ; les garçons se répartissent à égalité entre ce domaine et celui de la production. Cela contribue aussi à expliquer l écart des taux d emploi puisque les sortants formés dans les services non seulement ont un niveau de formation plus élevé mais ils bénéficient également, à chaque niveau, d un taux d emploi à court terme plus élevé. Dans un même domaine de formation, l insertion reste cependant contrastée entre les garçons et les filles. Dans les services, les filles gardent un avantage sur les garçons à presque tous les niveaux de formation, à l exception de la 1 re professionnelle. Après une formation relevant du domaine de la production, les conditions d insertion sont globalement similaires mais un peu plus fa- 2

vorables pour les filles aux niveaux CAP ou BEP et baccalauréat. Si le taux global d emploi est plus élevé pour les filles, la part des contrats stables dans leurs emplois est inférieure à celle des garçons : 41 % signent un CDI alors que ce taux est de l ordre de 44 % chez les garçons qui proviennent plus souvent que les filles des formations de la production, débouchant plus fréquemment sur des contrats stables. Une insertion contrastée selon la spécialité de formation 10 La part des jeunes en emploi calculée sur les trois dernières années (, et ) s élève à 47 %. Si le domaine des services conserve son avantage dans l accès à l emploi sur celui de la production, les conditions d insertion n en demeurent pas moins très hétérogènes selon les spécialités de formation : dans la production, le contraste est marqué entre les spécialités du «Bâtiment, finitions» (27 % de sortants en emploi) et les «Transformations chimiques et apparentées» (57 %). Dans les services, les disparités sont importantes entre, d une part les «Techniques d imprimerie et d édition» où le taux d emploi ne dépasse pas 45 % et, d autre part, les «Finances, banques assurances» à l issue de laquelle les trois quarts des jeunes accèdent à une activité professionnelle (tableau 1 et figure 4). Au débouché de certaines filières, un taux d emploi élevé s explique par une concentration importante de sortants de niveau élevé. C est le cas des spécialités «Finances, banque, assurance» - déjà évoqué -, des «Spécialités plurivalentes de la communication» (68 %) ou encore de la «Santé» (64 %) à l issue desquelles la quasi-totalité des sortants ont atteint un niveau BTS. à l inverse, le taux d emploi est beaucoup plus bas pour certaines filières qui se caractérisent par une forte proportion de sortants de niveau CAP ou BEP. C est le cas des spécialités suivantes dont au moins trois quarts des sortants n ont pas atteint le niveau baccalauréat : «Agro-alimentaire, alimentation, cuisine» (37 % en emploi), «Bâtiment, finitions» (27 %), «Travail du bois et de l ameublement» (34 %), «Structures métalliques» (30 %) et «Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales» (41 %). Quelques rares formations procurent cependant une insertion relativement aisée dès le niveau CAP ou BEP : il s agit du «Travail social» et du «Transport, manutention, magasinage». Quelle que soit la spécialité suivie, une poursuite d études augmente les chances d accéder à un emploi : le gain est particulièrement élevé entre le niveau CAP ou BEP et le niveau baccalauréat pour les spécialités «Moteurs et mécanique automobile», «Commerce, vente» et «énergie, génie mécanique». La spécialité «Accueil, hôtellerie et tourisme» fait figure d exception puisque c est au niveau baccalauréat et non au niveau BTS que l accès à l emploi est le plus aisé. 90% Figure 4. Part des sortants en emploi et part des sortants de niveau IV et supérieur selon le groupe de spécialités sur 3 ans (--) 80% Finances, banque, assurances 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Transport, manutention, magasinage Travail social Accueil, hôtellerie, tourisme 5% 15% 25% 35% 45% 55% 65% 75% 85% 95 Part des niveaux baccalauréat et supérieur Services Production 62% % moyenne des niveaux bac et supérieur : 62 % Spécialités pluritechnologiques génie civil, const. Techn. Image et son, spectacle Transformations chimiques et apparentées Coiffure, esthétique et autres soins Comptabilité, Secrétariat gestion % moyenne des sortants en emploi : 47 % Commerce bureautique Techn. indust. vente