MICROCONTROLEUR DE LA FAMILLE PIC

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1 MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE M HAMED BOUGARA DE BOUMERDES FACULTE DES SCIENCES Département de Physique Spécialité : InfoTronique V.TOURTCHINE MICROCONTROLEUR DE LA FAMILLE PIC Support de cours & Prise en main du logiciel MPLAB Manuscrit élaboré selon le programme officiellement agrée et confirmé par le Conseil Scientifique de la Faculté des Sciences BOUMERDES

2 I. LES MICROCONTROLEURS 1.1 Qu est ce qu un microcontrôleur (μc): C est un ordinateur monté dans un circuit intégré. Les avancées technologiques en matière d intégration, ont permis d implanter sur une puce de silicium de quelques millimètres carrés la totalité des composants qui forment la structure de base d un ordinateur. Comme tout ordinateur, on peut décomposer la structure interne d un microprocesseur en trois parties : -Les mémoires -Le processeur -Les périphériques Les mémoires sont chargées de stocker le programme qui sera exécuté ainsi que les données nécessaires et les résultats obtenus. Le processeur est le cœur du système puisqu il est chargé d interpréter les instructions du programme en cours d exécution et de réaliser les opérations qu elles contiennent.au sein du processeur, l unité arithmétique et logique ALU interprète, traduit et exécute les instructions de calcul. Les périphériques ont pour tâche de connecter le processeur avec le monde extérieur dans les deux sens. Soit le processeur fournit des informations vers l extérieur (périphérique de sortie), soit il en reçoit (périphérique d entrée). Les PICs sont des composants RISC (Reduce Instructions Construction Set), ou encore composant à jeu d instructions réduit. L'avantage est que plus on réduit le nombre d instructions, plus facile et plus rapide en est le décodage, et plus vite le composant fonctionne. La famille des PICs est subdivisée en 3 grandes familles : La famille Base- Line, qui utilise des mots d instructions de 12 bits, la famille Mid-Range, qui utilise des mots de 14 bits (et dont font partie la 16F84 et 16F876), et la famille High-End, qui utilise des mots de 16 bits (18FXXX). Pour identifier un PIC, on utilise simplement son numéro : Les 2 premiers chiffres indiquent la catégorie du PIC, 16 indique un PIC Mid- Range. Vient ensuite parfois une lettre L, celle-ci indique que le PIC peut fonctionner avec une plage de tension beaucoup plus tolérante. Vient en suite une ou deux lettres pour indiquer le type de mémoire programme : - C indique que la mémoire programme est une EPROM ou plus rarement une EEPROM - CR pour indiquer une mémoire de type ROM - F pour indiquer une mémoire de type FLASH. On trouve ensuite un nombre qui constitue la référence du PIC

3 On trouve ensuite un tiret suivi de deux chiffres indiquant la fréquence d horloge maximale que le PIC peut recevoir. 1.2 Intérêt des microcontrôleurs : Les microcontrôleurs sont de taille tellement réduite qu ils peuvent être sans difficulté implantés sur l application même qu ils sont censés piloter. Leur prix et leurs performances simplifient énormément la conception de système électronique et informatique. On peut encore préciser : Les performances sont identiques voir supérieurs à ses concurrents. Très utilisé donc très disponible. Les outils de développement sont gratuits et téléchargeables sur le WEB. Le jeu d'instruction réduit est souple, puissant et facile à maîtriser. Les versions avec mémoire flash présentent une souplesse d'utilisation et des avantages pratiques indéniables. La communauté des utilisateurs des PICs est très présente sur le WEB. On trouve sur le Internet quasiment tout ce dont on a besoin, tutoriaux pour démarrer, documents plus approfondis, schémas de programmeurs avec les logiciels qui vont avec, librairies de routines, forums de discussion... L utilisation des microcontrôleurs ne connaît de limite que l ingéniosité des concepteurs, on les trouve dans nos cafetières, les magnétoscopes, les radios II. PRESENTATION GENERALE DU PIC 16F84 Nous nous limiterons dans ce support de cours à la famille Mid-Range et particulièrement au PIC 16F84, sachant que si on a tout assimilé, on pourra facilement passer à une autre famille, et même à un autre microcontrôleur. Donc, un 16F84-04 est un PIC Mid-Range dont la mémoire programme est de type FLASH de référence 84 et capable d accepter une fréquence d horloge de 4MHz. Notez que les PICs sont des composants STATIQUES, c est à dire que la fréquence d horloge peut être abaissée jusque l arrêt complet sans perte de données et sans dysfonctionnement. Une version 10 peut donc toujours être employée sans problème en lieu et place d une 04. Pas l inverse, naturellement. Le PIC 16F84 est un microcontrôleur 8 bits. Il dispose donc d'un bus de données de huit bits. Puisqu il traite des données de huit bits, il dispose d une mémoire de donnée dans laquelle chaque emplacement (défini par une adresse) possède huit cases pouvant contenir chacune un bit. L organisation générale du PIC 16F84 est composée par 4 blocs principaux comme le montre la figure 1 : -Mémoire de programme -Mémoire de données -Processeur -Ressources auxiliaires (périphériques) La mémoire de programme contient les instructions pilotant l application à laquelle le microcontrôleur est dédié. Il s agit d une mémoire non volatile ( elle garde son contenu, même en l absence de tension ), elle est de type FLASH c est à dire - 2 -

4 qu elle peut être programmée et effacée par l utilisateur via un programmateur et un PC. La technologie utilisée permet plus de 1000 cycles d effacement et de programmation. Pour le PIC 16F84 cette mémoire est d une taille de 1024*14 bits, c est à dire qu elle dispose de 1024 emplacements (de 000h à 3FFh) contenant chacun 14 cases car dans le cas du PIC, les instructions sont codées sur 14 bits. On peut donc stocker 1024 instructions. Fig.1 La mémoire de donnée est séparée en deux parties : -une mémoire RAM de 68 octets puisque le bus de donnée est de huit bits. Cette RAM est volatile (les données sont perdues à chaque coupure de courant). On peut y lire et écrire des données. -une mémoire EEPROM de 64 octets dans laquelle on peut lire et écrire des données (de huit bits soit un octet) et qui possède l avantage d être non volatile (les données sont conservées même en l absence de tension). La lecture et l écriture dans cette mémoire de données sont beaucoup plus lentes que dans la mémoire de données RAM. Le processeur est formé de deux parties : -une unité arithmétique et logique (ALU) chargée de faire des calculs. -un registre de travail noté W sur lequel travail l ALU. Les ressources auxiliaires qui sont dans le cas du PIC16F84 - ports d entrées et de sorties. - temporisateur. - interruptions - chien de garde - mode sommeil Ces ressources seront analysées dans la suite du cours

