PLAN RÉGIONAL SPORT SANTÉ BIEN-ÊTRE

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PLAN RÉGIONAL SPORT SANTÉ BIEN-ÊTRE POITOU-CHARENTES 2014-2016 PRÉFET DE LA RÉGION POITOU-CHARENTES

Sommaire I. Introduction...3 II. Santé et Activité Physique... 4 II.1. Les enjeux.....4 II.2. Les déterminants de la pratique d activités physiques....5 II.3. Les recommandations OMS..6 Ii.4. Actions PROBANTES....7 III. Contexte régional.. 7 III.1. Démographique......7 III.2. Epidémiologique..8 III.3. Programmes d EDUCATION THERAPEUTIQUE du patient. 9 III.4. Sportif... 10 III.5. Plan et programmes..11 III.6. Constat : VERS UN DÉcloisonnement du monde sportif et du monde de la santé.12 IV. Mise en œuvre du plan..12 IV.1. Gouvernance...12 IV.2. Modalités d élaboration et d évaluation. 13 V. Plan Régional Sport Santé Bien Etre Poitou-Charentes... 14 V.1 Axes d intervention..14 V.2 Axe transversal......30 V.3. Echéancier récapitulatif 35 BIBLIOGRAPHIE..37 GLOSSAIRE 38 ANNEXE 1.40 ANNEXE 2.....41 ANNEXE 3. 42 2

I. introduction Dans une société qui incite à une plus grande sédentarité, l expertise collective de l INSERM sur l activité physique et le rapport du Professeur TOUSSAINT «Retrouver sa liberté de mouvement» de 2008, ont montré que la composante «bouger» de la nutrition est essentielle pour l équilibre énergétique à tous les âges de la vie. Porteuse des valeurs sociales et éducatives, l activité physique a un effet bénéfique sur la santé, qu elle soit pratiquée dans les déplacements et les activités de la vie quotidienne, ou encadrée dans un club sportif. Elle est aussi un adjuvant thérapeutique auprès des patients en parcours de soins. Dans cet esprit un grand nombre d initiatives ont déjà été menées, cependant de nombreuses populations restent encore éloignées de toute pratique, ce qui concourt à renforcer les inégalités sociales de santé. Conformément à l instruction n DS/DSB2/SG/DGS/2012/434 du 24 décembre 2012 et à la mise en place du plan «sport santé bien-être» au niveau régional, l ARS, la DRJSCS et la Région Poitou-Charentes souhaitent initier et soutenir dans les 5 territoires de santé du Poitou-Charentes des projets contribuant à la promotion et au développement des Activités Physiques et Sportives (APS) comme facteur de santé notamment en direction des populations du Poitou-Charentes qui en ont le plus besoin. Madame Elisabeth BORNE Préfète de la Région Poitou-Charentes Préfète de la Vienne Monsieur François-Emmanuel BLANC Directeur Général ARS Poitou-Charentes Madame Ségolène ROYAL Présidente du Conseil Régional Poitou-Charentes 3

II. Santé et Activité Physique II.1. Les enjeux Les enjeux d une activité physique sur la santé sont multiples : Mortalité générale La pratique d une activité physique régulière et une meilleure capacité cardio-respiratoire sont associées à une diminution de la mortalité globale, chez le sujet jeune comme chez le sujet âgé. Une activité physique correspondant à une dépense énergétique de 1 000 kcal par semaine est associée à une diminution de 30 % de la mortalité. (*) Maladies cardiovasculaires L activité physique est fortement et inversement associée avec le risque de mortalité par maladies cardiovasculaires et avec le risque d événements coronariens majeurs. L activité n a pas besoin d être intense pour avoir des effets cardiovasculaires bénéfiques. Les sujets les moins actifs physiquement sont plus souvent hypertendus et présentent 1,3 fois plus de risque de développer une hypertension artérielle que les sujets les plus actifs. Les sujets, hommes ou femmes, pratiquant régulièrement une activité physique modérée ont des taux de cholestérol-hdl (bon cholestérol) 20 à 30 % plus élevé que ceux de sujets sains appariés pour l âge, mais inactifs. La pratique régulière d une activité physique en endurance réduit l agrégation plaquettaire et a un effet antithrombogène.(*) Cancers Les sujets physiquement actifs ont un risque diminué d incidence et de mortalité par cancer tous sites confondus, chez l homme comme chez la femme. Les données les plus probantes concernent l effet bénéfique de l activité physique vis-à-vis du cancer du colon, chez l homme et la femme, et du cancer du sein chez la femme. (*) Prise de poids/ obésité L activité physique est un excellent moyen d augmenter la dépense énergétique quotidienne et contribue, de ce fait, au maintien d un poids stable. Diabète Le risque de développer un diabète de type 2 est trois fois plus élevé chez les hommes ayant une faible capacité cardiorespiratoire par comparaison à ceux qui ont une capacité cardiorespiratoire élevée.(*) Vieillissement, ostéoporose Une activité physique régulière contribue à réduire, ou prévenir certains processus délétères liés à l avancée en âge, à améliorer la qualité de vie et la capacité fonctionnelle des sujets âgés et à retarder l entrée dans la dépendance en maintenant leur autonomie. L exercice physique augmente le capital osseux de l organisme et entraîne une augmentation de la densité minérale osseuse. Il joue de ce fait un rôle important dans la prévention et le traitement des différents syndromes de perte osseuse dont l ostéoporose.(*) 4