fondamentales Spécialités plurivalentes Energie, Techniques imprimerie sanitaires et sociales génie climatique et édition Travail du bois Moteurs Electricité, Agro-alimentaire, Spécialités et de l'ameublement et mécanique électronique alimentation, automobile Mécanique générale pluritechnologiques cuisine et de précision mécanique électricité Habillement Structures métalliques Bâtiment : finitions Guide de lecture : la figure 4 permet de mettre en rapport, en moyenne sur les trois dernières enquêtes, le niveau de formation des sortants de chaque spécialité avec la part d entre eux qui se trouve en emploi. La taille des sphères est proportionnelle au poids des effectifs de sortants pour chaque spécialité. En horizontal, le niveau moyen de sortie d une spécialité est représenté par la part des sortants de niveau baccalauréat et supérieur qui, en moyenne est de 62%. L axe vertical permet de représenter la part moyenne des jeunes en emploi pour chaque spécialité, quel que soit le niveau de formation. Toutes spécialités confondues, cette part moyenne est de 47%. Mines, carrières génie civil Technologies de commande des transformations industrielles Spécialités plurivalentes de la communication Santé Spécialités plurivalentes des échanges et gestion Echelle Informatique, traitement de l'information 500 1000 Ainsi, plus une spécialité se situe à droite, plus le niveau de formation des sortants est élevé, plus on se dirige vers le haut du schéma, plus le taux d emploi est important. Par exemple, en bas à gauche du graphique, parmi les 592 jeunes sortis en moyenne par an de à de la spécialité «Bâtiment : finitions» (tous niveaux de formation confondus) : 27% sont en emploi ; 21% ont un niveau de formation égal ou supérieur au baccalauréat. En haut, à droite du graphique, les 266 sortants de la spécialité «Finances, banque, assurance» possèdent tous un niveau de formation égal ou supérieur au baccalauréat et les trois quarts sont en emploi. 3

11 Tableau 1. Proportion de jeunes en emploi selon le niveau par groupe de spécialités Remarque : la colonne «Ensemble» correspond à tous les sortants interrogés dans le cadre des enquêtes, et y compris ceux qui n apparaissent pas dans les colonnes qui suivent : principalement les sortants de 1 re année de CAP et de BEP ainsi que ceux de 1 re professionnelle dont les faibles taux d emploi viennent impacter le résultat global. FORMATIONS Ensemble Part des jeunes en emploi au 1 er février (--) en % (1) BTS (2) baccalauréat (3) CAP-BEP (4) Total dont Bac Pro Total dont CAP Nombre annuel moyen de sortants Ensemble (5) 47 % 66 % 53 % 53 % 35 % 30 % 35 630 Production (5) 42 % 61 % 52 % 51 % 30 % 27 % 11 631 200 Technologies industrielles fondamentales 49 55 49 ns - - 289 201 Technologies de commande des transformations industrielles 57 58 ns ns ns - 460 221 Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 37 ns ns ns 38 29 504 222 Transformations chimiques et apparentées 57 64 55 - ns ns 235 227 énergie, génie climatique 46 64 58 58 33 ns 665 230 Spécialites pluritechnologiques, génie civil, construction, bois 56 70 48 50 ns ns 431 231 Mines et carrières, génie civil, topographie 54 69 61 ns ns ns 289 233 Bâtiment : finitions 27 ns 48 ns 24 23 592 234 Travail du bois et de l'ameublement 34 ns 52 51 31 29 600 242 Habillement (y compris mode, couture) 34 ns 51 48 25 ns 518 250 Spécialites pluritechnologiques mécanique-électricité 42 54 49 47 ns ns 775 251 Mécanique générale et de précision, usinage 43-51 48 ns ns 555 252 Moteurs et mécanique auto 43 ns 63 63 29 ns 800 254 Structures métalliques 30 ns 46 47 26 25 562 255 électricité, électronique 41 58 49 49 28 22 3 629 Services (5) 50 % 68 % 54 % 53 % 38 % 34 % 23 999 310 Spécialités plurivalentes des échanges et gestion 55-55 - - - 2 877 311 Transport, manutention, magasinage 49 ns ns ns 53 ns 315 312 Commerce, vente 46 68 55 55 24 23 6 149 313 Finances, banque, assurances 75 75 - - - - 266 314 Comptabilité, gestion 49 64 50 50 ns - 3 994 320 Spécialités plurivalentes de la communication 68 68 - - - - 102 322 Techniques d'imprimerie et d'édition 42 56 46 ns ns ns 262 323 Techniques de l image, du son, du spectacle 53 57 ns ns ns ns 217 324 Secrétariat, bureautique 44 65 50 50 ns - 3 161 326 Informatique, traitement de l'information 62 