«L INFIRMIER(E) LIBERAL(E) FACE AUX PLAIES»



Documents pareils
Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

Ablation de sutures. Module soins infirmiers

AIDE À LA PRESCRIPTION ET A L UTILISATION DES PANSEMENTS DISPONIBLES À LA PUI

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R à R et R à du code de la santé publique.

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE?

Infirmieres libérales

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad

Tout sur les nouvelles cotations des perfusions

Prépration cutanée de l opéré

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier Blois

TenderWet active, le pansement irrigo-absorbant unique pour une détersion active!

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

Capteurs pour la santé et l autonomie. Nouvelles approches technologiques. pour le suivi sur les lieux de vie

BILAN projet DIABSAT Diabétologie par Satellite

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées

Rapport Télémédecine

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Décret n du 19 octobre

Dr Agnès Caillette-Beaudoin, Medecin-directeur, Calydial (Lyon)

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

PRADO, le programme de retour à domicile

Strasbourg. Pré-programme. Appel à communication. Date limite d envoi : 5 septembre 2011

Une infirmière re clinicienne en et soins de. Stomathérapie. fonction? L infirmière. re «clinicienne?» Rôle de l infirmil. ressource?

RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS. De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

Education Thérapeutique (ETP)

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Télémédecine, télésanté, esanté. Pr. François KOHLER

Poitou-Charentes. Commission Sécurisation du circuit du médicament Groupe informatisation du circuit

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ.

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Révision des descriptions génériques Comment monter un dossier?

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

Information au patient

Contexte de la chimiothérapie à domicile

Les technologies de l information, support de la réorganisation territoriale

Prévention des escarres

Collection Soins infirmiers

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Développez vos compétences et votre savoir-faire avec les Formations Continues du CFPP Programme

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

Prothèse Totale de Genou

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Proyecto Telemedicina

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars Définitions

Préambule, définitions, limites du sujet :

Nouvelles Technologies d investigation de surveillance du patient dont Télétransmission

L arthrose, ses maux si on en parlait!

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie»

Diplômes d'université

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

La Télémédecine dans le cadre de la Plateforme Régionale Santé de Martinique

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone

ÉVALUATION DES PANSEMENTS PRIMAIRES ET SECONDAIRES

Référentiel Officine

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

La version électronique fait foi

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Télésurveillance à domicile de patients chroniques et pratiques collaboratives : arrêt sur image vu d un Industriel

Mettre en place de plateformes inter-opérables mutualisées d informations et de services.

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques

La e-santé pour communiquer

phase de destruction et d'élimination de débris

LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

Transcription:

«L INFIRMIER(E) LIBERAL(E) FACE AUX PLAIES» HISTORIQUE 1947: L activité libérale des soins à domicile est réglementée & la codification des actes 2006: Création de l Ordre National Infirmier 27 Décembre 2006 13 Avril 2007: Arrêté sur la prescription IDE «Le pansement est un microclimat thérapeutique» R. Vilain 20 mars 2012: Nouvel arrêté sur la prescription IDE (sets à pansements) 1 2 TEXTES LEGISLATIFS Actuellement, la profession est régie par les dispositions du code de la santé publique,depuis le décret n 2004-802 du 29 juillet 2004 Article R. 4311-1 (Missions (C, E, P) & Rôles entre ) Article R. 4311-5 (Pansements non médicamenteux ) Article R. 4311-7 (Pansements médicamenteux sur prescription médicale ) La cotation et la réalisation des actes reposent sur la nomenclature et sur notre décret de compétence. Assurer la continuité des soins (Lecture de l ordonnance et du protocole) Evaluer et prendre des décisions consensuelles (Médecins Tt ou Spé Ides etc ) au chevet du patient, en fonction du contexte socio-psycho-économique de celui-ci. (Ex: Plaies, Perfusions, Supports ) Connaissance du lieu de vie, des soins et du matériel le mieux adapté et remboursé au domicile «LPPR» Obligation de formation continue (DPC ) Etre joignable NOTRE FONCTIONNEMENT 3 4 Avis Octobre 2007 PANSEMENTS ET HAS (Textes à connaître) Arrêté du 16 Juillet 2010 Avis Avril 2011 ARRETES SUR LES SETS A PANSEMENTS (Octobre 2011 à Décembre 2011) Sets plaies post-op, suturées non infectées Sets plaies chroniques Plus d études Plus de méthodologie Quelques indications données Plus de PI et PII modernes (pour une même plaie ) Indications précises et leur remboursement Compresses stériles (PA) et non stériles (PC) Recommandations en fonction : - de la phase colorielle et étiologie si (PA)ou(PC) - des Situations cliniques spécifiques - d avis de la CNEDIMS 3 solutions possibles à ce jour 1313882 (Grandes Plaies) 1368908 (Moyennes Plaies) 1325589 (Petites Plaies) 8 Propositions faites aux industriels 4 sets de base 4 sets de détersion (mais uniquement 2 sont disponibles depuis peu Janvier 2014 ) Etc 5 6 1

