Questions éthiques avant la naissance

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1 Questions éthiques avant la naissance

2 Statut du foetus Définitions Embryon: Produit de la conception durant 3 premiers mois Fœtus : Produit de la conception dès le début du 4 ème mois Lors de la naissance : Nouveau-né

3 Statut du foetus Personne : Individu de l espèce humaine Philosophique et éthique : être humain conscient, rationnel (doué de raison), libre de ses choix et responsable (possédant des droits et des devoirs) Droit : Individu doté d existence juridique (citoyen) Etre humain : Individu appartenant à l espèce humaine «Tous les êtres humains naissent égaux en dignité et en droits»

4 Aspects législatifs LOI n du 17 janvier 1975 Relative à l interruption volontaire de grossesse. Section II : Interruption volontaire de grossesse pratiquée pour motif thérapeutique «Art L interruption volontaire d une grossesse peut, à toute époque, être pratiquée si deux médecins attestent, après examen et discussion, que la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la femme ou qu il existe une forte probabilité que l enfant à naître soit atteint d une affection d une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic.

5 Aspects législatifs Décret n du 28 mai 1997 Relatif aux centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal et modifiant le code de la santé publique. Section 2 : Centres pluridisciplinaires de DPN (Définit les missions et agrément des centres, la composition de l équipe ) «Art R S il apparaît, au terme de la concertation prévue à l article R , qu existe une forte probabilité que l enfant à naître soit atteint d une affection d une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic, et si la femme enceinte en fait la demande, l un des médecins mentionnés.. établit, après examen et discussion conformément à l article L , l attestation prévue à ce dernier article. «Cette attestation comporte le nom et la signature du médecin et mentionne son appartenance au CPDPN.

6 Islam Position des religions Dans le Coran pluseieurs allusions au foetus «ganin» Pour certains =fœtus lorsque l âme a été insufflée (120ème jour) Certains bannissent l avortement d autres acceptent jusqu à 40 jours d autres le concoivent jusqu à 120 j Judaïsme La valeur suprême est l homme lui-même et pas la notion de vie L avortement ne peut être autorisé qu en cas d indication thérapeutique Bouddhisme Commencement de la vie humaine au début de la conception L avortement est interdit sauf cas extrême Religion orthodoxe Avis divergents quant à l apparition de la vie humaine et donc à l avortement

7 Position des religions Protestantisme Avis très divergents Catholicisme L homme est un être ayant une âme unie à un corps 3 hypothèses distinctes sur le moment où l âme est insufflée - Premiers parents - Au moment de la fécondation - Vers 40 ème «Dès sa fécondation le matériel génétique de chaque individu est invariant et complet. L ovule tout juste fécondé est apte à recevoir une âme humaine» Le fœtus est bien «un homme à part entière» et bénéficie du droit strict à la vie L avortement est proscrit

8 Autres visions Comité national consultatif : Fœtus : «une personne humaine potentielle» «Sociale»: IVG/ an 6800 IVGT/ an R Misrahi : «L action humaine repose sur l ensemble de l organisme et non pas seulement sur les gènes et les chromosomes. De plus et surtout la spécificité de cet organisme humain réside dans sa capacité effective de susciter une personnalité individuelle culturelle et sociale qui ne dépend plus pour son sens et son développement des conditions organiques qui la rendent pourtant possible. L esprit humain repose sur son propre corps et en même temps le dépasse et l intègre dans une démarche supérieure»

9 Ethique médicale Morale : «le bien» Déontologie : «Ce qu il faut faire «Les devoirs à accomplir pour une profession donnée L éthique est cette réflexion sur le fondement de l action et par conséquent sur ses contenus son sens et ses responsabilités Ce n est pas la science et donc pas la «bioéthique» qui peuvent décider une interruption de grossesse. Le médecin qui réalisera (ou non) ces opérations devient en un sens un éthicien lorsqu il réfléchit sur son action éventuelle. Ce n est pas son savoir scientifique qui l inspirera, c est son pouvoir de réflexion et sa décision d ordonner son action à une responsabilité éthique

10 Ethique médicale Droits du malade Le bien être existentiel Le médecin doit aider la vie à se déployer dans sa plénitude Problème de l euthanasie Le droit de savoir La décision des couples et des individus relativement à leurs futurs enfants ne peut être pleinement responsable et adéquate que s ils sont valablement informés des possibilités techniques et des risquent qu ils encourent

11 Situation particulière du diagnostic prénatal Médecin Éthique Responsabilité Couple sujet conscient responsable Fœtus forte probabilité d être atteint d une affection d une particulière gravité incurable au moment du diagnostic

12 Situation particulière du diagnostic prénatal Découverte d une malformation met les parents devant un conflit Conflit entre leur intérêt refus de prendre encharge un enfant handicapé- et celui de leur enfant dont la vie mérite d être prise en considération Si choix de poursuite de la grossesse un deuxième dilemme peut surgir : sa vie vaudra t elle la peine d être vécue avec un handicap

13 Situation particulière du diagnostic prénatal Incurable Diagnostic certain Importance de l information (droit du malade) Importance du temps Pour que le couple puisse prendre une décision Pour compléter un diagnostic, suivre l évolution (la loi l autorise). Conséquences futures sur le couple

14 Mme FA Première grossesse très jeunes parents Diagnostic à 32 sa Retard de croissance / anomalie de quantité du liquide amniotique Découverte d une anomalie chromosomique Risque : dysmorphie / malformation / retard mental Décision de poursuivre la grossesse Naissance d une petite fille

15 Mme JA Première grossesse du couple La mère a 2 enfants, le père 3enfants A 32 sa doute sur la croissance. Contrôle à 34 sa retard très marqué des os longs Mise en évidence d une anomalie chromosomique Décision d interruption de grossesse à 38 sa

16 DPN à 22 SA d une malformation réductionnelle des membres (amputation ) unilatérale sans malformations associées décelable Certitude des parents : nécessité ressentie de recourir à l IVGT CPDPN : attitude non consensuelle: certains expriment un avis à prori défavorable sur l indiaction d IVGT. D autres non pas une attitude tranchée mais à priori plutot défavorable et réservent leur attitude définitive à la rencontre avec les parents. Cst avec chirurgien de la main (ressentie comme imposée et mal vécue) Le même jour consultation avec un psychiatre du CPDPN. Qui statue clairement sur l absence d indication psychiatrique maternelle mais impressionné par l altération du lien de parentalité et l infime probabilité de pouvoir retourner cette situation avant la fin de la grossesse. Finalement une IVGT est réalisée à 23 SA

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