5 III. ARCHITECTURE DU PIC 16F Brochage et caractéristiques principales Le PIC16F84 est un circuit intégré de 18 broches (Fig. 2) : Fig.2 L alimentation du circuit est assurée par les pattes VDD et VSS. Elles permettent à l ensemble des composants électroniques du PIC de fonctionner. Pour cela on relie VSS (patte 5) à la masse (0 Volt ) et VDD (patte 14) à la borne positive de l alimentation qui doit délivrer une tension continue comprise entre 3 et 6 Volts. Le microcontrôleur est un système qui exécute des instructions les unes après les autres à une vitesse (fréquence) qui est fixée par une horloge interne au circuit. Cette horloge doit être stabilisée de manière externe au moyen d un cristal de quartz connecté aux pattes OSC1/CLKIN (patte 16) et OSC2/CLKOUT (patte 15). La patte 4 est appelée MCLR. Elle permet lorsque la tension appliquée est égale à 0V de réinitialiser le microcontrôleur. C est à dire que si un niveau bas (0 Volt) est appliqué sur MCLR le microcontrôleur s arrête, place tout ses registres dans un état connu et se redirige vers le début de la mémoire de programme pour recommencer le programme au début (adresse dans la mémoire de programme : 0000). A la mise sous tension, la patte MCLR étant à zéro, le programme démarre donc à l adresse 0000,( MCLR=Master CLear Reset ). V.Tourtchine. Microcontrôleur de la famille PIC. Support de cours & Prise en main du logiciel MPLAB Les broches RB0 à RB7 et RA0 à RA4 sont les lignes d entrées/sorties numériques. Elles sont au nombre de 13 et peuvent être - 4 -

6 configurées en entrée ou en sortie. Ce sont elles qui permettent au microcontrôleur de dialoguer avec le monde extérieur (périphériques). L ensemble des lignes RB0 à RB7 forme le port B et les lignes RA0 à RA4 forment le port A. Certaines de ces broches ont aussi d autres fonctions (interruption, timer). 3.2 Structure interne La structure interne du PIC16F84 est donnée figure 3 : (structure HARVARD : la mémoire de programme et la mémoire de données sont séparées contrairement à l'architecture Von Neuman qui caractérise d'autres fabricants de microcontrôleurs). Fig.3 On retrouve sur ce schéma la mémoire de programme, la mémoire RAM de données, la mémoire EEPROM, les ports A et B, ainsi que la partie processeur avec - 5 -

7 l UAL et le registre de travail W (World). Nous allons étudier à présent plus en détail le fonctionnement du PIC. 3.2 Principe de fonctionnement du PIC Un microcontrôleur exécute des instructions. On définit «le cycle instruction» comme le temps nécessaire à l exécution d une instruction. Attention de ne pas confondre cette notion avec le cycle d horloge qui correspond au temps nécessaire à l exécution d une opération élémentaire (soit un coup d'horloge). Une instruction est exécutée en deux phases : la phase de recherche du code binaire de l instruction stocké dans la mémoire de programme la phase d exécution ou le code de l instruction est interprété par le processeur et exécuté. Chaque cycle instruction dure 4 coup d horloge comme le montre la figure 4 : Fig.4 On pourrait donc croire qu un cycle instruction dure 8 cycles d horloge mais l architecture particulière du PIC lui permet de réduire ce temps par deux. En effet, comme les instructions issues de la mémoire de programme circulent sur un bus différent de celui sur lequel circulent les données, ainsi le processeur peut effectuer la phase de recherche d une instruction pendant qu il exécute l instruction précédente (voir les figure 5 et 6). Fig.5-6 -

8 Fig Déroulement d un programme Le déroulement d un programme s effectue de façon très simple. A la mise sous tension, le processeur va chercher la première instruction qui se trouve à l adresse 0000 de la mémoire de programme, l exécute puis va chercher la deuxième instruction à l adresse 0001 et ainsi de suite (sauf cas de saut ou d appel de sous programme que nous allons voir plus loin). On parle de fonctionnement séquentiel. La figure 7 va nous permettre de mieux comprendre le fonctionnement : Fig

9 On constate sur cette figure que la mémoire de programme contient 1024 emplacements (3FF en hexadécimale) contenant 14 bits (de 0 à 13). Une instruction occupe un emplacement qui est défini par une adresse. Le processeur peut alors sélectionner l'emplacement souhaité grâce au bus d adresse et il peut lire son contenu (ici l instruction) grâce à son bus d instruction (voir figure 6). Cet adressage s effectue à l aide d un compteur ordinal appelé PC qui lors de la mise sous tension démarre à zéro puis s incrémente de 1 tous les quatre coups d horloge, on exécute bien ainsi les instructions les unes à la suite des autres. Mais il arrive que dans un programme on fasse appel à un sous programme dont l adresse de l instruction ne se trouve pas juste après celle qui est en train d être exécutée. C est le rôle de la pile qui sert à emmagasiner de manière temporaire l adresse d une instruction. Elle est automatiquement utilisée chaque fois que l on appelle un sous programme et elle permet une fois que l exécution du sous programme est terminée de retourner dans le programme principal juste après l endroit où l on a appelé le sous programme. On constate que cette pile possède huit niveaux, cela signifie qu il n est pas possible d imbriquer plus de huit sous programmes, car au-delà de huit, le processeur ne sera plus capable de retourner à l adresse de base du programme principal. L adresse 0000 est réservée au vecteur RESET, cela signifie que c est à cette position que l on accède chaque fois qu il se produit une réinitialisation (0 volts sur la patte MCLR). C est pour cette raison que le programme de fonctionnement du microcontrôleur doit toujours démarrer à cette adresse. L adresse 0004 est assignée au vecteur d interruption et fonctionne de manière similaire à celle du vecteur de Reset. Quand une interruption est produite et validée, le compteur ordinal PC se charge avec 0004 et l instruction stockée à cet emplacement est exécutée. 3.5 La mémoire de données RAM Si l on regarde la mémoire de donnée RAM, on s aperçoit que celle-ci est un peu particulière comme le montre la figure 8 : - 8 -

