Etude des fours électriques à résistance utilisés dans les laboratoires

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Etude des fours électriques à résistance utilisés dans les laboratoires C. Rigollet To cite this version: C. Rigollet. Etude des fours électriques à résistance utilisés dans les laboratoires. J. Phys. Radium, 1934, 5 (6), pp.262266. <10.1051/jphysrad:0193400506026200>. <jpa00233234> HAL Id: jpa00233234 https://hal.archivesouvertes.fr/jpa00233234 Submitted on 1 Jan 1934 HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

une la le la l épaisseur une le ETUDE DES FOURS ÉLECTRIQUES A RÉSISTANCE UTILISÉS DANS LES LABORATOIRES Par M. C. RIGOLLET. Laboratoire de M. M. Guichard à la Sorbonne. Sommaire. 2014 En m appuyant sur un résultat expérimental, j étudierai les pertes de chaleur et l équation de chauffage d un four, et, en particulier, l application de la théorie de Fourier me permettra de montrer l influence de l épaisseur du calorifuge sur ces pertes de chaleur ; j en déduirai un résultat pratique au point de vue des recuits que l on peut avoir à effectuer. La dernière partie de ce mémoire est réservée à la méthode que j ai employée pour obtenir une ascension linéaire de température en fonction du temps ; cette méthode s est révélée très féconde dans l étude des décompositions thermiques que j ai effectuées. Depuis quelques années dans les laboratoires, le chauffage électrique a remplacé, en grande partie tout au moins, le chauffage au gaz. Les fours électriques ont en effet beaucoup d avantages sur les moufles à gaz : a) Le réglage est plus facile; b) La température est plus uniforme ; c) Pour un four ouvert, son atmosphère n est pas saturée des produits de combustion du gaz, etc., etc. Mais si les avantages des fours électriques sont parfaite"ment connus, il n en est pas de même des principes de leur construction ; celleci est empirique : par exemple, pour obtenir des températures élevées, on sait simplement que l on doit bobiner une grande longueur de fil et calorifuger d une manière importante. Je n ai pas l intention ici de résoudre complètement la question, très complexe d ailleurs, puisqu il existe un grand nombre de paramètres, mais je serais heureux d apporter un peu de méthode dans la fabrication et l utilisation des fours électriques à résistance du type couramment utilisé dans les laboratoires ( ). Afin d alléger le texte, je donne ici la liste des indications expéri notations utilisées et certaines mentales. a) Notations : Tm C I désignera une intensité exprimée en ampères. 7 température exprimée en divisions D d un millivoltmètre. une température exprimée en divisions D d un millivoltmètre. capacité calorifique du four étudié (fig. 1 ). R la résistance obmique du four étudié. r H h p rayon du cylindre de porcelaine du four étudié. hauteur du cylindre de porcelaine du four étudié. du calorifuge du four étudié. résistance variable. (1) J espère pouvoir continuer ce travail ultérieurement. V désignera la tension aux bornes du secteur. t temps exprimé en minutes. A, B, a, 5, y, 0, désigneront Fig. i. des constantes. f~) Etalonnage du millivoltmètre; il a été fait au moyen de l eau bouillante, du soufre bouillant, de Fig. 2. l aluminium fondu, d où la droite de la figure 2. c) Dans tous les fours (j en ai étudié une dizaine), la pince thermoélectrique a toujours été placée aux Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0193400506026200

