L ECRITURE CARCERALE : ECRITURE DE LA MORT OU ECRITURE DE LA VIE?

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1 1 L ECRITURE CARCERALE : ECRITURE DE LA MORT OU ECRITURE DE LA VIE? Najet Limam-Tnani Université de Tunis Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps, Près des jardins aux ombres brisées, Nous faisons ce que font les prisonniers, Ce que font les chômeurs : Nous cultivons l espoir. Mahmoud Darwich, «Etat de siège», 2002 Depuis la révolution, les publications relevant de la littérature carcérale se sont multipliées en Tunisie. Ceux qui ont connu les geôles de Ben Ali, mais aussi ceux qui ont connu celles de Bourguiba cherchent à témoigner de l enfer qu ils y ont vécu et de la déshumanisation qu ils y ont subi. Dans cet article, premier d une série d articles que nous comptons consacrer à la littérature carcérale maghrébine, nous nous intéresserons aux textes fondateurs de cette littérature : Cristal de Gilbert Naccache et les textes portant sur les années de plomb au Maroc.. Selon Foucault, la prison vise la normalisation des marginaux et leur assujettissement à l ordre social et au pouvoir dominant. Le système carcéral soumet, d après le philosophe, les coupables à une dépossession de l identité et du langage qui les déshumanise 1. De nombreux écrits de prisonniers, ceux de Jean Genet ou d Abdel-Hafedh Benotman, ont rendu compte de cette dépossession de soi liée à la prison. Cependant, si elle reste toute relative dans les textes des détenus de droit commun, la déshumanisation évoquée par Foucault atteint des formes extrêmes dans l écriture concentrationnaire et dans les textes de nombreux prisonniers politiques maghrébins. Ici et là la prison apparaît comme une machine infernale où les détenus deviennent, selon le témoignage de Benaissa Rachdi, «plus que des rats moins que des hommes» 2 et n ont plus d autre horizon que la mort. La mort est d ailleurs inscrite dans les titres de la plupart des livres portant sur les années de plomb au Maroc (Mort-vivant de Borequat René Midhat (Pygmalion 2000), Tazmamart : une prison de la mort de Daure Sarfaty (1992), Tazmamort d Aziz Bibine, Les sarcophages du Complexe de Mohamed 1

2 Nebrani, un ex détenu de Kalaat Magouna etc.). La vie des prisonniers est décrite comme une lente et douloureuse descente aux enfers et la cellule est d après Mohamed Fellous «un cercueil, fait pour les morts-vivants qui y habitent 3». Cependant, tout en disant la déchéance physique et morale à laquelle les a réduits la prison, tout en insistant sur la mort qui les guette et devient parfois leur seule possibilité de libération, ces écrivains ne cessent de dire également les efforts qu ils ont déployés pour «cultiver l espoir», assurer leur survie et dépasser cette mort qui les entoure et les menace de toutes parts. Nous nous proposons de réfléchir dans cette intervention sur ce paradoxe qui nous paraît fondamental dans l écriture carcérale d une manière générale et qui atteint son intensité maximale dans l écriture concentrationnaire, notamment dans L espèce Humaine de Robert Antelme et dans certains écrits de détenus politiques maghrébins des années 70, comme Cristal de Gilbert Naccache 4 et surtout Tazmamart cellule 10 d Ahmed Marzouki 5 et Tazmamort d Aziz Bibine. Malgré les différences génériques 6, structurelles et formelles qui les distinguent et les oppositions que l on relève entre leurs auteurs au niveau de leur identité et de leur engagement politique 7, ces trois textes sont profondément travaillés par ce paradoxe qui brouille les limites entre la mort et la vie et suscite un questionnement sur la fonction de l écriture. Pour mieux comprendre cette fonction et ce qui se joue en prison entre la mort et la vie pour les détenus, nous commencerons par considérer la place qu occupe la mort dans ces œuvres. I La prison une expérience de la mort. L enfermement, l isolement, la privation de toute intimité et la réduction du prisonnier à un numéro de matricule ou de cellule provoquent généralement comme on l a vu dans les écrits de nombreux détenus un sentiment de dépersonnalisation et de réification accentué par des privations, des humiliations et des violences qui engendrent souvent des troubles psychologiques et des maladies mentales et physiques pouvant conduire à la mort. Evoquant la prison sous l Ancien régime, Eric Méchoulan cite l exemple de d Assoucy : interrogé sur son séjour à la Bastille par l un des ses amis qui en imagine lui dit-il «le récit agréable et les circonstances curieuses», l écrivain et musicien français répond d une manière laconique : «j essayais de ne pas y mourir» 8.