24/01/2014 QUELS TYPES DE PLAIES TRAITONS-NOUS AU DOMICILE? Plaies chroniques Plaies aiguës Ulcère de jambe (V) Ulcère de jambe (V) Escarre Sacrée Plaies chirurgicales : Suturées ou non Escarre Talon 7 Brûlure Thermique (sous-estimée) Brûlure Thermique (PA, DNID) Amputation mbre Inf KSC Dermabrasion (chute) 9 Plaie Traumatique (AVP) - TPN 88 Ulcère Artériel et MP (DID) Prise de lambeau chinois Site receveur de greffe de peau 1010 Mince (Pst bourdonnet, DID) QUEL PROJET THERAPEUTHIQUE EST PROPOSE A VOTRE PATIENT? POURQUOI EVALUER UNE PLAIE? www.cicatrisation.info 11 12 2

2 1 Opter pour une (ou /des)thérapeutique(s) Définir des objectifs communs Cicatrisationtion 3 Dirigée (T ou D) soignants /soigné /entourage Actes Chir (Gr, Lam, Exp, etc) A. Techniques (E, TPN, Larvo) Patient(e)avec sa (ou ses) plaie(s) Evaluation Bio - Psycho - Sociale Bilan Général, Régional, Local Etiologie de la plaie étiquetée 4 Réajuster au besoin Suivre l évolution de la plaie (accord avec le Dr) A court terme ( D la nécrose, E Douleur, O le protocole et /ou le projet un tissu de granulation le plus optimal) thérapeutique A long terme (Fture si possible) 4 13 S APPROPRIER ET UTILISER TOUS LA MÊME SEMANTIQUE 24/01/2014 14 HISTORIQUE DE LA PLAIE (Grâce à l interrogatoire du patient ou de l entourage +++) Antériorité ou survenue de la plaie (Jour, Mois, Année) Protocole antérieur de manière chronologique Auto soins Oui Non? Récidive Oui Non? Allergies connues (Générales ou Locales) ATCD Médicaux et Chirurgicaux Facteurs de Risque Pathologies intercurrentes (Diabète, Ins Veineuse, etc ) Connaître son statut vasculaire (Si plaie sur MI et Orteils) Situation face à la VAT Compliance du patient au tt et projet Oui Non? LOCALISATION DE LA PLAIE Etat cognitif, psychologique, nutritionnel etc 15 16 CONFORTER L ETIOLOGIE SUR UNE PLAIE MI Examens complémentaires si besoin à faire prescrire si nécessaire IPS TCPO2 Echo doppler (V et Artériel) Artériographie Cs spécialisée pour un avis (Centre Hyper expertise) Radiologique Etc DESCRIPTION DU PANSEMENT Propre ANTERIEUR Légèrement taché Saturé Déplacé 17 18 3

DESCRIPTION ET SURVEILLANCE DE LA ZONE LOCO-REGIONALE Rougeur, Chaleur, (Contro-latérale) Lymphangite,veinite, Ganglions, Oedème, Induration, Douleur, Eczéma, Etc. Saine DESCRIPTION DE LA PEAU PERI LESIONNELLE Inflammatoire Dermite Ocre Hypodermite Macération Sécheresse Livédoïde Atrophie Blanche Suintante Oedématiée Eczémateuse 19 20 DESCRIPTION DES BERGES Saines Régulières Irrégulières Nécrotiques Ischémiques Décollées Eversées Hyperkératosiques Inflammatoires Macérées Oedémateuses DESCRIPTION DE L EXSUDAT En quantité 0 + ++ +++ En qualité Séreux (Normal) Hématique Purulent, épais Séreux-Hématique 21 22 EVALUATION COLORIELLE DU LIT DE LA PLAIE NOTION DE LONGUEUR,LARGEUR SURFACE ET VOLUME L l La couleur verte n est pas retenue dans la phase colorielle. La somme des quatre phases ne doit pas dépasser 100 % L évaluation colorielle se fait sur une plaie nettoyée Si votre plaie est atone veuillez le préciser 23 P Surface estimée : L x l x 0.785 Volume estimé : L x l x P x 0.785 24 4

