Introduction générale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Introduction générale"

Transcription

1 Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur de tous nos os). La moelle osseuse produit l ensemble des cellules du sang qui constituent la lignée myéloïde (lexique). Toutes ces cellules proviennent de cellules mères, appelées cellules souches hématopoïétiques. Dans la leucémie myéloïde chronique (LMC), toutes les cellules sanguines sont malades. Le terme «chronique» renvoie à la lente évolution de la maladie. Aujourd hui, il est admis que la LMC apparaît à cause de la formation d un chromosome (lexique) 22 anormal «Philadelphie» ou Ph, appelé ainsi car découvert dans la ville de Philadelphie dans les années 60. Ce chromosome entraîne le collage anormal de deux gènes (lexique). La mise en évidence de ce chromosome Ph dans les cellules de la moelle osseuse permet un diagnostic de certitude. L évolution de la LMC peut être divisée en 3 phases cliniques distinctes en l absence de traitement : 1- Une phase initiale chronique qui correspond le plus souvent à la phase de diagnostic et caractérisée par un excès de globules blancs (lexique) dans le sang et une augmentation de la taille de la rate. 2- Une phase accélérée, transition entre la phase chronique et la phase aiguë. 3- La phase de transformation blastique ou de leucémie aiguë (lexique). Le premier examen que l on réalise est un hémogramme et/ou un myélogramme. Des études plus approfondies sont réalisées pour retrouver la présence du chromosome Philadelphie dans les cellules malades (cytogénétique (lexique) et biologie moléculaire (lexique)). La leucémie myéloïde chronique est une maladie sans prédisposition génétique connue Il existe des facteurs favorisant son apparition, tels que les radiations ou une exposition prolongée au benzène, mais en général, on ne connaît pas la cause de l apparition du chromosome Ph responsable de la maladie.

2 Historique de la LMC La LMC a longtemps été une maladie incurable, jusque dans les années 80. C est la première leucémie à être décrite en tant que telle. Elle fut caractérisée en 1845 chez deux patients présentant une rate énorme et un sang épais et d aspect laiteux (dû à un excès de leucocytes (lexique)), sans qu on sache expliquer pourquoi. Vers 1960, de nouvelles techniques se développent et les chercheurs peuvent alors observer des cellules en division, seul moment où les chromosomes sont visibles dans les noyaux des cellules. Grâce à ces avancées, Peter Nowell et David Hungerford mettent en évidence chez les patients présentant les symptômes précédents, un chromosome 22 anormalement court, qu ils nomment chromosome Philadelphie, du nom de la ville où ils le découvrirent. Ce chromosome Ph (ou Ph 1 ) fut la première anomalie chromosomique identifiée dans un cancer. Ce chromosome est étudié en particulier par Rowley qui montre, en 1973, l existence d un échange de fragments entre les chromosomes 9 et 22 : c est la translocation t(9;22) (lexique). Puis, les connaissances en biologie moléculaire (lexique) évoluant, on montre dans les années 80 que le chromosome Ph porte un gène anormal, formé de deux morceaux de gènes : 1 fragment du gène BCR sur le chromosome 22, accolé à 1 fragment du gène ABL issu du chromosome 9. La protéine fabriquée grâce à ce gène BCR-ABL est mutante (lexique) et son action est responsable des symptômes connus de la maladie. Différents traitements se développent alors, au fur et à mesure des années : certains utilisent des molécules chimiques capables de limiter la multiplication des cellules malades comme l hydroxyurée (Hydréa), d autres font appel à une molécule naturelle comme l interféron, d autres encore sont plus radicaux comme la greffe de moelle osseuse qui remplace les cellules malades par des cellules saines d un donneur. Grâce aux connaissances acquises sur le rôle de la protéine BCR-ABL, les années 2000 voient apparaître un traitement révolutionnaire, le Glivec (imatinib mésylate, STI-571) qui bloque directement la protéine mutante dans les cellules malades et l empêche d exercer son action. Actuellement, les recherches sur le Glivec continuent pour mieux connaître ses effets à long terme. Des résistances au traitement apparaissent chez certains patients et déjà, la seconde génération de traitements bloquants (ou inhibiteurs) est à l essai.

