Rapport sur la visite effectuée à Sri Lanka par les membres du Bureau du Conseil d administration du 25 février au 2 mars 2012 I.

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1 9 avril 2012 Français Original : anglais Pour information Fonds des Nations Unies pour l enfance Conseil d administration Session annuelle de juin 2012 Point 9 de l ordre du jour provisoire* Rapport sur la visite effectuée à Sri Lanka par les membres du Bureau du Conseil d administration du 25 février au 2 mars 2012 I. Introduction 1. Une délégation du Bureau du Conseil d administration de l UNICEF s est rendue à Sri Lanka du 25 février au 2 mars Elle était composée des membres et représentants du Bureau ci-après : S. E. M. Macharia Kamau, Représentant permanent de la République du Kenya auprès de l Organisation des Nations Unies; S. E. M. Conrod Cecil Hunte, Représentant permanent adjoint d Antigua et Barbuda auprès de l Organisation des Nations Unies; M me Nina Nordström, Ministre conseiller à la Mission permanente de la Finlande auprès de l Organisation des Nations Unies; M me Karin Kaup, deuxième Secrétaire à la Mission permanente de la République d Estonie auprès de l Organisation des Nations Unies; M. Askar Zhumabayev, deuxième Secrétaire à la Mission permanente de la République du Kazakhstan auprès de l Organisation des Nations Unies. M. Nicolas Charles Pron, Secrétaire du Conseil d administration, faisait également partie de la délégation. 2. Cette visite de terrain a permis aux membres du Bureau de se rendre compte par eux-mêmes de l action de l UNICEF dans le pays. En particulier, la visite avait pour but d illustrer par des exemples concrets la coopération de l UNICEF avec les autorités du pays et les autres partenaires, dont l équipe de pays des Nations Unies. La visite a également fourni aux membres du Bureau l occasion de mieux comprendre les difficultés que rencontrent les enfants et les femmes à Sri Lanka. 3. La délégation tient à exprimer sa gratitude au Gouvernement sri-lankais qui lui a donné la possibilité de dialoguer en profondeur avec des hauts dirigeants du Gouvernement. * E/ICEF/2012/9. (F) * *

2 4. Elle adresse également ses remerciements à l équipe de pays de l UNICEF à Sri Lanka pour l extraordinaire travail de préparation et d organisation de la visite, et pour sa disponibilité tout au long de la visite. Les membres du Bureau ont été particulièrement impressionnés par l engagement et le dévouement des responsables sri-lankais à tous les niveaux et du personnel de l UNICEF à Sri Lanka. 5. Le programme des visites comportait deux grands volets : a) Une série de réunions à Colombo avec le bureau de pays de l UNICEF, les ministres et les hauts fonctionnaires, des membres de l équipe de pays des Nations Unies, et les principaux donateurs; b) Des visites sur le terrain dans les provinces du Nord et du Centre qui ont permis aux membres du Bureau de se rendre sur les sites de projets de l UNICEF à Jaffna, Pallai, Mullaitivu, Killinochi, et dans les environs de Nuwara Eliya. La délégation a rencontré des représentants des pouvoirs locaux, des usagers des services de santé, des professionnels de la santé, des enseignants, des administrateurs d'école, des étudiants, des membres de groupes communautaires, et des membres du personnel de l UNICEF. 6. Le présent rapport récapitule les informations qui ont été communiquées aux membres du Bureau et présente, en conclusion, les observations formulées par la délégation. II. Principaux problèmes des enfants et des femmes Santé maternelle et infantile 7. Les indicateurs relatifs à la santé maternelle, néonatale et infantile à Sri Lanka continuent de se démarquer de ceux des autres pays de la région. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, établi à 21 pour naissances vivantes, est largement inférieur à la moyenne de la région Asie-Pacifique, qui s élève à 59, et le taux de mortalité maternelle de 37,36 pour naissances vivantes se situe bien en dessous de la moyenne régionale, qui est de 500 décès pour naissances vivantes. La couverture vaccinale de base a atteint 98 % en En raison de la prolongation du conflit, le nombre des établissements de soins et des effectifs en personnel médical dans la province Nord demeure insuffisant. Le Gouvernement poursuit ses efforts de réhabilitation des infrastructures sanitaires et s efforce d attirer les professionnels de la santé vers les zones les plus touchées. 8. La délégation a rencontré le Vice-Ministre de la santé, qui a salué l appui de l UNICEF à l élaboration de politiques visant à améliorer l accès aux soins et aux services de santé publique. L UNICEF travaille en collaboration avec le Gouvernement pour qu un certain nombre de programmes liés aux questions sanitaires reposent sur le principe d équité entre les régions, comme au sein des régions. Les membres du Bureau ont visité l hôpital général du district de Mullaitivu, qui a dispensé des soins à environ personnes déplacées au cours du conflit. Au début du processus de réinstallation en 2009, l hôpital ne disposait que d équipements basiques, imposant le transfert des mères présentant des complications mineures vers d autres établissements, à une distance de 150 kilomètres. Depuis 2009, les interventions de l UNICEF ont permis de réaménager les salles d accouchement, les services de soins prénatal et postnatal, et les salles d opérations d obstétrique, de renforcer les capacités des ressources humaines, 2

