Contribution de l UE aux objectifs du Millénaire pour le développement

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1 Contribution de l UE aux objectifs du Millénaire pour le développement Principaux résultats des programmes de la Commission européenne Coopération internationale et développement 2015

2 QUELS SONT LES OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT? En 2000, lors du Sommet du Millénaire organisé par les Nations unies, l Union européenne (UE) et les chefs d État et de gouvernement du monde entier réunis ont pris ensemble l engagement de réduire la pauvreté et de sauver des millions de vies dans le monde. Les dirigeants de 189 pays se sont mis d accord sur huit objectifs spécifiques à atteindre d ici 2015: Éradiquer l extrême pauvreté et la faim Assurer l éducation primaire pour tous Promouvoir l égalité entre les sexes et l autonomisation des femmes Réduire la mortalité infantile Améliorer la santé maternelle Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d autres maladies Assurer un environnement durable Mettre en place un partenariat mondial pour le développement Cette publication illustre la contribution des programmes financés par la Commission européenne aux objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). La période concernée est indiquée entre parenthèses sous chaque résultat (en règle générale, les résultats présentés couvrent les périodes de 2004 à 2012 ou de 2004 à 2014).

3 SOMMAIRE Avant-propos 2 Notre engagement 4 L après L initiative OMD de l UE 6 1. Pauvreté et faim 8 2. Éducation primaire Égalité des sexes Mortalité infantile Santé maternelle VIH/SIDA, paludisme et autres maladies Environnement durable Partenariat mondial pour le développement 24 L aide européenne: faits et chiffres 28 Méthodologie 32 1

4 Les objectifs du Millénaire pour le développement fixés par les Nations Unies guident notre politique de développement depuis maintenant 15 ans, avec des résultats remarquables. L Union européenne, avec ses États membres, est le premier donateur d aide au développement au monde. Elle a contribué à changer des millions de vies. Et nous ne relâcherons pas nos efforts. En septembre 2015, les chefs d État et de gouvernement du monde entier se réuniront à New York pour convenir du programme de développement pour l après-2015, y compris les objectifs de développement durable (ODD). Ce programme définira l action internationale pour les 15 prochaines années. Il s agit d une occasion unique d affronter tous ensemble les défis de l élimination de la pauvreté et du développement durable. Le programme pour l après-2015 sera universel, c est-à-dire qu il s appliquera à tous les pays, en tenant compte de leur niveau de développement, de leur contexte national et de leurs capacités, et dans le respect des politiques et priorités nationales. Fondamentale, cette universalité marque un véritable tournant: nous devons en effet reconnaître que nous avons des défis et des opportunités en commun pour bâtir l avenir, et que nous devons tous prendre des engagements concrets (tant au niveau mondial que national) pour que des changements adviennent. Ce programme a pour but d améliorer concrètement la vie de tous, y compris des citoyens européens. L UE devra se montrer à la hauteur de la tâche. Pour nous, Il ne s agit pas d un nouveau départ: nous œuvrons déjà en faveur du développement durable, chez nous ou à l étranger, et de la solidarité mondiale. Mais nous devrons aller plus loin, redoubler nos efforts. Il sera également crucial que nous incitions les autres à en faire autant et à assumer leur part de responsabilité. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, extraits du discours pour la cérémonie d ouverture de l Année européenne pour le développement (2015), janvier

5 Les objectifs du Millénaire pour le développement ont favorisé des avancées sans précédent pour le développement dans le monde. Aujourd hui, moins de personnes vont se coucher en ayant faim, moins d enfants meurent de maladies évitables; et de plus en plus d enfants ont accès à l éducation primaire, notamment les filles. Surtout, l extrême pauvreté a été réduite de moitié, cinq ans avant l échéance de L Union européenne a joué son rôle en œuvrant inlassablement pour accroître l impact de sa politique de développement. Aujourd hui, l aide européenne va là où les besoins sont les plus grands, et là où elle peut avoir le maximum d impact. Nous travaillons plus étroitement avec les Etats Membres, et nous avons fait de la cohérence des politiques au service du développement (qui consiste à veiller à ce que notre action dans des domaines tels que le commerce, la finance, l agriculture, la sécurité, le changement climatique ou la migration contribue à la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement) une plus grande priorité. Cela étant, notre travail est loin d être terminé et nous devons nous garder de toute autosatisfaction. L Union européenne est résolument engagée dans le Programme 2030 pour le développement durable: ambitieux, porteur de changement et universel, il nous permettra à la fois de réduire la pauvreté et d assurer un développement durable dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales. Il s agit ni plus ni moins d une opportunité que nous ne pouvons pas manquer. Le commissaire européen pour la coopération internationale et le développement Neven Mimica. 3