3 Quelques chiffres d épidémiologie Diagnostic On estime qu il y a 500 à 600 nouveaux cas par an de leucémie myéloïde chronique (LMC) en France et la fréquence de la maladie est de 1 à 2 cas pour habitants. La LMC peut se déclarer à tout âge, mais le risque d être atteint augmente avec les années. L âge moyen d apparition de la maladie est d environ 50 ans, et on note une légère prédominance masculine : 1,4 à 1,5 homme pour 1 femme. On n a pas découvert de prédisposition génétique pour la LMC. 2,5% des personnes atteintes de LMC ont moins de 10 ans. 15 à 30% des patients ont plus de 60 ans. Une exposition chronique au benzène ou à des radiations ionisantes peut engendrer une LMC dite secondaire (5% des cas de LMC). Symptômes cliniques La LMC est de plus en plus souvent diagnostiquée par hasard à l occasion d une prise de sang : le taux de globules blancs (leucocytes) est anormalement élevé. Cependant, le diagnostic peut aussi être réalisé lors d une consultation pour fatigue générale, amaigrissement, voire douleurs. Certaines personnes peuvent être dépistées lors d un scanner ou d une échographie, où l on détecte une rate de taille augmentée (splénomégalie) caractéristique de la LMC. La leucémie myéloïde chronique évolue généralement en 3 phases cliniques successives : une phase chronique pendant laquelle le diagnostic est le plus souvent réalisé, une phase accélérée et une phase aiguë. Un patient peut cependant être diagnostiqué à n importe laquelle de ces 3 phases, et son traitement en dépendra. Toutefois, la très grande majorité des patients est en phase chronique au moment du diagnostic et l évolution vers les phases accélérée ou aiguë est bloquée par le traitement. 1- Phase chronique 9 patients sur 10 sont diagnostiqués dans cette phase. Les signes initiaux sont peu spécifiques : Amaigrissement, perte de poids Fatigue générale Sueurs nocturnes Parfois, pesanteur du flanc gauche due à la splénomégalie Lors de la phase chronique, le taux de globules blancs dans le sang devient très élevé (de à par mm 3, on passe à plus de ). Cette augmentation des leucocytes s appelle une hyperleucocytose, caractéristique de la LMC. 2- Phase accélérée

4 C est une phase de transition entre les phases chronique et aiguë. La maladie s accélère et les symptômes deviennent plus évidents :): Altération de l état général (asthénie) Fièvre Amaigrissement accentué Sueurs accentuées Douleurs osseuses Accentuation de la splénomégalie La qualité des nouvelles cellules sanguines produites est altérée: les globules rouges diminuent ainsi que le taux d hémoglobine (anémie); le nombre de plaquettes diminue aussi. Le traitement de la phase chronique permet de contrôler le risque de passage en phase accélérée. 3- Phase aiguë Aussi appelée phase de transformation blastique, elle survient en l absence de traitement. Heureusement, les traitements actuels permettent de stabiliser la phase chronique de la maladie et évitent le passage en phase aigue.