LES TECHNIQUES DE MESURES Réglette graduée (SE) Calques (SA) Photographie + un outil planimétrique (SA++) Notion de profondeur avec une sonde graduée Volume avec sérum physiologique avec film ou hydrogel Toutes les techniques du domicile Vidéo analyse (mais onéreuse et très rare) Volume par moulage dentaire 25 26 SUIVI ICONOGRAPHIQUE EVALUATION DE LA DOULEUR 27 Avec l échelle la plus appropriée à l état cognitif de votre patient(e), son âge, le type de plaie (NP) EV EVA DN4 Algoplus Visages Autres Avant le soin Pendant le soin Après le soin Traiter la douleur en utilisant les trois paliers de l OMS Général Local 28 EVALUATION DES PLAIES QUAND? Dès votre prise en charge à domicile Lors d une régression ou dégradation du tissu de granulation PREAMBULE Lavage des mains des soignants et du patient (avant et après le soin) A QUELLE FREQUENCE? Toutes les semaines voir plus aux variations inter-observateurs ou intraobservateurs Utiliser toujours les mêmes items d évaluations + Solution Hydro alcoolique 29 30 5

SOINS LOCAUX DE LA PLAIE RECOMMANDATIONS +++ Détersion des débris fibrino-nécrotiques et drainage au mieux de l exsudat Nettoyer la périphérie de la plaie et la plaie elle même Recommandations Eau du robinet avec savon doux Sous pression (Hydrojet) Respecter l écosystème de la plaie... Sérum Physiologique Bannir l utilisation chronique des N'interdit pas l'utilisation périodique et limitée dans le temps d'antiseptiques en cas de signes infectieux avérés (atb per os ) 31 32 PRECEPTES FONDAMENTAUX ++++ Les microbes qu'on trouve dans une plaie proviennent souvent du patient lui-même. Cette flore résidente est utile dans la phase détersive. Les antiseptiques, l'iode, l'argent, les antibiotiques locaux n'ont aucune utilité prouvée dans une plaie, où ils peuvent même être nuisibles. L'eau du robinet suffit dans tous les cas à nettoyer une plaie. TRANSMISSIONS... de toutes vos observations cliniques... La douche quotidienne à l'eau du robinet et au savon n'est jamais interdite en cas de plaie, bien au contraire. Les antiseptiques: leur rôle majeur est de désinfecter la peau saine AVANT un soin qui franchit la barrière cutanée (injection, intervention chirurgicale). 33 34 RECOMMANDATIONS & RAPPELS Obligation de tracer ses soins et transmettre des données au Médecin (Code de SP : Compétences IDE) Documents de traçabilité juridique (Médico légal) Consentement du patient écrit et obtenu pour la prise de photos (Respecter anonymat ) Avoir des données objectives qualitatives et quantitatives Coordination accrue entre la Ville et les structures de soins Continuer à informer le patient et les soignants du «pourquoi & comment» Réadapter ou réajuster un protocole (en accord avec le médecin) et prescription possible de certains DM 35 ORDONNANCES MEDICALES LES PLUS PRECISES POSSIBLES : Nombre de plaies Localisation(s) Protocole le + précis possible Détersion mécanique (O/N) Superficie Fréquence de réfection à adapter en fonction de l évolution Durée (Mention jusqu à cicatrisation complète) Sutures si résorbables ouinon? Si oui la date ablation Particularités (Plaie main,etc ) Dissocier les soins / des DM prescrits! Disponibilité des DM à la ville? Connaitre le remboursement à la ville? Couverture sociale du patient (O C)? Mail sur ordonnance pour faciliter les liaisons 36 6

(Association loi 1901) "Des acteurs de santé s'unissent pour les problèmes de cicatrisation au domicile.«www.domcica31.org PRESENTATION Objet : Améliorer la qualité de la prise en charge de tous types de plaies dans le cadre d une cicatrisation dirigée, à domicile et dans les structures (Ex : maisons de retraite ) Zone Géographique (Extension de nos statuts en 2008) Equipe mobile de «référents» constituée 37 Evolution de nos adhérents 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 33 46 73 108 100 111 143 182 255 38 NOS ACTIONS NOS ATELIERS INTERACTIFS EN 2013 Organisation de réunions dans l année autour de thèmes variés, Apporter des conseils à la demande des soignants (Médecins, Ide,etc ) au chevet du patient, Mise à jour de notre site internet, (Forum avec post image, adhérents uniquement) Organisation : d Ateliers (théoriques et surtout pratiques ) 39 40 NOS REALISATIONS Lexique des DM prescriptibles par IDE QUELQUES REALISATIONS EN IMAGES Un poster «Que faire devant une plaie» Un site internet informatif Nos fiches d évaluation initiale de suivi et de liaison (Ville-Hôpital) Automat sur notre site pour réaliser les ordonnances (réservé aux adhérents) Collaboration autour d un dossier informatique de suivi Version 8 2013 Edition annuelle des plaies 41 42 7