6 NOTRE ENGAGEMENT La réduction et l éradication de la pauvreté constituent les principaux objectifs de la politique de coopération au développement de l Union européenne, ainsi qu une priorité de l action européenne auprès des pays partenaires. L UE se consacre à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement depuis leur adoption en 2000, et a adapté progressivement sa politique de développement pour y parvenir. Le Programme pour le changement lancé en 2011 est le fondement de la politique européenne de développement de ces dernières années. Ce Programme présente une nouvelle approche pour répondre aux défis mondiaux complexes, réduire la pauvreté et soutenir les pays en développement dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Conformément à ce programme, l UE oriente ses ressources en direction des situations où elles sont le plus nécessaires pour améliorer l efficacité de ses financements au service du développement. En réaffectant son budget en faveur des pays qui en ont le plus besoin et où l aide pourra avoir le maximum d impact sur la réduction de la pauvreté, l UE a pu augmenter de près de 75 % la part d aide qu elle alloue directement aux pays les moins avancés et autres pays à faibles revenus. Seize pays à revenus supérieurs et grands pays à revenus intermédiaires ont cessé de recevoir une aide bilatérale. Le Programme pour le changement part du principe qu une bonne gouvernance, qui inclue la promotion des valeurs de l UE telles que la démocratie, les droits de l homme et l état de droit, est essentielle au développement. Il reconnaît en outre que la paix et la sécurité sont nécessaires à un développement durable. Par conséquent, les programmes européens consacrés aux droits de l homme, à la démocratie et aux autres moyens d améliorer la gouvernance se multiplient, de même que l assistance aux États fragiles. L UE investit également davantage pour aider les populations à participer et à bénéficier de la création de richesses et d emplois. À cette fin, 20 % au moins de l aide européenne soutient l inclusion sociale et le développement humain, c est à dire l éducation, la santé, l égalité des sexes et les systèmes de protection sociale. Dans le même temps, l UE a conçu de nouveaux moyens de mobiliser le secteur privé, notamment en combinant les prêts et subventions pour que les activités et ressources du secteur privé participent à la fourniture de biens publics aux populations. Les investissements européens pour une agriculture durable et dans le secteur de l énergie ont presque doublé, et visent à soutenir les fondements de la croissance des pays en développement et à réduire leur exposition aux chocs mondiaux, notamment par la lutte contre le changement climatique. L UE soutient activement le Partenariat mondial pour le développement. Malgré la crise financière, l Union et ses États membres ont accru l aide publique au développement (APD) de 1,3 milliard d euros en L aide européenne a atteint son point culminant à ce jour avec 58,2 milliards d euros. Ensemble, L union et ses états membres financent plus de la moitié de l aide mondiale décrite par l OCDE et ont réaffirmé leur volonté commune de consacrer l équivalent de 0,7 % de leur revenu national brut (RNB) à l APD d ici l échéance du Programme de développement durable en L UE et ses États membres se sont fixés des objectifs encore plus ambitieux concernant les pays les moins avancés (PMA), puisqu ils veulent leur allouer de 0,15 à 0,20 % de l APD/du RNB à court terme, avec une cible à 0,20 %, toujours dans le cadre du Programme de développement durable. 4

7 LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DURABLE À L HORIZON 2030 Objectifs: Éradiquer la pauvreté. Assurer un développement durable. La Déclaration du Millénaire et les OMD arriveront à leur terme fin Ils ont énormément contribué à la sensibilisation de l opinion publique, à l affermissement des volontés politiques et à la mobilisation des ressources pour éradiquer la pauvreté. Parmi les plus grandes avancées de ces dernières années, plusieurs portent sur les domaines ciblés par les OMD: l extrême pauvreté a été réduite de moitié cinq ans avant l échéance de 2015; 90 % des enfants des régions en développement fréquentent l école primaire; et les écarts de scolarisation entre garçons et filles diminuent. Le Programme pour le développement durable à l horizon 2030 se fondera sur ces succès. Les thèmes traités par les OMD feront partie du Programme, mais il ira plus loin: Intégrant les mesures de suivi de la conférence Rio+20 sur le développement durable, il aura pour but d éradiquer la pauvreté en même temps que traiter les dimensions économiques, sociales et environnementales du développement durable. L une des nouveautés réside dans l universalité du Programme pour le développement durable: il s appliquera à tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, en tenant compte de leurs différences de capacités et de contexte. Un nouveau partenariat mondial, caractérisé par le partage des responsabilités, la responsabilisation mutuelle et l engagement de tous, facilitera la mise en œuvre de ce programme. Un cadre de suivi, de responsabilisation et d examen plus strict que pour les OMD sera mis en place pour aider à garantir l exécution du nouveau Programme. L UE a joué un rôle important dans la définition du Programme pour le développement durable à l horizon 2030, par le biais de consultations publiques, de dialogues et de recherches. Elle continuera de veiller à ce que nous tenions les promesses de ce programme ambitieux, porteur de changement et universel, qui éradique la pauvreté et mette en place un développement durable pour tous d ici Le Programme abordera également des thèmes de la Déclaration du Millénaire qui ne figuraient pas dans les OMD, comme des institutions efficaces, une bonne gouvernance, l état de droit et des sociétés pacifiques. 5

8 L INITIATIVE OMD DE L UE L UE a lancé en 2010 l initiative OMD, cette aide visant plus spécifiquement les objectifs les plus en retard dans les pays d Afrique, des Caraïbes et du Pacifique qui bénéficient du Fonds européen de développement (FED). Cette initiative finance 68 projets consacrés à la lutte contre la faim, à la santé maternelle, à la lutte contre la mortalité infantile, à l eau et l assainissement, dans 46 pays, pour un budget de 1 milliard d euros. Haïti En 2012, l UE a lancé le programme d amélioration de la sécurité alimentaire en Haïti (budget: 20 millions d euros). Ce programme contribue à la production agricole et à l élevage, au traitement et à la commercialisation des produits agricoles, au renforcement des institutions et à la lutte contre la malnutrition dans cinq départements (Nord-Ouest, Nord-Est, Centre et une partie de l Artibonite et du Sud). Le département du Nord-Ouest est l un des plus actifs. En finançant l ONG locale Ansanm pou yon Demen Miyo an Ayiti (ADEMA), l UE soutient quatre secteurs de production majeurs, qui assurent les revenus de plus de personnes, pour la plupart des fermiers, des pêcheurs, des négociants et des producteurs de fruits réunis en coopératives. Plus de producteurs des communes de Môle-Saint-Nicolas, Bombardopolis et Jean-Rabel sont désormais mieux équipés pour améliorer leurs récoltes et leurs revenus grâce à de nouvelles techniques de production, de récolte et d emballage. 6

9 Malawi Au Malawi, le programme de diversification des revenus agricoles soutenu par l UE vise à offrir formations et expertise à des milliers de petits exploitants, à stopper et inverser l épuisement des ressources naturelles, à réduire les pertes après la récolte et à développer la transformation et la fabrication de produits agricoles. Il en a résulté une hausse du revenu agricole des ménages de plus de 50 %, de 126 à 190 euros. Avec la construction de 1290 greniers modernes en béton, les pertes de grains après récolte ont diminué de plus de 1500 tonnes. Les paysans peuvent désormais stocker leur excédent de grains pour le revendre plus cher ensuite. Plus d un million d arbres ont été plantés dans le cadre d initiatives d agroforesterie afin de protéger les ressources naturelles. Les activités laitières ont permis à la production de lait de passer de 4 litres par jour à une fourchette de 15 à 30 litres par vache. Le projet se poursuit, avec une contribution européenne de 37 millions d euros à ce jour. 7