5 Techniques d étude En dehors de l hémogramme aujourd hui automatisé, il existe d autres techniques d étude de la leucémie myéloïde chronique : la cytogénétique et la biologie moléculaire. Elles permettent d étudier les chromosomes et l ADN, au cœur des cellules. Au centre du noyau de chaque cellule de l organisme sont localisés les chromosomes, constitués d ADN, c est notre patrimoine génétique. Grâce à lui, certains ont les yeux bleus, d autres les yeux marron, certains ressemblent à leur mère, d autres à leur père Tout l ADN est réparti sur 23 paires de chromosomes chez l Homme (on possède chaque chromosome en 2 exemplaires: un transmis par notre père + un transmis par notre mère), ce qui fait 46 chromosomes par cellule. On peut classer ces chromosomes en 23 paires et par taille décroissante : ainsi la paire de chromosomes 1 contient le chromosome 1 du père et celui de la mère, et le chromosome 1 est le plus grand de tous les chromosomes. De même, la paire 22 est la plus petite. La paire 23 est particulière, ce sont les chromosomes qui déterminent le sexe : 2 chromosomes X pour une fille, un X et un Y pour un garçon. Sur un chromosome se succèdent des séquences d ADN, les gènes. Si on va plus loin, chaque gène est un patron de fabrication pour une protéine. Si on change, même très peu, la séquence d ADN d un gène, la protéine produite sera différente de celle normalement produite. Définition de la translocation Dans les cellules des personnes atteintes de LMC, un grand morceau du chromosome 22 se casse, un petit morceau du chromosome 9 se casse et les deux morceaux s échangent et se recollent : le petit morceau du 9 se colle sur le 22 cassé, et inversement, le grand fragment du 22 va s associer au 9 cassé. Cet échange de fragments de chromosomes s appelle une translocation, ici entre les chromosomes 9 et 22. Ce chromosome 22 qui contient un morceau du 9 est aussi appelé chromosome Philadelphie. Au niveau de l ADN, le gène Abelson (ABL) est cassé en deux sur le chromosome 9, ainsi que le gène BCR sur le chromosome 22. Quand les morceaux de chromosomes s échangent, le fragment cassé du gène BCR va se coller au morceau restant du gène ABL sur le chromosome 9, et de même, le morceau cassé du gène ABL va se coller au fragment restant du gène BCR sur le chromosome 22. On obtient donc sur le chromosome 22 un gène anormal BCR-ABL formé du début du gène BCR et de la fin du gène ABL, et sur le chromosome 9 un gène anormal ABL-BCR, composé du début du gène ABL et de la fin du gène BCR. Le gène muté BCR-ABL peut être détecté, ainsi que la protéine dont il permet la fabrication.

6 Cytogénétique C est la science qui étudie les chromosomes dans leur intégrité. Pour ce faire, une carte de chaque chromosome a été établie, indiquant l emplacement précis de chaque gène. On peut ainsi observer tout remaniement entre les chromosomes, comme la translocation entre les chromosomes 9 et 22 dans le cas de la LMC. Techniquement, on prélève des cellules de la moelle osseuse par ponction médullaire (au niveau du sternum le plus souvent, sous anesthésie locale), et on traite ces cellules afin de visualiser les chromosomes au microscope. En cytogénétique conventionnelle, on fait le caryotype du patient, c est-à-dire que l on étale et on classe tous les chromosomes d une de ses cellules pour les étudier. Sur le caryotype, les biologistes cherchent à observer la translocation t(9 ;22) : un des deux chromosomes 9 est trop long, tandis qu un des deux chromosomes 22 est trop court (le chromosome Philadelphie (Ph)). La translocation est toujours au même endroit, coupant les gènes BCR et ABL et les fusionnant. La mise en évidence d une telle translocation permet un diagnostic de certitude. Quand la maladie passe en phase accélérée, d autres anomalies chromosomiques peuvent apparaître : trisomie 8, (3 chromosomes 8 au lieu de 2), duplication du chromosome Ph, c est-à-dire 3 chromosomes 22 dont 1 normal et 2 Ph sur le caryotype d une cellule. Ainsi, l établissement de caryotypes (alignement des 23 paires de chromosomes + chromosomes supplémentaires s ils existent dans une cellule) permet d évaluer l avancement de la maladie : l apparition de mutations autres que le chromosome Ph signe une évolution. La cytogénétique moléculaire (technique FISH) consiste en un marquage du gène anormal BCR-ABL. Comme précédemment, on récupère des cellules de moelle osseuse mais on y intègre des marqueurs fluorescents (1 rouge et 1 vert) qui vont se fixer spécifiquement sur les gènes ABL et BCR respectivement. On regarde ensuite chaque cellule au microscope : si les deux marqueurs sont au même endroit (superposés), les deux gènes sont collés, donc il y a eu translocation, donc la cellule est leucémique. Par contre si les marqueurs sont bien distincts (un sur les chromosomes 9 et l autre sur les chromosomes 22) alors la cellule est saine car absence de gène BCR-ABL. Biologie moléculaire Cette technique consiste à extraire l ADN puis isoler le gène anormal BCR-ABL dans des cellules de la moelle osseuse ou du sang, grâce à des marqueurs très spécifiques de ce gène. Si une cellule présente un tel gène, elle est leucémique. Une cellule saine n a pas de gène BCR-ABL. Grâce au test de biologie moléculaire qui s effectue dans le sang, on peut estimer la quantité de cellules malades restantes dans l organisme. Quand cette quantité devient très faible, on parle alors de maladie résiduelle, ce qui correspond au contrôle de l évolution de la LMC