3 d améliorer les équipements et, surtout, de construire une nouvelle maternité et un service de pédiatrie. Nutrition 9. La malnutrition maternelle et infantile, qui a des répercussions sur le développement physique et intellectuel des enfants, demeure un problème important. À Sri Lanka, près de 17 % des nourrissons souffrent d une insuffisance pondérale à la naissance. La prévalence de l insuffisance pondérale chez les enfants de moins de 5 ans s élève à 21 %. L état nutritionnel des femmes et des enfants présente, en outre, de fortes disparités entre les différentes régions du pays. Le retard de croissance connaît un taux de 19 % en moyenne, avec des variations selon les districts. La priorité de l UNICEF est de réduire la malnutrition, la mortalité néonatale et les inégalités entre les zones géographiques. L UNICEF travaille en étroite coopération avec divers ministères et autres parties prenantes de premier plan en vue de réduire la malnutrition. Le travail de plaidoyer de l UNICEF a mené à la création du Conseil national de la nutrition, placé sous la direction du Président de Sri Lanka. Étroitement liée à la survie et au développement des enfants, la malnutrition continue d entraver la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement à Sri Lanka. L UNICEF s efforce de combler l écart entre les quintiles supérieurs et inférieurs en encourageant une approche axée sur l équité. 10. La délégation s est rendue dans le district de Nuwara Eliya, où elle a visité un village et une plantation de thé, ce secteur employant principalement des femmes pour la cueillette. L UNICEF a appuyé plusieurs projets pilotes visant à réduire le taux d insuffisance pondérale à la naissance en intervenant auprès des femmes au cours de leur grossesse et auprès des enfants de moins de 2 ans. La délégation a visité un centre de soins et a rencontré une famille qui, grâce à l aide du projet sur la malnutrition, pouvait prodiguer à ses enfants des repas équilibrés. Dans la province du Nord, les membres du Bureau ont assisté à la préparation d un déjeuner scolaire offert par le Programme alimentaire mondial. Les populations dont les moyens d existence dépendent des plantations présentent les indicateurs de santé et de nutrition les plus bas parmi les différents groupes de population à Sri Lanka. De l avis de la délégation, le Gouvernement devrait accorder une attention particulière à ce problème au cours des mois et années à venir. Eau et assainissement 11. Sri Lanka est en voie d atteindre la cible de l Objectif 7 des objectifs du Millénaire pour le développement visant à réduire de moitié, d ici à 2015, le pourcentage de la population n ayant pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau de boisson salubre et à des services d assainissement de base. Le taux de couverture nationale en eau et en assainissement est estimé à environ 89 et 85 % respectivement. Malgré ces taux relativement élevés, un écart considérable persiste entre les zones urbaines et rurales, entre les zones de plantations et les autres régions, et entre les différents districts du pays. La qualité de l eau demeure un problème de taille. Au niveau national, environ 85 % des écoles ne disposent pas d un système d assainissement fonctionnel. 12. Au cours du conflit, l UNICEF a joué un rôle important de chef de file dans les secteurs de l eau, de l assainissement et de l hygiène, et de l éducation dans les camps de personnes déplacées; il a, pour ce faire, mobilisé les partenaires et assuré 3