263 points de température maxitna; ces points étaient obtenus par sondage dru four 3). à conditions de poser : cette égalité exprime que la chaleur fournie par effet Joule est toute entière dissipée au profit du milieu ambiant, ceci pendant un temps dt. Dans ce qui va suivre, je vais par conséquent remplacer les pertes de chaleur données par la loi de Newton par les pertes de chaleur données par la formule suivante : Fig. 3. où a est de l ordre de 106 et b de l ordre de 103. dj Chaque température Tm correspondant à une valeur de I était déterminée de la façon suivante : la valeur de I étant maintenue constante, il en résultait une certaine variation de T en fonction de t ; cette courbe était asymptote à T = Tm. Ensuite, afin d obtenir 1Ym avec plus de précision, il suffisait d augmenter un peu la valeur de I de façon à avoir approximativement : T= Tm ~ 50, puis de ramener I à sa valeur initiale et de tracer la nouvelle courbe (T, t) [fig. 4]. Finalement j ai déterminé des températures variant de 0 à 1000 avec une erreur de 5 environ. Fig. 1. i. Pertes de chaleur et équations de chauffage d un four électrique. A) J ai tracé, pour un four donné, la courbe (1, Tm) et j ai obtenu la courbe ~ de la figure 5; les caractéristiques du four étaient les suivantes: 2r == 8 cm, h = 6 cm, H = 20 cm, J ai remarqué que cette d être représentée par l équation : courbe était susceptible Fig. 5. B) Il résulte de ceci que l équation de chauffage peut s écrire : où I est constant pour le moment. les variables, il vient En séparant valable à 10 près entre 0 et 1 000 A est voisin de 10 et B voisin de 10. On peut par conséquent écrire : or A et B sont positifs (si non, on verrait de suite qu à des températures «positives ~> pourraient correspondre

A) 264 des carrés d intensités négatifs), donc le dénominateur a 2 racines a, ~ de signes contraires, la négative ~ étant la plus grande en valeur absolue. Après décomposition en fractions simples et intégration il vien t : la constante d intégration étant y suite que : On remarque de Ceci me permet d expliquer lé fait que la courbe 1 de la figure 5 semblait être une droite passant par l origine des coordonnées; en effet, lorsque h croît, B tend vers zéro et la courbe (I, Im) tend à devenir une droite. B) J ai remarqué, au cours des expériences, que pour vérifier le mieux possible la théorie, il était nécessaire de faire varier l épaisseur du couvercle du four; en effet, la surface S2 de l orifice n est pas, en général, négligeable devant la surface S, du cylindre due 1 porcen S B laine dans l exemple précédent : S. = SI). Exemple : j ai trouvé empiriquement : où l on a bien C) Comme les courbes (T, t) relatives à différents fours ont la même allure et comme les calculs cidessus peuvent être effectués dans l ordre inverse de celui qui précède, j en ai déduit que les courbes (1, Int) devaient avoir la même allure. L expérience a vérifié cette conclusion dans de larges limites (figure 5). La courbe 1 paraît devoir faire exception puisque c est très sensiblement une droite passant par l origine et que par conséquent, on a : Fig. 6. j expliquerai ceci plus loin. 2. Application de la théorie de Fourier : les coefficients A et B sont fonction de h. Pour vérifier que les coefficients A et B sont fonction de h, il suffit d écrire la formule classique de Fourrier un calcul analogue à celui que l on fait dans le «problème du mur» (1) en supposant que /1 ne dépend pas de la température (on sait qu il en dépend fort peu) montre que l on peut écrire, A et B désignant deux nouvelles constantes : J ai tracé les courbes donnant A et B en fonction de la (figure 6) et j ai trouvé empiriquement que l on pouvait écrire :. à 4 pour 100 près. à 2 pour 100 près. (1) On sait que dans ce cas, la vitesse d écoulement de la chaleur est inyersement proportionnelle à l épaisseur du mur. On peut donc écrire : s où ~~ et 8 2 sont égaux aux valeurs que prennent A i et Bi lorsque fi est égal à l épaisseur du couvercle, valeurs multipliées par 2. Ainsi, en opérant à «cous, vercle constant», on peut également vérifier les formules théoriques; c est ce qu on fera dans la pratique. Empiriquement, j ai trouvé pour une série de fours. j aurais dû trouver (A ~ 0,5)... et (H + 0,1)... C) J ai également remarqué que les difficultés de vérification provenaient de deux sources : a) Tassenlent i2réqulieî du caloriluge. Voir figure 7 les courbes 1 et 2 : 1, calorifuge (amiante) très tassé ; 2, calorifuge peu tassé. b) C:oul"anls de convection. Voir figure 8, courbes 1, 2, 3; ils sont dus à l air et à ce que le couvercle du four ne ferme pas celuici hermétiquement. Ceci a été mis en évidence en fabriquant un couvercle obturant aussi exactement que possible l orifice du four ou bien en retournant le four (orifice en bas).