7 Fréquence des examens Le myélogramme pour étude cytogénétique est en général effectué après 6 mois et 12 mois de traitement. Si le chromosome Philadelphie a disparu, le contrôle est alors effectué une fois par an. La prise de sang pour la biologie moléculaire est réalisée tous les 3 à 6 mois pendant toute la durée du traitement.

8 Les Traitements Tous les traitements visent à éviter l évolution de la maladie vers la phase de transformation (ou phase aigue). Certains peuvent guérir comme l allogreffe, d autres bloquent l évolution de la maladie comme le Glivec. Après la présentation non exhaustive de quelques traitements, la démarche thérapeutique sera expliquée, à titre indicatif. L allogreffe Il s agit d une greffe de cellules souches issues de la moelle osseuse à partir d un donneur (contrairement à l autogreffe, où l on récupère des cellules hématopoïétiques saines du patient). Quand on veut réaliser une allogreffe, on commence par rechercher un donneur compatible pour les groupes des globules blancs (aussi appelés groupes HLA ; ils sont différents des groupes des globules rouges appelés groupes sanguins). Les cellules de moelle osseuse du donneur sont collectées par ponction au niveau du bassin (sous anesthésie) ou dans le sang du donneur après traitement par une molécule de stimulation des globules blancs (ou G-CSF), à l aide d un appareil proche de celui utilisé pour les dons de plaquettes. Le patient reçoit alors un traitement de préparation à la greffe appelé conditionnement, qui permet à la greffe de ne pas être rejetée par le receveur, et qui réduit également la quantité de cellules malades du receveur. Le conditionnement est à base de chimiothérapie et peut également comporter de la radiothérapie. Le patient est hospitalisé dans une unité spécialisée (environnement stérile) pour la greffe de moelle osseuse avant le début du conditionnement. La greffe des cellules de moelle osseuse (aussi appelées cellules souches hématopoïétiques) se fait par une simple transfusion. Le patient reste alors sous surveillance étroite jusqu à ce que la moelle osseuse ainsi greffée produise les cellules du sang, et également pour guetter les signes de la réaction de la greffe contre le receveur (appelée GVH). Cette réaction est bénéfique car elle aide à l élimination des cellules malades mais il ne faut pas qu elle soit délétère pour les cellules saines de l organisme. C est pourquoi il faut suivre un traitement préventif, et curatif le cas échéant. L allogreffe est proposée si les critères suivants sont remplis : patient jeune existence d un donneur compatible dans la fratrie (ensemble des frères et sœurs) ou dans les fichiers de donneurs dans la première année du diagnostic ou si le traitement médical n est pas suffisamment efficace Le taux de guérison à long terme est élevé : 60 à 70%, malgré des risques de complications ou infections. Comme pour tout traitement agressif, il y a un risque vital lié à la greffe. Deux types d allogreffe sont possibles :