10 ÉRADIQUER L EXTRÊME PAUVRETÉ ET LA FAIM L extrême pauvreté dans le monde a été réduite de moitié en 2010, cinq ans plus tôt que prévu, et continue de reculer. Selon les dernières données, le nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar US par jour a régressé d un milliard depuis 1990, mais 836 millions de personnes vivent encore dans l extrême pauvreté. De même, 72 pays sur 129 ont divisé par deux la part de leur population souffrant de la faim, mais 795 millions de personnes à travers le monde connaissent encore la faim. 58,7 MILLIONS DE PERSONNES ONT BÉNÉFICIÉ DE TRANSFERTS SOCIAUX POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ( ) L UE est l un des principaux contributeurs en matière d agriculture durable et de sécurité alimentaire au service du développement. Elle soutient plus de 60 pays dans le monde dans leurs efforts pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, promouvoir une agriculture et des systèmes alimentaires durables, mais aussi soulager la faim, favoriser la croissance économique et garantir la stabilité politique. Entre 2014 et 2020, elle investira plus de 8,8 milliards d euros dans les domaines de l agriculture durable et de la sécurité alimentaire, en privilégiant les petits exploitants et en préparant en priorité les populations les plus vulnérables à faire face aux crises alimentaires. Le budget consacré à la sécurité alimentaire est en hausse par rapport à la période : il s élevait alors à un milliard d euros par an. La sous-nutrition et les retards de croissance continuent de poser problème dans le monde. Deux milliards de personnes souffrent de carences en micro- 8 Éradiquer l extrême pauvreté et la faim

11 nutriments (c est-à-dire d un manque de vitamines et de minéraux) et près d un enfant sur quatre présente un retard de croissance. L UE est à l avant-guarde dans la lutte contre ces deux problèmes. Elle s est engagée à aider ses pays partenaires à réduire les retards de croissance de 7 millions d enfants d ici 2025 et à consacrer 3,5 milliards d euros à l amélioration de la nutrition pour la période Pour l UE, l emploi et un travail décent sont les fondements d un développement inclusif et durable. Après avoir financé des projets en faveur de l emploi, de l enseignement professionnel et de la formation pour un montant total dépassant 2 milliards d euros entre 2007 et 2013, elle accordera une attention accrue à la question de l emploi pour la période L UE soutient aussi le point de vue du Programme pour le développement durable à l horizon 2030, énoncé à la fois dans les objectifs de développement durable et dans les documents finaux de la conférence sur le financement du développement, à savoir que l accès universel à la protection sociale est la base même de l élimination de la pauvreté. Pour la période , elle a lancé 27 projets et programmes de protection sociale d un montant total de 392,5 millions d euros. 7,7 MILLIONS DE PERSONNES ONT REÇU UNE ÉDUCATION OU UNE FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE ( ) Éradiquer l extrême pauvreté et la faim 9

12 8,8 MILLIONS DE PERSONNES ONT BÉNÉFICIÉ D UNE AIDE À L EMPLOI ( ) Facilité alimentaire de l UE La forte augmentation des prix des denrées alimentaires en 2007 et 2008 a replongé des millions de personnes vulnérables dans la pauvreté et l insécurité alimentaire. Première réaction financière majeure à la crise, la Facilité alimentaire de l UE a été créée pour remédier à cela. Elle a versé 1 milliard d euros en trois ans (de 2009 à 2012) pour améliorer la productivité agricole et l approvisionnement alimentaire dans les 49 pays les plus touchés. La Facilité a bénéficié à 59 millions de personnes directement, en majorité de petits exploitants, auxquels s ajoutent 93 millions de bénéficiaires indirects. Dans ce cadre, 9,7 millions de personnes ont reçu des transferts sociaux destinés à améliorer leur accès à la nourriture. Grâce aux leçons tirées de l expérience de la Facilité alimentaire, l UE a établi la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience, l agriculture durable et une plus grande contribution de l agriculture à la croissance économique comme priorités dans le soutien aux efforts de développement des pays partenaires. 10 Éradiquer l extrême pauvreté et la faim

13 Myanmar L UE participe au Fonds d affectation spéciale pour les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire (LIFT), qui aide les petits exploitants et les populations rurales pauvres et sans terre de Myanmar à utiliser l agriculture comme un filet de sécurité pour améliorer leur sécurité alimentaire et leur nutrition. Ouvriers agricoles sans terre, Ma Khin Yamon Kyaw et son mari étaient le couple le plus pauvre de leur village, situé dans l État de Rakhine, au sud du pays. Leur vie a changé lorsque le programme LIFT a créé un jardin potager de démonstration dans leur village afin de promouvoir des solutions autres que la riziculture, qui épuisait les ressources du village. Ma Khin a été choisie par les villageois pour travailler dans la parcelle réservée aux tomates. Elle a suivi une formation sur les méthodes de culture et sur le bon usage de l engrais. Sa parcelle a tant produit qu elle est devenue un modèle pour le village. Grâce aux revenus du potager, Ma Khin s est lancée dans la culture du bétel et s est acheté une vache et un cochon. Ce dernier a été engraissé puis revendu afin d acheter deux porcelets. Le programme LIFT a aidé foyers: personnes ont acquis de nouvelles compétences, foyers ont amélioré leur sécurité alimentaire de plus d un mois et autres ont signalé une hausse de leurs revenus. Éradiquer l extrême pauvreté et la faim 11

