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Transcription:

1 Défaillances possibles en matière de tri & conditionnement des DAS &&& Etude de cas Ridha Hamza Année 2016

2 Enoncé I Le surveillant du service de réanimation médicale de l hôpital régional de (Tunisie) est informé, à son arrivée au service, le matin de la survenue dans l heure précédente d un AES : la victime est l agent chargé du bionettoyage et de - l évacuation des déchets du service; l accident est dû à une piqûre par une aiguille usagée trainant par terre.

3 Question 1 Si vous étiez à la place de ce surveillant, quelle aurait été votre réaction?

4 Réponse à la question 1 Types de réactions possibles : Aucune réaction : considérer cet accident comme un évènement banal ou prétexter le fatalisme et s abstenir; Réaction mitigée : assurer la prise en charge adéquate du cas sans plus (sans en tirer les enseignements nécessaires et sans prise de mesures pour éviter sa répétition); Réaction vigoureuse et appropriée : assurer la prise en charge adéquate du cas conformément au protocole en vigueur au sein de l établissement ; enquêter sur les circonstances de survenue de ce type d accident et engager des mesures correctives concrètes en fonction des défaillances relevées.

5 Question 2 En quoi consisterait la prise en charge du cas?

6 Réponse à la question 2 Il s agit d appliquer la CAT devant un AES communément admise (et qui doit faire l objet d un protocole écrit dans tout établissement de soins). Cette conduite repose sur trois volets essentiels : les premiers soins qui doivent être assurés en urgence sur le lieu de l accident ; la déclaration administrative de l accident qui doit être réalisée dans les délais réglementaires (48 heures) et ce en vue de permettre à la victime l accès aux droits de protection sociale; la consultation immédiate du médecin du travail (ou médecin référent), en vue d une évaluation du risque de contamination de l accidenté, permettant d orienter la stratégie prophylactique à adopter.

7 Enoncé II En fait, ce surveillant a vécu des accidents similaires lors d un exercice précédent dans un autre service et a souvent remarqué lors de ses tournées dans le service des anomalies et défaillances de la gestion des DAS. Par ailleurs, il a par moments été contacté par l hygiéniste de l établissement pour attirer son attention sur certaines mauvaises pratiques de gestion des DAS au niveau de ce service. Enfin, il a suivi une formation sur la gestion des DAS l année précédente.

8 Question 3 Tenant compte de tous ces éléments, quelle aurait pu être la conduite de ce surveillant face à la situation ainsi décrite, en plus de la prise en charge adéquate du cas?

9 Réponse à la question 3 L AES ainsi vécu devrait servir d amorce pour la programmation d actions d amélioration des pratiques de gestion des DAS au sein de ce service, d autant que le surveillant du dit service est apparemment suffisamment sensibilisé sur le problème.

10 Question 4 Comment énonceriez-vous le problème à priori (avant toute investigation complémentaire)?

11 Réponse à la question 4 Le problème pourrait s énoncer à priori en termes de mauvais tri et conditionnement des DAS.

12 Enoncé III (1/3) Le service en question (à l instar de tous les services de l établissement) dispose des équipements et matériels nécessaires pour assurer un bon tri & conditionnement des DAS, identifiés par l unité de gestion des DAS créée au sein de l établissement 18 mois auparavant et acquis par le service des achats de l établissement il y a un an (conteneurs à roulettes, chariots de soins avec trois types de supports,..).

13 Enoncé III (2/3) L approvisionnement du dit service et du reste des services de l établissement en consommables (boîtes à PCT, sacs de différentes couleurs,..) est assuré par la société de sous-traitance chargée de l enlèvement des DASRI (conventionnée avec l établissement depuis quelques mois).

14 Enoncé III (3/3) Tous les ingrédients sont donc là et rien ne semble empêcher la maitrise de l opération tri & conditionnement des DAS dans ce service. Sauf que : il n existe pas de procédure écrite de gestion des DAS dans ce service (ni d ailleurs dans le reste des services de l établissement). aucune évaluation n a été faite jusque là. la formation et la sensibilisation sur les bonnes pratiques de gestion des DAS font défaut.