3 3 Cette ombre de la mort qui plane sur l univers carcéral hante les textes de Gilbert Naccache, de Marzouki et BinBine. La mort y prend des formes différentes, tantôt symbolique tantôt effective et est vécue soit indirectement à travers les décès de leurs camarades, soit directement à travers leur propre déchéance physique et les nombreuses maladies graves qui les ont frappées. En outre, cette expérience de la mort ne coïncide pas toujours avec l incarcération, elle peut même la devancer comme on le voit dans les récits de Marzouki et BineBine qui débutent par la description du carnage et du chaos auxquels a donné lieu le complot de Skhirat où ils ont été entraînés à leur insu. Les images successives de sang et de cadavres sur lesquels s ouvriront leurs textes seront rapidement relayées par d autres images macabres parfois insoutenables qui, elles, leur seront intimement liées et ponctueront le récit de leur arrestation et incarcération au pénitentier de Kénitra d abord, puis à Tazmamart. BineBine, qui s était pourtant rendu à la police et avait avoué son implication involontaire dans le complot, va être soumis, comme Marzouki, au cours des interrogatoires, à la torture et à la violence sauvage des policiers. Les deux détenus ont gardé de cette période un souvenir aussi terrible qu inoubliable car c est là que commencera leur calvaire, cette mort dans une vie en cours qu ils connaîtront durant 18ans : «Notre séjour à la BLS indique Marzouki fut une véritable horreur» qualifiant les policiers de tortionnaires qui voulaient les «réduire en bouillie» 9. Ce supplice se poursuivra au pénitencier de Kenitra où les détenus connaîtront «un isolement total», une «famine effroyable» 10, et s accentuera à Tazmamart où les frontières entre la mort et la vie vacillent et les prisonniers voués à l extermination ne sont plus que des «morts-vivants» 11. Tous les termes utilisés par les deux écrivains pour décrire leur arrivée au bagne et le séjour qu ils y ont fait, sont marqués par la mort et y réfèrent de manière explicite ou implicite : «précipité au fond d un gouffre», «enterrer vivant», «silence macabre», «jeté au fond d un trou», «écrasé» 12, sont quelques unes des expressions utilisées par Marzouki pour dire les premières impressions suscitées par Tazmamart. Impressions qui provoquèrent immédiatement chez certains détenus des étouffements et des crises d asthme 13. L évocation de Tazmamart est dominée également chez Binebine par l image de la mort et les termes «caveau», «tombeau», «tombe», «trou» sont récurrents dans son texte 14. Cette assimilation de la cellule à la tombe est renforcée par les nombreux éléments qui la déterminent chez les deux écrivains : l obscurité, l humidité qui y règnent, les insectes et les reptiles qui y pullulent, les odeurs infectes qui s en dégagent 15. Enfermés pour une période 3

4 indéterminée et exposés à la faim, au froid, à la vermine et à la maladie, les détenus sont ainsi condamnés à une mort inexorable. Quoique les conditions de vie soient à Borj Roumi meilleures que celles de Tazmamart, car les prisonniers, qui y ont droit à une promenade quotidienne et aux visites et aux couffins de leurs parents, ne souffrent de la faim et de l isolement que de manière partielle, la prison n en est pas moins chez Gilbert Naccache associée à la mort. Son livre Cristal est constitué de parties fictives et de parties commentatives et autobiographiques qui s entremêlent, et comporte dans les parties autobiographiques de nombreuses descriptions de la cellule et de la vie cellulaire : l auteur y définit la prison comme le monde de «l ombre» 16 où «nous nous efforçons de survivre» 17 indique-t-il. Il insiste sur le froid glacial du bagne et surtout sur l enfermement et l obscurité qui caractérisent sa cellule une «grotte creusée dans le roc» 18 et ceintes par des murs très hauts qui rendent impossible la distinction entre la nuit et le jour mais aussi le contact avec les autres et avec le dehors perçu comme «le monde des vivants» 19. Ce rapport de la prison avec la mort n est pas seulement d ordre métaphorique, au cours de leur vie carcérale l auteur et ses camarades ont encouru de vrais dangers au cours des séances de tabassage et de torture qu ils ont subis et ont pensé à plusieurs moments à la mort, ils ont également vu partir de nombreux codétenus souvent jeunes, emportés par la maladie ou pour des exécutions 20 et ont vécu ainsi dans une grande proximité avec la mort et ont été habités par elle. Cependant alors qu elle demeure chez Naccache virtuelle et quelque peu abstraite, dans les oeuvres de Binebine et Marzouki la mort est plutôt vécue, directement par les nombreux détenus décédés qui y sont évoqués, indirectement par les autres qui en devenant spectateurs de la lente et terrible fin de leurs camarades, vont vivre à travers eux de manière anticipée leur propre mort. Chez les deux auteurs, l écriture est d ailleurs envahie à différents niveaux par la mort: ses occurrences, les images qui la représentent (le squelette, le cadavre, la charogne 21 etc.) se multiplient. La mort prend en outre dans Tazmamart cellule 10 et Tazmamort, une dimension tragique et des formes monstrueuses et apocalyptiques qui défient parfois l imagination humaine et les limites du langage. Marzouki et BineBine semblent chercher à travers les différentes modalités du récit à communiquer cette expérience dans ce qu elle a de plus concret et de plus incommunicable et à rendre sensible le travail de destruction opéré par le bagne sur les détenus et l apprentissage de la mort qu ils y ont fait.