14 ASSURER L ÉDUCATION PRIMAIRE POUR TOUS Le monde a connu beaucoup d avancées dans la scolarisation des enfants. Le nombre d enfants non scolarisés a pratiquement été divisé par deux depuis Dans le même temps, le taux d alphabétisation des jeunes de 15 à 24 ans est passé de 83 % en 1990 à 91 % en L appui de l UE a contribué à ces progrès, ainsi qu à de nettes améliorations à tous les niveaux d éducation. Cependant, 57 millions d enfants en âge de fréquenter l école primaire, dont plus de la moitié vivant dans des zones de conflit, ne sont toujours pas scolarisés. Offrir une éducation constante et de qualité aux enfants et aux jeunes demeure un défi: environ 100 millions d enfants des pays pauvres ne finissent pas leurs études primaires; la qualité de l éducation est souvent médiocre; et près de 250 millions d enfants n acquièrent pas les compétences de base en lecture et en mathématiques, à plus forte raison celles dont ils ont besoin pour gagner leur vie et contribuer au bien-être de leur communauté. L UE aide les gouvernements de plus de 40 pays à dispenser une éducation et des options d apprentissage de qualité pour tous. La moitié de ces pays sont fragiles et en proie à des conflits. L UE collabore également avec le Partenariat mondial pour l éducation, l Unicef, l Unesco, des organismes multilatéraux et bilatéraux ainsi qu avec la société civile pour assurer un meilleur accès à l éducation. L UE investira 4,7 milliards d euros dans l éducation des pays en développement pour la période , contre 4,4 milliards pour la période Elle soutient l éducation élémentaire, et notamment primaire, de différentes façons: 13,7 MILLIONS DE NOUVEAUX INSCRITS DANS L ÉDUCATION PRIMAIRE ( ) 12 Assurer l éducation primaire pour tous

15 1,2 MILLION D ENSEIGNANTS FORMÉS DANS LE PRIMAIRE ( ) En ouvrant les écoles à tous les enfants et en veillant à ce qu elles constituent des environnements d apprentissage sûrs et adaptés. Plus de écoles ont ainsi été construites ou rénovées depuis 2004; En développant le perfectionnement professionnel des enseignants, des directeurs d établissement et du personnel, en fournissant du matériel pédagogique, et en renforçant les méthodes de travail favorisant l efficacité du personnel. Plus de 1,2 million d enseignants de l éducation primaire ont été formés depuis 2004; En veillant à ce que les filles et les enfants désavantagés ne soient pas discriminés dans l accès à une bonne éducation; En renforçant l engagement parental et communautaire dans les écoles; En veillant à ce que les enfants réfugiés et d autres en situation de vulnérabilité puissent poursuivre leurs études. Somalie Pays parmi les plus pauvres du monde, la Somalie a néanmoins enregistré des progrès en matière d éducation, en particulier dans le nord. L UE a investi 85 millions d euros dans ce pays entre 2007 et La scolarisation en école primaire a ainsi pu passer de 22 % en 2004 à 45 % en 2012, mais cela a aussi contribué au recrutement de plus d enseignantes, à la création d installations réservées aux filles et à l offre de bourses ou d autres aides destinées à accroître sensiblement le nombre de filles scolarisées. L UE étend désormais son aide au sud et au centre de la Somalie, dans les régions les plus défavorisées du pays. Par ailleurs, l UE aide les jeunes à acquérir les compétences professionnelles qui les aideront à trouver des moyens de subsistance raisonnables et à élargir leur cercle social. Elle renforce également l enseignement supérieur pour faire en sorte que les pays disposent d un effectif suffisant d enseignants, de cadres, de médecins et d ingénieurs. Depuis 2007, l UE a accordé plus de bourses à des étudiants des pays en développement, dont environ 40 % à des étudiantes (contre 29 % en 2007) ÉCOLES CONSTRUITES OU RÉNOVÉES ( ) Assurer l éducation primaire pour tous 13

16 PROMOUVOIR L ÉGALITÉ ENTRE LES SEXES ET L égalité des sexes et l autonomisation des femmes sont à la fois des droits fondamentaux et des facteurs de développement. Le fait d améliorer la participation des femmes à tous les niveaux de la société peut avoir des effets très positifs, tels que faciliter la reconstruction et aider à l établissement de sociétés pacifiques. C est aussi un moyen de faire évoluer les règles et les normes sociales qui empêchent les filles, les garçons, les femmes et les hommes d optimiser leur potentiel. Le monde a connu de nets progrès en matière d égalité des sexes et d autonomisation des femmes et des filles. Toutefois, les droits des femmes continuent d être bafoués au quotidien, avec une ampleur parfois sans précédent. L écart entre les sexes est d autant plus grand lorsque cette inégalité s ajoute à d autres formes d exclusion (handicap, âge, caste, origine ethnique, orientation sexuelle, éloignement géographique ou religion). Les programmes de l UE encouragent la participation politique des femmes et l amélioration de leur statut économique et social. Ils facilitent par exemple leur contribution aux processus de consolidation de la paix et de l État et promeuvent l égalité des droits d héritage et de propriété entre hommes et femmes. L égalité des sexes est inscrite dans les programmes sectoriels aussi variés que la santé, l éducation, le développement du secteur privé, la sécurité alimentaire et les infrastructures. Toutes les régions en développement sont proches de la parité dans l éducation primaire, avec 97 filles pour 100 garçons scolarisés. Dans l éducation secondaire et supérieure, les taux de scolarisation ont considérablement augmenté, mais 14 Promouvoir l égalité entre les sexes et l autonomisation des femmes

17 L AUTONOMISATION DES FEMMES 658 ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SOUTENUES PAR DES PROGRAMMES THÉMATIQUES DANS LEURS EFFORTS EN FAVEUR DE L ÉGALITÉ DES SEXES ( ) NOUVELLES INSCRIPTIONS DE FILLES DANS L ÉDUCATION SECONDAIRE ( ) les inégalités restent plus marquées que dans le primaire. Certains pays progressent rapidement; d autres peinent, notamment en Afrique subsaharienne et dans le sud de l Asie. L UE s est engagée à réduire ces écarts entre les sexes. Depuis 2004, la contribution européenne a permis à nouvelles élèves de suivre des études secondaires. De plus, étudiantes de l enseignement supérieur ont participé à des programmes de mobilité européens tels qu Erasmus Mundus, qui offre aux étudiants de pays en développement des bourses pour étudier en Europe. Îles Salomon La participation politique des femmes est très faible dans les îles Salomon: il n y a qu une seule femme sur les 50 élus au parlement. L UE soutient leur participation dans la vie politique via le projet «Strongim Mere», qui veut encourager les insulaires à s engager en politique et inciter plus de femmes à assumer des fonctions d autorité. Dans le cadre de ce projet a été produite une pièce radiophonique en 10 épisodes intitulée A Time to Stand, qui décrit à la fois les difficultés rencontrées par les Salomonaises qui souhaitent faire de la politique et les moyens de les surmonter. La pièce permet de diffuser le message dans l ensemble des provinces, circonscriptions et villages des Îles Salomon, en particulier dans les régions rurales qui en ont le plus besoin. On estime que A Time To Stand a été écouté par près de personnes dans plus de 5000 villages ruraux ÉTUDIANTES PARTICIPANT À ERASMUS MUNDUS ET À D AUTRES PROGRAMMES DE MOBILITÉ ( ) Promouvoir l égalité entre les sexes et l autonomisation des femmes 15