9 l allogreffe avec un donneur de la même famille : greffe géno-identique. l allogreffe avec donneur d un fichier : greffe phéno-identique Le donneur est, dans ce cas, non apparenté au patient. Les chimiothérapies orales Ces traitements utilisent des substances chimiques prises par voie orale. Il s agit de l hydroxyurée (Hydréa), plus rarement du Busulfan, Ils agissent en tuant les cellules leucémiques. Ils sont en général bien tolérés et utilisés chez des patients avant de débuter un traitement par Glivec. Il s agit donc de traitements transitoires, avant de débuter les thérapeutiques agissant sur la cause de la maladie. Le Glivec Depuis quelques années, une nouvelle molécule est disponible qui a complètement changé le devenir des patients atteints de LMC. Il s agit du Glivec (ou imatinib, initialement appelé STI571) qui agit de façon ciblée au cœur de la cellule malade. Ce traitement est maintenant proposé à l ensemble des patients atteints de LMC en dehors des cas ou la greffe allogénique est indiquée. Voir le chapitre Glivec. L interféron alpha (IFNα) Ce traitement n est actuellement plus utilisé comme traitement unique de la LMC. Dans le cadre d études cliniques, il peut être associé au Glivec pour en augmenter l efficacité. L administration de l interféron se fait par voie sous cutanée et il existe des formulations ayant un effet retard, qui permettent une seule injection par semaine. De nombreux effets secondaires sont liés au traitement par l interféron, qui nécessitent parfois une interruption du traitement : impression d état grippal pendant les premières injections asthénie (affaiblissement général de l organisme) perte de poids troubles digestifs parfois, état dépressif Ces effets secondaires sont beaucoup moins fréquents avec les interférons à forme retard et dépendent de la dose d interféron utilisée. Associé au Glivec, l interféron est administré à des doses très faibles.. On ne sait pas très bien comment fonctionne l interféron dans notre corps, on sait cependant qu il ralentit la croissance anormale des cellules, la prolifération excessive des leucocytes. Choix du traitement Pour un patient en phase chronique il faut choisir entre un traitement à base de Glivec ou une greffe de moelle osseuse.

10 Pour se faire, un typage des groupes de compatibilité du patient et de ses frères et sœurs est souvent effectué au moment du diagnostic de la LMC. S il existe un donneur compatible, la question de réaliser la greffe de moelle osseuse se pose et le choix dépend de l age du patient, de la présentation de la maladie, du type de donneur. Le choix du patient est également très important avant de prendre une décision de greffe de moelle osseuse. Dans tous les autres cas, un traitement à base de Glivec est débuté. Il est aussi proposé au patient de participer à des protocoles de recherche clinique qui peuvent évaluer plusieurs modalités de prescription du Glivec, en terme de dose ou d association à d autres médicaments comme l interféron par exemple. Là aussi, l avis du patient est très important. Un patient en phase accélérée sera plutôt traité avec de fortes doses de Glivec, s il n a pas de donneur de moelle osseuse. Un patient en phase aiguë, quant à lui, combinera le Glivec et la chimiothérapie. Ces informations sont données à titre indicatif, et sont personnalisées par le médecin. Dès lors qu un traitement est débuté, il est nécessaire d en évaluer l efficacité. Les médecins utilisent alors des critères de réponse au traitement : 1- La normalisation des taux des cellules sanguines à la prise de sang (numération formule sanguine) qui correspond à la réponse (ou rémission) hématologique. 2 - La disparition dans la moelle osseuse des cellules porteuses du chromosome Philadelphie, détecté par l examen des chromosomes (caryotype). Cette étape correspond à la rémission cytogénétique. Enfin, quand aucune anomalie n est détectée dans la moelle osseuse, on recherche la présence du gène anormal BCR-ABL dans les cellules du sang, ce qui permet d estimer la quantité de maladie résiduelle (ou restante) : c est la réponse moléculaire. Le résultat est en règle générale faiblement positif, ce qui indique que la LMC est dormante et n évolue plus.

