MEDEF Actu-Eco. Semaine du 2 au 6 avril 2012 SOMMAIRE

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MEDEF Actu-Eco Semaine du 2 au 6 avril 2012 SOMMAIRE FRANCE 1. Comptes des administrations publiques en 2011 : nette réduction du déficit mais envol de la dette 2. Dépenses des ménages en février 2012 : rebond imputable aux dépenses d énergie 3. Crédits nouveaux au secteur privé en février 2012 : baisse pour les ménages, raffermissement pour les entreprises 4. Tensions sur le marché du travail au 4 ème trimestre 2011 : toujours élevées dans l industrie INTERNATIONAL 5. Prévisions de croissance de l OCDE pour le 1 er semestre 2012 : découplage entre les Etats-Unis et la zone euro, et au sein même de la zone euro 6. Climat des affaires en Allemagne en mars 2012 : coup d arrêt au redressement des quatre mois précédents 7. Indice du climat des affaires aux Etats-Unis en mars 2012 : un niveau qui témoigne d un rythme soutenu de l activité 8. Tendances récentes des marchés * * * 1 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

1 Comptes des administrations publiques en 2011 : nette réduction du déficit mais envol de la dette * L INSEE vient de publier une première évaluation des comptes nationaux de l année passée pour les administrations publiques, susceptibles d être modifiés lors de la publication en mai prochain des comptes de la Nation pour 2011. Milliards d'euros 2008 2009 2010 2011 Evolution 2008 2009 2010 2011 2011-2010 Déficit public* -64-142 -137-103 -34-3,3-7,5-7,1-5,2 Dette publique*, dont : 1 319 1 493 1 595 1 717 +122 68,2 79,2 82,3 85,8 Etat 1 041 1 168 1 245 1 335 +90 53,8 61,8 64,4 66,9 Organismes divers d'adm. centrale** 12 19 14 10-4 0,6 1,0 0,7 0,5 Administrations publiques locales 146 155 161 166 +5 7,6 8,2 8,3 8,3 Administration de sécurité sociale 120 151 175 205 +30 6,2 8,0 9,1 10,3 Dépenses publiques 1 030 1 071 1 096 1 119 +23 53,3 56,8 56,6 55,9 Recettes publiques, dont : 965 928 958 1 015 +57 49,9 49,2 49,5 50,7 Prélèvements obligatoires 835 795 821 874 +53 43,2 42,1 42,5 43,8 Source : INSEE (*) Ces ratios de déficit public et de dette publique sont les deux principaux indicateurs de finances publiques que les États membres de l Union Européenne notifient début mars et début septembre à la Commission Européenne conformément au traité de Maastricht. (**) «Dans les comptes nationaux, les organismes divers d administration centrale (ODAC) regroupent des organismes auxquels l Etat a donné une compétence fonctionnelle spécialisée au niveau national.» INSEE. Exemples : Pôle emploi, Météo France, CNRS, etc. % PIB Trois remarques : - Le déficit public s est réduit de -7,1% du PIB en 2010 à -5,2% en 2011, passant de -137 à -103 milliards d euros. En Allemagne, la baisse a été plus importante, à partir d un niveau plus bas (de -4,3% à -1%). Hors charges d intérêt, le solde primaire des comptes publics en France est resté déficitaire de quelque -3% (il était excédentaire en Allemagne, mais aussi en Italie) ; - cette réduction du déficit provient essentiellement d une accélération des recettes (+57 milliards d euros). Le taux des prélèvements obligatoires est monté de 42,5% du PIB en 2010 à 43,8% en 2011 (+53 milliards). Dans le même temps, le taux des prélèvements obligatoires s est quasiment stabilisé en Allemagne, à un niveau nettement plus bas qu en France (40,4%). Pour leur part, la progression des dépenses n a guère ralenti entre 2010 (+2,3%) et 2011 (+2,1%) ; - la dette publique a continué de croître pour atteindre, fin 2011, un nouveau record (85,8% du PIB, soit 1 717 milliards d euros). Cette hausse contraste avec la baisse de la dette publique en Allemagne (81,7% du PIB en 2011, après 84,1% en 2010). 2 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