5 5 L idée d apprentissage est bien marquée dans le texte de Marzouki où l auteur s attarde sur les expériences initiales de Tazmamart donnant à ses chapitres et à ses sous-chapitres les titres de «premières tortures», «premier repas», «premier hiver», «premier été», «premiers décès», etc., chacune de ces expériences introduisant dans sa vie une violence et une cruauté nouvelles qui allaient devenir son quotidien. Si ces expériences ont laissé un souvenir si prégnant et si présent dans sa mémoire c est certainement parce qu elles ont joué pour lui un rôle fondateur et initiateur, et qu elles lui ont permis à la fois de découvrir l horreur de sa vie future et de se familiariser avec elle. Mais c est sans doute à travers l image de leurs camarades décédés dont ils évoquent le souvenir dans leurs œuvres, qu ils ont vu s éteindre et qu ils ont parfois assisté dans leur agonie que le travail de la mort est rendu le plus perceptible. Marzouki ainsi que BineBine procèdent tous deux à une théâtralisation de la métamorphose de ces détenus dont ils retracent souvent de manière plus ou moins rapide le parcours, soulignant leur jeunesse, leur beauté, leur lutte pour la vie et l avenir radieux auxquels ils étaient promis avant Tazmamart et ce qu ils étaient devenus après leur incarcération : des corps crasseux dont «émanait une odeur de charogne» et qui «sent[aient] plus mauvais qu une benne à ordures», «des créatures de l ombre, crasseuse, squelettiques, édentés et barbus» 22. Cette image de mort-vivant offerte par l ensemble des détenus de Tazmamart, s accentue chez certains des détenus décédés jusqu à atteindre l insoutenable : ainsi, en entrant dans la cellule de son camarade Laghlou qui est immobilisé par une paralysie, afin de l aider, Marzouki trouve à la place du jeune officier au visage rond et sympathique qu il a connu au début de leur incarcération «un être cadavérique ne se distinguant d un vrai cadavre que par ses cheveux qui couraient sur ses épaules et une barbe longue et drue qui tombaient sur sa poitrine d où avait disparu toute trace de chair. Les ongles de ses mains et de ses pieds étaient devenus rigides et d une incroyable longueur» 23, cette image se dégradera davantage : au cours de sa maladie «Laghlou s est transformé en un amas pourri de sang, de sueur, d urines et de saletés» «il ressemblait désormais à un gamin de huit ou neuf ans, affublé d une barbe à moitié blanche En un mot il était devenu un squelette déformé, enveloppé d une peau mince, déchirée de toutes parts» 24. Ces images terrifiantes de corps décharnés et monstrueux on les retrouvera également chez BineBine. En rendant visite, afin de le réconforter, à Miloudi Seddiq, un codétenu qui fit une chute lors d une des séances de sport auxquelles il se livrait dans sa cellule, l auteur découvrit avec stupeur son bras «énorme, bleuâtre, purulent bouffé par la gangrène» 25. Celui-ci dégageait une odeur de charogne insupportable» qui dépassait toutes 5

6 les odeurs «de la pourriture et de la mort» 26 que l écrivain pourtant habitué à la puanteur connaissait jusque là. Ces images de corps suppliciés atteints par la décomposition et la putréfaction et livrés, sans remèdes, à la douleur et à la souffrance au point que la mort est devenue pour eux une délivrance, ces images dont la cruauté et la violence atteignent des limites extrêmes nous amènent à nous interroger sur la manière dont ces auteurs ont pu survivre à de telles épreuves et en rendre compte dans leurs livres. Quelles stratégies ont-ils mis en œuvre pour surmonter cette expérience de la mort et se maintenir en vie dans cet univers «des ténèbres» 27 et de l horreur? II Le livre et le vivre chez Naccache, Marzouki et Binebine Pour ne point succomber à la folie et à la mort qui guettent tous les détenus et ont emporté un grand nombre d entre eux, Naccache et davantage encore Marzouki et BineBine ont dû s organiser pour lutter contre les mauvaises conditions matérielles de détention, mais également contre la monotonie de la vie cellulaire, contre l isolement, le désespoir, etc. 28. Le sport, le yoga, de petites astuces ont été mises au point pour maintenir leur santé physique et améliorer leur quotidien, mais ce sont la lecture et les livres qui joueront le rôle le plus important dans cette lutte pour la vie. Si Naccache est un intellectuel pour qui les livres constituent un besoin vital 29, BineBine et Marzouki ont été depuis leur tendre jeunesse de grands lecteurs, l un de la littérature française et russe dont les noms des auteurs émaillent d ailleurs son texte (Proust, Henri Troyat, Dostoïevski, Saint Exupéry, Mermoz, Sartre, Lamartine 30 ) et l autre de la littérature arabe, ils ont également été de grands amateurs de cinéma 31. En prison, ils passeront beaucoup de temps soit à lire et à écrire comme Naccache, soit à raconter d anciennes lectures à leurs camarades comme BineBine et Marzouki. Pour tous les trois les livres et la lecture sont dotés d une fonction salvatrice et sont de plusieurs manières associés à la vie : en parlant d une grève de la faim faite par lui et ses camarades pour récupérer leurs livres et leurs stylos Naccache ajoute pour que «la vie soit à peu près possible» 32. Dans Tazmamort, BineBine établit à plusieurs moments dans son texte un rapport entre les livres, la culture et la vie. Ainsi en parlant de la violence et de la souffrance psychologique d Achour il dit : «j imaginais ce qu un homme sans culture, sans instruction, avec une foi approximative, pouvait ressentir et subir au fond d une cellule obscure, seul face à ses démons» 33. L exemple de ses amis qui, en guise de remerciements pour les contes qu il leur racontait, lui envoyaient des morceaux de pain 34 est tout à fait éloquent sur la valeur