15 Question 5 Quels profits tireraient le service et l établissement de l amélioration du tri et du conditionnement des DAS?

16 Réponse à la question 5 L amélioration du tri & conditionnement des DAS est de nature à permettre de : protéger tous les professionnels entrant en contact avec les DAS (personnels soignants producteurs, ouvriers chargés de la collecte et du transport intramuros, professionnels chargés de l enlèvement, du transport et du traitement) contre d éventuels accidents professionnels d exposition à des déchets contaminés; réduire à la source la production de DASR et contrôler ainsi l'incidence économique de l'élimination des DAS (facteur de motivation des gestionnaires); réduire les risques de contamination de l environnement.

17 Question 6 Par quoi devrait on commencer dans ce service dans le cadre de la mise en place d une stratégie de promotion des bonnes pratiques de tri & conditionnement des DAS?

18 Réponse à la question 6 On devrait commencer par l établissement d un état des lieux initial (pré-évaluation) concernant les pratiques de tri & conditionnement des DAS dans ce service.

19 Question 7 Comment pourrait-on s y prendre?

20 Réponse à la question 7 On pourrait procéder de différents manières : par interview des personnels impliqués dans le tri & conditionnement des DAS (questionnaire administré par un enquêteur, auto-questionnaire) ; ou par entretien semi-directif, portant sur les attitudes et pratiques déclarées (mené par un évaluateur moyennant un guide d entretien) ; ou enfin, moyennant un audit, portant sur les pratiques (l auditeur procédant par entretien, et/ou observation, et/ou consultation de documents).

21 Enoncé IV Après concertation avec l hygiéniste de l hôpital (qui est aussi responsable de l unité de gestion des DAS), le président du comité médical et le directeur de l établissement, le choix a porté sur l audit comme méthode de préévaluation à utiliser. Sur proposition de l hygiéniste, il a été opté pour la conduite d un audit mixte (portant à la fois sur les ressources et pratiques) au niveau de toutes les unités de soins de l établissement. La réalisation de l audit a été confiée à l hygiéniste.

22 Question 8 Ces choix vous semblent t-ils judicieux?

23 Réponse à la question 8 (1/2) Le recours à l audit constitue certainement un bon choix dans la mesure où l audit représente aujourd hui la méthode d évaluation la plus en vogue. Auditer à la fois les ressources et les pratiques (audit mixte) est certainement justifié (vérifier la disponibilité des ressources et leur qualité) et peu contraignant (concomitant à l audit des pratiques).

24 Réponse à la question 8 (2/2) Etendre l audit à l ensemble des unités de soins de l établissement (au lieu de se limiter au service de réanimation médicale) permettra d avoir une vue d ensemble et donc de déblayer le terrain pour une stratégie de promotion des bonnes pratiques de tri & conditionnement des DAS à l échelle de l établissement (alors qu au départ seul le service de réanimation médicale était concerné). Le fait de confier la réalisation de l audit à l hygiéniste est certainement justifié dans la mesure où ce dernier dirige une structure horizontale et est censé avoir les mêmes types de rapports avec toutes les unités de soins de l établissement et que par ailleurs il maitrise l outil audit.

25 Enoncé V L auditeur envisage l élaboration d une grille pour les besoins de l audit. Une telle grille doit normalement se baser sur un référentiel (procédure écrite). Or l établissement ne dispose pas jusque là de procédures propres de gestion des DAS. Le directeur de l établissement propose à l auditeur de recourir aux procédures de l hôpital régional de.. (région voisine) dont la capacité et les activités sont proches de celles de cet hôpital.

26 Question 9 Selon vous l adoption d un référentiel conçu pour un autre établissement est elle autorisée?

27 Réponse à la question 9 L adoption d un référentiel appartenant à un autre établissement est autorisée devant la non disponibilité de référentiel propre à l hôpital devant faire l objet d un audit. Le référentiel de l établissement voisin pourrait s adapter à cet hôpital au vu des similitudes (capacité hospitalière, types d activités) entre les deux établissements en question.