10 Fig. 8 On constate en effet que cette mémoire est séparée en deux pages (page 0 et page 1). De plus, on remarque que tant pour la page 0 que pour la page 1, les premiers octets sont réservés pour SFR (Special File Registre). Ces emplacements sont en effet utilisés par le microcontrôleur pour configurer l ensemble de son fonctionnement. On les appelle registres spécifiques et nous verrons au chapitre suivant leurs rôles. Le bus d adresse qui permet d adresser la RAM est composé de 7 fils ce qui veut dire qu il est capable d adresser 128 emplacements différents. Or, chaque page de la RAM est composée de 128 octets, le bus d adresse ne peut donc pas accéder aux deux pages, c est pourquoi on utilise une astuce de programmation qui permet de diriger le bus d adresse soit sur la page 0, soit sur la page 1. Cela est réalisé grâce à un bit d un registre spécifique (le bit RP0 du registre STATUS) dont nous verrons le fonctionnement plus loin. La RAM de données proprement dite se réduit donc à la zone notée GPR (Registre à usage générale ) qui s étend de l adresse 0Ch (12 en décimale jusqu à - 9 -

11 4Fh (79 en décimale soit au total 68 registres en page 0 et autant en page 1, mais on constate que les données écrites en page 1 sont redirigées en page 0 cela signifie qu au final l utilisateur dispose uniquement de 68 registres (donc 68 octets de mémoire vive) dans lesquels il peut écrire et lire à volonté en sachant qu à la mise hors tension, ces données seront perdues. 3.6 Les registres Nous avons vu au chapitre précédent que la mémoire de données RAM contenait des registres spécifiques qui permettent de configurer le PIC, nous allons les détailler un à un et voir comment on peut accéder à la page 0 ou la page 1. Afin de faciliter la compréhension, les registres les plus utilisés sont encadrés et enfoncés. adresse 00 et 80,INDF. Cette adresse ne contient pas de registre physique, elle sert pour l adressage indirect. adresse 01, TMR0. Contenu du Timer (8 bits). Il peut être incrémenté par l horloge (tous les 4 coups d'horloge) ou par la broche RA4. adresse 02 et 82, PCL.8 bits de poids faibles du compteur ordinal PC. Les 5 (13-8) bits de poids forts sont dans PCLATH. adresse 03 et 83, STATUS Registre d état. Les cinq bits de poids faible de ce registre sont en lecture seule, ce sont des témoins (drapeaux ou flag en anglais) caractérisant le résultat de l opération réalisée par l UAL. Le bit RP0 est lui en lecture /écriture et c est lui qui permet de sélectionner la page dans la mémoire RAM. Si RP0=0 on accède à la page 0 et si RP0=1 on accède à la page 1. RP0 TO/ PD/ Z DC C Au reset, seul le bit RP0 de sélection de page est fixé (RP0=0 : page 0) TO/ (Time Out) : débordement du timer WDT PD/ : (Power Down) caractérise l activité du chien de garde WDT Z DC C (Zéro) résultat nul pour une opération arithmétique et logique. (Digit Carry) retenue sur un quartet (4 bits) (Carry) retenue sur un octet (8 bits). adresse 04 et 84, FSR. Registre de sélection de registre : contient l adresse d un autre registre (adressage indirect) adresse 05, PORTA. Ce registre contient l état des lignes du port A (voir chapitre sur les ports). adresse 06, PORTB. Ce registre contient l état des lignes du port B (voir chapitre sur les ports)

12 adresse 08, EEDATA.Contient un octet lu ou à écrire dans l EEPROM de données. adresse 09, EEADR. Contient l adresse de la donnée lue ou écrite dans l EEPROM de données. adresse 0A et 8A, PCLATH. Voir l adresse 02 PCL. adresse 0B et 8B, INTCON. Contrôle des 4 interruptions Masques : GIE : (Global Interrupt Enable) : masque global d inter. EEIE : (EEProm Interrupt Enable) autorise l'interruption venant de l'eeprom. T0IE : (Timer 0 Interrupt Enable) autorise l'interruption provoquée par le débordement du TIMER0 INTE: (Interrupt Enable) autorise l interruption provoquée par un changement d'état sur broche RB0/INT RBIE: (RB Interrupt Enable) autorise les interruptions provoquées par un changement d'états sur l'une des broches RB4 à RB7. Si ces bits sont mis à 1, ils autorisent les interruptions pour lesquels ils sont dédiés. Drapeaux : GIE EEIE T0IE INTE RBIE T0IF INTF RBIF T0IF : (Timer 0 Interrupt Flag) débordement du TIMER INTF ( Interrupt Flag) interruption provoquée par la broche RB0/INT RBIF ( RB Interrupt Flag) interruption provoquée par les broches RB4-RB7. adresse 81, OPTION 8 bits (tous à 1 au RESET) affectant le comportement des E/S et de TIMER. RBPU INTEDG RTS RTE PSA PS 2 PS1 1 PS 0 RBPU/ (RB Pull-Up) Résistances de tirage à Vdd des entrées du port B (voir le détail du fonctionnement au chapitre port). Si RBPU=0 les résistances de Pull-Up sont connectées en interne sur l'ensemble du port B

13 INTEDG (Interrupt Edge) sélection du front actif de l interruption sur RB0/INT (1 pour front montant et 0 pour front descendant). RTS (Real Timer Source) sélection du signal alimentant le timer 0 : 0 pour horloge interne, 1 pour RA4/T0CLK RTE (Real Timer Edge) sélection du front actif du signal timer (0 pour front montant). PSA (Prescaler Assignment) 0 pour Timer 0 et 1 pour chien de garde WDT. PS2 0 (PreScaler 210) sélection de la valeur du diviseur de fréquence pour les timers. adresse 85, TRISA. Direction des données pour le port A : 0 pour sortir et 1 pour entrer (voir chapitre sur les ports). adresse 86, TRISB. Direction des données pour le port B : 0 pour sortir et 1 pour entrer (voir chapitre sur les ports). adresse 88, EECON1 Contrôle le comportement de l EEPROM de données. EEIF WRERR WREN WR RD EEIF (EEProm Interrupt Flag) passe à 1 quand l écriture est terminée. WRERR (WRite Error) 1 si erreur d écriture. WREN (WRite Enable) : 0 pour interdire l écriture en EEPROM de données. WR (WRite) 1 pour écrire une donnée. Bit remis automatiquement à 0 RD (ReaD) : 1 pour lire une donnée. Bit remis automatiquement à 0 adresse 89, EECON2. Registre de sécurité d écriture en EEPROM de données. Une donnée ne peut être écrite qu après avoir écrit successivement 0x55 et 0xAA dans ce registre. 3.7 Les ports d entrées/sorties Le PIC16F84 est équipé de 13 lignes d entrées/sorties réparties en deux ports : -le port A : RA0 à RA4 -le port B : RB0 à RB7 Chaque ligne peut être configurée soit en entrée, soit en sortie, et ceci indépendamment l une de l autre. Pour cela on utilise les registres TRISA et TRISB. Le bit de poids faible (b0) du registre TRISA correspond à la ligne RA0, le bit b1 de TRISA correspond à RA1 et ainsi de suite. Il en est de même pour le port B et le registre TRISB (b0 de TRISB correspond à RB0 b7 correspond à RB7)

