Saint Georges. Saint Georges est représenté en armure, après avoir terrassé le dragon avec sa lance.

Transcription

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2 Traîneau Jusqu au début du XXe siècle, les traîneaux étaient souvent utilisés dans les campagnes car ils étaient plus pratiques pour circuler sur des chemins gelés ou détrempés. Celui-ci, daté de la fin du XVIIIe siècle, témoigne de la richesse de son propriétaire. Il est orné d un Africain, habillé d un pagne et d une coiffe de plumes. Il porte un arc et s apprête à prendre une flèche dans son carquois, sans doute pour tirer le dragon qui vole devant lui. Cette représentation est liée au mythe du «Bon sauvage», qui met en valeur les qualités de l homme vivant en lien avec la nature comme l Africain ou l Indien d Amérique. Ce traîneau, tiré par un cheval, était conduit par un cocher qui avait son siège derrière la caisse. Il mettait ses pieds dans des sabots de protection fourrés de paille.

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4 Saint Georges Saint Georges est représenté en armure, après avoir terrassé le dragon avec sa lance. La légende raconte, en effet, que Saint Georges était un légionnaire romain qui, un jour, arriva dans une ville de Libye. Dans un étang près de la ville vivait un dragon redoutable qui mettait en déroute les armées envoyées contre lui. Il s approchait des murs de la ville et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée. Pour apaiser la fureur du monstre les habitants de la ville lui offraient chaque jour deux brebis. Mais les brebis vinrent à manquer et les habitants durent les remplacer par des jeunes gens tirés au sort. Aucune famille ne fut épargnée. Le jour de l arrivée de Saint Georges, le sort désigna pour victime, la fille unique du roi. La jeune princesse fut attachée à un rocher près de l étang où se trouvait le dragon. Mais lorsque celui-ci souleva sa tête hors de l eau, Saint Georges, à cheval et muni du signe de la croix, s avança vers lui, brandit sa lance et blessa le monstre qui tomba sur le sol. Ne crains plus rien princesse, lance ta ceinture autour du cou du monstre! Ainsi attaché, le dragon se mit à la suivre docilement. Le dragon fut ainsi conduit par la princesse jusqu à la ville où il fut décapité. Dans la sculpture, Saint Georges est présenté comme un chevalier du Moyen Age. Il écrase le dragon, comme symbole de sa victoire. Contrairement à la représentation habituelle du dragon, celui-ci est représenté sans ailes, peut-être par manque de place. Cette sculpture, en bois polychromé, provient sans doute de Bavière. Elle date de la fin du XVe siècle.

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6 Saint Sylvestre Saint Sylvestre a été pape de à 5. La sculpture le représente en habits sacerdotaux et coiffé de la tiare papale, sorte de couronne à trois niveaux. Plusieurs miracles lui sont attribués : il aurait guéri l empereur Constantin de la lèpre, ressuscité un taureau, muselé un dragon qui se trouvait dans une fosse du Capitole. Cette sculpture en pierre polychromée ornait sans doute l ancien jubé de la cathédrale St Rombaut à Malines. Elle fut peut-être réalisée par Andries I Keldermans à la fin du XVe siècle. D après la légende, ce dragon tuait chaque jour plus de 00 hommes avec son souffle acide. Sylvestre est alors descendu dans la fosse et a réussi à amadouer le dragon en lui récitant la Parole de Dieu. C est pourquoi la sculpture le représente, tenant en laisse un dragon muselé, couché à ses pieds.

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8 Paysage avec pergola et animaux Cette tapisserie semble présenter une scène de théâtre avec une galerie en arcades, des cariatides et des marches en marbre. Des enfants y jouent des instruments de musique en compagnie d animaux. A l arrière-plan, d autres animaux, réels ou fantastiques, gambadent à la manière d une danse dans un paysage idyllique. On peut reconnaître, notamment, un dragon, des licornes, des chevaux, des biches, un cerf, un élan, un ours, un éléphant, une autruche et une grue. Cette tapisserie qualifiée de «verdure» est caractéristique des productions d Audenarde de la fin du XVIe siècle.