Immunité Les défenses immunitaires sont augmentées pour des entraînements physiques modérés en volume et en intensité et diminuées pour des niveaux élevés. On observe ainsi une réduction des infections respiratoires chez les sujets ayant une activité physique régulière et modérée mais une augmentation de celles-ci pour des activités intenses de types compétitifs.(*) Effets psychologiques et qualité de vie La pratique d une activité physique régulière est associée à un plus grand bien être psychologique, à une meilleure tolérance aux contraintes de la vie professionnelles et a un effet bénéfique sur le vécu et la réaction aux contraintes psychosociales.(*) (*)OPPERT J.-M, SIMON C, RIVIERED, Activité physique et santé. Arguments scientifiques, pistes pratiques. Oct 2005. II.2. Les déterminants de la pratique d activités physiques Le choix de pratiquer, le choix de l activité, l accès, l intensité, la régularité que les personnes vont porter à l activité physique sont influencés et déterminés par des facteurs personnels, sociaux, environnementaux ou encore sociétaux. Les facteurs intra-personnels Le sexe et l âge: l activité physique est plus importante chez l homme que chez la femme et décroît avec l âge, de façon plus nette chez cette dernière. Les facteurs psychologiques qui sont représentés par la confiance des individus en leurs capacités à réaliser une activité physique, à rechercher le soutien et les moyens pour y parvenir, à surmonter les obstacles, ainsi qu aux bénéfices perçus ; Le vécu et les croyances : le plaisir associé à l activité physique pendant l enfance et l adolescence est un bon prédicteur du niveau de pratique du futur adulte. Les facteurs interpersonnels et sociaux Famille, amis, collègues, professionnels de santé et de façon plus large l entourage social peuvent influencer la pratique par leurs attitudes (positive ou négative), leur rôle de modèle ou plus directement par des incitations à la pratique voire par la participation conjointe aux activités. L environnement et la société Disponibilité, accessibilité de produits et de ressources à la consommation (accessibilité aux lieux de loisirs); Infrastructures physiques ou environnementales qui favorisent l adoption ou le maintien d une habitude de vie: un degré d urbanisation élevé, une sécurité piétonnière élevé ( un faible taux de criminalité, une faible circulation automobile, des trottoirs et un éclairage adéquats) ; Structure sociale et politiques publiques: temps minimum accordé à l éducation physique dans le programme d éducation ; Médias et messages culturels: campagnes de promotion et normes sociales quant à la pratique régulière d activités physiques ; 5

Niveau socio-économique : l influence d un niveau socio-économique bas est multifactorielle, moindre connaissance des bénéfices de l exercice du fait d un niveau d éducation moins élevé, ressources financières moindres limitant l accès aux équipements mais aussi environnements vécus comme moins sécuritaires (violence urbaine, trafic routier). II.3. Les recommandations OMS (Recommandations mondiales sur l activité physique pour la santé. OMS 2010) Les recommandations ont pour but de déterminer des seuils de pratique d activité physique qui permettent d atteindre un objectif de santé. Elles sont basées sur la relation dose/effet entre la fréquence, la durée, l intensité, le type et la quantité totale d activité physique nécessaire pour prévenir les maladies non transmissibles. Ces recommandations concernent trois groupes d âges : Les enfants et les jeunes de 5-17 ans Les adultes de 18 à 64 ans Les séniors de plus de 64 ans Enfants et jeunes : L activité physique englobe notamment le jeu, les sports, les déplacements, les activités récréatives, l éducation physique ou l exercice planifié, dans le contexte familial, scolaire ou communautaire : - Accumuler au moins 60 minutes par jour d activité physique d intensité modérée à soutenue - La pratique d une activité physique pendant plus de 60 minutes par jour apportera un bénéfice supplémentaire pour la santé - L activité physique quotidienne devrait être essentiellement une activité d endurance. Des activités d intensité soutenue, notamment celles qui renforcent le système musculaire et l état osseux, devraient être incorporées, au moins trois fois par semaine. - Adultes : L activité physique englobe notamment les activités récréatives ou les loisirs, les déplacements, les activités professionnelles, les tâches ménagères, le jeu, les sports ou l exercice planifié, dans le contexte quotidien, familial ou communautaire : - Pratiquer au moins, au cours de la semaine : 150 minutes d activité d endurance d intensité modérée, Ou au moins 75 minutes d activité d endurance d intensité soutenue Ou une combinaison équivalente d activité d intensité modérée et soutenue - L activité d endurance devrait être pratiquée par périodes d au moins 10 minutes. - Pour des bénéfices supplémentaires, pratiquer : 300 minutes par semaine d activité d endurance d intensité modérée ou 150 minutes par semaine d activité d intensité soutenue ou une combinaison équivalente d activité d intensité modérée et soutenue - Des exercices de renforcement musculaires faisant intervenir les principaux groupes musculaires devraient être pratiqués au moins deux jours par semaine. 6

Séniors : L activité physique englobe notamment les activités récréatives ou les loisirs, les déplacements, les tâches ménagères, les activités ludiques, les sports ou l exercice planifié, dans le contexte quotidien, familial ou communautaire : - Les points 1, 2 et 3 sont identiques aux recommandations pour l adulte. Pour les adultes dont la mobilité est réduite devraient pratiquer une activité physique visant à améliorer l équilibre et à prévenir les chutes au moins trois jours par semaine. - Des exercices de renforcement musculaire faisant intervenir les principaux groupes musculaires devraient être pratiqués au moins deux jours par semaine. - Lorsque des personnes âgées ne peuvent pas pratiquer la quantité recommandée d activité physique en raison de leur état de santé, elles devraient être aussi actives physiquement que leurs capacités et leur état le leur permettent. II.4. ACTIONS PROBANTES Une stratégie d intervention qui a prouvé son efficacité : Icaps (Intervention auprès des Collégiens centrée sur l Activité Physique et la Sédentarité) est une intervention qui a été reconnue comme efficace par l OMS en 2009. Elle a consisté à la mise en œuvre par différents partenaires du projet d une série d actions ciblant trois niveaux : l enfant ou l adolescent lui-même (ses connaissances, ses attitudes et ses motivations), son support social (famille, enseignants, éducateurs, animateurs... pour encourager les jeunes à augmenter leur niveau de pratique) et son environnement physique et organisationnel (pour le rendre favorable à la pratique d activités physiques). L IREPS Poitou-Charentes a été missionnée par l ARS pour rechercher des modèles d actions probantes dans le domaine de la nutrition, dont la promotion de l activité physique. Les résultats de ces travaux pourront orienter ainsi les actions mises en place dans le cadre du plan. III. Contexte Régional III.1. Démographique La région Poitou-Charentes avec 1 760 575 habitants répartis sur 25 809,5 km² a une densité moyenne de population inférieure à celle de la France. Cette région est divisée en 5 territoires de santé. Elle fait partie des 5 régions de France ou la part des moins de 20 ans est la plus faible. En revanche, les plus de 75 ans représentent 11,2% de la population contre 8,7 % au plan national. La densité des médecins généralistes est proche de la moyenne nationale (98,7 médecins pour 10 000 habitants) contre 96,4 en France métropolitaines. Plus de 235 000 picto-charentais vivent en dessous du seuil de pauvreté. Selon l Insee, la précarité en Poitou- Charentes est différente selon les territoires rural ou urbain. 16,6 % des ruraux vivent sous le seuil de pauvreté contre 12,2 % des urbains. Les personnes vivant en milieu rural sont plus souvent des personnes âgées alors que les familles monoparentales résident principalement en milieu urbain. 7

