Usage des TIC dans l éducation en Wallonie

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1 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie Résultats de l enquête menée par l AWT en décembre 2009 auprès des chefs d établissements Données collectées en collaboration avec les administrations de la Communauté Française et de la Communauté Germanophone Avril 2010

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3 SOMMAIRE 1. Contexte de l'enquête Méthodologie Commentaires libres... 6 Enseignement primaire... 6 Enseignement secondaire... 7 Enseignement spécialisé... 7 Promotion sociale Equipement TIC Ordinateurs... 9 Répartition des ordinateurs Ordinateurs partagés Âge des ordinateurs Ordinateurs connectés à Internet Types d'ordinateurs Et demain? Vidéoprojecteurs et tableaux interactifs Classes informatisées Types de connexion à Internet Gestion des ressources TIC Support et formations Personnes ressources TIC Formation des enseignants aux TIC Logiciels utilisés Systèmes d'exploitation Logiciels libres Achats de logiciels éducatifs Autre ressources Accès Wi-Fi et adresse pour étudiants Filtrage des accès Internet Usages des TICE Projet pédagogique et TICE Animation TICE Formation aux TICE Usages des TICE Passeport TIC et projet e-twinning Freins à l'usage des TICE Suggestions des écoles Sites web des écoles Utilisation pédagogique du site web Conclusion et recommandations Webographie

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5 Avril Contexte de l'enquête 1.1. Méthodologie L'enquête couvre l'ensemble des niveaux du système éducatif entre l'école primaire (non compris le maternel) et l'enseignement de promotion sociale. Une série d'établissements de l'enseignement supérieur ont également été interrogés, mais leurs réponses ne font pas partie de la présente analyse, du fait des caractéristiques très différentes de ce niveau d enseignement. Pour alléger la procédure, augmenter le taux de répondants effectifs et éviter les doubles comptages, il a été décidé d'interroger les chefs d'établissement en regroupant autant que possible les implantations, de manière à ce qu'une personne ne doive répondre qu'à un seul questionnaire. Seules 132 directions parmi les 2828 sollicitées ont reçu deux questionnaires, parce que leur établissement comporte à la fois des implantations en discrimination positive et d'autres qui ne figurent pas dans ce dispositif. A la demande de la Communauté Française, l'enquête a porté non seulement sur la Région wallonne, mais également sur les établissements de son ressort en Région bruxelloise. Les établissements dépendant de la Communauté germanophone ont été interrogés via un questionnaire traduit en allemand. Bien que la préparation du questionnaire ait débuté dès l'été 2009, et que celui-ci ait été présenté devant la Commission de pilotage du système éducatif dès le 15 septembre, différentes circonstances administratives ont contraint l'awt à ne lancer la récolte des données que le 2 décembre Chaque direction a reçu un courrier électronique l'invitant à répondre via un formulaire en ligne. Au bout d'une semaine, des relances téléphoniques ont commencé et ont permis d'obtenir 1741 questionnaires complets, soit 61% des répondants sollicités, avant la fin décembre. Pour l'exploitation des données, les réponses obtenues ont été repondérées en fonction de la population scolaire, et ce, en croisant les critères suivants qui seront aussi utilisés pour l'analyse: niveaux d'enseignement: o primaire ordinaire (maternel exclu) (1767 établissements); o secondaire ordinaire, y compris les centres CEFA (512 établissements); o spécialisé, primaire et secondaire (241 établissements); o promotion sociale secondaire et supérieur (169 établissements). réseaux d'enseignement: o communauté française; o communauté germanophone; o subventionné provincial (RW); o subventionné communal; o COCOF (Bruxelles); o libre confessionnel; o libre non confessionnel. zones géographiques, en général les provinces: o Brabant wallon; o Hainaut; o Liège (partie francophone); o Liège (partie germanophone); o Luxembourg; o Namur; o Bruxelles. 5

6 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie discrimination positive ou non. Enfin, pour l'exploitation des données, il a semblé opportun de faire émerger à certains endroits le concept intuitif "d'école" derrière les concepts plus administratifs "d'établissement" et "d'implantation" car, bien souvent, un même établissement regroupe plusieurs implantations administratives qui peuvent être situées géographiquement à des adresses distinctes, mais pas systématiquement. Ainsi, par exemple, un centre CEFA est pratiquement toujours annexé à une implantation secondaire. De même, dans l'enseignement spécialisé, les implantations primaires et secondaires sont souvent regroupées et peuvent partager les mêmes équipements. Or, pour une utilisation régulière des TIC dans l'éducation, il est important de disposer des ordinateurs sans devoir se déplacer à une autre adresse. Aussi, les implantations situées à la même adresse postale ont été considérées comme formant une entité "école". Sous ce critère, on peut considérer que l'ensemble des établissements se répartit environ en 3900 écoles, dont 3400 en Région wallonne. Les écoles primaires forment évidemment la part la plus importante, avec près de 2600 écoles, tandis que le secondaire en compte un peu plus de 700 et les deux autres niveaux 300 chacun. Le questionnaire s'adressait à priori aux chefs d'établissements. Dans les faits, ce sont bien eux qui, dans 82% des cas, ont complété le questionnaire. Les autres répondants sont des membres du personnel administratif (7%), des personnes ressources TIC (6%) et des enseignants ou éducateurs (5%) Commentaires libres Une zone en fin de questionnaire permettait aux répondants d'ajouter un commentaire libre. Cette possibilité a été saisie par près d'un répondant sur cinq. Voici, à titre de préambule à l'analyse, un condensé des remarques formulées. Celles-ci permettent, de façon très informelle, de "prendre le pouls" des préoccupations et de l'état d'esprit des personnes ayant répondu. Enseignement primaire Dans le primaire, on note tout d'abord de nombreuses remarques sur les difficultés de compréhension des termes techniques du questionnaire. Beaucoup de chefs d'établissement se déclarent peu ou pas compétents en TIC et regrettent en conséquence de ne pouvoir aider et motiver les enseignants à l'usage des TIC. De même, bon nombre d entre eux soulignent la complexité du dossier à introduire dans le projet Cyberclasse et demandent à être aidés dans cette démarche. Le manque de locaux pour accueillir les nouveaux équipements est également largement relevé, et certains répondants suggèrent qu'il serait plus intéressant de répartir les ordinateurs dans les classes, ou de disposer d'ordinateurs portables. Dans le cas des écoles de très petite taille, l'obligation d'héberger un serveur et un système d'alarme est une contrainte très pénalisante. Nonobstant ces remarques, la très grande majorité des commentaires est relativement positive et traduit une attente impatiente de voir enfin les équipements arriver dans les écoles. Nombreux sont ceux qui attendent la concrétisation du projet pour s'investir dans les TIC. Les chefs d'établissement en appellent aussi souvent à un effort important de formation, tant au niveau technique que pédagogique. Beaucoup espèrent être aidés pour motiver les enseignants à se tourner vers les TIC. La création d'une charge de maître spécial en informatique est plusieurs fois suggérée, de même que l'affectation de personnes ressources pour la gestion technique des équipements. 6