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10 Bannière présentant un groupe de cinq personnages bouddhiques et taoïstes Ces peintures sur soie, de l époque des Ming, datent du XVIIe siècle et font partie d un ensemble plus vaste. Elles étaient suspendues lors de rituels liturgiques afin de montrer les divinités et génies bouddhistes et taoïstes invoqués à cette occasion. Elles présentent chacune cinq personnages posés sur des nuages. Ils sont accompagnés, pour l une, d un dragon gardien céleste de l Est et, pour l autre, d un tigre blanc, gardien de l Ouest.

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12 Cloche de temple Cette cloche, datée de 66, devait se trouver dans un temple bouddhique. Elle servait à marquer le temps et à appeler les moines à la prière. La cloche joue, en effet un rôle très important pour appeler au calme et à la méditation. Elle est d ailleurs respectée à la manière d une statue de Bouddha devant laquelle on doit s incliner. La cloche n a pas de battant : elle est frappée à l aide d un maillet. Le son qui en émane porte très loin, c est pourquoi, ce genre de cloche est également utilisée comme moyen de signalisation. Elle est réalisée en bronze et décorée de motifs géométriques et de textes, qui racontent, sans doute, son histoire. Sa poignée est ornée d un double dragon chinois.

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14 Céramique blanche de la dynastie Tang Cette amphore en céramique blanche date de l époque des Tang, entre le VIIe et le Xe siècle. Durant cette période, la Chine a beaucoup de contacts avec l Occident, grâce à la route de la soie. Les idées et les inspirations artistiques s échangent facilement, comme en témoigne cette amphore clairement inspirée des modèles méditerranéens. Les anses, par contre, ont la forme de dragons chinois. Cette céramique, très élégante et de très belle facture, servait à la décoration.

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16 Bol Deux dragons dans un décor de nuages ornent ce bol. Le dragon vietnamien, diffère légèrement du dragon chinois. Son corps est plus fin et plus long et se termine par une tête proportionnellement plus grande. Devant chaque dragon apparaît le motif du soleil flammé qui symbolise l empereur. A partir du XVIIIe siècle, les seigneurs du Nord du Vietnam avaient l habitude de commander, auprès de la grande manufacture chinoise de Jingdezhen de la porcelaine blanche à décor bleu sous glaçure, dont ce bol est un exemple de très belle qualité. Les empereurs du XIXe siècle ont suivi cette tradition, c est pourquoi cette porcelaine est parfois appelée «bleus de Huê» du nom de la ville Hue où s est installée la cour impériale. Si ce bol est bien un «Chine de commande», sa forme et son décor sont vietnamiens, ce qui indique qu il était exclusivement destiné à la cour vietnamienne ou, éventuellement, offert comme cadeau diplomatique.

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18 Vase Empire avec représentation d Héraclès Ce vase, réalisé en marbre blanc, date du XIXe siècle. Il s agit d un cadeau fait par Napoléon à sa mère. Sa forme trouve sa source d inspiration dans les cratères antiques qui servaient à mélanger l eau et le vin. On y a ajouté un grand pied orné de cannelures et un couvercle. Les anses ont la forme de deux serpents. Il est orné de scènes en relief présentant huit exploits d Héraclès. On peut y voir le héros attaquant le lion de Némée. Ensuite, revêtu de la peau du lion, il combat le Centaure du mont Pholoé. Il va dans les Enfers pour y prendre Cerbère, le chien à trois têtes, et en profite pour récupérer Thésée. Il capture les chevaux du roi Diomède, puis se rend au Jardin des Hespérides, gardé par un dragon, où se trouvaient des pommes d or qu il devait voler. Il transporte le taureau de Crète, il combat l Hydre de Lerne, monstre aux multiples têtes, et, enfin, capture la biche d Arcadie aux cornes d or.

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