18 RÉDUIRE LA MORTALITÉ INFANTILE Le monde a connu de grands progrès en matière de survie des enfants. Le taux de mortalité des moins de cinq ans a diminué de moitié depuis 1990, passant de 90 à 43 décès pour 1000 naissances vivantes en Les reculs ont été plus marqués dans les foyers les plus pauvres que dans les plus riches, quelle que soit la région. Malgré tout, ces avancées n ont pas suffi pour atteindre l objectif d une réduction des deux tiers de la mortalité des enfants de moins de cinq ans avant 2015, et les chiffres restent intolérablement élevés: selon les estimations, il y aurait décès par jour. La mortalité au cours du premier mois, qui représente encore 47 % des décès infantiles, est la plus difficile à prévenir. L UE soutient les investissements dans les soins maternels, plus spécialement dans les soins obstétricaux et autres mesures ciblant les 24 heures entourant un accouchement, là où les chances de réduire la mortalité néonatale sont les meilleures. La lutte contre la mortalité infantile nécessite d améliorer la nutrition, l alimentation en eau, l éducation des enfants et les pratiques en matière de soins, en plus des soins de santé. L insuffisance pondérale aggrave le risque que les enfants meurent de maladies courantes. Près de la moitié des décès avant l âge de cinq ans dans le monde sont imputables à la sousnutrition. Le soutien de l UE et l aide extérieure ont contribué à protéger les enfants de nombreuses maladies mortelles, mais la pneumonie, les diarrhées et le paludisme restent les principales causes de mortalité des moins de cinq ans: près d un décès sur trois y était lié en L UE travaille en étroite collaboration avec les pays bénéficiaires et d autres partenaires du développement pour corriger les faiblesses des systèmes de santé. Elle a ainsi soutenu les secteurs de la santé de 39 pays en développement, en ciblant en priorité la santé infantile. Elle apporte également sa contribution sur le plan international, notamment par son soutien financier au Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme et à l Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination. Grâce à l aide de l UE aux pays, au moins 20 millions d enfants supplémentaires ont pu être vaccinés contre la rougeole entre 2004 et Sur la période , l UE a soutenu la construction ou la rénovation de plus de centres de soins dans le monde. 16 Réduire la mortalité infantile

19 20 MILLIONS D ENFANTS DE MOINS D UN AN VACCINÉS CONTRE LA ROUGEOLE ( ) PLUS DE CENTRES ET INSTALLATIONS DE SOINS CONSTRUITS, RÉNOVÉS OU ÉQUIPÉS ( ) République démocratique du Congo (RDC) Pays parmi les plus pauvres du monde, la RDC est en retard dans la réalisation de l OMD 4. Les efforts concertés du Ministère de la santé et du développement et des partenaires de développement ont néanmoins favorisé des avancées concrètes depuis dix ans: le taux de mortalité infantile a chuté de 148 décès pour 1000 naissances vivantes en 2007 à 104 en L UE soutient le secteur de la santé en RDC depuis les années Elle a investi 51 millions d euros dans la mise en œuvre du plan national de développement sanitaire pour , 40 millions d euros supplémentaires étant destinés à accélérer la réalisation des OMD 4 et 5. L UE a également soutenu la mise en place d un fonds de placement pour que les habitants les plus pauvres puissent accéder à des services de santé. Ce fonds couvre jusqu à 70 % des coûts du service pour les mères et les enfants et leur intégralité pour les plus démunis dans cinq zones de santé (les soins primaires congolais sont organisés en zones de santé ), totalisant habitants. Dans ces zones, la couverture vaccinale a monté en flèche (83 %, contre 42 % dans d autres zones en 2013) et la majorité des mères bénéficient désormais de soins spécialisés lors de l accouchement (96 %, contre 67 % dans les zones non concernées), ce qui garantit des soins et un accompagnement optimaux pour la mère et l enfant. Réduire la mortalité infantile 17

20 AMÉLIORER LA SANTÉ MATERNELLE Le taux de mortalité maternelle dans le monde a presque diminué de moitié entre 1990 et Les progrès accomplis n ont cependant pas permis de réaliser l objectif de l OMD, qui était de réduire ce taux de trois quarts d ici Bien que la mortalité maternelle soit la plupart du temps évitable, l amélioration de la santé maternelle est l un des OMD les plus difficiles à atteindre, car elle dépend de multiples facteurs. En 2014, dans les régions en développement, un peu plus de la moitié des femmes enceintes seulement ont reçu les quatre visites de contrôle prénatales recommandées: la couverture est passée de 35 % en 1990 à 52 % en Si 70 % des accouchements ont été assistés par du personnel soignant qualifié (contre 57 % en 1990), 40 millions d accouchements n ont pas été suivis par un professionnel de la santé. Selon les estimations, femmes sont mortes de complications liées à la grossesse et à l accouchement en L adoption de la planification familiale a augmenté de 55 % à 63 % entre 1990 et 2013, mais plus de 200 millions de femmes ne maîtrisent toujours pas leurs choix dans ce domaine pour des raisons économiques et sociales. L UE aide les gouvernements de plus de 30 pays à élaborer et appliquer des politiques et stratégies de santé nationales, à renforcer leurs systèmes de santé pour améliorer l accès aux services vitaux de santé maternelle et leur adoption, ainsi qu à mettre en place un accès universel à des informations et services de santé reproductive et sexuelle abordables et de qualité. En parallèle, l UE coopère avec d autres organismes (des ONG et d autres organisations de la société civile, mais aussi des organismes des Nations unies comme le Fonds des Nations unies pour la population) pour défendre une approche de la santé maternelle et reproductive fondée sur les droits, afin que les femmes et les filles puissent faire leurs choix en connaissance de cause. De cette manière, l UE contribue: à améliorer l accès aux soins maternels, néonatals et obstétricaux d urgence; à former des sages-femmes et des accoucheuses qualifiées; à améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé; à intégrer les services maternels et liés au VIH; à augmenter la disponibilité du matériel essentiel à la santé maternelle et à la planification familiale (kits d accouchement, contraceptifs), et à en faciliter l accès. 18 Améliorer la santé maternelle