62 - - - - 300 330 Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales 41 ns 56 56 41 ns 2 083 331 Santé 64 83 56 - ns ns 1 561 332 Travail social 64 76 - - 57 57 343 334 Accueil, hôtellerie, tourisme 52 69 72 71 39 26 1 256 336 Coiffure, esthétique et autres services personnels 48 ns ns ns 47 46 518 Légende - : aucun effectif pour le niveau considéré ns : donnée non significative taux d emploi élevé supérieur d au moins 5 points à la moyenne du niveau considéré (toutes spécialités confondues) taux d emploi faible inférieur d au moins 5 points à la moyenne du niveau considéré (toutes spécialités confondues) (1) ne sont reportés dans ce tableau que les groupes de spécialités pour lesquelles, à un niveau au moins, les effectifs sont considérés comme significatifs (au moins 120 réponses de sortants au total et 35 chaque année) (2) y compris les DMA, DCESF, DNTS et formations complémentaires post BTS (3) y compris terminales technologiques, Brevet de technicien, MC4 et BMA (4) y compris MC5 (5) y compris les spécialités non présentes dans ce tableau en raison de résultats peu significatifs à chaque niveau de formation, les différentes spécialités offrent des possibilités d insertion contrastées Au niveau CAP-BEP, le taux d insertion de 57 % après une formation au «Travail social» contraste avec le taux de 24 % après une spécialité en «Bâtiment, finitions» ou «Commerce, vente». Au niveau baccalauréat, les écarts, un peu moins prononcés, sont néanmoins importants : ils varient de 46 % après une formation aux «Techniques d imprimerie et d édition» ou aux «Structures métalliques» à 72 % après une spécialité en «Accueil, hôtellerie, tourisme». Au niveau BTS, un écart non négligeable subsiste entre les taux d insertion des formations aux «Technologies industrielles fondamentales» (55 %) et celles de la «Santé» (83 %). 4

200 201 12 Tableau 2. Formations les plus représentées par groupe de spécialités Groupe de spécialités Formations Groupe de spécialités Formations Technologies industrielles fondamentales Technologies de commande des transformations industrielles 221 Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 222 Transformations chimiques et apparentées 227 Energie, génie climatique 230 Spécialités pluritechnologiques, génie civil, construction, bois 231 Mines & carrières, génie civil, topographie 233 Bâtiment : finitions 234 Travail du bois et de l'ameublement 242 Habillement 250 Spécialités pluritechnologiques : mécanique, électricité 251 252 Mécanique générale & de précision, usinage Moteurs et mécanique automobile 254 Structures métalliques 255 électricité, électronique BTS Conception de produits industriels BTS Technico-commercial BTS Mécanique et automatismes industriels BTS Informatique et réseaux pour l industrie et les services techniques BTS Maintenance industrielle CAP Agent polyvalent de restauration CAP Cuisine T_STL Biochimie génie biologique BTS Bioanalyses et contrôle CAP Installateur thermique BEP Techniques froid conditionnement air BEP Techniques installations sanitaires, thermiques Bac pro Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques Bac pro Technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques Bac pro Techn, études bât, a études et éco BTS Bâtiment T_STI Génie civil BTS Travaux publics CAP Installateur sanitaire CAP Peintre-applicateur de revêtements BEP Finitions CAP Menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement BEP Bois et matériaux associés Bac pro Technicien menuisier agenceur BEP Métiers de la mode et industrie connexes Bac pro Artisanat et métiers d art : vêtement et accessoires de mode BEP Maintenance des équipements industriels Bac pro Maintenance des équipements industriels BTS Conception et industrialisation en microtechniques BTS Industrialisation des produits mécaniques T_STI Génie mécanique : productique mécanique, T_STI Génie mécanique : microtechniques BEP Métiers de la production mécanique informatisée Bac pro Technicien d usinage CAP Maintenance de véhicules automobiles option véhicules particuliers BEP Maintenance des véhicules et matériels Bac pro Maintenance de véhicules automobiles : voitures particulières CAP Serrurier métallier BEP Carrosserie Bac pro Réparation des carrosseries T_STI Génie électrotechnique T_STI Génie