En Poitou-Charentes, 331 établissements pour personnes âgées dépendantes dont la concentration est la plus forte en Charente-Maritime 35 %. Le nombre de lits installés avec accueil de jour s élève à 22 998 lits, avec un nombre plus important en Charente-Maritime de 7633 lits. En Poitou-Charentes, 117 structures médico-sociales accompagnent des enfants ou adolescents handicapés, généralement âgés de moins de 20 ans. Elles disposent de 4 600 places début 2013. Parmi ces structures, on distingue les établissements d éducation spécialisée qui accueillent les enfants handicapés sous forme d'hébergement ou d'accueil de jour : 69 % des places et les Services d éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) : 31 % des places. Globalement le nombre de places installées a augmenté de 9 % depuis 2006. Cette croissance est portée essentiellement par le développement accru des services à domicile face à la volonté des pouvoirs publics de maintenir les enfants handicapés à leur domicile. Le Poitou-Charentes reste une des régions les mieux équipées : elle totalise 11,5 places pour 1 000 jeunes âgés de moins de 20 ans contre 9,5 en France métropolitaine et dispose d une offre de places supérieure en établissements d éducation spécialisée comme en SESSAD. La région est classée 8ème parmi les régions métropolitaines les mieux équipées. L allocation adulte handicapé (AAH) est versée sous conditions, à toutes les personnes handicapées âgées de plus de 20 ans. En 2010, la part d allocataires de l AAH, âgés de 20 à 64 ans, représente 2,5 % en Poitou- Charentes, taux légèrement supérieur à la France entière (2,4 %). III.2. Epidémiologique Pratique sportive : Selon le baromètre santé Poitou-Charentes 2010 (1), l absence de pratique sportive est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes (30% contre 23%), soit la même proportion qu en France, tandis que les hommes ont plus fréquemment que les femmes une pratique sportive au moins 3 fois par semaine (23% contre 17%). L absence de pratique sportive augmente avec l âge passant de 5% chez les 15-25 ans à près de 58% chez les 76-85 ans. L enquête Ado 15 ans en Poitou-Charentes réalisée en 2010 (2) montre que 7 jeunes sur 10 on un niveau de sédentarité élevé (c'est-à-dire supérieur à 20 heures par semaine devant un écran), sans différence significative selon le sexe. Seuls 8 % pratiquent une heure d activité physique, conformément aux recommandations, les garçons plus que les filles (12 % contre 5 %) Surpoids, Obésité : L enquête ObÉpi-Roche 2012 (données déclaratives), montre que le Poitou-Charentes avec 14 % d obèses fait partie des régions françaises pour lesquelles la prévalence de l obésité, chez les 18 ans et plus, est inférieure à la moyenne nationale (15 %). Dans la région, la prévalence de l obésité chez les 18 ans et plus est passée de 9 % en 1997 à 14 % en 2012, soit une évolution de 57 % (76 % au niveau national) (3) Concernant les adolescents, selon l enquête HBSC réalisée en 2007 auprès des adolescents scolarisés de 11, 13 et 15 ans (données déclaratives), plus de 90 % de l échantillon sont classés dans les poids normaux. Les élèves en surpoids représentaient 8,0 % de l échantillon (8,7 % en France) et l obésité 1,6 % (1,7 en France). Les filles étaient 8 % à être considérées en surpoids ou obésité contre 11 % des garçons. Ces proportions étaient identiques selon l âge ou le niveau scolaire (4). 8

Causes de mortalités : En Poitou-Charentes, les tumeurs (29,6 % des décès) et les maladies du système circulatoire (27,3 % de décès) ont été respectivement la 1 ère et la 2 ème cause de mortalité en population générale ainsi chez les personnes âgées de moins de 65 ans (mortalité prématurée) - Source INSERM Cepi Dc 2010, exploitation ARS-DSP. L état sanitaire de la population picto-charentaise en 2012 pour les personnes en affection de longue durée, au regard des maladies en lien avec la nutrition, révèle un taux de 33,3 % de maladies cardiovasculaires (effectifs : 93099, très proche de la moyenne nationale : 33,4 %), de 20,2% de tumeurs (effectifs : 56568 : proche de la moyenne nationale : 19 %) et de 18,7 % de diabète de type 1 et 2 (effectifs : 52344, plus élevé que la moyenne nationale : 17,6 %) Sources Cnamts-DSES. III.3. ProgrammeS d EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT A la date du 20 novembre 2013, 73 programmes d éducation thérapeutique du patient sont autorisés par l ARS à être mis en œuvre sur la région Poitou-Charentes. Selon le recensement effectué sur l année 2012 auprès des coordonnateurs, les programmes bénéficiaient à 10 568 patients atteints de maladies chroniques. Le diabète est la pathologie pour laquelle l éducation thérapeutique est la plus pratiquée : 17 programmes s adressent à 5446 patients atteints de diabète. En 2012, un appel à projets «surpoids, obésité» de l agence a permis de développer les programmes destinés aux personnes obèses. 9 programmes sont destinés à 1519 patients souffrant de pathologies cardio-vasculaires. 9 programmes hospitaliers concernent les patients atteints de maladies respiratoires chroniques. Le régime général de l Assurance-Maladie met également en place des programmes nationaux d ETP déclinés dans les centres d examen de santé de Poitiers et de Niort à destination des populations les plus précaires atteintes de diabète de type 2, de BPCO ou d asthme. De même, un programme national en ETP concernant les pathologies cardio-vasculaires porté par la Mutualité Sociale Agricole est déployé sur des territoires de la région 9