21 PLUS DE 7,5 MILLIONS DE NAISSANCES ASSISTÉES PAR UN PERSONNEL DE SANTÉ QUALIFIÉ ( ) PRÈS DE 17 MILLIONS DE CONSULTATIONS EN MATIÈRE DE SANTÉ REPRODUCTIVE ( ) Yémen Des manifestations massives, des heurts violents et un conflit armé (point culminant d une triple crise politique, sociale et économique) ont déstabilisé le Yémen. Néanmoins, avec le soutien de l UE, de ses États membres et d autres partenaires de développement, le pays a su apporter des améliorations remarquables dans le domaine de la santé maternelle et reproductive. Le taux de fécondité (nombre moyen d enfants par femme) a reculé de 7,7 au début des années 1990 à 4,4 en Dans le même intervalle, le taux d adoption de méthodes modernes de planification familiale a presque triplé (de 10 % à 29 %). Les soins prénataux et les accouchements assistés par du personnel soignant qualifié ont doublé entre 1997 et 2013 (passant respectivement de 34 % à 60 % et de 22 % à 45 %). Depuis 1999, l UE a investi plus de 40 millions d euros dans l extension de services de santé reproductive de qualité dans les régions parmi les plus dangereuses et les plus négligées du pays; réussissant à en faire bénéficier 10 millions de Yéménites, soit environ 40 % de la population. Améliorer la santé maternelle 19

22 COMBATTRE LE VIH/SIDA, LE PALUDISME ET D AUTRES En 2002, la communauté internationale s efforçait de coordonner une lutte mondiale contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, alors que l accès à des options de traitement et de prise en charge adaptées était limité dans de nombreux pays. Les efforts concertés ont cependant permis d inverser la tendance, et le nombre de décès causés par le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme (six millions par an au début du millénaire) a baissé de 40 %. Les nouvelles infections par le VIH reculent ( 40 % entre 2000 et 2013) et l accès aux traitements se généralise. L objectif de l OMD, 15 millions de personnes sous thérapie antirétrovirale, devrait être atteint d ici fin En juin 2014, 13,6 millions de personnes recevaient un traitement salvateur contre le VIH, contre seulement en On observait également une régression rapide de la mortalité liée au SIDA chez les enfants, grâce à des mesures efficaces de prévention de la transmission mère-enfant. Toutefois, 36 % seulement des 31,5 millions de personnes vivant avec le VIH dans les régions en développement bénéficiaient d une thérapie antirétrovirale en Et la nécessité d un traitement à vie pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA alourdit la charge des systèmes de santé et de leurs budgets dans les pays en développement. Des progrès ont également été accomplis concernant le paludisme. Entre 2000 et 2013, les efforts redoublés pour combattre la maladie ont permis de réduire son incidence dans le monde de 30 % (34 % en Afrique). Dans le même intervalle, le taux de mortalité du paludisme dans le monde aurait reculé de 47 % (53 % chez les enfants de moins de cinq ans). Mais il faut faire beaucoup plus. En 2013, il subsistait quelque 198 millions de cas de paludisme, et personnes en seraient mortes à travers le monde (dont 78 % avant l âge de 5 ans) PERSONNES À UN STADE AVANCÉ DE L INFECTION PAR LE VIH ONT REÇU DES TRAITEMENTS ANTIRÉTROVIRAUX COMBINÉS ( ) 20 Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d autres maladies

23 MALADIES L UE apporte d importantes ressources financières à la lutte contre les maladies par le biais des programmes de pays, via le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme et dans le cadre de programmes de recherche comme le partenariat Europe-Pays en développement pour les essais cliniques. Le partenariat, l appropriation nationale et un financement axé sur les résultats sont les principes de base du Fonds mondial, que la Commission soutient pleinement. L aide directe de l UE aux pays vise à soutenir les plans nationaux, en mettant l accent sur l attention portée aux catégories les plus vulnérables et les plus marginalisées de la population. 22,6 MILLIONS DE MOUSTIQUAIRES IMPRÉGNÉES D INSECTICIDE DISTRIBUÉES ( ) Inde Avec 1,2 milliard d habitants et figurant parmi les plus grandes puissances économiques du monde, l Inde affiche de fortes disparités sur le plan de la richesse et du bien-être. Elle assume une lourde part du fardeau mondial des maladies, avec notamment le plus grand nombre de cas de tuberculose (2,6 millions) et le troisième rang pour ce qui est du VIH/ SIDA (2,1 millions). Avec cas de paludisme signalés en 2013, elle rassemble 55 % des cas de la maladie en Asie du Sud-Est. L Inde se rapproche des objectifs de l OMD 6, avec un recul de 52 % des décès liés à la tuberculose et de 38 % des décès liés au SIDA entre 2005 et 2013; personnes (36 % de celles en ayant besoin) reçoivent en outre un traitement antirétroviral. De fortes inégalités subsistent sur le plan de l accès aux services de soin en raison d obstacles économiques et sociaux, mais aussi de la stigmatisation et de la discrimination. L UE ne fournit pas d aide bilatérale à l Inde, mais contribue au Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Elle appuie également des initiatives directes visant à ce que le gouvernement consacre davantage de ressources à la santé et à ce que la population la plus pauvre et la plus vulnérable puisse accéder à un traitement et à des soins. L UE soutient le programme Koshish d Alliance India, un réseau de la société civile, qui plaide avec succès pour le droit à la santé dans l État du Gujarat. Grâce à lui, les personnes vivant avec le VIH, notamment les femmes enceintes, peuvent désormais être prises en charge. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d autres maladies 21