11 Le Glivec (Imatinib mésylate, STI 571) Molécule découverte à la fin des années 1990, le Glivec révolutionne aujourd hui la vie des patients atteints de leucémie myéloïde chronique et permet un contrôle durable de la maladie. L efficacité de la molécule est telle que l on peut estimer que, pour la majorité des patients, la maladie n évoluera jamais vers la phase de transformation. La recherche continue de faire des progrès puisque d ores et déjà, les médicaments successeurs du Glivec sont en cours d évaluation. La cause première de la LMC est la formation d une protéine anormale dans les cellules de la moelle osseuse. L activité de cette protéine mutée est à l origine de la multiplication anormale des leucocytes (globules blancs) et de différents symptômes connus de la maladie. L innovation réalisée par le Glivec est d agir directement sur la protéine responsable de la LMC, au cœur des cellules malades. Il permet ainsi de prévenir l évolution de la maladie en bloquant l activité de cette protéine. De cette manière, on s attend à une plus grande efficacité contre la maladie, avec moins d effets secondaires car on n attaque plus les cellules saines, comme c est le cas dans les autres traitements. Le traitement en pratique Le traitement par Glivec est peu contraignant, car pris oralement tous les jours. En général, la dose est de 400mg / jour. Des associations avec d autres médicaments comme l aracytine ou l interféron sont à l étude et les premiers résultats semblent positifs. Les principaux effets secondaires du Glivec sont : De la fatigue des troubles digestifs (accélération du transit avec des diarrhées, nausée lors de la prise du traitement) des douleurs musculaires et articulaires (essentiellement des crampes) une prise de poids avec présence d oedèmes (gonflement des paupières par exemple) Malgré tout, ces effets indésirables sont peu intenses et ne sont pas un obstacle à la poursuite du traitement, ni, dans la majorité des cas, à une vie sociale et professionnelle normale. De plus, ces effets peuvent être corrigés par des traitements spécifiques (diurétiques ou crèmes locales pour les oedèmes, décontracturants musculaires, anti-diarrhéiques). Ces effets secondaires peuvent diminuer voire disparaître après quelques mois de traitement. Le traitement est maintenant disponible sous forme de cachets à 100 mg et à 400 mg. Le traitement doit être pris à heure fixe au moment du repas. Il ne faut pas boire de jus de fruit ou de sodas en même temps. Certains médicaments sont déconseillés avec le Glivec, tout particulièrement le paracétamol qui est présent dans de nombreux médicaments contre la fièvre ou la douleur (doliprane, daffalgan, diantalvic, efféralgan, etc ). Des médicaments comme l Advil peuvent être pris en remplacement du paracétamol Le traitement par Glivec est potentiellement dangereux pour le fœtus pendant la grossesse. C est pourquoi il faut prendre des mesures contraceptives efficaces pour les jeunes femmes traitées par Glivec. Il n y a pas de risque connu si un homme traité est le père d un enfant à naître.

12 Quelques chiffres 98% des patients traités en phase chronique obtiennent la rémission hématologique complète sous Glivec. De même, plus de 85% des patients sont en rémission cytogénétique majeure et 63% en rémission cytogénétique complète, La découverte du Glivec étant récente, la question de l efficacité du Glivec à long terme est encore en suspend. Les estimations actuelles montrent que la maladie avec ce traitement est contrôlée pour une période de temps d au moins 10 ans. De la même façon, il n est actuellement possible de dire si le Glivec pourra être arrêté chez les patients répondeurs : il est recommandé pour l instant de poursuivre le médicament, même en cas de très bonne réponse. Certains patients présentent une résistance au traitement: cela représente environ 4% des patients par an. Les recherches se penchent actuellement sur ces problèmes de résistances, pour comprendre leurs mécanismes et trouver les moyens d y remédier par, notamment, l association de plusieurs médicaments. Le plus souvent, une mutation du gène BCR-ABL entraîne la résistance. De nouveaux médicaments encore plus actifs que le Glivec sont déjà à l étude pour ces patients.

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne appartenant au groupe des syndromes myéloprolifératifs. Elle est caractérisée par la présence d un marqueur

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer LE CANCER C EST QUOI? Généralement, le cancer se présente sous la forme d une tumeur, d une masse, qui se développe dans un organe. Les tumeurs solides, qui représentent 90% de tous les cancers, se distinguent

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015 ANNONCE PRESSE Un donneur pour chaque patient en attente d'une greffe de moelle osseuse, de la chimère à la réalité grâce à la révolution de la greffe haplo mismatch Marseille, le 26 mai 2015. L'Institut

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

Leucémie Lymphoïde Chronique

Leucémie Lymphoïde Chronique Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Coordination : Pierre Feugier, Nancy Avec le soutien de Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Sommaire Qu est-ce que la leucémie lymphoïde chronique?..........................