7 7 qu accordent ces détenus squelettiques et affamés à ces récits, éloquent aussi sur l importance qu ils attribuent à cette nourriture spirituelle qui semble être à leurs yeux aussi indispensable que le pain pour leur maintien en vie. On peut s interroger sur les raisons de cette équivalence établie par les trois auteurs entre le livre et le vivre. La réponse à cette question nous est fournie tantôt de manière explicite, tantôt de manière implicite dans leurs textes. Pour pouvoir tenir à Tazmamart et «conserver un bon moral» 35 les détenus du Bâtiment 1 auquel appartient Marzouki et ceux du Bâtiment 2 36 auquel a été affecté BineBine ont conçu un programme d activités quotidiennes dans lequel les livres, sous leur forme profane et religieuse, et les films ont pris une grande place. Ces livres et films remémorés ou inventés visent à «transformer l univers [si] clos» 37 de la prison selon Marzouki et à y introduire d après BineBine l imagination et le rêve, recréant ainsi par delà les murs de la cellule le lien rompu entre les détenus et avec le dehors. Evoquant les dons de Raïs qui fut avec lui le meilleur conteur du Bâtiment 1, Marzouki affirme : «il a réussi à nous faire vivre hors de la cellule durant quinze jours en nous racontant La Rabouilleuse de Balzac» 38 insistant sur le suspens dont ce dernier était spécialiste et sur l évasion à laquelle donnait lieu ces contes. BineBine et Naccache partagent le point de vue de Marzouki quant à la fonction libératrice et divertissante du livre : pour l un et l autre la fiction a permis d échapper à la vie cellulaire et d oublier ainsi la mort qui rôdait autour d eux. Le livre est en outre investi, chez les trois auteurs, d une fonction sociale : il favorise, à travers les discussions et les réflexions philosophiques ou humoristiques qu il provoque, les échanges entre les détenus et leur permet de maintenir le contact, ne serait-ce que symboliquement, avec le monde du dehors dont ils sont exclus et d y vivre par le biais de l imaginaire. Cet aspect compensatoire de la fiction est relevé par Naccache qui commente ainsi son rapport au roman qu il a écrit dans Cristal, lorsqu il a été privé de livres: «Dans ce va et vient un peu tourbillonnant de gens bien habillés, d hommes et de femmes qui parlent, rient, se touchent, dansent peut-être le prisonnier retrouverait-il certaines odeurs, des parfums, une atmosphère, ses mains se rappelleraient-elles le contact des robes de soie Il exprimait peut-être aussi un certain regret de ces «sall talk» superficiels auxquels il n avait plus accès» 39. Les livres religieux et plus particulièrement le Coran 40, auquel se sont intéressés les détenus de Tazmamart, vont compléter le travail de la fiction en apportant à ces derniers le 7