électronique CAP Préparation et réalisation d ouvrages électriques BEP Métiers de l électrotechnique BEP Systèmes électroniques, industriels, et domestiques Bac pro électrotechnique, énergie, équipements communicants Bac pro Systèmes électroniques numériques BTS Systèmes électroniques BTS électrotechnique 5 310 311 Spécialités plurivalentes des échanges & de la gestion Transport, manutention, magasinage 312 Commerce, vente 313 Finances, banque, assurances 314 Comptabilité, gestion 320 322 323 Spécialités plurivalentes de la communication Techniques de l imprimerie et de l édition Technique de l'image et du son, métiers connexes du spectacle 324 Secrétariat, bureautique 326 330 Informatique, traitement de l'information Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales 331 Santé 332 Travail social 334 336 Accueil, hôtellerie, tourisme Coiffure, esthétique et autres services aux personnes Au sein de chaque spécialité et pour chaque niveau publié sont listés, dans ce tableau, les diplômes pour lesquels il y a eu le plus de sortants dans l ensemble des enquêtes de, et. Les diplômes surlignés en rouge sont ceux qui, à la suite de la réforme, ne sont plus préparés par 339 Services aux personnes les jeunes interrogés en. T_STG Communication et gestion des ressources humaines T_STG Mercatique (marketing) T_STG Comptabilité et finance d entreprises T_STG Gestion systèmes d information BEP Conduite et services dans les transports routiers BEP Logistique et commercialisation Bac pro Logistique (ancien) BTS Transport CAP Employé de commerce multispécialités CAP Employé de vente : produits d équipement courant BEP Vente - action marchande Bac pro Commerce Bac pro Vente (prospective, négociation, suivi client) Bac pro Services (accueil, assistance, conseil) BTS Management des unités commerciales BTS Négociation et relation client BTS Commerce international à référentiel européen BTS Professions immobilières BTS Banque : marché des particuliers BEP Métiers de la comptabilité Bac pro Comptabilité BTS Comptabilité et gestion des organisations BTS Assistant de gestion de PME-PMI à référentiel européen BTS Communication BTS Communication et industries graphiques option études et réalisation de produits graphiques Bac pro Photographie BTS Communication visuelle option graphisme, édition, publicité BEP Métiers du secrétariat Bac pro Secrétariat BTS Assistant de manager BTS Informatique de gestion : développeur d applications BTS Informatique de gestion : administrateur de réseaux locaux d entreprise BEP Carrières sanitaires et sociales Bac pro Services de proximité vie locale MC Aide à domicile (MC5) BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social T_ST2S Sciences et techno, santé et social BTS Diététique BTS Opticien lunetier BTS Analyses de biologie médicale DTS Imagerie médicale et radiologie thérapeutique CAP Petite enfance BTS Economie sociale familiale DCESF Conseiller en économie sociale et familiale CAP Restaurant CAP Assistant technique en milieu familial et collectif BEP Métiers de la restauration et de l hôtellerie Bac pro Restauration MC Employé barman (MCS) BTS Hôtellerie, restauration option A : mercatique et gestion hôtellière BTS Hôtellerie, restauration option B : art culinaire, art de la table et du service BTS Ventes productions touristiques BTS Animation et gestion touristiques locales CAP Coiffure BTS Esthétique, cosmétique, parfumerie Les formations complémentaires «Auxiliaires de puériculture» et «Aides-soignants» du domaine des services aux personnes n ont pas été interrogées dans le cadre de l enquête IVA

13 Les sortants de lycées agricoles confirment leur avantage sur le marché du travail : 55 % sont en emploi. Comme pour l ensemble des lycéens franciliens, détenir un niveau de formation élevé améliore sensiblement l accès à l emploi des lycéens agricoles. à l issue d un CAPA ou d un BEPA, le taux d emploi avoisine 30 % ; Il s établit à 64 % pour les terminales professionnelles et atteint 74 % pour les jeunes ayant préparé un BTSA. La spécialité «Aménagement paysager» représente 38 % de la population totale des sortants de l enseignement agricole en Ile-de-France. Les jeunes sortant de cette spécialité sont pour 81% des garçons. 