Programmes d'etp autorisés en 2012 et 2013 en Poitou-Charentes 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 au 31 décembre 2012 au 15 novembre 2013 Un recensement des ateliers collectifs mis en place dans le cadre des programmes d ETP avait été réalisé sur les autorisations accordées en 2011. 10 ateliers collectifs portant sur l activité physique rattachés à 6 programmes «diabète» et 3 programmes «cardio vasculaires» avaient été répertoriés. Ce recensement peut être poursuivi sur les années 2012 et 2013 et complété par les informations relatives aux animateurs des séances. III.4. Sportif Le mouvement sportif régional se caractérise par (chiffres 2010 et 2011) : - La présence de 5 633 clubs affiliés à une fédération - 466 462 licences soit un taux de licences pour 100 habitants de 25,7 %, supérieur à la moyenne nationale de 24,1 %. Ce qui situe le Poitou-Charentes au 7 ème rang national. Le département des Deux-Sèvres compte le nombre de licences pour 100 habitants le plus élevé de la région alors que la Charente a la moins importante densité de licenciés - des clubs de taille généralement inférieure à la taille moyenne nationale puisque le nombre moyen de licenciés par club est de 81.26 contre 98.25 au niveau national ; les plus gros clubs étant identifiés en Charente-Maritime avec une moyenne de 90.01 licenciés par club 10

- Un taux de licence féminine de 35.7 % comparable à la moyenne nationale (35.1%) ; le département des Deux-Sèvres comptant le taux de féminisation le plus important (40.2%) et la Charente-Maritime le moins important (31.5%). La pratique féminine devient majoritaire dans les disciplines de l équitation, la gymnastique, les sports de glace et la natation - 9 494 équipements sportifs (hors sports de nature) conduisant à un taux d équipements pour 100 habitants de 0.5, la moyenne nationale (France métropolitaine) étant de 0.4 - Des actions autour de la notion de sport-santé s accentuent depuis quelques années au sein de la région, portées par des associations sportives. A ce titre, un premier recensement non exhaustif des clubs proposant une activité sport santé a été réalisé en 2012 au niveau de la DRJSCS. 42 structures ont ainsi été répertoriées comme proposant une activité physique dans une optique de préservation et de prévention de la santé et touchant majoritairement le tout public. III.5. Plan et programmes Le Schéma régional de prévention Poitou-Charentes intègre le développement de la pratique d activités physiques et sportives en prévention des cancers et des risques de récidives, en prévention des maladies cardiovasculaires et en prévention des maladies de la nutrition et notamment le diabète et l obésité dès le plus jeune âge. Le schéma régional de prévention a inscrit comme priorité le développement de l éducation thérapeutique du patient et a défini les 6 groupes pathologiques prioritaires suivants : - les maladies du métabolisme et de la nutrition (diabète, obésité, Insuffisance rénale chronique), - les pathologies respiratoires (asthme et Broncho Pneumopathie Obstructive), - les maladies cardio-vasculaires, - les maladies psychiatriques (schizophrénie, troubles bipolaires) - les cancers - les maladies rares Le Programme Régional d Accès aux Soins et à la prévention Poitou-Charentes, à destination des populations vulnérables, vise à contribuer à la réduction des Inégalités Sociales de Santé en matière d accessibilité à la pratique d activités physiques et sportives et vise à promouvoir l APS comme facteur de santé au sein de la politique de la ville et autres dispositifs de politique locale. Le Programme National Nutrition Santé Poitou-Charentes et le développement du Plan Obésité en Poitou-Charentes, axent le développement de la promotion des activités physiques et sportives dès le plus jeune âge (en crèche), mais également auprès des jeunes (collégiens, jeunes 16-25 ans, universitaires, ou jeunes sous protection judiciaire) et encourage l adhésion des collectivités à la charte «Villes actives PNNS». Le Plan Régional Santé Environnement 2 s attache à promouvoir les modes de déplacements alternatifs et à mieux réguler la mobilité et se décline en 3 objectifs opérationnels : - Recensement des actions engagées favorisant l utilisation des modes de transport alternatifs, constat de la situation en région Poitou-Charentes - Inciter les collectivités à développer le transport actif (non motorisé) et les mobilités douces (y compris en milieu rural) - Développer des plans de déplacements d entreprises 11

Le CNDS, créé en 2006 sous forme d établissement public administratif placé sous la tutelle du Ministère chargé des Sports et du Ministère des Finances, a pour missions de : soutenir le développement de la pratique sportive par tous les publics (aides aux associations) ; contribuer à l aménagement du territoire (subventions à la réalisation d équipements sportifs) ; soutenir les grands événements sportifs internationaux se déroulant en France. A l instar des directives nationales, le CNDS en Poitou-Charentes soutient depuis plusieurs années les actions de préservation et de promotion de la santé par le sport. Néanmoins 2013 a vu un renforcement des orientations émises sur ce champ, avec un objectif d encourager, par les subventions du CNDS attribuées au niveau local, une promotion résolue et systématique de la santé par le sport notamment par le financement d actions en coopération avec le ministère de la santé à travers les ARS afin d inciter les acteurs locaux à développer des actions innovantes et pérennes. Cela a induit un renforcement des moyens alloués au profit de projets concertés avec les Agences Régionales de Santé (ARS) développant une vision de la santé par le sport. III.6. Constat : VERS UN DÉcloisonnement du monde sportif et du monde de la santé Les acteurs du secteur sport et du secteur santé sont nombreux. Si des actions Sport Santé se mettent en place par certains d entre eux, il n en demeure pas moins que les passerelles et les collaborations restent peu développées faute, bien souvent, de connaissance et de rapprochement des acteurs de l un et l autre des champs. Le Plan Régional Sport Santé Bien Etre Poitou-Charentes s efforce de créer ces synergies nécessaires pour la réalisation d actions et de projets répondant concrètement aux besoins des publics pour qui une pratique physique s avérera bénéfique pour le capital santé. IV. Mise en œuvre du plan IV.1. Gouvernance L écriture du Plan Sport Santé Bien Etre évolue dans un contexte de réorganisation de la Direction de Santé Publique de l ARS en pôle unique de «Promotion de la Santé et Prévention des Risques». Les travaux ainsi menés devront s inscrire dans les travaux menés par la «Plateforme nutrition-obésité-activités physiques» dédiées à la conception et à la mise en œuvre régionale des politiques publiques de prévention. Un comité de pilotage a été mis en place pour le lancement du Plan Sport Santé Bien-être, afin de rassembler les acteurs issus du champ de la promotion de la santé, du monde sportif et du secteur médicosocial et de définir les orientations stratégiques du plan, d en assurer le suivi et son évaluation. Il est composé à ce jour de : - Institutions : ARS, DRJSCS, Conseil Régional, DDCS/DDCSPP, DIRECCTE, Rectorat, Université de Poitiers/Faculté des Sciences du Sport, Conseils Généraux, CREPS, CPAM - Mutualités et protection sociale : Mutualité Française, MSA, CARSAT - Professionnels de la santé : CHU Poitiers, Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) - Réseau associatif : CISS, CODERPA, CROS, IREPS 12