7 Avril 2010 Enseignement secondaire Dans les commentaires du secondaire, c'est la lenteur de la mise en œuvre du plan Cyberclasse qui agace le plus les directions. Celles-ci souhaiteraient souvent avoir les mains libres pour installer à leur rythme l'équipement qu'elles jugent le plus adéquat, moyennant validation de leur projet par la Région ou la Communauté. L'importance de la personne ressource est souvent soulignée, et l'appel est récurrent pour augmenter le nombre des heures affectées aux personnes ressources, de préférence hors NTPP. La conscience de la nécessité d'intégrer les TIC aux outils pédagogiques semble plus développée que dans le primaire, même si plusieurs chefs d'établissement rappellent la nécessité de vaincre ici aussi les "craintes" et de "décider les enseignants". Enseignement spécialisé La sensibilisation aux TIC transparaît moins compte tenu de l'attention portée aux autres difficultés rencontrées par les enfants. Toutefois, le manque d'équipement et de personnes ressources est ici aussi stigmatisé comme causes de cet intérêt limité pour les TIC. Promotion sociale Outre les remarques habituelles sur la lenteur du plan Cyberclasse, les difficultés à disposer d'une personne ressource pendant les horaires décalés sont spécifiques à ce type d'enseignement. Des projets de création de plateforme pédagogique pour étudiants sont également signalés, témoignant d'une volonté d'adaptation au public spécifique, mais nécessitant probablement des ressources adéquates. 7

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9 Avril Equipement TIC Indicateur fondamental de l'usage des TIC, le niveau d'équipement en ordinateurs dans les écoles wallonnes est trop faible, de manière absolue, mais surtout en comparaison avec les pays voisins Ordinateurs L'inventaire des ordinateurs actuellement opérationnels dans les établissements scolaires de l'enseignement primaire, secondaire, spécialisé et de promotion sociale montre que ordinateurs à vocation pédagogique étaient utilisables en Région wallonne fin Pour 100 étudiants, cela représente un taux de: 8,5 ordinateurs dans l'enseignement de plein exercice; 5,2 ordinateurs dans l'enseignement de promotion sociale. La situation n'est évidemment pas identique dans les différents niveaux puisque, pour 100 étudiants, on trouve : 10,1 ordinateurs dans l'enseignement secondaire; 6,3 seulement dans l'enseignement primaire; 11,7 dans l'enseignement spécialisé. Vu sous un autre angle, cela signifie que l'on dispose d'un ordinateur pour 16 élèves dans le primaire et d'un pour 10 dans le secondaire. A titre de comparaison, pour la France, le Ministère de l'éducation nationale a publié des taux atteignant un ordinateur pour: 11,6 élèves à l'école élémentaire (primaire); 8,1 élèves dans les collèges (secondaire inférieur); 5,3 dans les lycées généraux et techniques; 3,7 dans les lycées professionnels. L'étude "Empirica" menée à l'initiative de l'union Européenne en 2006 et visant le "Benchmarking Access and Use of ICT in European Schools" donne d'autres points de comparaison avec les 27 pays de l'union. On y apprend ainsi que la moyenne dans l'europe des 27 est alors de 11,4 ordinateurs pour 100 élèves: 9,5 dans le primaire; 10,9 dans le secondaire inférieur; 12,7 dans le secondaire supérieur. Cette moyenne est donc 25% au dessus des 8,5 ordinateurs pour 100 étudiants de notre enseignement de plein exercice. Dans les pays voisins de la Belgique, seule l'allemagne se situe aussi en dessous de cette moyenne européenne avec 8,9 tandis que: la France affiche 12,5 ordinateurs pour 100 élèves; le Luxembourg et le Royaume Uni : 19,8; 9

10 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie les Pays-Bas : 21,0. Les taux les plus avantageux sont détenus par: la Norvège : 24,2; le Danemark : 27,3. Plus proche de la Wallonie, la toute récente étude «MICTIVO : Monitoring ICT in het Vlaamse Onderwijs», publiée par la Région flamande en mars 2010, annonce des taux d équipement qui surprennent par leurs niveaux élevés 1 : 34 ordinateurs pour 100 élèves dans le secondaire ordinaire (soit un ordinateur pour 3 élèves) ; 16 ordinateurs pour 100 élèves dans le primaire ordinaire (soit presque un ordinateur pour 6 élèves). Répartition des ordinateurs Les taux d'ordinateurs pour 100 étudiants, dans les écoles wallonnes, varient un peu selon la localisation des écoles. Ainsi, on peut s'étonner de trouver des taux 15 à 20% plus faibles dans le Brabant wallon et, parallèlement, 20 à 35% plus élevés dans le Luxembourg alors que, pour d'autres indicateurs TIC, le Brabant wallon est souvent bien mieux équipé que les autres provinces. En fait, c'est la taille moyenne des écoles qui justifie en bonne partie cette différence. C'est en effet dans cette province que l'on trouve les écoles les plus peuplées, tant au niveau du primaire que du secondaire, alors que la situation est pratiquement inverse pour le Luxembourg. Le taux proportionnellement plus avantageux pour les petites écoles est d'ailleurs attesté dans les autres pays par les études internationales. La situation des écoles francophones de la Région bruxelloise est assez similaire à celle connue en Wallonie avec: 5,6 ordinateurs pour 100 élèves dans le primaire; 10,2 dans le secondaire. La taille moyenne plus importante des écoles primaires bruxelloises joue manifestement en leur défaveur. Les écoles de la Communauté germanophone affichent par contre un taux d'équipement un peu plus favorable que les autres régions: 8,6 ordinateurs pour 100 élèves dans le primaire; 15,6 dans le secondaire. L'analyse de ces taux entre les différents réseaux d'équipement montre que, au niveau du primaire, le réseau subventionné communal, qui rassemble plus de 50% des élèves, se situe à peine au-dessus de la moyenne avec 6,4 ordinateurs pour 100 élèves, tandis que le réseau libre confessionnel (40% des élèves) est un peu en deçà avec un taux de 5,9. Les autres réseaux montrent un taux clairement plus favorable que la moyenne, variant de 7,2 pour le réseau de la Communauté française à 16,6 pour le réseau libre non confessionnel. Ici aussi, la taille des écoles concernées semble être un facteur explicatif important. 1 Il faut cependant noter que cette étude se base sur un échantillon nettement plus restreint et a adopté une méthodologie un peu différente. 10