Plus en détail

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse :

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse : Dossier de presse Le don de sang sur les lieux fixes de collecte Juin 2013 Contact presse : EFS Île-de-France Pôle Relations institutionnelles et communication d image Audrey Larquier : audrey.larquier@efs.sante.fr

Plus en détail

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE! SUIVEZ-NOUS SUR : BANQUE PUBLIQUE DE SANG DE CORDON DʼHÉMA-QUÉBEC Lire ce code avec un téléphone intelligent pour accéder à la page S inscrire à la banque de sang de

Plus en détail

Des déficiences présentes

Des déficiences présentes Des déficiences présentes Comment se fait-il que dans certains cas, le système immunitaire ne fonctionne pas convenablement? Problèmes : 1. Pourquoi certains enfants sont-ils mis sous bulle plastique?

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE

BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients

Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients the myelodysplastic syndromes foundation, inc. Publié par le Groupe Francophone des Myélodysplasies, la Société Française d Hématologie et la Myelodysplastic

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille Guide de Mobilisation de cellules souches pour mon Autogreffe Carnet d informations et de suivi Carnets pour d informations le patient et sa et famille de suivi pour le patient et sa famille AVEC LE SOUTIEN

Plus en détail

Les syndromes myelodysplasiques

Les syndromes myelodysplasiques INFORMATION AUX PATIENTS Les syndromes myelodysplasiques Publié par le Groupe Français des Myélodysplasies, la Société Française d'hématologie et la Myelodysplastic Syndromes Foundation (Fondation Internationale

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Enquête sur le don de moelle osseuse

Enquête sur le don de moelle osseuse Enquête sur le don de moelle osseuse Réalisée auprès des étudiants de première année à l Université de Poitiers en septembre 2012 En France, pour que leur vie continue, 2 400 malades ont besoin d un don

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France»

Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» Mise à jour du dossier de presse du 2 février 1999 «Organisation d un réseau de sang placentaire en France» MISE AU POINT DE L ORGANISATION DU RESEAU EN FRANCE, EN 2003 : Aujourd hui, cinq établissements

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Les leucémies de l adulte. Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Les leucémies de l adulte Un guide de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editeur Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40 case postale 8219 3001

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

L aplasie médullaire idiopathique

L aplasie médullaire idiopathique L aplasie médullaire idiopathique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Mon enfant va recevoir une allogreffe de moelle LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008 Coordonné par Michel DUVAL et Dominique DAVOUS, en partenariat avec l Espace

Plus en détail

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Page d accueil de la rubrique avec un point sur les besoins en sang de la région Page 2 Pourquoi

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Glossaire de la LMC et abréviations

Glossaire de la LMC et abréviations Glossaire de la LMC et abréviations Richard Rockefeller, MD. Updated in 2008 by the CML Society of Canada. INTRODUCTION: Vous trouverez dans ce document des termes liés spécifiquement à la LMC, ainsi que

Plus en détail

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer PO 3.2.2 version n 1 page1/5 Unité d onco-hématologie pédiatrique Procédure de recueil de consentements du donneur Codification du document : PO 3.2.2 Rédacteur : Dr V Gandemer Date d application : 1/12/2007

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

La bêta-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que la bêta-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde?

La bêta-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que la bêta-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde? La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la bêtathalassémie.