- 4 groupes de travail ont été définis en fonction des axes prioritaires, ayant pour mission d apporter des éléments de réflexion au COPIL. - Développer et adapter l offre d APS pour les personnes atteintes de maladies chroniques, notamment : diabète, obésité, maladies cardiovasculaires - Diffuser une culture de promotion des APS comme facteur de santé - Développer et adapter l offre d APS pour les personnes atteintes d un handicap - Développer la recherche, l innovation et favoriser le développement de la recherche action - Le plan est soumis à la consultation des instances suivantes : CCPP, CRSA, conférences de territoires IV.2. Modalités d élaboration et d évaluation Un premier comité de pilotage a eu lieu le 17 mai afin de lancer les travaux. Des échanges réguliers, via des échanges mail et conférences téléphoniques ont eu lieu durant toute la période de l écriture du plan. Un deuxième comité de pilotage en date du 15 novembre s est réuni afin de finaliser le plan. Afin d assurer le suivi du plan et les éventuelles adaptations à y apporter au regard de l évolution du contexte, le comité de pilotage se réunira au moins une fois par an, a minima pour présenter un bilan quant à l avancée de sa mise en œuvre. Les groupes de travail identifiés par axe, ont la mission de veiller à la mise en œuvre des actions et de s assurer de leur évaluation. Il appartiendra aux groupes de travail de définir le nombre de réunion en fonction des nécessités. Un groupe de travail restreint, composé des financeurs, sera mis en place pour réfléchir à l organisation et la rationalisation des moyens. Les travaux pourront être présentés en CCPP. 13

V. Plan Régional Sport Santé Bien être Poitou-Charentes V.1. AXES D INTERVENTION AXE 1 DEVELOPPER L OFFRE D APS POUR UN IMPACT SUR LA SANTE OBJECTIF 1 Développer l offre d APS auprès des personnes atteintes de maladies chroniques, notamment : diabète, obésité, maladies cardiovasculaires FICHE ACTION 1.1.1 Public cible Contexte Pilotage Opérateur Réaliser un diagnostic afin de recenser l offre existante et d identifier les attentes et besoins. Sensibiliser et informer. Les acteurs du milieu sportif en capacité d accueillir ce type de public ou ayant la volonté de développer une offre adaptée Nécessité de prise en charge adaptée en fonction des pathologies : compétences spécifiques de l éducateur sportif d où la nécessité de lisibilité sur qui fait quoi avec quelles compétences requises? Nécessité de développer l offre d activité physique et sportive de loisir adaptée au regard des besoins identifiés. DRJSCS DDCS/DDCSPP Sans objet Partenariats Modalités d actions Déclinaison territoriale CROS CDOS - Région Modalités d actions : Réaliser un état des lieux de l existant : - Définir ce que l on entend en termes d offre adaptée - Recenser : l offre adaptée existante et celle qui pourrait évoluer vers une offre adaptée - Repérer les besoins de développement - Cartographier l offre existante et les manques avérés Sensibiliser, informer : Faire connaître, aux acteurs de terrains du monde sportif, les attentes en matière de qualité de l offre d activité physique et sportive adaptée. Régionale Calendrier 2014 Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation A définir Définir un cahier des charges de l offre sportive adaptée aux maladies chroniques Evolution positive du nombre de clubs sportifs proposant une offre adaptée 14

AXE 1 DEVELOPPER L OFFRE D APS POUR UN IMPACT SUR LA SANTE OBJECTIF 1 Développer l offre d APS auprès des personnes atteintes de maladies chroniques, notamment : diabète, obésité, maladies cardiovasculaires FICHE ACTION 1.1.2 Public cible Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Déclinaison territoriale Identifier les programmes d éducation thérapeutique du patient intégrant la pratique d activité physique, identifier les compétences sollicitées. Sensibiliser et former si nécessaire. Les acteurs développant des programmes d éducation thérapeutique ou désirant en développer Les programmes d éducation thérapeutique sont actuellement soumis à un processus de validation réglementaire et au respect des recommandations de pratiques cliniques de la haute autorité de santé concernant les différents domaines de la prise en charge. ARS A définir en fonction des réponses à apporter DRJSCS - Région Réaliser un état des lieux des programmes d ETP intégrant au moins un atelier d activité physique. Repérer les compétences mobilisées en activité physique. Cartographier l offre existante. Mettre en place les leviers de développement. Régionale Calendrier 2014 Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation A définir en fonction des besoins repérés Schéma Régional de prévention Poitou-Charentes : Tenir compte de l orientation de développement de programme d éducation thérapeutique en ambulatoire Références : recommandations Haute Autorité de Santé (HAS) Evolution positive du nombre de programmes d éducation thérapeutique incluant la pratique d activités physiques 15