févr.-06 juin-06 oct.-06 févr.-07 juin-07 oct.-07 févr.-08 juin-08 oct.-08 févr.-09 juin-09 oct.-09 févr.-10 juin-10 oct.-10 févr.-11 juin-11 oct.-11 févr.-12 2 Dépenses des ménages en février 2012 : un rebond imputable aux dépenses d énergie * La consommation des ménages en biens s est fortement accrue en février 2012 : +3% en volume après -0,4% en décembre puis en janvier. Ce net rebond est dû aux deux tiers aux dépenses en énergie (+11,7%), en raison de la vague de froid de la première moitié de février, ainsi qu au dynamisme des achats de produits alimentaires (+1,3%) et en textile-cuir (+5,7%). La hausse sur un an a été de +0,5%, la première depuis juin 2011. 42 500 Consommation des ménages en biens (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros aux prix de l'année précédente chaînés) 42 000 41 500 41 000 40 500 40 000 Source : INSEE * En moyenne mobile sur les trois derniers mois connus (décembre-janvierfévrier), les achats se sont légèrement accrus : +0,5% par rapport aux trois mois précédents, après +0,2% en novembre (- 1,4% sur un an). Cette progression modeste recouvre notamment un repli de -2,2% des achats liés à l automobile, une hausse de +2,8% de ceux en équipement du logement. 3 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

2003Feb 2004Feb 2005Feb 2006Feb 2007Feb 2008Feb 2009Feb 2010Feb 2011Feb 2012Feb 2003Feb 2004Feb 2005Feb 2006Feb 2007Feb 2008Feb 2009Feb 2010Feb 2011Feb 2012Feb 3 Crédits nouveaux au secteur privé en février 2012 : baisse pour les ménages, raffermissement pour les entreprises * En cumul sur un an, les crédits nouveaux au secteur privé ont poursuivi, en février 2012, leur effritement entamé en mai 2011 (-1,2% par rapport à janvier 2012, -4,7% par rapport à février 2011). Ce repli recouvre une légère hausse des crédits aux sociétés non financières et une nette contraction des crédits aux ménages. 550 500 450 Montant des crédits nouveaux au secteur privé (milliards d'euros, cumul sur un an) 325 275 225 Montant des crédits nouveaux (milliards d'euros, cumul sur un an) Sociétés non financières 400 175 350 125 Ménages 300 75 Source : Banque de France * Les crédits nouveaux aux ménages, en cumul sur 12 mois, se sont de nouveau contractés en février 2012 (-3,8% par rapport à janvier, -16,1% sur un an). Ils sont inférieurs de 9% à leur niveau de janvier 2008 alors qu ils l avaient retrouvé et même dépassé en 2011. Cette baisse est essentiellement imputable au nouveau repli des crédits à l habitat (-5% sur un mois, -20,2% sur un an), au plus bas niveau depuis août 2010. Dans le même temps, les crédits à la consommation hors découverts se sont effrités (-0,4% sur un mois, -2,8% sur un an). * Les crédits nouveaux aux sociétés non financières, toujours en glissement sur douze mois, se sont légèrement accrus en février 2012 (+0,8% sur un mois, +5,8% sur un an), mais n ont pas encore retrouvé leur niveau qui prévalait avant la récession. Cette faible progression tient à la hausse des crédits à moins d un an, c est-à-dire des crédits de trésorerie (+1,5% sur un mois, +12% sur un an). En revanche, les crédits à plus d un an, concernant largement les crédits d investissement, ont baissé (-0,8% sur un mois, -6,1% sur un an). Pourtant, les enquêtes de conjoncture témoignent d une orientation positive des perspectives d investissement en 2012 (industrie, services). Mais leur réalisation risque d être contrariée, au moins partiellement, par des conditions de financement plus contraignantes (comptes des entreprises toujours très dégradés, accès au crédit plus difficile). 4 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