4 la coordination des efforts pour répondre rapidement aux besoins des derniers camps en fournissant de l eau de boisson et de cuisson salubre, en aménageant des installations temporaires d évacuation des excréments, ainsi que des installations de lavage et d hygiène personnelle, et en garantissant l intimité et la sécurité des femmes. La délégation a pu apprécier la situation des écoles en matière d approvisionnement en eau et d assainissement au cours de visites lui permettant de voir notamment un puits ouvert utilisé pour l eau de lavage et de boisson, des toilettes sèches dans des écoles nécessitant une rénovation et des toilettes traditionnelles dans des écoles rénovées. Éducation 13. La longue tradition d enseignement obligatoire et gratuit à Sri Lanka remonte à l adoption de la loi sur l éducation (1938), qui est à la base d un système éducatif considéré comme l un des meilleurs en Asie du Sud. La satisfaction des besoins des plus vulnérables par un soutien aux communautés et aux enfants lors du processus complexe de réinstallation et de réintégration dans les établissements scolaires du Nord et de l Est du pays demeure un défi. L amélioration des services d éducation pour réduire les disparités régionales importantes, en particulier dans les provinces du Nord et de l Est du pays, aura donc, à long terme, un effet sur la croissance économique, la cohésion sociale, la réconciliation et d autres indicateurs sociaux. Sri Lanka s est toutefois résolument engagée en faveur de l éducation et est en voie de réaliser l objectif 2 des objectifs du Millénaire pour le développement relatif à l éducation. 14. Aux fins d application du Plan-cadre de développement du secteur de l éducation, l UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Ministère de l éducation en vue du renforcement des capacités nationales et intervient dans plusieurs districts prioritaires situés dans la zone de plantations au centre du pays, ainsi que dans le nord et l est de Sri Lanka. L éducation étant un élément central du mandat de l UNICEF, l équipe a constaté avec satisfaction, au cours de ses visites, que le programme éducatif, outre la fourniture d ouvrages et la remise en état des classes, garantissait aux enfants une nutrition et des soins adéquats, de sorte à ce qu ils puissent suivre leur scolarité et mener une vie productive. 15. L UNICEF a contribué à la reconstruction et à la réouverture de nombreuses écoles, désormais dotées de meilleures installations. L adoption de l approche respectueuse des droits de l enfant proposée par l UNICEF a concouru à l amélioration des résultats dans les examens publics. L UNICEF a aidé à introduire un certain nombre de stratégies, telles que la mise en place de comités sur la fréquentation des écoles dirigés par l école ou la communauté, chargés de recenser les enfants non scolarisés. Selon les estimations, cela a permis la réintégration scolaire de 50 % environ des enfants non scolarisés antérieurement identifiés dans la zone géographique des «écoles bien adaptées aux enfants» soutenues par l UNICEF. L UNICEF appuie également des programmes visant à permettre aux enfants déscolarisés à cause du conflit ou pour d autres raisons de rattraper leur retard en participant à un programme d enseignement accéléré et à des cours d alphabétisation. Environ enfants ont bénéficié de ces interventions en Les résultats positifs aux récents examens ont démontré la forte volonté d apprendre des élèves après l expérience traumatisante qu ils avaient vécue pendant le conflit. 4

5 16. Les membres du Bureau se sont entretenus avec des parents, des enfants et des directeurs d école dans la province du Nord et les provinces du Sud du pays et ont pu rencontrer des représentants du Gouvernement. Plusieurs problèmes ont été recensés, parmi lesquels la pénurie d enseignants dans certaines disciplines. Outre la scolarisation des enfants, le programme éducatif de l UNICEF dans la province du Nord dispensait aux étudiants et aux enseignants une formation de sensibilisation à la nutrition de l adolescent. 17. À Mullaittivu, les membres du Bureau ont visité le Service public de formation professionnelle qui, en partenariat avec l UNICEF, offre des programmes de formation professionnelle et de développement des compétences en faveur d es jeunes vulnérables dans la province du Nord. Lors de la visite de l établissement d enseignement professionnel, les membres du Bureau ont eu l occasion de dialoguer avec plusieurs enfants qui, pour certains, avaient combattu au cours du conflit. Ces discussions leur ont permis de se faire une idée de l expérience vécue par ces anciens enfants soldats. 18. Toutefois, après avoir visité la garderie d une plantation de thé dans la province du Centre, les membres du Bureau se sont dits préoccupés par l insuffisance des mesures législatives régissant l accueil des enfants en bas âge et le système éducatif préscolaire. Protection des droits de l enfant 19. Sri Lanka a ratifié les principaux instruments juridiques internationaux en matière de droits de l enfant. Il s est également doté d une législation nationale visant à garantir les droits et le bien-être social des enfants. Toutefois, la législation en vigueur est en partie dépassée et est en cours de réexamen en vue de sa mise en conformité avec le droit international. L âge de la responsabilité pénale, en particulier, est porté de 8 à 12 ans. Les capacités nationales, régionales et locales en matière d application des droits de l enfant varient énormément. De nombreuses questions concernant les droits de l enfant sont difficiles à traiter car les données font défaut ou sont incomplètes. Il est particulièrement important que les enfants de la province du Nord qui sort du conflit soient soutenus par des institutions civiles capables d assurer une protection efficace des filles et des garçons de tous âges. Les enfants et les jeunes ayant combattu dans le conflit forment à cet égard un groupe particulièrement vulnérable. Le système judiciaire sri-lankais commence à reconnaître les besoins propres aux enfants et s applique notamment à réduire sensiblement les délais de jugement des affaires de maltraitance à enfants. Les poursuites à l encontre des personnes employant comme domestiques des enfants de moins de 14 ans sont menées à bien et cette pratique s est considérablement estompée. 20. L UNICEF s efforce de renforcer les capacités de Sri Lanka en matière de protection des droits de l enfant et de l adolescent. Les travaux sont menés en étroite coopération avec le Gouvernement et les autorités régionales et locales. La protection des enfants est désormais appréhendée de façon plus large, d où la nécessité d une multitude de mesures aidant les familles à prendre soin de leurs enfants. Il est indispensable de mettre en place des dispositifs de protection sociale, en particulier en faveur des enfants les plus défavorisés tels que les enfants adoptés; l UNICEF apporte dans ce domaine une aide à la création d institutions et de pratiques équitables. Le Fonds des Nations Unies pour l enfance continue 5