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Les syndromes myélodysplasiques

Les syndromes myélodysplasiques INFORMATION AUX PATIENTS Les syndromes myélodysplasiques Publiés par le Groupe Francophone des Myélodysplasies, la Société Française d Hématologie et la Myelodysplastic Syndromes Foundation (Fondation

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Hémoglobinopathies Drépanocytose, Thalassémie Anomalies du nombre de cellules sanguines Augmentation du nombre de cellules Maladie

Plus en détail

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet)

MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË. Réseau européen des leucémies (European LeukemiaNet) MANUEL D INFORMATION DESTINÉ AUX MALADES ADULTES ATTEINTS D UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË Réseau européen des leucémies (European Net) Groupe de travail n 6 «leucémie lymphoblastique aiguë (Workpackage

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Greffe de cellules souches hématopoïétiques

Greffe de cellules souches hématopoïétiques Greffe de cellules souches hématopoïétiques LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PATIENTS ÉDITION 2013 Responsabilités Rédaction Dominique Davous, Espace éthique AP-HP, Cent pour

Plus en détail

Le prélèvement de moelle. osseuse. Agence relevant du ministère de la santé

Le prélèvement de moelle. osseuse. Agence relevant du ministère de la santé Le prélèvement de moelle osseuse Agence relevant du ministère de la santé Vous êtes compatible avec un patient qui a besoin d une greffe 1 Avant le prélèvement La date du prélèvement La date du prélèvement

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale

Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale Les leucémies infantiles lymphoblastiques aiguës décrites de manière médicale et sociale 1. Introduction Travail de Maturité réalisé au Lycée Jean Piaget de Neuchâtel sous la direction de Mme Katia Piccolo

Plus en détail

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E

TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E é d i t o r i a l s o m m a i r e la l e t t r e3 TOUJOURS P L U S D E R E C H E R C H E POUR D E M E I L L E U R S T R A I T E M E N T S Télévie 2005... Par Arsène Burny PRÉSIDENT DE LA COMMISSION TÉLÉVIE

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Communiqué de presse. Saint-Denis, le 16 novembre 2005

Communiqué de presse. Saint-Denis, le 16 novembre 2005 FRANCE GREFFE DE MOELLE FICHIER NATIONAL DE DONNEURS DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES Communiqué de presse Saint-Denis, le 16 novembre 2005 16 novembre 2005. Dans le monde et pour tous les patients

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

TRAIT FALCIFORME. Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique

TRAIT FALCIFORME. Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique TRAIT FALCIFORME Clinique spécialisée d hématologie pédiatrique Une analyse sanguine a été effectuée chez votre enfant, soit à la naissance, soit à la demande de votre médecin. Cette analyse a démontré

Plus en détail

Qu est-ce qu un test génétique?

Qu est-ce qu un test génétique? 8 Vous pouvez rechercher les laboratoires de diagnostic dans votre pays par nom de maladie ou de gène à l'adresse suivante: Qu est-ce qu un test génétique? http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/clinicallabs.php?lng=fr

Plus en détail

L alpha-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que l alpha-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde?

L alpha-thalassémie. La maladie. l Qu est-ce que l alpha-thalassémie? l Qui peut en être atteint? Est-elle présente partout dans le monde? La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur l alphathalassémie.

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques L historique 1960 - Pr Jean DAUSSET Découverte des groupes HLA 1970 - Pr Georges MATHE Première greffe de moelle osseuse allogénique 1974 - Pr Donald THOMAS

Plus en détail

Dépistage drépanocytose. Édition 2009

Dépistage drépanocytose. Édition 2009 Dépistage drépanocytose Édition 2009 ÊTre hétérozygote et alors Madame, Monsieur, Comme tous les nouveau-nés, votre bébé a eu un prélèvement de sang au talon. Ce prélèvement a été réalisé dans le cadre

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

EFFECTIF DU CLUB : 27

EFFECTIF DU CLUB : 27 ROTARY INTERNATIONAL DISTRICT 1730 Club de BRIGNOLES Bulletin N 395 du 16 janvier 2014 Page 1 Rotary Club de Brignoles Bulletin hebdomadaire du Rotary Club de Brignoles (Année 2013-2014, Président Jean-Claude

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer GUIDE d information à l intention des familles www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer Ce guide a été édité en août 2009 par l Institut national du cancer (INCa) et la Société française

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Plan de la présentation

Plan de la présentation Quand la maladie vient compliquer la transition de l adolescence vers le merveilleux monde des adultes Développement d une clinique pour adolescents greffés Marie-France Vachon, M.Sc.Inf., CPON, CSIO,

Plus en détail