3 ème JMPC «Notre Journée Régionale» (2011 = 450, 2012 = 520, 2013 = 621) ACTIONS DEPUIS 9 ANS Inciter nos adhérents et au-delà : à se former lors de nos différents ateliers à l usage des fiches d évaluation initiale, suivi et de liaison à la vulgarisation de la photo dans le suivi des plaies (améliorer la coordination entre les acteurs) à la formation diplômante (D.U) à participer à l élaboration de référentiels (Ville- Hôpital) dans le domaine de la cicatrisation 43 à participer à la CPC 44 CONCLUSIONS SUR DOM-CICA-31 DOM CICA 31 : réseau informel sur Midi-Pyrénées, ouvert à tous dans le domaine de la cicatrisation DOPCICA DOSSIER INFORMATISE POUR LE SUIVI DES PLAIES Conception et utilisation d outils de transmissions Se former et s informer ensemble Tisser des liens Ville - Hôpital avec la volonté de collaborer étroitement pour le bien des patients Une collaboration multidisciplinaire indispensable www.dopcica.org 45 Dr Louis-Bernard MIRALLES Angiologue Clinique BOYE-MONTAUBAN Yann BENETEAU - Infirmier Libéral LACROIX FALGARDE 46 DOPCICA & TELEMEDECINE FONCTIONNALITES Accord obtenu pour le suivi iconographique ( Cf Fiche ) TELECONSULTATION (Dr TT ou Spécialisé - IDE) Dossier patient et le patient présent Partage de données entre acteurs (Accord Patient) TELEXPERTISE avec demande d un avis express auprès d un spécialiste via post it Planimétrie intégrée (Rapide et simple) TELESURVEILLANCE Suivi de l évolution, PEC examens etc. Suivi iconograhique Suivi Planimétrique Courbe de l évolution de la surface de la plaie TELEASSITANCE Fiches conseils & réajustements Protocole, ou avis d un spécialiste 47 48 8

SUIVI ICONOGRAPHIQUE EXPORT DU DOSSIER PATIENT (PDF) 49 Envoyé via MEDIMAIL (Messagerie sécurisée) 50 DOPCICA VIA UN CAS CLINIQUE TRANSMISSION AU DR TRAITANT V 96 ans, Mobilité réduite, dépendante Artériopathie Stade III DID (3 insulines / Jour) HBSC à 7% Décompensation cardio -> Hosp Survenue : (Choc) hématome durant son hospitalisation Jambe Dte face latérale tibia Drainage chir effectué retour au domicile (Plaie Aiguë) VAT à jour www.dopcica.org J0 -PEC au domicile J90 -PEC au domicile J38 -PEC au domicile 51 CONTACT DOPCICA CONCLUSIONS - DOPCICA Simple, rapide, intuitif Efficience dans la prise en charge des plaies Meilleure coordination Ville- Structures de soins Télésuivi, Téléassistance, Téléexpertise Implication de tous les acteurs de santé Outil collaboratif, évolutif Acquisition abordable en version complète Pérenniser l outil via un éditeur de logiciel Tester la version limitée faire votre demande auprès de dopcica@televitale.fr sur www.dopcica.org 53 54 9

Une plaie qui ne cicatrise pas (ou en retard ) Les plaies qui perdurent ou récidivent Discussion Pluridisciplinaire Poser ou se reposer les questions? -> Trouver les impasses Etat général? Antériorité? Etat nutritionnel? Nos missions : Conseils Adaptation, tenir la plaie propre Obtention de la compliance Projet thérapeutique Optimum? Le souci économique et confort Protocole? Soins locaux et + La Coordination Ville <->Hôpital CS Spécialisée? 55 Le souci de traçabilité++++ 56 CONCLUSIONS GENERALES Une plaie ne se limite pas au simple choix d un pansement, mais une prise en charge globale du patient, Ne pas oublier les traitements associés, Toujours avoir de l humilité face à une plaie et ne pas promettre la lune, Reconnaître et entendre les objectifs du patient, Panser c est avant tout penser, Une plaie doit toujours être vue de manière pluridisciplinaire, pour le bien de tous avec un outil de coordination adapté à votre mode de fonctionnement (papier, informatique) 57 LA CICATRISATION C EST COMME UNE MELEE IL FAUT TOUS TRAVAILLER DANS LE MÊME SENS AUTOUR DU PATIENT ET DE SA PLAIE MERCI POUR VOTRE ATTENTION 58 10