11 Avril 2010 Au niveau du secondaire, le réseau libre confessionnel, qui draine près de 60% des élèves, se trouve légèrement au-dessus de la moyenne régionale avec 10,2 ordinateurs pour 100 étudiants, tandis que le réseau de la Communauté française, qui rassemble environ 25% de la population scolaire, se situe un peu en retrait avec un taux de 9,1. Les réseaux subventionnés communal et provincial dépassent un peu la moyenne avec respectivement 10,5 et 10,6. Globalement, ces chiffres montrent très peu de disparité entre les écoles selon la localisation ou le réseau, dès que l'on intègre dans la réflexion la taille des écoles et, dans le secondaire, la présence plus ou moins grande d'options techniques qui induisent naturellement une utilisation plus importante des ordinateurs. Cette analyse est confortée lorsqu on examine le nombre d'ordinateurs par école, ou plus exactement par adresse postale distincte. On voit alors qu'en Région wallonne, on dispose de : 6,6 ordinateurs par école dans le primaire; 10,4 dans l'enseignement spécialisé; 27,7 dans la promotion sociale; et surtout 49,2 ordinateurs par école dans le secondaire. On note par ailleurs que les écoles en discrimination positive (7% de l'ensemble) sont légèrement plus équipées que les autres dans le primaire avec un taux de 7,8 ordinateurs par école, alors que ce taux est un peu moins élevé dans le secondaire avec 46,8 ordinateurs par école. Ordinateurs partagés Afin de mettre davantage d'ordinateurs à disposition de leurs étudiants, environ un dixième des écoles utilisent, à certains moments, des ordinateurs qui appartiennent à un autre établissement, dépendant généralement du même pouvoir organisateur. Cette politique est attestée par: 5% des écoles primaires; 19% des écoles secondaires; 30% des écoles de promotion sociale. Toutefois, le nombre d'ordinateurs ainsi partagé reste évidemment limité et s'élève à environ pour les quatre niveaux d'enseignement considérés, soit un peu moins de 10% du parc total. Dans l'enseignement primaire, le nombre d'ordinateurs partagés reste extrêmement faible (300 environ) et ceci n'augmente, dans le meilleur des cas, que de 0,13 le nombre d'ordinateurs disponibles pour 100 élèves. Au niveau du secondaire, l'effectif est dix fois supérieur et laisse espérer une amélioration de la disponibilité d'environ 1 ordinateur supplémentaire pour 100 étudiants. Enfin, en promotion sociale, c'est aussi 1 ordinateur qui vient potentiellement s'ajouter aux 5,2 ordinateurs existants. Âge des ordinateurs Hormis la réalisation d'un inventaire détaillé de l'ensemble du parc informatique des écoles, il est difficile de répartir les équipements par âge ou de calculer l'âge moyen du parc. Dans l'enquête menée cette année, les chefs d'établissement ont été invités à indiquer "combien d'ordinateurs neufs ont été ajoutés au cours des deux dernières 11

12 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie années scolaires ou au début de celle-ci (soit depuis septembre 2007)". Ceci donne une estimation raisonnable des ordinateurs "récents", c'est-à-dire âgés de moins de 30 mois environ. En moyenne, chaque école primaire dispose d'un (seul) ordinateur récent (soit un sixième du parc), tandis que les écoles secondaires ont 12,8 ordinateurs récents (soit un quart du parc). Globalement, les ordinateurs récents représentent donc 23% du parc en Wallonie. La région bruxelloise fait un peu mieux avec 30%. Si l'on exprime ces valeurs relativement au nombre d'élèves, il faut compter, pour 100 élèves: 1 ordinateur récent dans le primaire; et 2,6 dans le secondaire. L'impact du plan d'équipement Cyberclasse reste encore assez faible dans le primaire, où ces nouveaux ordinateurs ne représentent encore que 14% des ordinateurs récents. Dans le secondaire, par contre, les ordinateurs Cyberclasse représentent 41% des ordinateurs de moins de 30 mois. La diffusion des ordinateurs Cyberclasse dans l'enseignement spécialisé et en promotion sociale est encore anecdotique, avec à peine plus d'une centaine d'ordinateurs à la fin La problématique de l'obsolescence des ordinateurs à vocation pédagogique ne se retrouve pas uniquement en Région wallonne puisque le "Rapport Fourgous", intitulé "Réussir l'école numérique" et publié ce 15 février 2010 par l'assemblée Nationale française, signale qu en France, "l'âge moyen des ordinateurs est supérieur à 7 ans, et 35% du parc a plus de 4 ans". De son côté, la Région flamande indique que 40% des ordinateurs du primaire et 66% des ordinateurs du secondaire ont moins de 4 ans. Ordinateurs connectés à Internet Disposer d'ordinateurs est une première étape qui ouvre déjà sur l'utilisation de multiples logiciels, qu'ils soient spécifiquement conçus dans une optique pédagogique ou non. Toutefois, la pleine mesure des applications TICE, c'est-à-dire TIC pour l'education, n'est atteinte que si les ordinateurs peuvent avoir accès à Internet et aux multiples ressources qui y sont quotidiennement mises à jour. Selon les répondants à l'enquête, 73% des ordinateurs opérationnels sont connectés à Internet. Ces taux sont un peu plus faibles dans: le primaire (60%); l'enseignement spécialisé (63%). Tandis qu'ils atteignent: 77% dans le secondaire; 88% en promotion sociale. Ramené en nombre d'ordinateurs connectés pour 100 étudiants, on obtient un taux de: 3,8 dans le primaire; 7,8 dans le secondaire. Globalement, cela donne, en Wallonie, 6 ordinateurs connectés pour 100 étudiants dans l'enseignement de plein exercice. 12