6 notamment d appuyer les mesures visant à instaurer un système de justice adapté aux enfants et comprenant, entre autres, des policiers, des magistrats et des juges spécialisés, ainsi qu un service d aide psychologique aux enfants maltraités et négligés. Les efforts de l UNICEF portent également sur le problème des enfants séparés de leur famille, qui s est exacerbé à la fin de la période de conflit, en Les efforts en vue de la réunification des familles n ont commencé que récemment; il s agit d une tâche complexe appelée à perdurer pendant quelque temps. S agissant de la séparation des familles, l UNICEF s intéresse également à la situation des enfants restés à Sri Lanka, alors que les adultes de la famille, un parent élevant seul ses enfants la plupart du temps, sont partis chercher un emploi à l étranger. 21. La délégation a visité un tribunal pour enfants, qui est sur le point de démarrer ses travaux, à Jaffna, dans la province du Nord. Elle a également pu faire la connaissance d une famille suivant les travaux du Service de probation et de protection de l enfance à Mullaitivu. Ces deux visites ont été l occasion de débattre librement avec les fonctionnaires. Pour ce qui est des efforts de réunification des familles à Mullaitivu, la délégation a pu rencontrer les membres de familles séparées. Elle a également rencontré des professionnels de la santé qui avaient traité des enfants victimes de violence, y compris de violence sexuelle. Les discussions avec le Procureur général adjoint et les spécialistes du Ministère de la justice ont également été très utiles. Aide humanitaire et relèvement rapide 22. Sri Lanka a récemment connu deux types de crises humanitaires : le tsunami dévastateur de décembre 2004 et 30 ans de conflit armé entre les Tigres de libération de l Eelam tamoul et le Gouvernement dans le nord et l est du pays. Le conflit a pris fin en mai La phase d intervention humanitaire touche à sa fin et la transition de la phase des secours à celle du développement se met en place. 23. C est après la fin du conflit, en mai 2009, que l on a compté le plus grand nombre de camps de déplacés internes, qui accueillaient environ personnes, dont enfants. Le nombre de camps a depuis progressivement diminué. En février 2012, il restait personnes, dont enfants, dans le camp de Menik Farm. La vague de personnes déplacées de 2009 est venue s ajouter aux vagues de déplacement antérieures. Dans les camps, l UNICEF dirigeait les groupes sectoriels chargés de l eau, de l assainissement et de l hygiène, de la nutrition et d e l éducation, et assumait une partie des fonctions de coordination au sein des groupes sectoriels chargés de la santé et de la protection des enfants. Deux ans et demi après la fin du conflit, la direction et la coordination des groupes sectoriels ont été transférées au Gouvernement et ne sont plus au cœur du programme de l UNICEF. La délégation ne s est pas rendue à Menik Farm, où se situe le dernier camp accueillant des déplacés internes, mais a pu assister au retour et à la réinstallation de personnes déplacées dans la province du Nord. Environ personnes, qui avaient fui lors des différentes vagues de déplacement, étaient rentrées dans la province à la fin du mois de janvier Divers moyens ont été employés pour faciliter le retour : la restitution ou le remplacement des terres, la mise à disposition d hébergements provisoires ou l installation dans des familles d accueil. L UNICEF a joué un rôle de premier plan dans l appui fourni au Gouvernement en vue de la réinstallation des déplacés internes dans leur village d origine à la fin de l année 2009 et a poursuivi ses efforts en 2010, 2011 et Avant d envisager le retour et la réinstallation des déplacés, il est indispensable de procéder au déminage et à la 6