bas, Je 265 car le volume du calorifuge est : finalement, l équation de refroidissement s écrit : Fig. 7. Courbe 1 : four ouvert en haut et mal fermé. 2 : bien fermé. 3 : mal et bien fermé. Par conséquent, en opérant sur différents fours, c estàdire qu en mesurant les temps à t de refroidissement au voisinage d une même température T et pour un même intervalle à T, on constate que ces temps sont donnés, en fonction de l épaisseur du calorifuge par :. [k est une constante; voir figure 9 et 10e~ Fig. 8. 3. Refroidissement d un four. me suis pose se refroidit la question suivante : possédant un four qui de la température?" à la température l en un temps t, quelle nouvelle valeur faudratil donner à h pour que l on puisse faire un recuit entre T et T et qui dure un temps Voici la réponse : a) L équation de refroidissement est évidemment : E.renoeple : donné : Fig, 9. un four de 7 cm de diamètre intérieur m a en intégrant, on a : où les coefficients constants sont évidemment les mêmes que pour le chauffage. un four ayant une courbe (I, donne la courbe de refroidissement : b) D après ce qu on a vu, on peu t écrire : et de plus : Fiâ. 10. Fig. 11. 4. Obtention d une var;ation de température linéaire en fonction du temps. J ai utilisé la résistance, maintenant classique, à sulfate de cuivre (figure 11) en série avec le four étudié (1). La concentration du sulfate était telle que j obtenais des intensités variant de 0,3 A à 4 A. (1) VALLFT : diplôme d études supérieures 1928,

266 A) J ai admis, ce qui m a paru raisonnable, que le liquide qui s écoule de Vi pendant le temps dt était proportionnel à la pression à l orifice d écoulement ( ) c est àdire à la hauteur z du liquide contenu dans Vi. On a évidemment : pour faire cette vérification, je me suis servi des valeurs expérimentales suivantes : d où Comme p est proportionnel à z, à température constante tout au moins, on a : où C 1,2 a été calculé sur la courbe ( T,t) pour 1. ~ avec : Exeïîëple : Dans une expérience, j ai pu représenter la quasitotalité de la courbe (a, t) par : au lieu de : donné par le développement de l exponentielle. (Le terme en t3 aurait un peu amélioré la représentation). B) Pour vérifier que ce dispositif était susceptible de donner une varia tion de 7 : j ai évalué la résistance du circuit de deux façons : Fig. 12. avec après avoir élevé au carré, développé les exponentielles et égalé, j ai trouvé que pour satisfaire à cette condition, il fallait qu entre les données on ait : Les vérifications expérimentales se sont révélées très bonnes : a) La courbe 1 de la figure 12 lnontre que la variation linéaire a duré 7 heures. G) La courbe 2 montre que si le débit du liquide qui s écoule de V, est changé (diminué par exemple), on obtient 2 droites raccordées par une partie courbe. Ceci s explique car le calcul précédent ne suppose rien sur les variations de T préliminairement à la variation étudiée. c) En ne prenant pas de précautions spéciales, par suite du passage du courant, la résistance p chauffe et tout se passe comme si elle diminuait plus vite. Dans les calculs précédents, on doit remplacer p par : (1) Il est préférable de choisir un robinet ne donnant pas trop de remous liquides car ceuxci varient avec la pression. J ai essayé deremplacer le robinet par un caoutcliouc serré dans une pince ; mais l élasticité du caoutchouc change le débit (elle peut parfois l arrêter) et fausse les résultats. car dans le cas où je me trouvais, à une variation de 0 comprise entre 20 et 80 correspondait une variation de I comprise entre 3~,4 et 1A. Ceci permet de rendre compte des parties finales des courbes 1 et 2 (fig. 12) car le sulfate de cuivre chauffait seulement en fin d expériences. :Manuscrit reçu le 25 avril 1934.