13 Avril 2010 Selon l'étude Empirica, ce dernier taux était de 7,7 pour l'ensemble de la Belgique en 2006, alors que la moyenne de l'europe des 27 était de 10,0. De nombreux pays voisins de la Belgique atteignent des taux plus avantageux : la France: 8,9; le Luxembourg: 18,3; la Grande Bretagne: 18,5; les Pays-Bas: 20,0; la Norvège: 22,7; le Danemark: 26,3. Outre-Atlantique, selon le "Digest of Education Statistics 2008" publié par le "U.S. Department of Education", ces taux se situaient, dès 2005, dernière année publiée, respectivement à 24,4 dans le primaire et 30,3 dans le secondaire, soit environ six fois et quatre fois plus d'équipements que dans notre région. Enfin, en Région flamande, selon les chiffres publiés en mars 2010, les taux d ordinateurs connectés à Internet sont de : 13 ordinateurs pour 100 élèves au niveau primaire ; 31 ordinateurs pour 100 élèves au niveau secondaire. Types d'ordinateurs Les ordinateurs de type "PC" fixes sont de très loin les plus nombreux dans les écoles avec un taux global de 85%, auquel il faut ajouter 5% de PC portables, tandis que les Mac (Apple) fixes représentent les 10% restants. On ne dénombre en effet que 132 Mac portables, soit 0,2% du parc total. Bien entendu la distribution de ces différents types d'ordinateurs varie sensiblement avec le niveau d'enseignement, comme l'illustre le tableau suivant: Types d'ordinateurs Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale PC fixes 69,2% 92,0% 80,8% 92,9% PC portables 7,2% 3,2% 7,8% 5,4% Apple Macintosh 23,6% 4,8% 11,4% 1,7% On note donc une présence discrète des ordinateurs portables dans les équipements des écoles. L importante du Macintosh dans le primaire trouve évidemment son origine dans le matériel distribué lors du premier plan "Cyber-école" où de ces ordinateurs avaient été mis à disposition par la Région wallonne. Or, d'après les répondants, on n'en compte plus aujourd'hui qu'environ qui soient opérationnels. Il semble dès lors qu'environ deux tiers des ordinateurs livrés au début des années 2000 aient été déclassés par les écoles primaires. Il est vraisemblable qu'une proportion comparable de PC ait été mise au rebus dans le secondaire, d'autant plus que ces ordinateurs accusent une ou deux années de plus. Les informations collectées ne permettent toutefois pas de le vérifier. Et demain? Les constats dressés jusqu'ici montrent clairement un retard de notre région dans l'équipement informatique de ses écoles. Toutefois, on sait que le nouveau plan Cyberclasse, dont le démarrage a pris du retard, doit modifier profondément la situation. Il est donc intéressant de se projeter dans l'avenir et d'estimer dès aujourd'hui la situation qui prévaudra fin 2011, début 2012, lorsque l'ensemble des ordinateurs prévus auront été installés. Cette estimation peut se faire sur base des hypothèses suivantes: 13

14 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie l'équipement existant fin 2009 est conservé mais on en retranche une fraction, par exemple 20%, qui serait retirée d'ici 2012, car totalement obsolète, en panne, ou remplacée par le nouvel équipement; les ordinateurs nouveaux sont ajoutés en retranchant du total les déjà livrés fin On obtient alors un quasi-doublement de l'effectif dans le primaire et une augmentation de 20% dans le secondaire. Ce chiffre reste cependant pessimiste car il néglige l'investissement propre des différents pouvoirs organisateurs. Pour l'estimer, on peut prendre comme référence le nombre d'ordinateurs récents (âgés de moins de 30 mois) observé, duquel on déduit évidemment les ordinateurs Cyberclasse déjà livrés. On obtient alors une estimation que l'on peut probablement considérer comme plus réaliste, voire comme optimiste. Ordinateur pour 100 élèves Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale Situation ,3 10,1 11,7 5,2 Estimation 2012 pessimiste 12,0 12,6 16,2 7,3 Estimation 2012 optimiste 12,9 14,1 18,1 8,9 On observe donc que le plan Cyberclasse apportera effectivement, à l'horizon , une réelle amélioration au niveau de l'équipement en ordinateurs dans les écoles, mais sans pour autant rejoindre le niveau déjà atteint dès aujourd'hui par plusieurs de nos voisins Vidéoprojecteurs et tableaux interactifs Les ordinateurs ne constituent plus les seules ressources utiles à mettre en œuvre pour utiliser les TIC au bénéfice de l'éducation. Les vidéoprojecteurs et les tableaux numériques interactifs ou TNI, selon l'acronyme en usage outre-quiévrain, représentent de plus en plus une ressource essentielle pour pouvoir intégrer les technologies numériques dans le déroulement ordinaire de la classe. Trop souvent jusqu'à présent, le recours aux TIC reste assez exceptionnel, lorsque les élèves peuvent se rendre dans la ou les classes spécialement aménagées et dotées le plus souvent de 5, 10, voire 15 ordinateurs permettant un travail individuel ou en binôme. Le potentiel de ces tableaux numériques interactifs, et par extension des vidéoprojecteurs qui en sont une forme rudimentaire, est considérable pour accélérer une véritable intégration des TIC dans l'enseignement, au jour le jour, et dans toutes les disciplines. Selon le "Rapport Fourgous", la France compterait déjà TNI, soit 2,7 par école dans le secondaire et 2,1 dans le primaire. La même source nous apprend que l'angleterre est la plus avancée avec TNI en 2008: 78% des classes en sont équipées dès aujourd'hui. Les Pays-Bas en sont à 44%, tandis que le Portugal prévoit d'équiper une salle sur trois en En Région wallonne, la situation est malheureusement moins avancée car on ne dénombrait, fin 2009, que vidéoprojecteurs et 268 tableaux interactifs pour l'ensemble des quatre types d'enseignement considérés. Rapportée au nombre d'écoles ou d'étudiants, la situation est la suivante: 14