7 neutralisation des munitions non explosées. La délégation s est entretenue avec le Gouverneur de la province du Nord et le représentant du Gouvernement à Jaffna, qui lui ont rapporté les efforts déployés par le Gouvernement pour faciliter le retour et la réinstallation et l ont informée que les derniers déplacés seraient de retour chez eux en juillet 2012 au plus tard. 24. En décembre 2004, un tsunami a endommagé environ les deux-tiers du littoral sri-lankais, causé la mort de plus de personnes, dont un tiers était des enfants, et entraîné le déplacement de plus d un million de personnes. L UNICEF a contribué tant à la phase d urgence qu à la phase de reconstruction. La délégation a été informée que le Gouvernement avait mis en place un Centre de gestion des catastrophes chargé de coordonner les activités liées à la catastrophe. La délégation a également appris que le Gouvernement avait investi, après le tsunami de 2004, dans la mise en place d un système d alerte rapide aux tsunamis permettant de détecter les mouvements sismiques et d alerter les dispositifs d intervention d urgence des autorités sri-lankaises. III. Le rôle de l UNICEF à Sri Lanka 25. L engagement de l UNICEF à Sri Lanka demeure très étendu et spectaculaire. Dans tous les principaux domaines de son programme d activités, décrits dans le document de programme de pays de l UNICEF, il a produit des résultats tangibles en matière de planification, d appui aux politiques, de communication, et de soutien aux projets humanitaires et matériels. 26. Les membres du Bureau ont constaté que l UNICEF avait contribué de façon stratégique et déterminante à mobiliser les ressources du Gouvernement et d autres partenaires du développement en faveur des enfants. Le rôle joué par l UNICEF est particulièrement manifeste s agissant du programme intersectoriel de nutrition des familles «à risques». Les membres du Bureau ont souligné que l expérience de Sri Lanka, qui avait réussi à se doter d un système d éducation et de santé de grande qualité malgré des ressources limitées, fournissait un excellent modèle dont d autres pays pourraient s inspirer. 27. Les membres du Bureau ont pu rencontrer des gouverneurs de province et de comté, des représentants des autorités locales et des homologues s occupant des questions techniques. Chaque fois, ils ont été frappés par l excellente qualité des relations de travail qu entretenait l UNICEF avec ses homologues du Gouvernement et impressionnés par l engagement vigoureux des autorités à développer, aux côtés des communautés locales, des projets novateurs et concluants. 28. Les membres du Bureau ont également eu des conversations intéressantes avec de nombreux membres de l équipe de pays des Nations Unies et ont pu apprécier la qualité et l efficacité des relations de travail, tant au sein de l équipe de pays, qu entre les organismes des Nations Unies et le Gouvernement. Remarques 29. Les membres du Bureau se sont réjouis de la possibilité de suivre le déroulement des activités de l UNICEF à Sri Lanka et ont beaucoup apprécié, lors des visites sur le terrain, le dévouement, l ardeur au travail et l efficacité du bureau dans des domaines tels que l éducation, la malnutrition et la protection des enfants. 7