8 réconfort, l espoir et la force dont ils ont eu besoin pour continuer à vivre dans cet univers de la mort, amenant certains à transformer leur expérience carcérale en expérience mystique. Grâce à l imagination qu ils comportent et convoquent chez le lecteur/ auditeur, les livres ont ainsi permis aux prisonniers en fuyant leur présent, et en se détournant de leur condition de transformer la prison en lieu de vie. Parce qu ils les ont empêchés de penser à la réalité carcérale et à la mort, ces livres ont constitué certes pour ces prisonniers un divertissement, mais un divertissement qui leur a permis de survivre et d échapper à la folie et qui donc s oppose totalement à la conception pascalienne du divertissement en ce qu elle présente de négatif 41. La lutte pour la vie se poursuivra de différentes manières à travers l écriture des textes eux-mêmes, écriture déjà commencée en prison, sous une forme effective chez Naccache, et virtuelle à travers les contes remémorés puis inventés chez Marzouki et BineBine. III- Ecriture carcérale : de la résistance à la résilience Dans les entretiens que les détenus devenus écrivains ont accordés aux journalistes et dans les nombreux commentaires des critiques sur leurs œuvres, l écriture est souvent dotée de fonctions réparatrices et constructrices : c est grâce à elle qu ils ont pu revenir à la vie et reconquérir leur humanité perdue. Dans son article intitulé «La littérature carcérale : une thérapie par la plume» Jaoued Mdidech, ancien détenu politique à Derb Moulay Cherif définit l écriture en prison comme un «acte de résistance contre l avilissement de l homme» 42 et rappelle les poèmes que certains de ses camarades écrivaient, et que d autres apprenaient par cœur et faisaient circuler «comme un ruisselet qui creusait ses méandres malgré tous les interdits» 43. Dans une réflexion sur Jean Genet, Pascaline Hamon affirme que l écriture carcérale permet «le maintien d un espace intime au cœur d un mécanisme abolissant la liberté» 44, et est un moyen de lutter contre «l intégration dans une mécanique d obéissance» : elle est donc toujours risquée et pose des problèmes matériels concernant les matériaux de travail (papier, stylo etc.) et la pratique même de l écriture. Cet aspect transgressif et subversif est sans doute plus accentuée, parce que plus direct, dans les écrits des prisonniers politiques. Ainsi Gilbert Naccache présente les parties fictionnelles de son livre, qu il a écrites clandestinement en prison sur le papier des paquets de cigarettes Cristal, comme un acte politique, de défi du

9 9 pouvoir et d affirmation de sa liberté de penser, un acte qui s est réalisé dans la peur, mais aussi dans «une grande jubilation» 45. Par ailleurs de nombreux écrivains et historiens ont fait valoir la fonction testimoniale et historique des textes carcéraux, qu ils soient écrits en prison ou après la prison. Interrogé sur la valeur littéraire de ces textes, Abdellatif Laâbi répond que «dans ce genre d écriture c est la valeur historique du témoignage qui doit primer» 46. Les livres de Naccache, Marzouki et BineBine sont essentiels pour la construction de la mémoire collective : ils ont permis de combler les failles de l Histoire officielle et d évoquer une période de l Histoire tunisienne et marocaine marquée par l oppression et la répression, que le Makhzen 47 cherchera à taire et à occulter, enveloppant dans le silence tous ceux qui y ont succombé. De ce point de vue le texte de Marzouki qui porte sur le Bâtiment 1 de Tazmamart et celui de BineBine qui porte sur le Bâtiment 2 se complètent et se répondent, donnant de ce bagne de la honte dont l existence a été longtemps niée 48, un tableau complet permettant d établir toute son histoire et de faire sortir de l oubli les détenus qui y sont décédés. BineBine dans Tazmamort explicite cette volonté de témoigner pour les morts du bagne et d honorer leur mémoire : «c est à ces hommes dit-il que je tiens à rendre hommage [ ]. Je veux raconter le plus honnêtement possible comment ils ont vécu et comment ils sont morts [ ]» 49. L aspect testimonial est attesté de différentes manières chez les deux auteurs marocains : souci d objectivité et d honnêteté intellectuelle dans la narration des faits, organisation chronologique du récit et intérêt accordé à l Histoire et au vécu collectif (usage fréquent de la première personne du pluriel (le «nous» inclusif) surtout dans le texte de Marzouki). Ces récits utilisés comme documents d archives et intégrés dans la lecture de l Histoire 50, permettront de transformer la mémoire blessée en mémoire apaisée, et de rendre aux détenus décédés leur dignité et leur humanité. Mais pour ces hommes qui ont été réifiés et réduits à la bestialité, il ne s agit pas seulement comme l indique Blanchot 51 à propos de Robert Antelme de témoigner mais surtout de donner la parole à cet autre qu ils ont été en prison afin qu il puisse, à partir d elle, se reconstruire comme survivant. Ainsi dans les parties commentatives et autobiographiques qui ont été dans Cristal, ajoutées à la fiction après la prison, Naccache développe une réflexion sur son écriture, dans son rapport au vécu et à lui-même, mais évoque aussi longuement son passé carcéral et son identité juive. Cette réflexion métatextuelle et 9