15 Avril 2010 Equipement Vidéoprojecteur pour 100 étudiants Vidéoprojecteur par école TNI pour 100 étudiants Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale Globalement 0,25 0,61 0,52 0,36 0,43 0,26 2,98 0,46 1,93 0,86 0,03 0,06 / 0,03 0,04 TNI par école 0,03 0,33 / 0,13 0,09 Ces chiffres traduisent un retard important puisque l'on ne dispose en Région wallonne que d'un vidéoprojecteur pour 233 étudiants, ou d'un tableau numérique interactif pour 2500 étudiants. Or, le plan Cyberclasse en cours de déploiement ne pourra combler ce retard, car il ne prévoit ni vidéoprojecteur, ni tableau numérique interactif, alors que le plan Cyberécole avait, 10 ans auparavant, introduit un vidéoprojecteur dans chaque école secondaire. Enfin, la situation en Région bruxelloise est tout à fait analogue à celle de la Wallonie, tant pour les vidéoprojecteurs que pour les TNI. En Région flamande, le rapport MICTIVO ne fournit pas de chiffres consolidés de présence des TNI dans les écoles mais donne à penser que cet équipement est, là aussi, encore assez peu répandu Classes informatisées Pour mieux comprendre la manière dont les équipements ont été organisés dans les écoles, il a été demandé aux directions de préciser le nombre de locaux équipés: avec plus de 3 ordinateurs (ce sont donc généralement des classes permettant un usage individualisé des ordinateurs); avec un à 3 ordinateurs; avec un vidéoprojecteur fixe, donc apte à un usage en groupe des ressources TIC. Rapporté aux nombre d'écoles, on obtient les taux suivants: Classes Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale Locaux avec + de 3 ordinateurs Locaux avec 1 à 3 ordinateurs Locaux avec vidéoprojecteur fixe Globalement 0,5 3,3 0,8 2,1 1,1 1,7 3,1 2,5 0,7 1,9 0,06 1,7 0,15 1,0 0,42 Ces chiffres permettent de tirer quelques observations: chaque école primaire disposerait en moyenne de 2,3 classes équipées d'ordinateurs, tandis que ce nombre s'élève à 6,4 classes dans le secondaire; dans le secondaire et dans l'enseignement de promotion sociale, l'accent est plutôt mis sur les classes informatiques visant le travail individuel ou en petits 15

16 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie groupes tandis que, dans le primaire et l'enseignement spécialisé, ce serait l'inverse. Cette situation est toutefois aussi le résultat des contraintes du nombre d'équipements et de la disponibilité des locaux propres à chaque type d'enseignement; une partie importante des vidéoprojecteurs ne sont pas installés de manière fixe dans les locaux, mais sont mis en service selon les besoins. Cela concerne 76% des projecteurs dans le primaire et 42% dans le secondaire. Enfin, si l'on peut considérer que pratiquement toutes les écoles secondaires et de promotion sociale disposent aujourd'hui d'au moins une classe informatisée, il n'en est pas encore de même pour l'enseignement primaire, où l'on note que 7% des écoles n'ont pas ou plus de local avec au moins un ordinateur fixe et que 3% n'ont même aucun ordinateur opérationnel Types de connexion à Internet Il est évidemment essentiel de connaître avec précision le type et la qualité des connexions Internet des différentes écoles de la région. Cette information est malheureusement difficile à évaluer sur base des données qui ont pu être récoltées auprès des directions des établissements scolaires, pour plusieurs raisons: de nombreux chefs d'établissement ne savent pas exactement par quelle voie le système informatique de l'école se trouve connecté à Internet et avouent que ces questions très techniques leur échappent. Beaucoup sont incapables de préciser si l'école est connectée via ADSL, câble de télédistribution, I-line ou un autre moyen, par exemple fibre optique. Quant à dénombrer chaque type de ligne, c'est simplement impossible; de fait, les situations sont parfois complexes, mélangeant plusieurs connexions de types variés pour les différentes implantations d'un même établissement, ou combinant ces technologies pour obtenir un débit acceptable lorsque le nombre d'ordinateurs devient important; la distinction est rarement claire dans les esprits entre la connexion physique d'accès et le fournisseur d'accès qui peuvent bien entendu dépendre de prestataires différents; la responsabilité de ces connexions échappe souvent aux directions, voire à l'établissement lui-même. C'est notamment le cas dans l'enseignement communal, où les connexions sont typiquement gérées par les communes elles-mêmes. En conclusion, les informations collectées au travers de l'enquête sur ce point sont d'une fiabilité toute relative, et nécessitent la plus grande prudence dans l'interprétation. Il est cependant évident que le nombre d'écoles connectées, pour des usages pédagogiques, ne s'approchent du maximum que dans le secondaire et le spécialisé: 90% d'écoles connectées dans le primaire; 97% dans le secondaire; 98% dans l'enseignement spécialisé; 95% en promotion sociale. 16

17 Avril 2010 Si l'on en croit les déclarations des directions, le nombre moyen de connexions se répartit de la façon suivante, par école, pour l'ensemble des niveaux scolaires considérés: 0,31 lignes i-line; 0,57 lignes ADSL; 0,16 lignes câble de distribution. De plus, toujours avec les mêmes réserves, on observe un taux deux fois plus élevé de lignes i-line et ADSL dans l'enseignement secondaire qu au niveau du primaire. Enfin, les fournisseurs d'accès à Internet déclarés sont les suivants: Belgacom-Skynet: 66%; Win: 27%; Voo / Brutélé: 11%; Autres (non distingués): 6%. Il est bien entendu possible qu'une école dispose de plusieurs accès relevant de fournisseurs différents, ce qui explique un total dépassant les 100%. 17

