QUELQUES CONSTATS CONFIRMEES PAR LE GIEC
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- Cyril Lamarche
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1 CLUB ENERGIE REUNION QUELQUES CONSTATS CONFIRMEES PAR LE GIEC Le changement du climat est "sans équivoque" et les émissions de gaz à effet de serre (GES), (à partir principalement de gaz, charbon, pétrole) sont responsables (90% de certitude) de l'augmentation des températures depuis cent ans (+0,74 C). La température mondiale devrait augmenter de +1,1 à 6,4 C d'ici à 2100 par rapport à la fin du 20è siècle, avec une valeur moyenne plus sûrement comprise entre +1,8 et +4 C. Le niveau des océans pourrait, selon les scénarios, s'élever de 0,18 m à 0,59 à la fin du siècle par rapport à la période
2 LA REUNION: UNE REGION DYNAMIQUE Une forte réactivité des entreprises locales qui mettent à profit leur petite taille et la maîtrise du marché local pour développer des innovations basées sur des technologies ou sur des services. Un taux de croissance de plus de 5 % par an depuis 10 ans. La qualité des services TIC de base (accès internet, téléphonie, ) par rapport aux pays voisins. Une île bien connectée au reste du monde et aux pays voisins avec le cable SAFE. LA REUNION UNE REGION DYNAMIQUE Une démographie importante avec une population de habitants aujourd hui et de près de 1 million vers Et malgré la dynamisme économique, un taux de chômage important qui représente 25 % de la population active. La conséquence en a été une importante augmentation de la consommation d énergie, essentiellement produite à base d énergies fossiles importées (pétrole, puis charbon, dès 1992)...
3 LA REUNION : LA PRISE DE CONSCIENCE Entre 1993 et 2007, La Réunion est de loin la région française qui a connu la croissance économique la plus rapide. Le taux de croissance moyen de son économie a été de 5 % par an pendant cette période. Le PIB par habitant de l'île reste néanmoins inférieur à celui de la métropole, notamment du fait de sa démographie. Poussée démographique Augmentation des besoins en Energie Augmentation du prix des hydrocarbures Objectif d indépendance énergétique
4 Conséquences sur les émissions de Gaz à effet de Serre Origine des GES émis à la Réunion Part de chaque secteur aux émissions de CO 2 induites par les combustibles en 2006 (%) Transport routier 32,8% Tertiaire 0,1% Résidentiel 1,6% Agriculture 0,7% Production d'électricité 48,7% Transport maritime (a) 0,2% Transport aérien (a) 8,9% (a) trafic domestique uniquement Industrie manufacturière 7,0% Elements rapport Réunion.xls
5 LA REGION REUNION LUTTE CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE DEPUIS 1998 A partir de 1998, le Conseil Régional, sous la présidence de Paul Vergès a lancé son mot d ordre d autonomie énergétique électrique pour 2025 : Des 2001, création l Agence Régional de l Energie (ARER) outil de la Région pour la sensibilisation, la vulgarisation et l accompagnement des projets dans le domaine énergétique. Partenariat historique et fort avec les autres acteurs du domaine de l énergie ADEME, EDF et REGION à travers le Comité de Maîtrise de l Energie. Dès 2003, réflexion sur la mise en œuvre du PRERURE et validation du projet en (Compétence Régionale) LE PRERURE : LE VOLET ATTENUATION DU PLAN CLIMAT/ ENERGIE DE LA REGION REUNION Contribuer à une limitation de l émission des GES (Gaz à Effet de Serre): l Energie étant le premier poste de contribution aux GES dans le bilan annuel sur la Réunion. R Viser une autonomie de production électrique à l horizon ( objectif du PRERURE)
6 Un «scénario énergétique volontariste» Cette option correspond à la mise en oeuvre du PRERURE. Agir à la fois sur la maîtrise de l Energie ( exemple programme LBC) et sur la promotion des ENR ( Eolien, photovoltaique, etc ). DEUX MOYENS POUR Y PARVENIR : Consommons autrement l énergie, consommons d autres énergies Atteindre une Maîtrise de la Demande d Énergie Efficacité énergétique Gestion énergétique Substituer les ENR aux énergies fossiles Accélérer le développement des ENR (production d électricité, de chaleur)
7 LE PRERURE : UNE DEMARCHE STRATEGIQUE Compétence Régionale R mais décidd cidé de manière partenariale avec les acteurs institutionnels, économiques et politiques. Coordination entre les acteurs. Partage d information. d Rôle de relais d information d de l ARER l et animateur sur certaines thématiques Pilotage centralisé du projet global: Une Equipe PRERURE au sein du Conseil Régional. TROIS THEMES D INTERVENTION A. Actions sur la gouvernance et l organisation pour atteindre les objectifs. B. Actions sur la demande d efficacitd efficacité et substitutions énergétiques C. Actions de diversification de l offre l d énergie ( Energie de la mer, stockage etc )
8 A. AMELIORATION DE L ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL B. ACTIONS SUR LA DEMANDE D ENERGIE
9 C. DIVERSIFICATION DE L OFFRE D ENERGIE L énergie houlomotrice, celle des vagues, L énergie hydrolienne, celle des courants, L énergie thermique des mers. Le stockage de l Energie La géothermie.