AXE 1 DEVELOPPER L OFFRE D APS POUR UN IMPACT SUR LA SANTE OBJECTIF 1 Développer l offre d APS auprès des personnes atteintes de maladies chroniques, notamment : diabète, obésité, maladies cardiovasculaires FICHE ACTION 1.1.3 Public cible Contexte Elaborer et diffuser un répertoire «Sport - Santé» comprenant les associations sportives compétentes pour accueillir des personnes atteintes de pathologies chroniques et les programmes d éducation thérapeutique intégrant la pratique d activité physique. Les professionnels médicaux prioritairement libéraux Les pôles ou maisons de santé La DRJSCS a élaboré en 2012 un répertoire «Sport Santé» des associations sportives ayant développé la dimension santé dans leur encadrement. Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Déclinaison territoriale Calendrier Budget Points de vigilance ARS - DRJSCS Sans objet CPAM URPS Mutualité Française - Région A partir des états des lieux réalisés dans les fiches actions, enrichir le répertoire «Sport Santé» de la DRJSCS ; Créer une plateforme collaborative ou une rubrique internet afin de diffuser l information ; Communiquer auprès des professionnels de santé et des structures organisant des programmes d éducation thérapeutique, Régionale Fin 2014 2015 Permettre l accessibilité à tous au répertoire. Références uniques : cahier des charges de l offre sportive adaptée aux pathologies chroniques, recommandations HAS. Indicateurs d évaluation Réalisation effective du répertoire Nombre de répertoires diffusés Nombre d actions de communication engagées 16

AXE 1 DEVELOPPER L OFFRE D APS POUR UN IMPACT SUR LA SANTE OBJECTIF 2 FICHE ACTION 1.2 Public cible Contexte Pilotage Opérateur Développer l offre d APS auprès des personnes âgées dépendantes (à domicile ou en institution) Recueillir, évaluer et analyser les attentes et besoins des acteurs ; sensibiliser et informer Personnes âgées en institution Personnes âgées à domicile suivies par les SIAD et SAD Personnes âgées placées en famille d accueil L âge ne constitue pas une contre-indication pour bouger. Une activité physique régulière contribue à réduire ou prévenir certains processus délétères liés à l avancée en âge, à améliorer la qualité de vie et la capacité fonctionnelle des sujets âgés et à retarder l entrée dans la dépendance en maintenant leur autonomie. (Activité physique et santé arguments scientifiques, pistes pratiques ; synthèse du PNNS) Les activités physiques adaptées sont donc un outil de maintien et d optimisation des capacités physiques des personnes âgées dépendantes vivant en institution. A ce titre, des actions à destination des personnes âgées en institution sont développées dans la région. Les personnes âgées placées en famille d accueil, sont souvent très isolées et ne bénéficient pas de ces programmes d actions. ARS DRJSCS CG - Région A définir Partenariats CG EHPAD - SIAD SAD ASEPT - Familles d accueil - Mutualité Française Médecins coordonnateurs d EHPAD Modalités d actions Déclinaison territoriale Calendrier 1 ) En institution : Lister les institutions proposant une activité physique adaptée à leurs résidents (avec les modalités : type d activité, formation de l encadrant ) Inciter, encourager le développement de la pratique au sein des institutions selon un cahier des charges minimal Rechercher les leviers de financement au niveau d un territoire 2 ) A domicile : Sensibiliser les familles d accueil, les aides à domicile et rechercher des solutions de développement d actions à titre expérimental 1 ) régionale 2 ) Expérimentation sur 2 sites pilotes 1 ) 2014-2015 2 ) 2014-2016 Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation A définir S assurer des compétences de l intervenant en matière d activité adaptée. Nombre de structures développant de nouveaux projets Nombre de projets expérimentaux développés 17

AXE 1 DEVELOPPER L OFFRE D APS POUR UN IMPACT SUR LA SANTE OBJECTIF 3 FICHE ACTION 1.3 Public cible Développer l offre d APS auprès des personnes atteintes d un handicap Recenser la population en situation de handicap et sa localisation Mieux connaître le public en situation de handicap, ses besoins, ses représentations leurs relations vis-à-vis de l activité physique Repérer en conséquence les leviers d actions Personne en situation de handicap à domicile (isolée) ou en institution Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Méconnaissance de la population picto-charentaise : leur localisation, le type de handicap, leurs représentations vis-à-vis d une pratique d activité physique. ARS DRJSCS - Région - Comité Régional Handisport Ligue Régionale Sport Adapté Appel d offre CAF CG - MDPH DDCS/PP Kinésithérapeutes milieu médical, Fédération départementales du sport adapté, ADAPEI Lancer un appel d offre si nécessaire Réaliser l étude Rédiger un rapport de préconisations de leviers d action Déclinaison territoriale Calendrier Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation Régionale 2014 2015 2016 50 000 / an S assurer d un recueil le plus exhaustif possible Faisabilité de l étude L identification des leviers d actions 18

AXE 2 Diffuser une culture de la promotion des APS comme facteur de santé OBJECTIF 1 Développer la mise en réseau des acteurs au niveau local pour optimiser les actions de promotion des APS afin de développer la pratique des enfants et des jeunes FICHE ACTION 2.1 Public cible Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Déclinaison territoriale Les enfants de 0 à 18 ans Les acteurs en contact avec ces jeunes Des actions de formation/action existent déjà en département à destination des animateurs de centre de loisirs et des personnels des crèches Réforme sur l aménagement des rythmes scolaires DRJSCS : 1 ) et 2 ) IREPS : 1 ) et 2 ) ARS - DRJSCS : 3 ) RECTORAT : 4 ) et 5 ) 1 ) DRJSCS - ARS 2 ) DDCS/PP - CREPS 3 ) ARS 4 ) Collèges 5 ) Lycées DRJSCS ARS Conseils Généraux Région - CAF - DRAAF - CNFPT - MFR - Crèches - UNSS USEP - Mutualité Française - Municipalités - Fédération des centres sociaux - tissu associatif sportif local - ANDES - Association des Maires de France - CDOS 1 ) Poursuivre la sensibilisation des professionnels de la petite enfance à la promotion de la pratique de l activité physique chez les tous petits. Elaborer et diffuser des «fiches conseils» pratiques (en lien avec le comité de pilotage inscrit dans le développement du plan obésité en région) 2 ) Etendre les actions de formation/action des professionnels encadrants hors temps scolaire (périscolaire, centres de loisir ) à l échelle de la région 3 ) Mettre en place des actions de communication pour inciter les collectivités à proposer des activités physique durant les temps périscolaire suite à l évolution des rythmes éducatifs 4 ) Favoriser le développement de projets type ICAPS répondant à un cahier des charges validé par l INPES au sein de 2 collèges de la région et assurer un accompagnement 5 ) Promouvoir le sport santé dans les lycées (ateliers de sensibilisation, animations, brochures, stands) Régionale 19