14 Si l on veut placer une ligne en sortie il suffit de mettre le bit correspond dans TRISA ou TRISB à 0 (à retenir : 0 comme Output = sortie). Si l on veut placer une ligne en entrée, il suffit de placer le bit correspondant dans TRISA ou TRISB à 1 (à retenir : 1 comme Input = entrée). Les bits des deux registres PORTA et PORTB permettent soit de lire l état d une ligne si celle-ci est en entrée, soit de définir le niveau logique d une ligne si celle-ci est en sortie. Lors d un RESET, toutes les lignes sont configurées en entrées. Important : Particularité du PORTA : les bits b7 à b5 des registres TRISA et PORTA ne correspondent à rien car il n y a que 5 lignes (b0 à b4). RA4 est une ligne à collecteur ouvert, cela veut dire que configurée en sortie cette broche assure 0 Volt à l état bas, mais qu à l état haut, il est nécessaire de fixer la valeur de la tension grâce à une résistance de tirage (pull up en anglais) Particularité du PORTB : il est possible de connecter de façon interne sur chaque ligne une résistance de tirage (pull up) dont le rôle consiste à fixer la tension de la patte (configuré en entrée) à un niveau haut lorsque qu aucun signal n est appliqué sur la patte en question. Pour connecter ces résistances, il suffit de placer le bit RBPU/ du registre OPTION à Le Timer Dans la majeure partie des applications, il est nécessaire de contrôler le temps; afin de ne pas occuper le microcontrôleur qu'à cette tâche (boucle de comptage qui monopolise le micro), on le décharge en utilisant un timer. Le pic 16F84 dispose de deux timers, un à usage général (le TMR0) et un autre utilisé pour le chien de garde (watch dog WDG). Le TMR0 est un compteur ascendant (qui compte) de 8 bits qui peur être chargé avec une valeur initiale quelconque. Il est ensuite incrémenté à chaque coup d'horloge jusqu'à ce que le débordement ait lieu (passage de FF à 00). Le principe est représenté figure 9 : Fig.9 Le TMR0 peut remplir deux fonctions: -Temporisateur ou contrôle du temps. Son entrée d'incrémentation est alors l'horloge qui correspond au cycle instruction (Fosc/4). Il est possible d'utiliser un prédiviseur de fréquence que nous verrons plus loin

15 -Compteur d'événements. Dans ce cas les d'impulsions d'entrées du timer sont fournies par la patte RA4/TOCK1 le choix s'effectue grâce au bit RTS du registre OPTION. Le pic 16F84 dispose d'un diviseur de fréquence qui peut être assigné soit au chien de garde WDG, soit au TMR0 (uniquement un à la fois). L'assignation du prédiviseur se fait grâce au bit PSA du registre OPTION. La structure interne du TMR0 est donc la suivante (figure 10) Fig.10 Suivant que le prédiviseur est assigné au chien de garde ou au TMR0, la valeur de la prédivision n'est pas la même, il faut donc être vigilant lors de la programmation comme le montre la figure 11. Fig

16 3.9 Mise en oeuvre L utilisation et la mise en œuvre très simple des PICs les a rendus extrêmement populaire au point que la société qui les fabrique (MICROCHIP) est en passe de devenir le leader mondial dans le domaine des microcontrôleurs devant MOTOROLA et INTEL. Il suffit d alimenter le circuit par ses deux broches VDD et VSS, de fixer sa vitesse de fonctionnement à l aide d un quartz (figure12) et d élaborer un petit système pour permettre de réinitialiser le microcontrôleur sans avoir à couper l alimentation (figure 13). Fig.12 Fig.13 Il suffit ensuite d écrire le programme en langage assembleur sur un ordinateur grâce au logiciel MPLAB de MICROCHIP (logiciel gratuit) puis de le compiler pour le transformer en langage machine et le transférer dans le PIC grâce à un programmateur. Lors de la mise sous tension, tous les registres spécifiques sont placés dans un état déterminé comme le montre la figure 14 u = unchanged ; x = unknown ; - =unimplemented (read as 0); q = value depends on condition Fig

17 Il ne nous reste plus qu à voir le jeu d instruction de programmation en assembleur du PIC et c est là que réside tout l intérêt puisqu il ne dispose que de 35 instructions qui lui permettent de réaliser toutes les tâches. IV. JEU D INSTRUCTIONS DU PIC 16F84 Afin de comprendre la fonction de chaque instruction, la notation adoptée pour les données et adresses manipulées par les instructions est fort simple et est la suivante : - f représente un registre - b représente un numéro de bit en sachant que 0 correspond toujours au bit de poids faible (le plus à droite dans le registre) - k représente une donnée aussi appelée littérale Un certain nombre d instructions (ADDWF, ANDWF, etc..) utilise une notation spéciale présentée sous la forme : ADDWF f, d Où f indique le registre et où d peut prendre deux valeurs (0 ou 1), ce qui change le comportement de l instruction. Si d est à 0, le résultat est placé dans le registre de travail W, la valeur dans le registre f est alors inchangée, alors que si d est à 1, le résultat est placé dans le registre f. Un autre type d instruction mérite quelques éclaircissements, ce sont les instructions de branchement conditionnel. Prenons comme exemple : BTFSC f, b Qui va vouloir dire (Bit Test File Skip if Clare) qui signifie que l on va tester le bit b du registre f (b peut prendre une valeur de 0 à 7 pour un registre 8 bits).il peut alors y avoir deux solutions : -Soit le bit testé est à 1, donc la condition testée n est pas réalisée, le programme continue alors son déroulement normalement en séquence avec l instruction juste en dessous. -Soit le bit testé vaut 0, donc la condition testée est réalisée et le programme saute l instruction qui suit le BTFSC dans le programme. Les 35 instructions sont donc les suivantes : INSTRUCTION SYNTAXE OPERATION W+k W BITS d état du registre STATUS affectées durée CYCLE ADDLW (Add Literal to W) ADDLW k On ajoute au registre de travail la valeur k et on place le résultat dans le registre de travail W C, DC, Z