10 ALLER PLUS LOIN, pour gagner la lutte contre le Réchauffement climatique Le secteur de l énergie a considérablement évolué ces dernières années, de même que la connaissance sur les différentes filières contribuant au PRERURE. Cinq actions prioritaires ont été identifiées ELABORER NOTRE MIX ENERGETIQUE TRAVAILLER SUR LE STOCKAGE DE L ENERGIE AGIR POUR LE DROIT à l EXPERIMENTATION CONFORTER LE SECTEUR DE L AGRICULTURE AVEC LES ENERGIES RENOUVELABLES : Fermes Agri solaires EXPLORER ET EXPLOITER LES ENERGIES DE LA MER Projet PELAMIS St Pierre. Photos du PELAMIS en Ecosse Technologie Hydroliennes Prélèvements eau profonde 1000 m 24 Avril 2008
11 Un nouveau Mix Energétique pour éliminer nos émissions de GES Objectif 2025
12 BILAN DE LA POLITIQUE REGIONALE : Quelques chiffres Chauffe-eau solaires individuels > CES depuis 1990 environ 40 % des logements indiv. Équipés Rythme annuel de l ordre de CESI installés Une production locale de CES ( 2 opérateurs).
13 BILAN DE LA POLITIQUE REGIONALE : Quelques chiffres Chauffe-eau eau solaires en logts sociaux 6 Opérateurs sociaux concernés Environ m² de capteur (tout habitat et tertiaire confondu) 16 M d investissement 12,4 M de subvention BILAN DE LA POLITIQUE REGIONALE : Quelques chiffres Globalement : MWh économisé /an (2006) Soit tco2/anco2/an MWh économisés depuis 1990 Soit tco2 CO2 depuis emplois sur la filière (ENR)
14 Photovolatïque Quelques chiffres Fort taux de croissance Photovoltaïque raccordé 5,953 MWc raccordés fin 2007 (2,9 MWc fin 2006) Production 2007: 3,75 GWh + de 10 MWc raccordé à fin 2008 et + de 20 MWc à fin Photovoltaïque en site isolé 640 générateurs en service (53% à M/47% hm) soit 648 kwc (veiller à la pérennité du service rendu et optimisation des installations)
15 DES ORIENTATIONS FORTES Réglementation thermique pour tous les bâtiments ( imposer le recours systématique aux CES pour les bâtiments neufs) Limitation des importations d appareils d énergivore (taxe, interdiction, en agissant sur la fiscalité é ) Intégration transversales de l él énergie dans l urbanisation. ( éco quartiers) Un contexte favorable en matière d outils de Formation et de Recherche Création de l association TEMERGIE : associant les professionnel, la Recherche et les institutionnels. L ensemble de ces éléments contribue à l atteinte des objectifs d autonomie électrique fixé dans le cadre du PRERURE La démarche de la Région a permis de créer des filières professionnelles solides dans le domaine de la Maîtrise de l Energie et des ENR ( > 500 emplois), demain le fer de lance du co- développement de notre Région
16 Une accélération attendue Projets des collectivités locales: Le Port ville solaire Ste Suzanne ville durable Le Département : équipe son patrimoine en panneaux photovoltaïque. La Région agit sur la MDE et explore les voies du futur en terme d ENR Et les transports? Un effort conséquent sur les transports collectifs : le Tram Train, pour diminuer l influence de la voiture Particulière «Combien de créations utiles ont été proclamées impraticables, même par les personnes les plus compétentes et constituent cependant, un progrès dont s enorgueillissent les nations qui en sont dotées»
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