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19 3. Gestion des ressources TIC En marge du dénombrement des équipements TIC, l'enquête contenait une série de questions visant à mieux comprendre quel support est apporté aux utilisateurs, quelles formations sont dispensées et quels outils sont utilisés 3.1. Support et formations Personnes ressources TIC Il convient tout d abord de souligner l'importance, dans les écoles, des personnes ressources TIC (PR-TIC) pour assurer la gestion quotidienne des ordinateurs et périphériques, les dépannages de premier niveau et assister les utilisateurs qui rencontrent des difficultés. Il n'existe malheureusement pas encore de statut bien clair pour ces PR-TIC et l'affectation de personnel à cette tâche est laissée à l'initiative des établissements, dans la mesure de leurs ressources budgétaires. Pour mieux cerner la manière dont cette problématique est traitée par les établissements, quelques questions ont été posées à ce sujet. La première question vise à déterminer "quels sont approximativement les moyens dégagés et spécifiquement affectés à une personne chargée du support technique pour les outils informatiques à vocation pédagogique, en un mot à la personne ressource TIC". On observe alors les chiffres suivants (en pourcentage d'établissements) : Moyens affectés à la PR-TIC Région wallonne Promotion Primaire Secondaire Spécialisé sociale Tous Bruxelles Tous Aucun 80% 21% 62% 55% 66% 61% Moins d'un mitemps 16% 43% 27% 39% 23% 26% Entre mi-temps et temps plein Temps plein, voire plus 3% 27% 7% 5% 8% 10% 1% 8% 4% 2% 3% 3% Clairement, si l'affectation de ressources à la PR-TIC est entrée dans les mœurs dans le secondaire, c'est nettement moins le cas dans les autres niveaux d'enseignement et tout particulièrement dans l'enseignement primaire, où sa charge est le plus souvent bénévole, si toutefois elle existe réellement. Les valeurs moyennes de charge ETP affectée aux PR-TIC sont dès lors très faibles: 0,06 ETP en moyenne par établissement dans le primaire; 0,35 ETP dans le secondaire; 0,13 ETP dans l'enseignement spécialisé; 0,11 ETP en promotion sociale. La situation est tout à fait analogue en Région bruxelloise. Par contre, la Communauté germanophone a manifestement affecté des moyens plus significatifs à 19

20 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie la mise en place des PR-TIC, car on y note des taux moyens de 0,17 ETP dans le primaire, 0,86 ETP dans le secondaire et 0,32 ETP dans le spécialisé. Par contre, il n'y a pas de différence vraiment significative entre les divers réseaux d'enseignement. Il existe tout au plus une affectation légèrement plus importante de ressources à la PR-TIC dans l'enseignement libre que dans l'officiel et le subventionné. Enfin, on note évidemment que la présence et la quantité des moyens affectés à la PR-TIC sont directement proportionnelles à la taille de l'établissement. Cela explique aussi qu'on en retrouve si peu dans l'enseignement primaire, pour lequel des solutions alternatives devraient probablement être imaginées. La fonction de PR-TIC existe dans nombre d'établissements mais elle n'est pas toujours valorisée comme telle. Elle correspond alors à une surcharge attribuée à un membre du personnel enseignant, administratif, ou logistique de l'établissement. C'est ce que confirme le tableau suivant, qui montre la fonction principale de la PR- TIC (par établissement). Fonction PR-TIC Région wallonne Promotion Primaire Secondaire Spécialisé sociale Tous Bruxelles Tous Enseignant 15% 75% 28% 42% 29% 39% Educateur 0% 5% 4% 3% 2% 3% Chef d'établissement 14% 1% 8% 4% 10% 8% Autre fonction 6% 12% 8% 17% 8% 11% Pas de PR-TIC 65% 8% 52% 35% 51% 39% La moitié des établissements wallons ne disposent donc pas, en interne, d'une personne qui soit clairement chargée de gérer le matériel informatique pédagogique. Enfin, lorsque l'on s'inquiète de savoir si la personne ressource, lorsqu'elle existe, a "suivi une formation spécifique pour cette tâche de support technique", on doit constater que c'est le cas dans seulement 44% des établissements wallons concernés (et 51% à Bruxelles). A nouveau, la situation est plus favorable dans le secondaire avec 68% de PR-TIC formées, alors que le taux tombe à 27% dans le primaire. Formation des enseignants aux TIC Pour évaluer quelque peu l'effort de formation entrepris dans les établissements scolaires en faveur des enseignants, il a été demandé aux répondants d'indiquer "combien d'enseignants ont suivi, au cours de l'année scolaire ( ), une formation à la maîtrise technique des TIC (usage de l'ordinateur, des logiciels bureautiques, etc.)". Cet indicateur a évidemment ses limites, puisqu'il ne tient pas compte de l'ampleur de la formation, mais il est déjà susceptible d'éclaircir le point de vue. On observe ainsi que, tous niveaux confondus en Wallonie, 24% des établissements ont formé au moins un enseignant aux TIC au cours de cette année scolaire. Ici aussi, la répartition entre les niveaux est très différente: 10% des établissements primaires ont formé au moins un enseignant aux TIC en ; 68% des établissements secondaires; 42% des établissements spécialisés; 28% des établissements de promotion sociale. 20

21 Avril 2010 Une fois de plus, il existe un retard conséquent du niveau primaire sur les autres niveaux d'éducation. Cela peut bien entendu, s expliquer par une plus grande difficulté à organiser la formation continue dans ce niveau d'enseignement qui, associée à un faible niveau d'équipement et de personnes ressources, contribue à laisser l'enseignement primaire wallon très en marge de la culture numérique. Dans l'analyse de la répartition en réseaux, on observe que, pour le niveau primaire, des enseignants ont été formés aux TIC au cours de l'année scolaire écoulée dans 20% des établissements du réseau Communauté française et 11% de l'officiel subventionné, tandis que l'on n'atteint que 7% dans le réseau libre. Les chiffres sont moins disparates dans les autres niveaux d'enseignement. Il faut bien garder à l'esprit que cette observation ne concerne qu'une année scolaire et ne préjuge pas de la politique à plus long terme. Ainsi, par exemple, on observe qu'en Communauté germanophone, aucune des écoles primaires ne semble avoir envoyé d'enseignants en formation TIC, alors que toutes les écoles secondaires l'on fait au cours de cette année scolaire En termes de nombre d'enseignants touchés par ces formations TIC, il peut être estimé à environ 3.100, dont 500 dans le primaire et un peu plus de dans le secondaire. Rapporté au nombre brut d'enseignants déclarés par les écoles (soit environ 25% de plus que le nombre d'équivalents temps plein), on obtient les taux suivants d'enseignants ayant suivi une formation technique aux TIC en : 2,1% des enseignants du primaire; 5,3% des enseignants du secondaire; 5,8% des enseignants dans le spécialisé; 1,6% des enseignants en promotion sociale. Pour ces formations, les établissements ont eu recours à un ou plusieurs centres de formation, à savoir: l'institut de la Formation en cours de carrière: utilisé par 65% des établissements ayant formé des enseignants en ; les Centres de formation de chacun des réseaux: 40%; les Centres de compétence de la Région wallonne: 34%; la formation en interne dans les établissements: 22%; des organismes privés de formation (ASBL ou entreprises): 7%; les universités et hautes écoles: 2% autres: 3% Parmi ces «autres», on note quelques recours aux écoles de promotion sociale, ainsi qu'aux EPN (Espaces Publics Numériques) des communes Logiciels utilisés Systèmes d'exploitation Au-delà du choix de l'ordinateur lui-même, PC ou Mac, le système d'exploitation, Windows, Mac OS ou l'une des multiples distributions de Linux, conditionne les applications qui pourront être exécutées sur cet ordinateur, de même que la facilité plus ou moins grande d'utilisation par les enseignants qui ont l'habitude ou non de ces systèmes d'exploitation. En Région wallonne, la répartition de ceux-ci a manifestement été influencée par la diffusion massive des ordinateurs Apple dans le primaire au début des années 2000, comme le montre le tableau suivant: 21