10 autobiographique a une valeur spéculaire : Naccache tente d y comprendre le sens de son roman et en même temps le sens de son action politique et de son incarcération et de se penser dans le miroir du texte. Par ailleurs, le complot de Skhirat auquel ils ont été mêlés à leur insu et leur incarcération à Tazmamart constituent pour Marzouki et BineBine des événements aussi tragiques qu irrationnels : l écriture va servir à l un et à l autre à dire cet irrationnel et à maîtriser leur destin en en faisant un récit structuré. Le récit de Marzouki qui suit un plan chronologique et logique rigoureux est de ce point de vue exemplaire. Cette volonté de maîtrise apparaît également au niveau de l usage des pronoms personnels : «nous» et «je», le premier employé à propos de Tazmamart pour dire le sort commun réservé aux détenus du bagne et l anonymat dans lequel ils vivaient et le second utilisé surtout pour référer au narrateur/ écrivain en tant que lecteur de son histoire et organisateur de son récit. Le travail d écriture constitue ainsi pour chacun de ces auteurs, selon la formule de Jaoued Mdidech, «une thérapie par la plume» qui va leur permettre de se libérer du poids de leur passé traumatisant. Ce travail d écriture est doté d un pouvoir de transformation et de création qui est mis en scène chez BineBine dans le titre même de son livre : «Taz-ma-mort» résulte d un jeu sur le nom du bagne qui permet à l écrivain, dans un même geste, d y inscrire la mort et de la raturer, de faire exister, en le désignant, ce lieu de la clôture et de l enfermement et en même temps de le faire éclater en tant que tel et de le muer, grâce à l activité démiurgique, en objet de ludisme. Le refus du malheur, le rêve et le défi, l humour et l autodérision, qui s expriment dans ce titre et qui caractérisent l ensemble de l écriture de BineBine ainsi que celles de Marzouki et de Naccache, forment d ailleurs les mécanismes les plus importants de la résilience telle qu elle est définie par Boris Cyrulnik. Ce travail de résilience a sans doute déterminé chez les trois auteurs une réconciliation avec leur passé douloureux et avec eux-mêmes car nous ne relevons aucun ressentiment dans leurs textes, aucune haine à l égard de leurs geôliers tortionnaires, mais plutôt une grande mansuétude et un attachement profond aux grandes valeurs humaines. Conclusion : Ainsi tout en décrivant la souffrance et la mort dans leur aspect le plus atroce, les livres de Naccache, BineBine et Marzouki constituent en réalité une leçon de vie et montrent comment on peut résister et survivre grâce à l imagination et au rêve 52. Leurs livres apportent une confirmation «à la théorie bachelardienne selon laquelle l imagination est constitutive du

11 11 maintien en vie du sujet» 53. La prison leur a paradoxalement fait découvrir la valeur de la vie et le sens de l amour, de la dignité, de la tolérance et permis d accepter le visage de l Homme dans sa diversité. Quant à l écriture, elle leur a donné, en faisant d eux des écrivains 54, la possibilité de se reconstruire et de se façonner de manière à coïncider avec l image du moi rêvée. 11