18 INSTRUCTION SYNTAXE OPERATION W+f f si d=1 ou W+f W si d=0 BITS d état du registre STATUS affectées durée CYCLE ADDWF (Add W to F) ADDWF f, d On ajoute le contenu de W et le contenu de f et on place le résultat dans f si d=1 ou dans W si d=0 C, DC, Z 1 W ET k f W ANDLW (And Literal and W) ANDLW k On effectue un ET logique entre k et et le contenu de W, et on place le résultat dans le registre de travail W C, DC, Z 1 W ET f f si d=1 ou W ET f W si d=0 ANDWF ( And W with F ) ANDWF f, d On effectue un ET logique entre le contenu de W et le contenu de f, on place le résultat dans W si d=0 ou dans f si d=1 Z 1 BCF (Bit Clear F) BCF f, b 0 b (f) On met à 0 le bit b du registre f aucuns 1 BSF (Bit Set F) BSF f, b 1 b (f) On met à 1 le bit b du registre f aucuns 1 saut de l instruction qui suit si b (f)=0 BTFSC (Bit Test, Skip if Clear) BTFSC f, b Si le bit b de f est nul, l instruction qui suit celleci est ignorée et traitée comme un NOP. Dans ce cas et dans ce cas seulement, l instruction BTFSC demande deux cycles pour s exécuter. aucuns 1 ou 2 saut de l instruction qui suit si b (f)=1 BTFSS (Bit Test, Skip if Set) BTFSS f, b Si le bit b de f est à 1, l instruction qui suit celleci est ignorée et traitée comme un NOP. Dans ce cas et dans ce cas aucuns 1 ou

19 seulement, l instruction BTFSS demande deux cycles pour s exécuter. INSTRUCTION SYNTAXE OPERATION appeler un sou programme (label) BITS d état du registre STATUS affectées durée CYCLE CALL (subroutine Call) CALL CLRF (Clear F) CLRF f label On sauvegarde l adresse de retour dans la pile puis on appelle le sous programme définit avec l étiquette label 0 F On met le contenu du registre f à 0 et on positionne Z aucuns 2 Z 1 CLRW (Clear W) CLRW 0 W On met le contenu du registre W à 0 et on positionne Z Z 1 CLRWDT (Clear Watch Dog Timer) CLRWDT 0 WDT et 0 pré diviseur du Timer On met le contenu du registre du timer chien de garde à 0 ainsi que le pré diviseur Z 1 /f f si d=1 ou /f W si d=0 COMF (Complement F) COMF f, d On complémente le contenu du registre f bit à bit, le résultat est placé dans f si d=1, dans W si d=0. Z 1 f-1 f si d=1 ou f-1 W si d=0 DECF (Decrement F) DECF f, d On diminue le contenu du registre f d une unité, le résultat est placé dans f si d=1, dans W si d=0 (dans ce cas f reste inchangé). Z 1 f-1 f si d=1 ou f-1 W si d=0 et saut si f-1=0 DECFSZ DECFSZ f, d On diminue le contenu du registre f d une unité, le résultat est placé dans f si aucun 1 ou

20 (Decrement F, Skip if Zero) d=1, dans W si d=0 (dans ce cas f reste inchangé).si le résultat est nul, l instruction suivante est ignorée et dans ce cas, cette instruction dure deux cycles. INSTRUCTION SYNTAXE OPERATION BITS d état du registre STATUS affectées durée CYCLE GOTO (branchement inconditionnel) GOTO label On effectue un saut dans le programme pour aller à l adresse pointé par le label précisé dans GOTO aucun 2 f+1 f si d=1 ou f+1 W si d=0 INCF (Increment F) INCF f, d On augment le contenu du registre f d une unité, le résultat est placé dans f si d=1, dans W si d=0 (dans ce cas f reste inchangé). Z 1 f+1 f si d=1 ou f+1 W si d=0 et saut si f-1=0 INCFSZ (Increment F, Skip if Zero ) INCFSZ f, d On augmente le contenu du registre f d une unité, le résultat est placé dans f si d=1, dans W si d=0 (dans ce cas f reste inchangé).si le résultat est nul, l instruction suivante est ignorée et dans ce cas, cette instruction dure deux cycles. aucun 1 ou 2 W OU k W IORLW (Inclusive Or literal with W ) IORLW k On effectue un OU logique entre le contenu de W et le littéral k, le résultat est placé dans W. Z 1 W OU f f si d=1 ou W OU f W si d=0 IORWF (Inclusive Or W with F) IORWF f, d On effectue un OU entre le contenu de W et le contenu de f, on place le résultat dans f si d=1, dans W si d=0 Z

21 MOVF ( Move F ) MOVF f,d f f si d=1 ou f W si d=0 On déplace le contenu de f dans f si d=1 ou de f dans W si d=0, ça permet en fait de tester le contenu de f par rapport à 0 et de positionner le bit Z Z 1 INSTRUCTION SYNTAXE OPERATION k W BITS d état du registre STATUS affectées durée CYCLE MOVLW (Move Literal to W ) MOVLW k On charge le contenu de W avec le littéral k aucun 1 MOVWF (Move W to F ) MOVWF f W f On charge le contenu de f avec le contenu de W aucun 1 néant NOP (No Operation) NOP On ne fait que consommer du temps machine (un cycle dans ce cas) aucun 1 Pile PC RETFIE (Return From Interrupt ) RETFIE On charge le compteur ordinal avec la valeur qui se trouve au sommet de la pile pour revenir au programme principal lorsque l exécution du sous programme est terminée. aucun 2 k W, Pile PC RETLW (Return Literal to W) RETLW k On charge le contenu de W avec le littéral k puis on charge le compteur ordinal PC avec la valeur qui se trouve au sommet de la pile effectuent ainsi un retour de sous programme. aucun 2 Pile PC RETURN (Return RETURN On charge le compteur ordinal PC avec la valeur qui se trouve au sommet de la pile effectuent ainsi aucun