28 Enoncé VI (1/2) La grille élaborée comporte 20 critères répartis en deux rubriques : Rubrique 1 : Les ressources (disponibilité des matériels et consommables nécessaires au tri & conditionnement) (10 critères) Rubrique 2 : Les pratiques (10 critères) L audit a été réalisé dans l ensemble des unités de soins de l établissement (au nombre de 20, y compris le service de réanimation médicale). Il a été procédé par observation.

29 Enoncé VI (2/2) Il a été calculé pour chaque unité de soins : un score partiel de conformité de la rubrique 1 (./10). un score partiel de conformité de la rubrique 2 (./10). un score global de conformité ( /20). Les résultats obtenus sont les suivants (en bleu les scores du service de réanimation médicale) : scores partiels de la rubrique 1 = 9 / 8 / 6 / 7 / 7 / 5 / 6 / 8 / 8 / 7 / 9 / 8 / 6 / 7 / 7 / 7 / 9 / 6 /8 / 7 scores partiels de la rubrique 2 = 3 / 5 / 7 / 4 / 4 / 5 / 3 / 2 / 1 / 3 / 3 / 4 / 6 / 2 / 2 / 5 / 4 / 4 / 3 / 1 Scores globaux = 12 / 13 / 13 / 11 / 11 / 10 / 9 / 10 / 9 / 10 / 12 / 12 / 12 / 9 / 9 / 12/ 13 / 10 / 11 / 8

30 Question 10 Quels paramètres résumeraient ces données? Les calculer.

31 Réponse à la question 10 Paramètres résumant les données recueillies : Score partiel moyen de conformité de la rubrique 1 = 7,25/10 (soit un taux de 72,5%) Etendue = (5 9) Score partiel moyen de conformité de la rubrique 2 = 3,55/10 (soit un taux de 35,5%) Etendue = (1 7) Score global moyen de conformité = 10,8/20 (soit un taux de 54%) Etendue = (8 13)

32 Question 11 Quelles premières conclusions peut-on tirer de ces résultats?

33 Réponse à la question 11 Ces résultats sont venus conforter l hypothèse d un mauvais tri & conditionnement des DAS dans la plupart des unités de soins de l établissement (dont notamment le service de réanimation médicale). Par ailleurs, il a été relevé une disparité entre les unités. D un autre côté, il apparait que les ressources sont plus ou moins disponibles (ce sont les pratiques qui ne suivent pas).

34 Enoncé VII A l issue de cet audit une tournée a été effectuée dans les différentes unités pour confronter les personnels de chaque unité avec leurs propres résultats. Par la suite, une réunion de travail a eu lieu, regroupant le directeur de l établissement, le président du comité médical et le responsable et membres de l unité de gestion des DAS pour discussion des résultats de l audit et élaboration d un plan d amélioration.

35 Question 12 La confrontation des personnels des unités auditées avec les résultats de l audit vous semble t- elle justifiée?

36 Réponse à la question 12 Tout à fait justifiée. Il est de règle de confronter les personnels des structures auditées avec les résultats de l audit. L essentiel est de le faire avec tact et diplomatie!

37 Question 13 Quelles pourraient être les principales composantes du plan d amélioration à mettre en œuvre?

38 Réponse à la question 13 Le plan d amélioration souhaité pourrait reposer sur : La rédaction de procédures; La sensibilisation; La formation; L acquisition des matériels et équipements manquants; L approvisionnement en consommables; L auto-évaluation;

39 Question 14 Peut-on s arrêter là?

40 Réponse à la question 14 (1/2) Certainement pas! La révision (actualisation) des procédures doit être envisagée chaque fois que nécessaire (introduction de nouvelles techniques, de nouveaux matériels,.) La sensibilisation doit être poursuivie tant que possible en relayant différents supports et méthodes (innover +++); La formation doit être assurée en continu (privilégier les pratiques +++);

41 Réponse à la question 14 (2/2) L approvisionnement en consommables doit être régulier ; La réparation ou le remplacement des équipements et matériels doivent être assurés chaque fois que cela s impose; L évaluation doit être répétée à des intervalles réguliers (privilégier l auto-évaluation +++).