24 PRÉSERVER L ENVIRONNEMENT L augmentation des émissions de gaz à effet de serre, l épuisement des ressources naturelles et la rapidité du dérèglement climatique sont des obstacles majeurs au développement. Les objectifs mondiaux concernant l amélioration de l approvisionnement en eau et la diminution de la population des bidonvilles ont été atteints avant leur échéance, mais la dégradation des ressources naturelles et de la biodiversité n a pas cessé pour autant. La prise de conscience de ces obstacles est croissante, au niveau mondiale, et occupera une place centrale dans le Programme pour le développement durable à l horizon Développement durable fondé sur une croissance inclusive, gestion responsable des ressources naturelles, prévention du changement climatique et adaptation à celui-ci (c est-à-dire aider les pays à s adapter pour mieux faire face à ses effets) sont les objectifs fondamentaux de l Union européenne. L UE aide les pays partenaires à promouvoir une gestion durable des ressources naturelles, en particulier des terres, forêts, littoraux et zones de pêche, afin de protéger les écosystèmes et combattre la désertification. En 2007, l UE a créé l Alliance mondiale contre le changement climatique, qui vise à renforcer la coopération internationale sur le changement climatique, avec un budget de 316,5 millions d euros. Elle soutient actuellement 51 programmes dans 38 pays. L objectif des OMD sur l accès à l eau potable a été atteint en 2010, cinq ans avant l échéance, mais il reste encore beaucoup à faire: 748 millions de personnes (pour la plupart pauvres et marginalisées) n ont toujours pas accès à l eau potable améliorée. Près de la moitié d entre elles vivent en Afrique subsaharienne. 27,5 MILLIONS MILLIONS DE PERSONNES JOUISSENT D INSTALLATIONS SANITAIRES ( ) PLUS DE 74 MILLIONS MILLIONS DE PERSONNES APPROVISIONNÉES EN EAU POTABLE AMÉLIORÉE ( ) 22 Assurer un environnement durable

25 1,9 MILLION DE KM 2 DE FORÊTS PROTÉGÉES ( ) POURSUITE DES EFFORTS DE CONSERVATION DE 1,1 MILLION DE KM 2 DE ZONES PROTÉGÉES ( ) En ce qui concerne l objectif des OMD sur l assainissement, la couverture des installations sanitaires améliorées est passée de 49 % en 1990 à 64 % en Cependant, plus du tiers de la population mondiale (soit 2,5 milliards de personnes) est encore privée d installations sanitaires, en recul d à peine 7 % par rapport aux 2,7 milliards de Depuis 2004, l UE a aidé plus de 74 millions de personnes à accéder à l eau claire, et plus de 27 millions à obtenir un assainissement. Kenya L UE a soutenu un projet destiné à développer l accès à l eau et à l assainissement et à promouvoir un assainissement de base et une bonne hygiène dans les collectivités rurales de trois districts (Isiolo, Garbatulla et Samburu Est). Les villages ont bénéficié d un réservoir d eau surélevé en acier de 50 m³, de la construction de trois kiosques à eau (où est vendue l eau du robinet) et du prolongement d une canalisation de 5 km. En conséquence, plus de personnes peuvent désormais se procurer une eau salubre; plus de foyers ont pu accéder à des installations sanitaires et plus de personnes, dont les élèves de 60 écoles, ont profité des activités de sensibilisation à l hygiène. Assurer un environnement durable 23

26 METTRE EN PLACE UN PARTENARIAT MONDIAL L OMD 8 a nettement progressé depuis En 2014, les niveaux d APD s élevaient à 135,2 milliards de dollars US, soit 66 % de plus qu en Dans le même temps, l accès aux marchés des pays en développement s est amélioré. Une aide accrue et mieux ciblée Collectivement, l UE et ses États membres dispensent plus d aide que tous les autres bailleurs de fonds cumulés. En s engageant récemment à atteindre l objectif de 0,7 % de l APD/du RNB fixé par les Nations unies avant l échéance en 2030 du Programme pour le développement durable, et celui de 0,15 à 0,20 % de l APD/du RNB pour les pays les moins avancés à court terme, ils montrent la voie à suivre, à l échelle internationale, pour soutenir les nouveaux objectifs de développement durable. L aide européenne est concentrée sur les secteurs où son impact peut être le plus fort. L engagement de l UE dans la Cohérence des Politiques pour le Développement (à savoir que «l Union tient compte des objectifs de la coopération au développement dans la mise en œuvre des politiques qui sont susceptibles d affecter les pays en développement», art. 208 du traité sur le fonctionnement de l Union européenne) en fait un précurseur dans ce domaine sur la scène internationale. Ce principe vise à limiter les contradictions et à renforcer la synergie des différentes politiques de l UE au profit des pays en développement, afin d améliorer l efficacité de la coopération au développement. L UE entend mettre en œuvre les engagements pris en 2011 lors du Forum à haut niveau de Busan, qui établissent un cadre de référence pour la poursuite du dialogue et des efforts en vue de renforcer l efficacité de la coopération au développement. Le Forum de Busan, ainsi que le Partenariat pour une coopération efficace au service du développement qui en résulte, marquent une évolution de l efficacité de l aide vers l efficacité du développement. Cela suppose d intégrer et de promouvoir les principes de l appropriation par les pays, de la place centrale des résultats, des partenariats inclusifs, de la transparence et de la responsabilisation, tant chez les différents bailleurs de fonds qu au niveau européen. Des chantiers sont en cours dans tous ces domaines. De nets progrès ont déjà été accomplis au niveau de la transparence des données sur l aide européenne et de la programmation conjointe de l UE (par exemple, lorsque l UE et ses États membres s unissent pour évaluer les principaux problèmes et défis d un pays, puis définir les secteurs prioritaires, avant d établir un cadre de travail commun). Environ 40 pays en développement sont concernés. 24 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