57 % des jeunes issus de cette spécialité sont en emploi. NOTE MÉTHODOLOGIQUE L enquête sur l insertion professionnelle des lycéens franciliens s appuie sur deux dispositifs nationaux : - L enquête postale d Insertion dans la Vie Active (IVA), pilotée par le ministère de l éducation nationale. L enquête IVA porte sur la situation au 1 er février des jeunes sortis de formation initiale après une classe d enseignement technologique ou professionnel en lycée public ou privé au cours ou à la fin de l année scolaire -. - L enquête postale sur le suivi des élèves sortant des établissements d enseignement technique agricole, pilotée par le ministère en charge de l Agriculture, portant sur la situation au 1 er février des jeunes sortis de l enseignement professionnel et technologique agricole. Les questionnaires des deux enquêtes sont extrêmement proches. Aussi, une démarche commune aux académies franciliennes, à la DRIAAF et à la Région a été mise en place par le biais d une convention régionale : - Sur un ensemble identique de formation : toutes les classes terminales de l enseignement professionnel ou technologique et les classes non terminales de CAP, CAPA, BEP, BEPA et Bac pro, en lycée public ou privé ; - Sur la même catégorie d anciens élèves : ceux qui sont sortis de formation initiale ; sont ainsi exclus du champ de l analyse ceux qui déclarent poursuivre des études dans un établissement du second degré ou à l université, ainsi que ceux ayant signé un contrat d apprentissage ; - En prévoyant pour les non-répondants à l enquête une relance téléphonique financée par la Région, ce qui permet d obtenir un taux de réponse convenable à l enquête : ainsi, en, parmi les 59 874 franciliens interrogés, 35 567 ont répondu à l enquête. Le taux de réponse (59%) permet de comparer de façon fiable les conditions d insertion à l issue des différents diplômes préparés en lycée dans la Région. Un système de pondération permet de compenser les non-réponses afin d obtenir des données représentatives au niveau francilien. Les données présentées et analysées portent sur les effectifs pondérés. Pour établir les données les plus robustes possibles par spécialité de formation, les résultats apparaissant dans le tableau 1 et la figure 4 ont été obtenus par moyenne sur les trois dernières enquêtes (l enquête n ayant été étendue aux sortants de l enseignement agricole qu en, les résultats de la spécialité «Aménagement paysager» ne sont pas encore disponibles). Définitions Emploi : parmi les jeunes en emploi, on distingue les jeunes titulaires d un contrat de travail non aidé (contrat de professionnalisation, Contrat Unique d Insertion ). Les contrats non aidés comprennent les contrats à durée déterminée (CDD) et les contrats stables, appelés parfois par facilité «contrats à durée indéterminée» (CDI). Outre les titulaires de CDI au sens strict, les fonctionnaires ou agents publics, les engagés militaires ainsi que les personnes travaillant à leur compte et les aides familiaux sont considérés dans cette étude comme bénéficiaires d un emploi stable. Le taux d emploi est ici calculé en rapportant le nombre de jeunes en emploi au nombre total de jeunes sortis, quelle que soit leur situation. Aucun rapprochement entre le métier exercé et la formation suivie n est effectué dans cette synthèse. Chômage : dans l enquête IVA, le chômage correspond à la déclaration par le jeune d une situation de recherche d emploi. La définition du chômage dans IVA n est donc pas celle du chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT). Le taux de chômage au sens du BIT, qui représente la part des chômeurs parmi les actifs (actifs ayant un emploi et chômeurs BIT), n est pas calculé ici. De même, l inactivité est une situation de «non-emploi» non déclarée comme du chômage (mais qui peut aussi correspondre à une situation d attente d un contrat d intérim). Cette analyse de l enquête Insertion des lycéens en Île-de-France a été menée par une équipe pilotée par la délégation académique à la prospective et à l évaluation des performances (DAPEP) du Rectorat de Versailles. Elle a associé des représentants des trois académies franciliennes (Paris, Créteil, Versailles), de la Direction Régionale et Interdépartementale de l Agriculture, de l Alimentation et de la Forêt d Île-de- France (DRIAAF), de l Office national d information sur les enseignements et les professions (ONISEP Île-de-France) et de la Région Île-de-France. Rédaction : Séverine Rempp (Rectorat de Versailles - DAPEP) PAO : Délégation Onisep Île-de-France Diffusion : Région Île-de-France Date de parution : juin 2013 En téléchargement sur : www.ac-paris.fr; www.ac-creteil.fr;www.ac-versailles.fr; http://lycees.iledefrance.fr; www.onisep.fr/ile-de-france; www.draf.iledefrance.agriculture.gouv.fr/enseignement-agricole; www.oref-idf.org 6