4 Tensions sur le marché du travail au 4 ème trimestre 2011 : toujours élevées dans l industrie * L indicateur de tension sur le marché du travail calculé par la Dares (offres d emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi) continue de se réduire au 4 ème trimestre 2011. C est le résultat combiné d une diminution des flux d offres d emploi et d une augmentation des entrées à Pôle emploi. Ce ratio, qui a retrouvé son niveau du 4 ème trimestre 2010, est encore inférieur de 11,8% à son niveau moyen des années 1998-2011. 0,80 0,75 0,70 0,65 Offres d'emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi (%) Moyenne 1998-2011 1,0 0,9 0,8 0,7 Offres d'emploi collectées par Pôle emploi / entrées à Pôle emploi (%) Industrie 0,60 0,6 Tertiaire 0,55 0,5 0,50 0,45 0,4 0,3 BTP Source : Dares * Ce repli de l indicateur de tension entre le 3 ème et le 4 ème trimestre 2011 se retrouve dans tous les secteurs. Le fait singulier est que le ratio dans l industrie reste à un niveau très élevé. Il dépasse de 8% son niveau moyen de longue période, et est proche de son niveau de fin 1999, période de forte activité industrielle. Le niveau très élevé actuellement de l indicateur, dans un contexte d activité très molle et de chômage très élevé confirme l inadéquation persistante des demandes d emploi aux offres d emploi dans le secteur industriel pour diverses raisons (coût du travail, conditions de travail, rémunérations, qualifications). Cette situation de pénurie est notable dans des secteurs comme la métallurgie, la mécanique, la chimie ou la plasturgie, où les entreprises peinent à trouver la main d œuvre dont elles ont besoin (ouvriers très qualifiés par exemple). 5 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

5 Prévisions de croissance de l OCDE pour le 1 er semestre 2012 : découplage entre les Etats-Unis et la zone euro, et au sein même de la zone euro * L OCDE vient de publier ses prévisions intermédiaires de croissance pour le 1 er semestre 2012. L organisation confirme le double découplage de la croissance du PIB : d une part, entre les Etats-Unis et la zone euro, et d autre part, au sein même de la zone euro : - Aux Etats-Unis, amélioration des fondamentaux (désendettement des ménages, redressement du marché du travail, croissance de la production industrielle et du crédit, etc.) ; - Dans la zone euro, conjoncture toujours lourde (confiance médiocre, rendements souverains toujours élevés, consolidation budgétaire, chômage toujours élevé, etc.), et fortes divergences de performances entre les pays membres : +0,9% l an en Allemagne au cours du 1 er semestre, contre -0,9% l an en Italie. Par ailleurs, la croissance au Japon dépasserait +2% l an au cours du 1 er semestre 2012, à la faveur de la poursuite de la reconstruction. Croissance du PIB (glissement trimestriel annualisé, %) 2010 T4 2011 T1 2011 T2 2011 T3 2011 T4 2012 T1 2012 T2 Etats-Unis +2,3 +0,4 +1,3 +1,8 +3,0 +2,9 +2,8 Canada +3,1 +3,7-0,6 +4,2 +1,8 +2,5 +2,5 Japon -0,6-7,0-1,3 +7,1-0,8 +3,4 +1,4 3 plus grands pays de la zone euro* +1,5 +3,6 +0,8 +1,2-0,8-0,4 +0,9 Allemagne +1,9 +5,5 +1,1 +2,3-0,7 +0,1 +1,5 France +1,6 +3,5-0,1 +1,3 +0,6-0,2 +0,9 Italie +0,7 +0,5 +1,2-0,7-2,6-1,6-0,1 Royaume-Uni -2,0 +1,0-0,2 +2,3-1,2-0,4 +0,5 G7 +1,4 +0,2 +0,6 +2,6 +1,1 +1,9 +1,9 Source : OCDE (*) Moyenne pondérée des trois plus grands pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie) * L OCDE confirme également la fragilité de la reprise économique mondiale : - Flambée du cours du pétrole (rupture d approvisionnement) ; - Ralentissement de l activité dans certains pays émergents (Chine notamment) ; - Impact sur la conjoncture de l assainissement budgétaire en cours dans un certain nombre de pays, notamment européens. 6 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