27 POUR LE DÉVELOPPEMENT Évaluation des retombées économiques des régimes commerciaux européens en faveur des pays en développement Selon une étude de premier plan achevée en 2015, l UE est un marché très important et ouvert, dont les importations depuis les pays en développement représentent 860 milliards d euros par an. Les exportations et la diversification économique de ces pays ont considérablement augmenté grâce à la politique commerciale européenne, la valeur monétaire des régimes préférentiels mis en place dépassant 6 milliards d euros par an. Accès aux marchés et aide pour le commerce L UE demeure le marché le plus ouvert aux pays en développement. Illustration plus concrète de la cohérence des politiques au service du développement, l initiative «Tout sauf les armes» exempte les exportations en provenance des PMA de droits et de quotas (à l exception des armes et des munitions). Les carburants mis à part, l UE importe davantage depuis ces pays que les États-Unis, le Canada, le Japon et la Chine réunis. 2,9 MILLIARDS D EUROS CONSACRÉS PAR L UE ET SES ÉTATS MEMBRES À L ASSISTANCE LIÉE AU COMMERCE (2013) L impact sur les exportations et la diversification économique est le plus marqué dans les PMA: le bénéfice de l accès aux marchés de l UE en franchise de droits et sans contingent s élève chaque année à 12 % de la valeur des exportations totales des produits visés par ces avantages. L étude indique également que ces exportations ont eu, dans une certaine mesure, un effet positif mesurable sur la réduction de la pauvreté, lorsqu elles étaient associées à des politiques nationales solides. Mozambique Le projet de couloir intégré entre Milange et Mocuba créera une nouvelle liaison avec le Malawi (110 km de chaussée asphaltée) qui profitera à ses 16 millions d habitants. Avec la construction en parallèle d un réseau routier rural complémentaire (110 km de routes praticables par tous les temps) et d un poste-frontière unique avec pont-bascule, le projet favorise le développement local et les échanges commerciaux. Les 3,8 millions d habitants de la province de Zambésie en seront les bénéficiaires directs. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement 25

28 Vietnam Depuis la fin des années 1990, l UE soutient l entrée du Vietnam dans les systèmes commerciaux mondiaux et infrarégionaux, y compris l Association des nations de l Asie du Sud-Est, en apportant au ministère de l industrie et du commerce son aide et ses conseils, fondés sur des travaux de recherche. Ce soutien est passé par les trois phases du projet d assistance liée au commerce multilatéral (MUTRAP), qui a été déterminant pour l adhésion du Vietnam à l Organisation mondiale du commerce en Depuis 2012, la quatrième phase du projet continue d aider le Vietnam à son intégration dans les économies internationales et régionales, via notamment une assistance à la négociation et à l application des accords de commerce et d investissement internationaux, comme l accord de libre-échange entre l UE et le Vietnam. Le projet a entre autres permis d obtenir la reconnaissance en Europe d une appellation d origine protégée (AOP) pour le nuoc-mâm de Phú Quôc. L extrait de poisson (ou sauce de poisson) de Phú Quôc est le premier produit d un pays d Asie du Sud-Est à obtenir la protection d une AOP dans les 28 États membres de l UE, et la première indication géographique vietnamienne à y être reconnue et protégée. L aide au commerce vise à aider les pays en développement, en particulier les moins avancés, à renforcer leurs capacités commerciales et à construire les infrastructures dont ils ont besoin pour tirer profit de l ouverture de leurs marchés. L UE et ses États membres en sont les principaux bailleurs de fonds depuis plusieurs années. En 2013, l UE y a consacré 11,7 milliards d euros, soit 31 % des flux mondiaux d aide au commerce. En 2013, l UE et ses États membres étaient également à l origine de 57 % de l assistance internationale liée au commerce (2,9 milliards d euros), rattachée à l aide au commerce, qui se concentre sur des activités essentielles de ce secteur, telles que les politiques et réglementations commerciales ou la facilitation des échanges. SOUTIEN DE 25 ACTIVITÉS DE PRÉVENTION, DE GESTION ET DE RÉSOLUTION DES CRISES ( ) SOLDATS DE LA PAIX DÉPLOYÉS LORS D OPÉRATIONS DE PAIX SOUS CONDUITE AFRICAINE (2014) 26 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

29 Sécurité et démocratie Depuis la création de l Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), l UE est en première ligne dans le soutien international de la paix et de la sécurité en Afrique. Elle accorde des fonds substantiels et durables, aux opérations de paix en particulier, via la Facilité de soutien à la paix pour l Afrique, en faveur de laquelle elle a investi plus de 1,6 milliard d euros à ce jour. La Facilité de soutien à la paix pour l Afrique prête actuellement son appui à la mission de l Union africaine en Somalie (AMISOM), à la mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) et à l initiative de coopération régionale pour l élimination de l Armée de résistance du Seigneur en Afrique centrale (ICR-LRA). L UE contribue au déploiement de soldats de la paix dans le cadre d opérations de soutien de la paix sous conduite africaine, en plus des 220 employés formés sur la paix et la sécurité au sein des institutions de l APSA. Depuis 2009, 25 activités d intervention rapide ont été mises en œuvre, notamment en matière de médiation en temps de crise et de consolidation de la paix. Chef de file international de l assistance et de l observation électorales, l UE a déployé 85 missions d observation depuis Des liaisons de transport meilleures et plus durables La création d un réseau de transport adapté et dynamique est une condition préalable au développement d un pays et revêt plus d importance que jamais dans le contexte de la mondialisation. L UE joue un rôle essentiel dans le secteur des transports, en particulier dans les pays d Afrique, des Caraïbes et du Pacifique: depuis 2004, elle a aidé à la construction ou à l amélioration de plus de km de routes, et à l entretien de plus de km. 85 MISSIONS D OBSERVATION ÉLECTORALE DÉPLOYÉES ET PLUS DE OBSERVATEURS ENVOYÉS EN MISSION ( ) KM DE ROUTES CONSTRUITES OU RÉPARÉES ( ) 220 EMPLOYÉS FORMÉS SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ AU SEIN DES INSTITUTIONS DE L ARCHITECTURE AFRICAINE DE PAIX ET DE SÉCURITÉ (2014) 875 MILLIONS D ÉLECTEURS COUVERTS PAR DES MISSIONS D OBSERVATION ÉLECTORALE ( ) Mettre en place un partenariat mondial pour le développement 27

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