12 1 1 - Cf. à ce propos Surveiller et punir : Naissance de la prison, éd. Gallimard, «Témoignage [ ] griffonné sur un bout de papier avant sa mort en 1989 et son ensevelissement dans la fosse commune, dans la cour de ce bagne de la honte». Cf. Jaoued Mdidech, «La littérature carcérale, la thérapie par la plume», consulté en octobre Mohamed Fellous, Soliloque carcéral, Editions Warzazi : Editions Attannoukhi, On peut lire sur la quatrième de couverture: "La cellule, ma cellule, dont je parle depuis longtemps, est un cercueil sur mesure. Un cercueil où, à la différence des autres, tu peux marcher (en faisant seulement trois pas dans un sens et trois dans l'autre, pas plus), tu peux changer de place, tu peux, à travers un trou, voir un morceau de ciel, une étoile si le coeur lui en dit de venir se placer juste face à ce trou, sinon jamais tu ne verras d'étoiles. Néanmoins ça reste, malgré tout, un cercueil, fait pour les morts-vivants qui y habitent, un cercueil ou nous ont jetés ceux qui ont choisi comme métier la destruction des hommes". 4 - Le rapprochement avec la littérature concentrationnaire sera établi d ailleurs par Gérard Haddad à propos d une autre œuvre Gilbert Naccache Le Ciel est par-dessus le toit, mélange de contes, de nouvelles, de textes fantastiques écrits en prison et publié aux éditions du Cerf. Haddad rapprochera Naccache de Primo Levi, le Levi de "Lilith et du Fabricant de miroirs" Cf. Fiche du livre 5 - Tarik Ed, Rabat, 2013 [ 1ère édition, Paris, Pygmalion, 2000]. 6 - En effet si le livre de Naccache est initialement un roman écrit en prison sur des emballages de cigarettes Cristal, les parties commentatives et métatextuelles et les parties autobiographiques y ont été ajoutées par le détenu après sa libération, les textes de Marzouki et de Binebine sont des témoignages sur Tazmamart écrits de nombreuses années parfois après leur sortie de prison. Les deux auteurs ont cherché à faire connaître aux Marocains l existence de ce bagne et à relater le calvaire qu ils y ont vécu et celui de leurs camarades décédés. Par ailleurs, si le livre de Binebine est dominé par la première personne du singulier, celui de Marzouki privilégie le «nous», un «nous» qui rend compte de cette expérience surtout comme expérience collective. 7 - Contrairement à Naccache qui a appartenu au Mouvement Perspectives, un des principaux mouvements de gauche et d extrême gauche créé durant les années 60, et a été arrêté pour des raisons politiques, Marzouki et BineBine n étaient ni des opposants, ni même des contestataires, s ils ont été mêlés au complot de Skhirat c est paradoxalement parce qu ils ont obéi aveuglément aux ordres de leurs supérieurs. Alors que Naccache revendique son statut d opposant, Marzouki et BineBine insistent tous les deux, dans leurs livres, sur leur innocence et sur le caractère arbitraire de leur condamnation. 8 - Cf. Eric Méchoulan, «Les écrits de prison et la microphysique du pouvoir», Les Dossiers du Grihl [En ligne], , m i s e n l i g n e l e 2 4 d é c e m b r e , c o n s u l t é e n o c t o b r e U R L : ; DOI : /dossiersgrihl Marzouki, Tazmamart cellule 10, op. cit., pp. 49 et Ibid, p Ce terme est récurrent chez les deux écrivains Ahmed Marzouki, op. cit., pp. 67, 68, 83, 13 - Ibid, p., Aziz BineBine, Tazmamort, Denoël, 2009, pp. 42, 43, 44, 57, 58, 72, 124, 139, 166, etc Les punaises, les cafards et les rats infestent les cellules detazmamart, attirés par l humidité et la crasse mais ce sont surtout les scorpions et les serpents que les détenus craignent le plus. Par ailleurs les toilettes étant le plus souvent bouchées dans de nombreuses cellules en raison de tuyauteries défectueuses, les détenus ont été obligés de vivre dans la puanteur et de patauger dans leurs excréments et leur urine Les termes relatifs à l obscurité sont très nombreux dans Cristal (éd. Mots passants, Tunis, 2011). Cf. par exemple pages 36 et 37 où on relève les substantifs «pénombre», «ombre», «clair-obscur» et l adjectif «sombre», utilisé 3 fois à la page Cf. ibid, p Ibid, pp. 45, 61, 65, 66.

13 19 - Ibid, p Naccache consacre plusieurs pages aux condamnés à mort, insistant sur la jeunesse d un grand nombre d entre eux et leur désespoir, si grand qu ils en viennent parfois à se suicider. Ces détenus n ont rien des grands criminels violents et dangereux que l on voit généralement en eux, l écrivain les présente comme des hommes au destin tragique souvent démunis et victimes de la société Cf. BineBine, op. cit., pp. 22, 124, 130, 136, 163, 166, etc., et Marzouki op. cit., pp. 106, 147, 167, 172, 176, 184, 195, 223, 231, etc. 22 -Ahmed Marzouki, op. cit., pp. 106, 23 -Ibid., p Ibid, pp. 176, Aziz BineBine, op. cit., Ibid., p Le terme est souvent utilisé par les trois auteurs par opposition au dehors qui est associé à la lumière. Nous l utilisons également par référence à Dans l empire des ténèbres (éd. François Bourin, 2013), récit de témoignage du poète chinois Liao Yiwu sur les quatre ans qu il a passés dans un centre de rééducation. Celui-ci fut accusé d «activités contre-révolutionnaires» pour avoir écrit un poème intitulé Le Grand massacre, juste avant que n ait eu lieu le massacre de la Place Tienanmen Ils utiliseront le sport, le yoga et de petites astuces mises au point par certains d entre eux pour maintenir leur santé physique et pour améliorer leur quotidien. Les discussions nocturnes à l aide d un langage codé, les échanges vont leur permettre de sortir de l isolement et de s entraider. 29 -Les traces de ces nombreuses lectures sont présentes dans le livre à travers un intertexte riche et souvent implicite et certaines références à des auteurs comme Memmi, Semprun et Aragon (pp. 157, 227, 349), à des cinéastes comme Duvignaud (p. 172) et à des hommes politiques comme Lénine et Mao (p. 230). 30 -BineBine, op. cit., pp., 39, 52, 64 et 146, 93, 123,126. Nous relevons également des références indirectes à Camus (Meursault) p. 37et à Shakespeare («To be or not to be») p Cf. Marzouki, op. cit., p. 104 où on peut lire : «je brillais particulièrement dans les romans égyptiens et les westerns en particulier ceux qui opposaient de pauvres Mexicains à de méchants cow-boys américains.» 32 -Naccache, Cristal, op. cit. p BineBine, op. cit., p Cf. Ibid, p.54. Le premier morceau de pain que lui a offert l un de ses codétenus et qui constitue pour ce dernier son bien le plus précieux représente aux yeux de BineBine la plus haute récompense et est comparé au prix Nobel de la littérature. Ce cadeau a ému le conteur au point qu il en a pleuré Marzouki, op. cit., p Les conditions de vie dans le Bâtiment 2 sont, selon le témoignage des deux écrivains, tout à fait atroces : des vingt huit prisonniers qui y ont séjourné seuls huit ont échappé à la mort Marzouki, op. cit., p Ibid, p Selon l un des détenus La Rabouilleuse de Balzac serait même nulle à côté de celle de Raïs Cristal op. cit, p L islam dont se réclament BineBine et Marzouki est une religion de tolérance et d ouverture à l autre : la grande culture qu ils ont acquise grâce à leurs échanges leur a permis de comprendre le message profond de l islam et de se rendre compte du fonds commun que partagent entre elles, par delà leurs différences apparentes, les religions et plus particulièrement les religions monothéistes. Ainsi malgré leur grande piété, les deux détenus ne manifestent aucune hostilité à l Occident, au contraire ils évoquent leur dette envers cet Occident qui a contribué à leur libération et les a