22 from subroutine) un retour de sous programme. C est un RETLW simplifié. SLEEP ( Sleep ) SLEEP 0 PD, 0 WDT, prédiviseur 1 T0, 0 On place le circuit en mode sommeil avec arrêt de l oscillateur. Cette commande est à utiliser avec précaution, elle nécessite la connaissance du mode sommeil. INSTRUCTION SYNTAXE OPERATION k-w W BITS d état du registre STATUS affectées durée CYCLE SUBLW (Substract W from Literal) SUBLW k On soustrait le contenu du registre W du littéral k et on place le résultat dans W (soustraction par la méthode du complément à 2). C, DC, Z 1 f-w W si d=0 ou f- W f si d=1 SUBWF (Substract W from F ) SUBWF f, d On soustrait le contenu du registre W du contenu du registre f et on place le résultat dans W si d=0, ou dans f si d=1 (soustraction par la méthode du complément à 2). C, DC, Z 1 f(0-3) f(4-7) et f(4-7) f(0-3) résultat dans W ou f selon d SWAPF (Swap F) SWAPF f, d On échange les quatre bits de poids forts avec les quatre bits de poids faibles et on place le résultat dans W si d=0, ou dans f si d=1 aucun 1 XORLW (Exclusive Or Literal with W ) XORLW k W OU EXCLUSIF k W On effectue un OU Exclusif entre W et le littéral k, le résultat est placé dans W Z 1 W OU EXCLUSIF f W si d=0 ou W OU EXCLUSIF f f si d=1-21 -

23 XORWF (Exclusive Or W with F) XORWF f, d On effectue un OU Exclusif entre W et le contenu de f, le résultat est placé dans W si d=0, sinon il est placé dans f. Z 1 RLF (Rotate Left F through carry) Syntaxe : RLF f,d C Opération : Registre f On effectue une rotation à gauche de un bit du contenu du registre f en passant par le bit de retenu C. Si d=1 le résultat est placé dans f, si d=0, le résultat est placé dans W Bit d état du registre STATUS affecté : C Durée : 1 cycle RRF (Rotate Right F through carry) Syntaxe : RRF f, d Opération : C Registre f On effectue une rotation à droite de un bit du contenu du registre f en passant par le bit de retenu C. Si d=1 le résultat est placé dans f, si d=0, le résultat est placé dans W Bit d état du registre STATUS affecté : C Durée : 1 cycle

24 V. LES OUTILS DE DEVELOPPEMENT 5.1 Deux mot sur MPLAB MPLAB peut être télécharger directement du site Web Les étapes nécessaires permettant de voir un programme s'exécuter sur un PIC sont : Ecrire un programme en langage assembleur dans un fichier texte et le sauvegarder avec l'extension.asm Compiler ce programme avec l'assembleur MPASM fourni par Microchip. Le résultat est un fichier avec l'extension.hex contenant une suite d'instruction compréhensible par le pic. Transplanter le fichier.hex dans la mémoire programme du PIC (mémoire flash) à l'aide d'un programmateur adéquat. On peut utiliser les programmateurs de Microchip ou tout autre programmateur acheté ou réalisé par soit même. Mettre le PIC dans son montage final, mettre sous tension et admirer le travail. Microchip propose gratuitement l'outil de développement MPLAB qui regroupe l'éditeur de texte, le compilateur MPASM, un outil de simulation et le logiciel de programmation. Le programmateur lui-même, n'est pas gratuit. Pour ce qui nous concerne, nous utiliseront MPLAB pour écrire, compiler et éventuellement simuler nos programmes, ensuite nous utiliserons un programmateur PICSTART pour implanter les programmes dans la mémoire flash du PIC. 5.2 Les directives de MPASM Les directives de l'assembleur sont des instructions qu'on ajoute dans le programme et qui seront interprétées par l'assembleur MPASM. Ce ne sont pas des instructions destinées au PIC Les directives les plus utilisées LIST : permet de définir un certain nombre de paramètres comme le processeur utilisé (p), la base par défaut pour les nombres (r), le format du fichier hex à produire (f) ainsi que d'autres paramètres. Exemple : LIST p=16f84a, r=dec, f=inhx8m INCLUDE : permet d'insérer un fichier source. Par exemple le fichier p16f84a.inc contient la définition d'un certain nombre de constante comme les noms des registres ainsi que les noms de certain bits; INCLUDE "p16f84a.inc" CONFIG : permet de définir les 14 fusibles de configuration qui seront copié dans l'eeprom de configuration lors de l'implantation du programme dans le PIC (protection de code, type d'oscillateur, chien de garde et temporisation du départ) CONFIG B' ' CONFIG H'3FF9' si le fichier p16f84.inc a été inséré, on peut utiliser les constantes prédéfinies : CONFIG _CP_OFF & _XT_OSC & _PWRTE_OFF & _WDT_OFF

25 EQU : permet de définir une constante ou une variable : XX EQU 0x20 Chaque fois que le compilateur rencontrera XX, il la remplacera soit par la constante 0x20. ça peut être une constante s'il s'agit d'une instruction avec adressage immédiat, ou d'une adresse s'il s'agit d'une instruction avec adressage direct. #DEFINE : définit un texte de substitution #DEFINE pos(x,y,z) (y-2z+x) Chaque fois que le compilateur rencontrera le texte pos(x,y,z), il le remplacera par (y-2z+x) ORG : définit la position dans la mémoire programme à partir de laquelle seront inscrites les instructions suivantes. DE : pour déclarer des donnés qui seront stockée dans l'eeprom de donnée au moment de l'implantation du programme sur le PIC ORG 0x2100 DE "Programmer un PIC, rien de plus simple", 70, 'Z' END : indique la fin du programme Pour plus de détail sur les directives de MPASM, voir "MPASM USER'S GUIDE" 5.3 Format des nombres L'assembleur reconnaît les nombres en décimal, hexadécimal, binaire ou octal. Pour préciser la base il faut utiliser les préfixes précisés dans le tableau ci-dessous : On peut à l'aide de la directive LIST ou RADIX définir un format par défaut. Si par exemple on place une des instructions suivantes au début du programme, tous les nombres sans préfix seront interprétés en décimal : LIST r = dec RADIX dec (les radix valables sont dec, hex ou oct) Base Préfixe Exemple Décimal D'nnn'.nnn D'36'.36 Hexadéci mal H'nn' 0xnn nnh H'24' 0x24 24h Binaire B'.' B' ' Octal O'nnn' O'44' 5.4 Structure d'un programme écrit en assembleur Un programme écrit en assembleur doit respecter une certaine syntaxe et un certain nombre de règles afin qu'il soit facile à lire et à débuguer : Tout ce qui commence à la première colonne est considéré comme une étiquette (label) permettant de faire des renvois et aussi des assignations de constantes et de variables. tout ce qui suit un point virgule est considéré comme un commentaire non interprété par le compilateur