22 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie Systèmes d'exploitation Région wallonne Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale Tous Bruxelles Tous Linux 4% 15% 10% 13% 7% 12% Mac OS 21% 12% 22% 8% 18% 7% Windows sur PC 95% 98% 98% 99% 96% 98% Windows sur Mac 12% 6% 10% 5% 11% 0% On observe ainsi que le logiciel de Microsoft est utilisé dans presque toutes les écoles et même assez régulièrement sur des ordinateurs de type Macintosh. La diffusion de Linux reste par contre assez limitée et principalement concentrée dans le secondaire, tout particulièrement à Bruxelles où on le rencontre dans 18% des écoles. Logiciels libres Il n était pas envisageable, dans le cadre de cette enquête, de faire un tour complet des logiciels utilisés dans les écoles. Toutefois, compte tenu des questions souvent posées relativement à la diffusion des «logiciels libres», l AWT a souhaité aborder, au moins sommairement, cette problématique. Ainsi, du côté des logiciels d'application, la diffusion des produits disponibles en licence libre ou "open source" dans les écoles est nettement plus élevée que pour le système d'exploitation: Logiciels libres Région wallonne Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale Tous Bruxelles Tous Suite bureautique 33% 70% 46% 46% 41% 54% Navigateur web 22% 58% 30% 46% 31% 41% Courrier électronique 10% 15% 11% 18% 12% 14% Logiciel éducatif 45% 40% 50% 11% 42% 45% Aucun des précédents 31% 15% 27% 40% 29% 22% Les logiciels libres, et tout particulièrement la suite bureautique (Open Office), occupent une place de choix dans la logithèque des écoles. De même, les logiciels éducatifs sous licence libre sont présents dans près d'une école sur deux, à l'exception des établissements de promotion sociale. Il faut cependant se garder d'interpréter abusivement ces chiffres, car ils ne donnent que la présence déclarée de ces logiciels dans les écoles et non la part de marché ou le taux d'installation effectif sur l'ensemble du parc, encore moins le taux d'usage par les enseignants ou les élèves. Ils témoignent néanmoins d'une prise en compte très significative de ces ressources dans l'arsenal des outils TIC exploités dans le monde de l'éducation. Achats de logiciels éducatifs 82% des écoles wallonnes et 76% des écoles bruxelloises disent avoir déjà acheté des logiciels éducatifs au cours des années antérieures. De façon plus précise, ces chiffres sont: 88% des écoles primaires (83% en ont acquis au cours de l'année scolaire ); 72% des écoles secondaires (44% en ); 87% des écoles spécialisées (73% en ); 22

23 Avril % des écoles de promotion sociale (26% au cours de la dernière année scolaire). L'administration de la Communauté française propose un soutien financier pour l'acquisition par les écoles de certains logiciels agréés, et ce, tant dans l'enseignement primaire que dans le premier degré du secondaire (ordinaire ou spécialisé). On a pu observer que, au cours de l'année scolaire écoulée: 71% des écoles primaires ont bénéficié de ce soutien mais 12% ont aussi acheté des logiciels entièrement sur fonds propres; 23% des écoles du secondaire ont bénéficié de la mesure et 33% ont acheté sur fonds propres; 52% des écoles de l'enseignement spécialisé ont fait appel au soutien financier de la C.F., tandis que 23% ont financé entièrement ces achats Autre ressources Accès Wi-Fi et adresse pour étudiants 11% des écoles du niveau secondaire déclarent avoir mis en place au moins un réseau Wi-Fi à destination des étudiants. Ce taux est de 9% dans l'enseignement spécialisé mais grimpe à 32% dans les écoles de promotion sociale. La question n'a pas été posée dans les écoles primaires. Dans un tout autre registre, les écoles ont été invitées à indiquer si elles distribuent des adresses aux étudiants. Il apparaît que cette pratique reste assez limitée, comme le montre le tableau suivant: Adresses mail distribuées Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale A tous les étudiants 1% 5% 2% 6% A certains étudiants 2% 3% 6% 3% A aucun étudiant 97% 92% 92% 91% On observe, par ailleurs, que cette pratique va en croissant avec la taille des écoles, et ce, même en se limitant au niveau secondaire. Loin d'être anecdotique, la mise à disposition d'une adresse pour les étudiants est une condition presque nécessaire à la distribution de travaux et ressources par voie électronique et peut, à ce titre, être vue comme un indicateur de l'évolution vers le "cartable électronique". Filtrage des accès Internet Internet est une ressource extraordinaire pour l'enseignement, mais recèle aussi des contenus dont il est légitime et même souhaitable de protéger les étudiants et, en particulier, les plus jeunes. A cette fin, la Communauté française a, depuis plus de 10 ans, mis en place un système de filtrage des contenus Internet qu'elle recommande aux écoles. L'enquête demandait donc aux chefs d'établissement si l'accès Internet des ordinateurs à usage pédagogique est systématiquement filtré ou non. Une case "ne sait pas" a été explicitement prévue pour cette question. Les résultats sont les suivants, pour l'ensemble des écoles wallonnes connectées: 23