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 14 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-048 PROJET DE DELIBERATION DU SCHEMA REGIONAL DE LA FORMATION, INITIALE ET CONTINUE, TOUT AU LONG DE LA VIE 2007-2013 : MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION CONCLUE AVEC LES AUTORITES ACADEMIQUES POUR L UTILISATION REGIONALE DES ENQUETES D INSERTION DES LYCEENS EN ILE-DE- FRANCE AUTORISATION D ENGAGEMENT POUR L INTERROGATION PAR TELEPHONE DES NON- REPONDANTS AUX ENQUETES DE 2014 EN ILE-DE-FRANCE) LA COMMISSION PERMANENTE DU CONSEIL REGIONAL D ILE-DE-FRANCE VU Le Code général des collectivités territoriales ; VU Le code de l Education et notamment les articles L214-13 et L214-13-1 relatifs aux ouvertures et fermetures de sections de formation professionnelle initiale et à la définition des priorités relatives à l'information et à l'orientation ; VU Le Code des marchés publics ; VU La délibération n CR 72-07 du 27 juin 2007 par laquelle le Conseil Régional a adopté le Schéma régional de la formation, initiale et continue, tout au long de la vie 2007-2013 ; VU La délibération n CR 45-13 du 20 juin 2013 par laquelle le Conseil Régional a adopté le Contrat de plan francilien de développement de la formation professionnelle (CPFDFP) ; VU La délibération n CR 80-13 du 26 septembre 2013 par laquelle le Conseil Régional a décidé de proroger le Schéma régional de la formation, initiale et continue, tout au long de la vie 2007-2013 ; VU La délibération N CR 10-10 du 16 avril relative aux délégations d attributions du Conseil Régional à sa Commission Permanente ; VU La délibération du Conseil Régional N CR 14-10 du 16 avril relative à la délégation du Conseil Régional à son président en matière de marchés publics ; VU Le règlement budgétaire et financier de la Région Ile-de-France, adopté par la délibération CR33-10 du 17/06/ ; VU Le budget régional pour 2014 ; VU La convention du 19 novembre pour la mise en œuvre régionale en Île-de-France des enquêtes sur l insertion des lycéens dans la vie active (IVA) du ministère de l éducation nationale et sur le suivi des élèves sortant des établissements d'enseignement technique agricole, convention approuvée par la délibération CP n 10-338 du 27 mai ; VU Le marché reconductible n 10M0479 du 13 mai pour la réalisation d enquêtes par téléphone auprès des non répondants des enquêtes annuelles d insertion des lycéens en Ile-de-France ; VU L avis de la commission des Finances, de la Contractualisation et de l Administration générale ; VU L avis de la Commission des Lycées et des Politiques Educatives ; VU Le rapport <%numcx%> CP 14-048 présenté par monsieur le président du conseil régional d Ile-de- France @BCL@3001E2DE.doc 07/01/14 10:01:00

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 15 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-048 APRES EN AVOIR DELIBERE Article unique: Affecte une autorisation d'engagement de 150 000 disponible sur le chapitre 932 «enseignement», code fonctionnel 28 «Autres services périscolaires et annexes», programme HP28-005 (128005) «Schéma des formations», action «Réussite des élèves» (12800501) du budget 2014 au titre de la mise en œuvre du Schéma des formations pour la réalisation d une interrogation par téléphone des non-répondants à l enquête d Insertion dans la Vie Active (IVA) et à l enquête de suivi des élèves sortant des établissements techniques agricoles de février 2014 en Ile de France ; cette affectation sera utilisée à la dernière reconduction du marché n 10M0479 pour la Réalisation d enquêtes par téléphone auprès des non répondants des enquêtes annuelles d insertion des lycéens en Ile-de-France. Le président du conseil régional d Ile-de-France JEAN-PAUL HUCHON @BCL@3001E2DE.doc 07/01/14 10:01:00