26 Un programme apparaît donc comme un texte écrit sur 3 colonnes : - la colonne de gauche contient les étiquettes - la colonne du milieu contient les l instructions - la colonne de droite contient des commentaires Il existe différentes écoles indiquant comment doit être organisé un programme. Voici un exemple d'organisation : 1) Quelques lignes de commentaire précisant la fonction du programme. 2) Configuration, exemple : LIST INCLUDE CONFIG p=16f84 "p16f84.inc" H'3FF9' 3) Définition des constantes et des variables, exemple : Microchip propose gratuitement l'outil de développement MPLAB qui regroupe l'éditeur de texte, le compilateur MPASM, un outil de simulation et le logiciel de programmation. Le programmateur lui-même, n'est pas gratuit. Pour ce qui nous concerne, nous utiliseront MPLAB pour écrire, compiler et éventuellement simuler nos programmes, ensuite nous utiliserons un programmateur PICSTART pour implanter les programmes dans la mémoire flash du PIC. Led equ 0 X equ 0x0C cblock 0x0D y,z u,v,w endc 4) Si le programme utilise des interruptions, mettre à l'adresse 0000 (adresse du RESET) une instruction de branchement au début du programme principal : ORG 0x0 GOTO debut 5) Ecrire la routine d'interruption à l'adresse 4 ORG 0X4 écrire la routine d'interruption ici RETFIE Si le programme est configuré pour interdire les interruptions, on peut se passer des étapes 4) et 5), 6) Ecrire les sous programmes (s'il y en a). Chaque procédure commence par une étiquette qui représente son nom, et se termine par l'instruction RETURN 7) Ecrire le programme principal (commençant par l'étiquette début: si les étapes 4 et 5 END

27 5.5 Références [1] PIC16F8X, document DS30430C, [2] PIC16F84a, document DS35007A, [3] Programmation des PIC, Première partie-pic16f84-révision 5, par BIGONOFF,

28 Présentation de MPLAB: MPLAB est un outil de développement pour les PIC 16F84 et autres. Il contient un éditeur un assembleur un simulateur Il permet La rédaction du fichier source en langage assembleur (fichier.asm) Sa transformation en fichier objet (fichier.hex) prêt à être chargé dans la mémoire programme du microcontrôleur L ensemble des fichiers nécessaires à ces opérations est regroupé dans un espace " projet " (fichier.pjt) 1. Création d un nouveau projet 1.1 Préparation Créez dans votre espace disque dur (par exemple le disque C) un répertoire où vous rangez tous vos projets et y tappelez, à titre d exemple : «Projets MPLAB». Il est recommandé de créez aussi un sous répertoire, par exemple : «manip_1», «LED_clinot», «manip_2» etc Utilisation d un tutorial «Wizard» pour la création des projets Lancez MPLAB IDE v.6.60 à partir de l icône représenté ci-contre, qui se trouve dans votre bureau. Après quelques instants, vous vous retrouvez avec un écran vide avec menu et barres d outil. Si certaine fichiers ou projets s ouvrent lors du démarrage, fermez-les. Après avoir lancé MPLAB, choisissez dans le menu «Project» l option «Project Wizard» (voir la figure 1). Fig

29 L assistant de création de projet s affiche. (Fig.2) Cliquez sur «Suivant» Fig.2 La première étape (Fig.3) consiste à indiquer la référence du microcontrôleur qui sera utilisé (dans notre cas c est le PIC 16F84A). Cliquez ensuite sur «Suivant» Fig

30 La seconde étape (voir la figure 4) consiste à indiquer le langage qui sera utilisé pour la programmation. Pour une programmation en assembleur, choisissez pour la rubrique «Active Toolsuite» le langage «Microchip MPASM Toolsuite» Cliquez ensuite sur «Suivant» Fig.4 Indiquer le nom souhaité pour le projet Cliquer pour parcourir l arborescence des répertoires Spécifier le répertoire (Projets MPLAB) et sous répertoire (manip_1) Cliquer pour sélectionner Fig

31 La troisième étape (voir la figure 5) consiste à indiquer le nom du projet ainsi que son emplacement. Indiquez dans la case «Project Name» le nom souhaité pour le projet (par exemple : manip_1) Spécifiez le répertoire dans la case «Project Directory» en utilisant le bouton «Browse» pour parcourir l arborescence des répertoires. Dans notre cas c est le répertoire «Projet MPLAB» et sous - répertoire «manip_1» (voir la figure 5). Cliquer «Select» Cliquez ensuite sur «Suivant» La dernière étape 4 permet d ajouter au projet un fichier source existant (fig.6). Dans le cas où aucun fichier source n est à incorporer au projet, cliquez directement sur «Suivant». Pour ajouter un fichier source existant, parcourir l arborescence dans la fenêtre de gauche, sélectionner le fichier désiré puis cliquer sur bouton «Add». Cocher ensuite la case située à gauche du nom du fichier pour qu il soit copié à partir de son emplacement d origine dans le répertoire du projet. Cliquez ensuite sur «Suivant». Fig.6 L assistant de création de projet (fig.7) affiche un résumé de celui-ci : contrôler les différentes informations présentées : a) Référence du microcontrôleur ; b) Outil utilisé en fonction du langage ; c) Répertoire du projet. Cliquez sur «Terminer» pour valider la création du projet. Fig

32 MPLAB affiche dans une fenêtre le nom du projet (d extension.mcp : MicroChipe Project). Celui-ci mentionne éventuellement le nom du fichier source spécifiée à l étape 4 précédente. Un double clic sur celui-ci permet de l ouvrir en vue de l éditer. Si aucun fichier existant n a été incorporé au projet à l étape 4, choisir dans le menu «File» l option «New» ou cliquer sur l icône. Une fenêtre d édition apparaît. Taper le texte du programme source (en assembleur) puis enregistrer le fichier dans le même répertoire que celui du projet. Incorporer ce nouveau fichier au projet en choisissant l option «Add Files» dans le menu contextuel (obtenu par un clic du bouton droit de la souris) de la rubrique «Source Files». Rechercher puis sélectionner le fichier sauvegardé précédemment. MPLAB affiche, en plus de la fenêtre du projet, une fenêtre d édition dans laquelle on peut aisément modifier le programme source grâce à la coloration syntaxique

33 2. Ouverture d un projet existant L ouverture d un projet existant (d extension.mcp) peut se faire en choisissant dans le menu «Project» l option «Open» ou en cliquant sur l icône verte «Open Project» 3. La mise en œuvre du logiciel MPLAB 3.1 La barre d outils de MPLAB Fig