14 aidés après leur sortie de prison à recouvrer leurs droits. Le fanatisme et la violence que l on attribue parfois à l islam résultent en réalité toujours, selon l un et l autre des deux détenus, de l ignorance et de la bêtise Si la lecture a joué, pour les trois écrivains, le rôle de divertissement au sens pascalien du terme, parce qu elle les a éloignés de la mort et les a empêchés d y penser, ce divertissement est doté par eux à l inverse du philosophe français de diverses significations positives et humaines et présenté comme le fondement même de la culture Cf. Jaouad Mdidech, «La littérature carcérale, la thérapie par la plume», op. cit Id Cf. Pascaline Hamon, «De l impossible intimité physique à la provocation éthique : le pouvoir subversif de l hétérotopie carcérale chez Genet», Les Dossiers du Grihl [En ligne], Les dossiers de Jean-Pierre Cavaillé, Ecriture et prison, mis en ligne le 07 septembre 2010, consulté en octobre URL : ; DOI : /dossiersgrihl Cristal op. cit., p Abdellatif Laâbi, cité in «La littérature carcérale, la thérapie par la plume», op. cit. Laâbi insiste selon Mdidech sur le «devoir de mémoire» qui fait partie «de cette quête de la vérité». Pour Salah El Ouadie, membre de l instance Equité et réconciliation constituée pour faire la lumière sur ces années de plomb au Maroc, «tous ces écrits sont autant de documents pour l Histoire. Il est peut-être venu le temps de les faire parler, afin de garantir le non-retour définitif de ces choses vécues», ibid. 47 Le Makhzen en Tunisie renvoie au corps politico-administratif de la Régence de Tunis avant la proclamation de la république en Cf. Khelifa Chater, «Introduction à l étude de l Establishment tunisien : l État-makhzen husseinite et ses mutations», in Cahiers de la Méditerranée, décembre 1994, p Le terme a pris une signification davantage politique au Maroc et désigne aujourd hui «l ensemble de l appareil d État marocain», Pierre Vermeren, Le Maroc en transition, Paris, La Découverte, 2001, p Cf. à ce propos Marzouki qui écrit dans Tazmamart Cellule 10 : «[ ] Les autorités étaient catégoriques en ce qui nous concernait :Tazmamart n existait pas et n avait jamais existé», ajoutant la réponse d un parlementaire marocain à un journaliste qui l interroge sur ce bagne : «Ce prétendu bagne n a jamais existé que dans l imagination des ennemis de notre démocratie» Cf. op.cit., p BineBine, op. cit., p Cf. Anouk Cohen, «L écriture de soi et ses modalités de constitution en archives. Le cas des témoignages d anciens prisonniers politiques au Maroc», Ateliers d'anthropologie [En ligne], , mis en ligne le 14 mai 2012, consulté le 05 octobre URL : ; DOI : /ateliers Cf. à ce propos L Entretien infini, Blanchot, Paris, Gallimard, NRF, 1969, p Les termes «rêve», «imagination», «inventer» sont récurrents chez les trois écrivains. Cf. à titre d exemple Naccache, op. cit., pp. 14, 20, 21 etc. Parfois on relève d ailleurs en une seule page des occurrences des trois termes (Ibid., p. 14) Ainsi que l affirme Pascaline Hamon dans son article «De l impossible intimité physique à la provocation éthique : le pouvoir subversif de l hétérotopie carcérale chez Genet», op. cit BineBine et Naccache ont toujours été fascinés par l image de l écrivain et accordé aux livres une grande valeur. Et paradoxalement, c est grâce à la prison que ces détenus vont réaliser leurs rêves d enfance et devenir ce qu ils ont toujours désiré secrètement d être. Il en est de même pour Marzouki qui a passé son bac et poursuivi des études universitaires, après sa libération.

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