8 30. Les membres du Bureau ont noté avec satisfaction l excellente coopération entre l UNICEF et les institutions gouvernementales pour l élaboration de normes et de critères, et la formulation de grandes stratégies en faveur de l enfance. Ils ont apprécié que l UNICEF s attache à tirer parti de ses atouts en fournissant des conseils stratégiques de politique générale dans le cadre des programmes nationaux. L UNICEF a accédé au statut de partenaire privilégié de Sri Lanka en particulier parce qu il a su attirer des fonctionnaires internationaux hautement qualifiés et recruter du personnel local dévoué et compétent. 31. Les membres du Bureau se sont félicités que l UNICEF concentre son action sur les groupes de population les plus vulnérables et sur les zones géographiques les plus défavorisées. Ils ont en outre jugé très importants les efforts fournis pour obtenir des données ventilées permettant de mettre en évidence les disparités sociales et de disposer ainsi d une base à partir de laquelle on puisse organiser les activités de plaidoyer et planifier les programmes. 32. Les membres du Bureau ont salué comme une stratégie importante pour obtenir des résultats en faveur des enfants les efforts déployés par l UNICEF pour que les politiques, la législation et les dépenses publiques soient orientées en direction des plus défavorisés. 33. Les membres du Bureau ont relevé qu il était important de maintenir un niveau minimal de ressources de base du programme afin que l UNICEF conserve sa capacité à fournir des conseils techniques de haut niveau et à influer sur les politiques. 34. Le Bureau est d avis que les programmes de l UNICEF à Sri Lanka ont eu un impact réel et significatif sur la vie des enfants dans les provinces du Nord et du centre, et a constaté une appropriation des programmes par le pays ainsi qu un engagement profond du Gouvernement sri-lankais. Le Bureau s est félicité que l UNICEF, comme il est ressorti de l ensemble de la visite, ait accordé une grande importance à l appropriation du programme par le pays. 35. La collaboration de l UNICEF avec ses partenaires, la société civile et les communautés, ainsi qu avec le secteur privé, illustre bien ce que l UNICEF peut apporter de plus et l effet multiplicateur de ses actions grâce à son rôle de catalyseur et à sa vocation à rassembler différents partenaires. 36. Les membres du Bureau ont constaté qu il existait une bonne coopération au sein de l équipe de pays des Nations Unies, dont témoigne le grand nombre de programmes conjoints, s agissant en particulier des programmes d éducation scolaire et d alimentation. Les membres du Bureau ont été avisés par le personnel de l UNICEF que les organismes compétents au niveau national travaillaient en étroite collaboration dans le domaine des politiques et que l on observait également un certain niveau de coopération sur les questions administratives. La délégation a félicité l UNICEF d avoir établi des partenariats à tous les niveaux avec les ministères et avec les autorités locales aux niveaux des provinces et des communautés afin de servir au mieux les intérêts des enfants par des actions et des campagnes de sensibilisation fondées sur des données factuelles. 37. Les membres du Bureau ont été sensibles aux efforts décisifs fournis par l UNICEF pour aider le Gouvernement à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, et favoriser la protection et le respect des droits de l enfant et de la femme à Sri Lanka. La délégation a constaté que le Gouvernement était ouvert 8

9 aux idées et disposé à allouer des ressources aux programmes et projets susceptibles de produire des effets positifs et d apporter aux enfants une vie meilleure. Ainsi, grâce à la crédibilité dont il jouit, l UNICEF dispose d une grande latitude pour poursuivre ses activités novatrices, jouer un rôle de catalyseur et lancer des programmes et projets pertinents à Sri Lanka. 9

10 Annexe Résumé du programme des visites sur le terrain du Bureau du Conseil d administration à Sri Lanka Colombo Lundi 27 février Jaffna Réunion avec le Secrétaire au Ministère des affaires étrangères Réunion avec le personnel au complet Réunion d information avec le Représentant de l UNICEF à Sri Lanka et l équipe de gestion du pays Visite du Tribunal pour enfants de Jaffna Réunion avec le Gouverneur de la province du Nord Killinochchi Mardi 28 février Visite du collège central de Pallai Visite d une école à Udayarkaddu Maha Vidyalyam Réunion avec le commandant des forces spéciales Réunion avec le représentant du Gouvernement à Mullaittivu Visite du Centre de formation professionnelle soutenu par l UNICEF Visite de l hôpital général du district de Mullaittivu Mercredi 29 février Visite de projets soutenus par l UNICEF dans les plantations de thé relevant du secrétariat d arrondissement de Nuwara Eliya Colombo Jeudi 1 er mars Réunion avec le Secrétaire principal et le représentant du Gouvernement chargé du projet sur la nutrition Réunion au Ministère de l éducation Réunion avec le Ministre de la santé Dîner avec des partenaires, donateurs et membres de la société civile 10

11 Vendredi 2 mars Lancement conjoint par l UNICEF et le Gouvernement de l édition 2012 du rapport sur la «Situation des enfants dans le monde», en présence du Ministre d État à la coopération monétaire internationale Réunion au Ministère de la justice Réunion avec le Procureur général 11

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