Calendrier Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation 2013 : action 4 ) 2014-2015-2016 A définir Les actions doivent être menées en réseau au niveau local 1 ) Nombre de fiches conseils réalisées, Nombre de professionnels sensibilisés. 2 ) Nombre de formations réalisées, nombre de professionnels formés 3 ) Nombre de collectivités intégrant la démarche 4 ) Nombre de collèges intégrant la démarche ICAPS 5 ) Nombre de lycées intégrant la démarche 20

AXE 2 Diffuser une culture de la promotion des APS comme facteur de santé OBJECTIF 2 Renforcer la prise en compte de la promotion de l APS comme facteur de santé au sein de la politique de la ville FICHE ACTION 2.2 des jeunes Public cible Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Population en situation de précarité Etat des lieux des actions de promotion de l APS comme facteur de santé au sein des Ateliers Santé Ville du Poitou-Charentes 2012/2013 : 6 ASV sur 7 intègrent ou ont le souhait d intégrer cette dimension ARS (Ville)² IREPS IREPS DRJSCS DDCS/DDCSPP ARS - Collectivités territoriales - Région 1 ) Sensibiliser les élus locaux aux bienfaits de la pratique des APS - Diffuser aux élus et à leurs techniciens/conseillers un support de communication expliquant les enjeux de la démarche et des outils méthodologiques. Ex : guide INPES sur les itinéraires Piéton, Mobilités actives au quotidien le rôle des collectivités de l OMS, fiches actions sur expérimentations probantes - Inscrire une réflexion sur la pratique des APS en lien avec la santé au cours de chaque temps de travail avec des élus locaux lors des échanges sur les PEDT (Projet Educatif Territorial), de la signature des Plans d Urbanisme et lors de la définition du volet santé des Contrats de ville. - Organiser une rencontre régionale de sensibilisation sur les leviers de promotion de la pratique des APS comme facteur de santé à destination des Contrats de ville, ASV, CLS, villes actives PNNS - Accompagner localement et/ou proposer des temps d échanges collectifs régionaux pour la réflexion, la conception, la mise en œuvre et l évaluation des projets. (Valorisation des sites nationaux existants, réflexion autour d un mode régional de partage d expériences des élus ou s appuyer sur les temps de rencontre existants) 2 ) Intégrer la promotion des APS lors de l élaboration des CLS ou lors de leur actualisation et lors de l adhésion ou le maintien de l adhésion à la charte ville active du PNNS - Promouvoir le développement de projets de promotion des APS comme facteur de santé au sein du réseau des villes actives du PNNS et dans le cadre des nouvelles adhésions à la charte 21

Déclinaison territoriale Calendrier Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation Régionale Bassin de vie faisant l objet d un CLS Villes actives PNNS 2013 2014 2015 2016 A définir Thème à porter dans les PAOT/ conférences de territoires / volet santé des futurs Contrats de ville /comités d acteurs en santé Associer les techniciens et les élus de l urbanisme, de la jeunesse, de la famille à la sensibilisation et non uniquement les élus en charge des sports, de la cohésion sociale et de la santé Nombre d élus et de techniciens de collectivités sensibilisés Nombre de dispositifs locaux ayant intégré des actions en rapport avec les APS (CLS, Contrats de ville, projets éducatifs locaux, PRE, PRUS ) Nombre de documents/outils diffusés aux collectivités sur ce thème Pertinence de l accompagnement et des outils au regard des besoins des élus 22

AXE 2 Diffuser une culture de la promotion des APS comme facteur de santé OBJECTIF 3 Identifier et développer l offre d ateliers physiques et sportifs à destination des «seniors» servant de tremplin à l intégration dans un club sportif FICHE ACTION 2.3 des jeunes Public cible Seniors à partir de 55 ans à domicile Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Déclinaison territoriale Calendrier Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation Une méconnaissance des actions organisées sur le territoire et du niveau de diffusion de la pratique des APS comme facteur de prévention ARS CARSAT - Région ORS DRJSCS DDCS/DDCSPP - CROS/CDOS - Mutualité Française IREPS ASEPT - Faculté des sports - Faire un état des lieux des structures œuvrant dans ce champ, les territoires d intervention, les compétences, les besoins en formation - Fédérer ces structures et développer un discours commun - Développer des passerelles vers des associations sportives relais développant des AP de loisir Régionale 2014 2015 A définir Définition de critères qualités et de modalités de suivi Nombre de structures intégrant la démarche Nombre de passerelles avec le milieu sportif développées 23

AXE 2 Diffuser une culture de la promotion des APS comme facteur de santé OBJECTIF 4 Développer des passerelles entre le monde associatif sportif et les entreprises afin d encourager le «sport en entreprise» FICHE ACTION 2.4 Public cible des jeunes Les salariés Le monde associatif du sport et les entreprises Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Déclinaison territoriale Calendrier Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation Le sport a un rôle à jouer dans l amélioration du capital santé des salariés. Son impact positif sur la performance globale de l entreprise mais aussi sur la sécurité au travail est à considérer sérieusement : - Amélioration de la productivité et l efficacité de la personne - Réduction de la pénibilité au travail en diminuant notamment les douleurs chroniques que certains postes de travail peuvent induire - Baisse du niveau de stress, de démotivation, de fatigue intellectuelle Pourtant, l idée de sport en entreprise (hors associations sportives de CE) n est encore que peu répandue. Il s agit d un outil au service du bien-être et de la santé des salariés à développer. DRJSCS ARS - Région DRJSCS DIRRECTE DDCS/DDCSPP Mutualité Française CCI - Chambre des métiers - Jeune chambre économique de Poitiers ARACT Médecine du travail collectivités - CROS/CDOS et tissu associatif sportif local MEDEF - Réaliser un état des lieux du sport en entreprise en Poitou-Charentes - Communiquer auprès des chefs d entreprise sur les bienfaits de l activité physique et les répercutions sur la qualité du travail (via des expériences probantes) - Faire connaître les ressources associatives potentielles en activité physique et sportive pouvant intervenir dans le monde de l entreprise - Apporter un soutien technique aux initiatives nouvelles Départementale puis régionale 2014 : Vienne et Deux-Sèvres 2015-2016 Gratification stagiaire DRJSCS Proposer une activité physique durant les plages horaires de pauses des salariés et sur le lieu de travail Nombre d entreprises développant l accessibilité à la pratique d AP à ses salariés 24