03/2006 07/2006 11/2006 03/2007 07/2007 11/2007 03/2008 07/2008 11/2008 03/2009 07/2009 11/2009 03/2010 07/2010 11/2010 03/2011 07/2011 11/2011 03/2012 6 Climat des affaires en Allemagne en mars 2012 : coup d arrêt au redressement des quatre mois précédents * Le climat des affaires en Allemagne est resté quasiment inchangé. En effet, la très modeste hausse de l indice synthétique IFO (commerce, industrie manufacturière, construction) marque une rupture au redressement enregistré au cours des quatre mois précédents. 130 Indice IFO du climat des affaires (2005=100) 120 110 100 Situation actuelle Ensemble Situation future 90 80 70 Source : IFO Institute * Cette évolution en mars 2012 recouvre : - une stabilité de la composante «situation actuelle» ; - une légère hausse de la composante «situation future». 7 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

2006M3 2006M6 2006M9 2006M12 2007M3 2007M6 2007M9 2007M12 2008M3 2008M6 2008M9 2008M12 2009M3 2009M6 2009M9 2009M12 2010M3 2010M6 2010M9 2010M12 2011M3 2011M6 2011M9 2011M12 2012M3 7 Indice du climat des affaires aux Etats-Unis en mars 2012 : un niveau qui témoigne d un rythme soutenu de l activité * Selon l enquête de mars 2012 auprès des directeurs d achat, l indice synthétique ISM aux Etats-Unis s est redressé dans le secteur manufacturier. Le niveau de l indice est au-dessus de sa moyenne de longue période, ce qui reflète une croissance solide de la production industrielle américaine. Ce raffermissement en mars 2012 tient essentiellement à l amélioration des perspectives de production, et, dans une moindre mesure, à celle de l emploi dans l industrie. 65 60 55 50 45 40 35 Indice synthétique ISM (solde d'opinion des chefs d'entreprise, %) non manufacturier manufacturier 30 Source : Institute for Supply Management * En revanche, l indice ISM non manufacturier s est replié en mars. Cette baisse s explique par le ralentissement de sa composante «carnets de commandes» alors que la composante «emploi» s est accrue. L indice reste néanmoins à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période et toujours dans la zone d expansion, ce qui atteste, là encore, d une conjoncture bien orientée dans les secteurs des services et de la construction. * Ces indicateurs corroborent la robustesse de la reprise américaine au 1 er trimestre 2012, comme en témoigne par ailleurs l amélioration en cours du marché du travail. 8 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012

8 Tendances récentes des marchés 1,35 1 euro =... dollar 1,34 1,33 1,32 1,31 1,30 1,29 1,28 1,27 1,26 1,31 90 70 50 30 Indices boursiers (100 = 2008) CAC 40 Eurostoxx 50 Eurostoxx banque 4,0 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) 3,5 France 3,0 2,99 2,5 Allemagne 2,0 1,74 1,5 7,5 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) 7,0 6,5 6,0 Espagne 5,5 5,0 Italie 4,5 5,77 5,35 225 215 Cours des matières premières hors pétrole et métaux précieux (100 = 1998) dollars 130 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) 120 110 en dollars 123,76 205 195 185 euros 100 90 80 70 en euros 94,7 Rédaction achevée le 6 avril 2012 9 MEDEF Actu-Eco semaine du 2 au 6 avril 2012