24 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie Filtrage des accès Internet Oui, via le proxy de la Communauté française Primaire Secondaire Spécialisé Promotion sociale 17% 39% 12% 12% Oui, via un autre filtre 12% 20% 22% 40% Non, pas de filtrage 25% 30% 28% 31% Ne sait pas 46% 11% 37% 17% Ces chiffres traduisent d'abord un large manque d'information des chefs d'établissement vis-à-vis de cette problématique, tout particulièrement dans les écoles primaires et spécialisées. Pour le reste, en négligeant ces "ne sait pas", on peut conclure que le taux d'écoles filtrant les accès Internet se situe environ entre la moitié et les deux tiers. L'analyse plus détaillée des chiffres montre que le taux d'écoles utilisant le filtrage est assez semblable d'un réseau à l'autre mais tend à croître avec la taille des écoles. 24

25 Avril Usages des TICE Les TICE ou Technologies de l'information et de la Communication pour l'education, englobent les outils et produits numériques pouvant être utilisés dans le cadre de l'education et de l'enseignement (Wikipedia) Il s'agit donc de l'ensemble des applications et des usages connus depuis plus de 20 ans déjà sous l'appellation "didacticiels" ou "Enseignement Assisté par Ordinateur" (EAO). Aujourd'hui, grâce à Internet, le TICE se sont enrichies d'outils d'apprentissage en ligne, voire depuis peu de véritables environnements (ou plateformes) d'apprentissage ou Espaces Numériques de Travail (ENT). Il faut toutefois se garder de limiter l'arsenal pédagogique "électronique" aux applications spécifiquement conçues pour ces usages, car de très nombreuses possibilités d'exploitation pédagogiques existent aussi, tout simplement, dans l'utilisation des logiciels standards du marché, notamment les outils bureautiques. L espace des TICE est donc extrêmement vaste et s'étend chaque jour grâce à la créativité des enseignants et des développeurs, ainsi qu'à la richesse de leurs échanges. L'enquête de l AWT a capté un certain nombre d'informations sur ces usages TICE. Il s agissait d une tâche difficile. En effet, pour approcher correctement ces réalités qui se passent dans les classes, ce ne sont pas les directions ou les gestionnaires TIC qu'il faudrait interroger mais les enseignants eux-mêmes. Ce volet ne fait donc qu'effleurer un domaine qui nécessiterait une enquête plus approfondie auprès des acteurs principaux des TICE Projet pédagogique et TICE Un bon quart seulement des établissements déclarent avoir inscrit explicitement les TICE dans le projet pédagogique de l'établissement. Cette proportion est néanmoins variable selon les niveaux: 20% des établissements au niveau primaire; 55% des établissements secondaires; 28% dans l'enseignement spécialisé; 26% dans l'enseignement de promotion sociale. Ces proportions sont globalement conservées d'un réseau à l'autre ainsi qu en Région bruxelloise avec cependant un nombre plus grand d'écoles primaires intégrant les TICE au projet pédagogique de l'établissement (38%). Ce taux va croissant avec la taille des écoles, et ce, aussi bien de manière globale qu'à l'intérieur de chaque niveau d'enseignement Animation TICE De la même manière que la gestion technique et logistique des équipements gagne à être assurée par une personne ressource dûment mandatée et formée (la PR-TIC), il peut être souhaitable que la mise en œuvre d'applications et de projets TICE soit coordonnée et soutenue par un «animateur TICE». Il a donc été demandé aux 25

26 Usage des TIC dans l éducation en Wallonie établissements s'il existe chez eux "une personne qui assure l'animation pédagogique au niveau des TICE" et, le cas échéant, si cette personne est la PR-TIC ou une autre. Globalement, en Région wallonne, seuls 14% des établissements indiquent disposer d'un animateur TICE qui, dans plus de six cas sur dix, est la PR- TIC. A nouveau, la situation selon les niveaux d'enseignement est plus favorable dans le secondaire (31%) que dans le primaire (9%), le spécialisé (21%) ou la promotion sociale (16%). L'école peut s'associer avec d'autres prestataires pour développer les compétences TIC des élèves. A ce titre, les EPN présents dans de nombreuses communes wallonnes peuvent être des partenaires de choix. Ceux-ci ont d'ailleurs été invités, par le Ministre des Affaires Intérieures et de la Fonction Publique de la Région wallonne, lors de l'appel à candidatures de décembre 2008, à remettre des projets axés sur 6 champs d'action, dont l'un était intitulé "Intégration des TIC dans l'enseignement". Le questionnaire de l AWT a donc aussi interrogé les écoles pour savoir si des collaborations en matière de TIC(E) ont été mises en place par les établissements. Dans les faits, seuls 1,3 % des établissements indiquent avoir noué de semblables partenariats avec les EPN, mais ils sont 3,5 % à l'avoir fait avec des "partenaires publics" et 4,2% avec des partenaires privés. Le questionnaire n'ayant pas prévu de les désigner, il n'est pas possible, ici, d identifier ces partenaires Formation aux TICE Parallèlement à l'évaluation de l'effort de formation technique aux TIC, le questionnaire demandait aussi "le nombre d'enseignants ayant bénéficié d'une formation aux usages pédagogiques des TICE au cours de l'année scolaire écoulée". Les résultats sont assez semblables à ceux déjà observés pour les formations techniques. Ainsi, déclarent avoir envoyé en formation pédagogique aux TICE en au moins une personne : 8% des établissements primaires; 64% des établissements secondaires; 30% des établissements de l'enseignement spécialisé; 21% des établissements de promotion sociale. Globalement, en Région wallonne, ce sont donc 21% des établissements qui ont envoyé un enseignant (au moins) en formation, tandis que ce taux est de 24% à Bruxelles et de 28% en Région germanophone. Cela signifie aussi que près de 4 écoles sur 5 n'ont organisé ou envoyé des enseignants dans aucune formation relative aux TICE au cours de l'année écoulée. Ce taux est même de plus de 9 sur 10 dans le primaire. Traduits en nombre d'enseignants formés dans l'année au TICE, on obtient les taux suivants (relativement au nombre brut d'enseignants): 1,8% dans le primaire; 6,0% dans le secondaire; 3,8% dans le spécialisé; 1,2% en promotion sociale. Les organismes sollicités pour dispenser ces formations pédagogiques aux TICE sont répartis de façon très semblable à ce qui a été montré pour les formations techniques: 26

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