AXE 2 Diffuser une culture de la promotion des APS comme facteur de santé OBJECTIF 5 Mettre en place, à titre expérimental, une incitation à la pratique d activités physiques de loisir lors de consultations médicales FICHE ACTION 2.5 Public cible Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Personnes âgées fragilisées Sujets des jeunes sains sédentaires Sujets sains avec facteurs de risque Document référent : rapport d orientation de la HAS, avril 2011, développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées Expérimentation de Strasbourg : Sport Santé sur Ordonnance intégrant la mise en place d AP dans la prise en charge de patients souffrant d une obésité modérée, de diabète de type II ou de maladies cardiovasculaires stabilisées. Des actions probantes ont fait également leur preuve au Canada. URPS ARS - DRJSCS RGAM - Région A définir CPAM, centres de réadaptation, associations de patients, animateurs sportifs, ORS, Mutualité Française, Faculté des sciences du sport, hôpitaux Modalités d actions Déclinaison territoriale - Mettre en place un colloque de sensibilisation - Inciter la pratique de l activité physique lors des consultations médicales - Créer un pôle ressource mettant en lien les secteurs médical et associatif sportif / éducateurs sportifs - Réaliser un suivi de cohorte Expérimentation sur 1 site pilote Calendrier 2014 2015-2016 Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation A définir Développer un discours commun Amélioration de l état de santé, diminution de l apparition des facteurs de risques, suivi de cohorte 25

AXE 3 Développer la recherche, l innovation et favoriser le développement de la recherche action OBJECTIF 1 Mettre en place le Pôle Autonomie Sport Santé (PASS) FICHE ACTION 3.1 des jeunes Etudiants se préparant aux métiers liés au maintien de l autonomie des personnes vieillissantes saines ou pathologiques Public cible Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Modalités d actions Laboratoires de recherche fondamentale et appliquée de l Université de Poitiers qui s intéressent à la problématique du maintien de l autonomie Population de la région Poitou-Charentes (personnes actives dans le cadre de la prévention des troubles musculo-squelettiques ou de la prévention primaire, personnes vieillissantes saines ou pathologiques dans le cadre de la prévention primaire et secondaire) Les conséquences potentielles du vieillissement démographique de notre région suscitent beaucoup d inquiétudes : la sénescence est souvent associée à des modifications physiologiques qui peuvent à terme mener à la perte d autonomie et représenter un coût important pour la société. La mise en place d une politique de santé publique efficace requiert au préalable un travail d évaluation scientifique et de développement technologique en lien avec cette problématique. Université de Poitiers (Faculté des Sciences du Sport) Université de Poitiers (Faculté des Sciences du Sport) ARS DRJSCS CROS Région - les réseaux de PME/PMI concernés par le maintien de l autonomie : Biopôle, CRITT Sport Loisirs, CAIPS, ARACT, etc... La mission du PASS est de coordonner les actions de recherche, de formation et de transfert liées au maintien de l autonomie de la personne. Son activité scientifique est organisée en trois axes qui s inscrivent dans une démarche translationnelle. 1. Recherche fondamentale : 1) lever les verrous scientifiques et technologiques et 2) mieux comprendre les interactions entre les systèmes qui sous tendent la mobilité humaine. 2. Recherche appliquée : 1) proposer des solutions technologiques et 2) valider des plans d action reposant sur l activité physique et la nutrition qui contribuent au maintien de l autonomie de la personne 3. Transfert : 1) évaluer le rapport coût bénéfice et l impact psychologique des actions de l axe 2 pour 2) apporter des éléments d aide à la gouvernance dans le cadre de la politique régionale La mise en œuvre du PASS implique 12 laboratoires scientifiques et 9 Facultés ou Instituts de l Université de Poitiers. Différents partenaires institutionnels ou privés sont également impliqués. 26

Déclinaison territoriale Calendrier Budget Points de vigilance Indicateurs d évaluation Régionale 2013 2014 2015 2016 Le pôle doit apporter des éléments concrets au développement de la pratique d activités physiques en région voir au niveau national Mise en place effective du PASS Nombre de partenaires engagés Nombre d actions de recherche, de formation coordonnées et de transfert 27

AXE 3 Développer la recherche, l innovation et favoriser le développement de la recherche action OBJECTIF 2 Mettre en place une Unité d Enseignement Libre sur la promotion de la santé par l activité physique et l alimentation FICHE ACTION 3.2 des jeunes Public cible Contexte Pilotage Opérateur Partenariats Etudiants de première année de l Université de Poitiers Une enquête récente sur la santé des étudiants met en avant un certain nombre de mauvaises habitudes alimentaires dans cette population spécifique. «Un étudiant sur cinq ne prend que deux repas par jour». Pour la plupart c est le petit déjeuner qui est supprimé. Il en ressort également que les collations sont trop grasses et trop sucrées, les grignotages entre les repas sont trop fréquents et la consommation de fruits et légumes est trop rare. D autres enquêtes comme celles réalisées par les services de médecine préventive et par les mutuelles étudiantes confirment l ampleur de certaines souffrances psychiques et le niveau des conduites à risque (sédentarité, tabac, alcool ) 1. Les étudiants présentent un bien-être mental fragile, une consommation d alcool et de tabac fréquente et enfin le temps passé devant les écrans est trop important pour 80% des étudiants. Outre son influence sur la santé, il est également reconnu qu une vie physiquement active et une alimentation saine et équilibrée contribuent aux performances intellectuelles. L objectif de cette Unité d Enseignement Libre est de promouvoir un mode de vie propice à la santé, à sa réussite universitaire et à son développement personnel, dans une perspective d efficacité professionnelle. Université de Poitiers (Faculté des Sciences du Sport) Université de Poitiers Service interuniversitaire de médecine préventive - Epicerie sociale et solidaire de l Université de Poitiers ARS DRJSCS Région - IREPS - Fondation - acteurs privés 1 Source : Programme National de prévention par l Activité physique ou Sportive (PNAPS)» in : «Rapport Préparatoire de la Commission Prévention, Sport et Santé», Pr JF TOUSSAINT pour R. BACHELOT NARQUIN Ministre de la santé et des sports - décembre 2008 28