34 Les différentes icônes disponibles dans la barre d outils de MPLAB sont définiées sur la figure 8. Remarque : en fonction du mode de fonctionnement choisi (mode simple, mode «Débuggage», mode programmation), les icônes de la partie droite ne sont pas les mêmes. La barre d outils représentée sur la figure 8 correspond au mode «Débuggage». 3.2 Les fenêtres de MPLAB En plus de ces différentes icônes de la figure 8, plusieurs fenêtres peuvent être affichées (voir la figure 9) : Les fenêtres qu il est indispensable d avoir en permanences ouvertes : - projet en cours (il est impossible de la fermer) - fichier(s) source(s) du projet : un double clic sur le nom du fichier source dans le gestionnaire de projet permet de rouvrir celui-ci. - Fenêtre de «Sortie» («Output») : les différents onglets permettent d afficher : Les résultats de la compilation (onglet «Build») Le résultat de la recherche dans tous les fichiers source du projet (onglet «Find in files») Dans le cas où cette fenêtre a été fermée, cocher dans le menu «View» l option «Output» Fig.9 Certaines fenêtres qu il est utile d afficher dans certains cas (voir la figure 10) : - «Watch» : permet d afficher le contenu de registres du microcontrôleur ou de variables (choisir dans le menu «View» l option «Watch»). - «Special Fonction Registers» : permet d afficher le contenu des registres particuliers du microcontrôleur (choisir dans le menu «View» l option «Special Fonction Registers»). - «File Registers» : permet d afficher le contenu des registres particuliers du microcontrôleur (choisir dans le menu «View» l option «File Registers»). - «Disassembly listing» : permet d afficher le listing du programme en assembleur à la suite de la compilation, associé au code objet généré (choisir dans le menu «View» l option «Disassembly listing»)

35 Fig Les différentes étapes du développement Pour développer une application destinée à être exécutée par un microcontrôleur PIC avec le logiciel MPLAB seul, les différentes étapes sont les suivantes : - saisie du programme source (en assembleur) grâce à l éditeur de texte de MPLAB ; - assemblage ou compilation du programme source ; - «débuggage» du programme, c est-à-dire recherche et correction des erreurs de programmation; - programmation du microcontrôleur cible pour obtenir un fonctionnement autonome de la carte électronique en cours de développement Saisie du programme source Assemblage / Compilation L éditeur de texte de MPLAB permet, grâce à la coloration syntaxique, d écrire le programme source en assembleur. La traduction du programme source en code objet s effectue grâce à l icône «Build» (voir fig. 11). Il est impératif d observer le résultat de la compilation dans l onglet «Build» de la fenêtre «Output» (fig.9) : Un message d erreur («Error») nécessite obligatoirement une modification du programme source, la compilation n étant pas complète. Pour corriger l erreur, un double clic sur le message d erreur de la fenêtre «Output» permet d arriver directement sur la ligne du programme source comportant l erreur. Un message d avertissement («Warning», «Message») doit être examiné avec soin : dans certains cas, il s agit d un oubli ou d une erreur dans le programme source. Cependant, un programme

36 destiné à être exécuté par un microcontrôleur comporte systématiquement une boucle infinie qui sera signalée par un message d avertissement. Le Message «BUILD SUCCEEDED» indique une compilation réussie (comportant éventuellement des avertissements) Mode «Débuggage» Pour détecter d éventuelles erreurs de programmation, il est nécessaire de faire exécuter le programme par le microcontrôleur en mode «débuggage». Ce mode permet les différentes actions suivantes : Exécution en pas à pas ; Exécution fonction par fonction ; Exécution en continu ; Exécution continue jusqu à une certaine ligne du programme source («point d arrêt»); Affichage du contenu de registres du microcontrôleur et/ou variables (valeurs actualisées à chaque arrêt du programme) Passage en mode «Débuggage» Pour bénéficier du mode de fonctionnement «Débuggage», choisir dans le menu «Debugger» l option «Select Tool» puis «MPLAB SIM». Les principales icônes utilisées pour le «débuggage» apparaissent dans la partie droite de la barre d outils de MPLAB : Fig

37 Etapes du mode «Débuggage» La procédure habituelle est la suivante : Lancer la compilation (ou l assemblage) du programme source après chaque modification de celuici : icône «Build (Compile le programme)» (voir la figure 11) ; Exécuter le programme soit en continu (icône «Run (Lance le programme)» soit en modes pas à pas (icônes «Step Into», «Step Over» ou «Step Out»); Après un lancement en continu du programme, l arrêt de celui-ci s effectue grâce à l icône «Halt», suivi éventuellement d un «Reset». La flèche verte indique la prochaine instruction qui sera exécutée Utilisation de points d arrêt. L exécution du programme en continu ne permet pas toujours de détecter l origine d un fonctionnement incorrect. Les modes pas à pas ou fonction par fonction sont parfois d une mise en oeuvre laborieuse. Il peut alors être judicieux d utiliser les points d arrêts : une ligne du programme source est affectée d un marqueur qui déclenchera l arrêt du programme lorsque le microcontrôleur exécutera l instruction correspondante. La définition et la suppression des points d arrêts est réalisée par un double clic sur la ligne souhaitée, ou en choisissant lors d un clic droit sur celle-ci l option «Set Breakpoint» ou «Remove Breakpoint». La suppression de tous les points d arrêts s effectue en choisissant lors d un clic droit dans la fenêtre d édition l option «Breakpoints» puis «Remove All Breakpoints». Remarque : à un instant donné, un seul point d arrêt est actif («Enable»), les éventuels autres points d arrêts sont provisoirement désactivés («Disable»)

38 Point d arrêt actif Point d arrêt désactivé Suppression/Activation des points d arrêt 4. Exercice 4.1 Créez votre source Une fois le projet entièrement défini, vous pouvez commencer à développer le code de votre application. Sélectionnez File ->New. Vous obtenez une fenêtre de l éditeur. Saisir le fichier ci-dessous (fig.12) en exemple (joint sous le nom de votre projet). 4.2 Ajoutez le fichier au projet 1. Dans la fenêtre nom du projet.mcw sélectionnez Source Files puis avec le bouton droit faire Add. File 2. Sélectionnez le fichier que vous venez de créer et de sauvegarder. 3. Cliquez sur Ouvrir. Le nom du fichier doit apparaître dans la fenêtre projet au dessous de «Source Files»

39 4.3 Construisez le projet Fig.12 Le fichier source Après avoir configuré le projet et saisi le code il est temps de construire le projet. Cela provoquera la compilation du fichier source en utilisant la suite logicielle choisie. Sélectionnez Project -> Build All pour construire le projet. Votre fichier doit être assemblé correctement et vous obtenez la fenêtre ci-dessous

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