Communication Congrès AFS 2011 Grenoble RT 20 Philip Aïdan, Cnam Paris. Une démarche de recherche action dans un service associatif

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1 Communication Congrès AFS 2011 Grenoble RT 20 Philip Aïdan, Cnam Paris Une démarche de recherche action dans un service associatif 1

2 I. Le contexte institutionnel du processus d évaluation et de recherche Association importante de protection de l enfance et de lutte contre les exclusions (22 services, 750 salariés) au sein d un service d action éducative en milieu ouvert (AEMO Judiciaire décisions judiciaires appliquées par des travailleurs sociaux pour la protection et l accompagnement socio éducatif des mineurs). Démarche systématique d évaluation et de recherche se déroule à quatre niveaux (depuis 2008, avec le recrutement d un sociologue praticien) : obligation légale d évaluation suivant les recommandations de l Agence nationale de l évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico sociaux (Anesm); référentiel associatif d auto évaluation applicable à tous les services dans une logique standardisée et normative qui laisse quelques possibilités de réflexion critique ; processus spécifique de recherche action / évaluation avec des professionnels impliqués au sein d ateliers coopératifs réguliers ; recherche sur les trajectoires des jeunes sortis des suivis en AEMO (parcours biographiques sur 5 ans). 2

3 II. Les choix méthodologiques et théoriques Nous analyserons cette démarche à partir des interactions et tensions entre l acceptation d un processus global et les critiques qui refusent un contrôle institutionnel et social, en appuyant notre argumentation sur la recherche action comme référence d action et d analyse, et sur la sociologie clinique comme référence théorique. Nous avons entrepris une dynamique de recherche action : "Il s'agit de recherches dans lesquelles il y a une action délibérée de transformation de la réalité ; recherches ayant un double objectif : transformer la réalité et produire des connaissances concernant ces transformations" (Colloque INRP, 1986). Dans notre cadre professionnel, la recherche action est pratiquement définie par une relation entre les pratiques professionnelles, les savoirs des différents acteurs et une réflexion structurée dans une finalité de transformation des pratiques sociales (rapport d évaluation 2009). Une définition générale de la sociologie clinique : «Les phénomènes sociaux ne peuvent être appréhendés "totalement" que si l'on y intègre la façon dont les individus les vivent, se les représentent, les assimilent et contribuent à les reproduire. Elle se veut à l'écoute du sujet, proche du réel dans ses registres affectif et existentiel, attentive aux enjeux inconscients individuels et collectifs. ( )» (Institut International de Sociologie Clinique IISC. 3

4 A partir de différents matériaux et données (rapports et journaux d évaluation et de recherche, référentiels, réunions des ateliers et instances de pilotage, entretiens avec les jeunes, échanges informels, expérience personnelle), nous essaierons de répondre à ces interrogations et hypothèses : des réponses aux commandes institutionnelles ; utilisation et reconnaissance de pratiques sociales dépendantes et autonomes ; résistances à l instrumentalisation des pratiques et émergence d une conscience sociale et politique III. Des réponses aux commandes institutionnelles Extrait d un courrier envoyé aux partenaires du service AEMO «Conformément aux dispositions de la loi de , le service AEMO poursuit sa démarche d évaluation interne. Cependant, il convient aujourd hui de favoriser d autres dimensions ( ), dans ce lien futur que nous percevons entre évaluation interne et évaluation externe. En effet, nous manquons aujourd hui cruellement de données qualitatives et quantitatives, autres que celles traditionnellement produites annuellement, pour répondre à la commande (ou demande) publique. Ainsi nous avons engagé une recherche qui nous donnera des indications précieuses quant au devenir des jeunes suivis en AEMO et, le cas échéant, quant à l impact et la pertinence de cette mesure». Extraits d un écrit de l Anesm sur l évaluation : «Une démarche projet qui garantit des espaces de réflexion et une autonomie de pensée. ( ) Une démarche éthique et déontologique qui garantit la liberté de parole et d expression, le respect des droits des personnes, la reconnaissance de la légitimité de chaque acteur.» 4

5 1. Commande institutionnelle avec force d obligation 1 ère étape Un référentiel annuel qui s applique à tous les services et établissements de l association, élaboré par un comité de pilotage et des groupes de travail (consultant extérieur, directeurs de structures, professionnels de terrain) : 2009 : le projet de service ou d établissement : les droits des usagers : les partenariats et réseaux. 2 ème étape en (en vue de la 3 ème étape de l évaluation externe en , pour les renouvellements d agréments) : Démarche à trois volets : synthèse des référentiels ; analyse des résultats ; redéfinition des orientations et objectifs, programmation et suivi pour un nouveau projet de service. 2. Proposition d une démarche de recherche action à des professionnel le s volontaires (presque tous toutes, et pas de responsable hiérarchique) avec la validation de ces objectifs : Une analyse thématique des pratiques : identification et restitution du danger ( ) ; adhésion / implication et résistances des familles ( ). Des outils concrets de suivi des situations. Des apports méthodologiques et éthiques. 5

6 3. Une recherche «classique» sur les trajectoires et le devenir des enfants et jeunes sortis du suivi AEMO (5 ans, peut être 10 ans) : sollicitation directe des jeunes (entretiens), utilité sociale du service, analyses sur les trajectoires des jeunes mineurs, complémentarité dynamique de l évaluation. IV. Utilisation et reconnaissance de pratiques sociales dépendantes et autonomes Un double enjeu sociologique et stratégique : Répondre et intégrer la commande institutionnelle (référentiel associatif, outil de suivi, utilité sociale). Travailler simultanément sur une dimension qualitative et auto évaluative : forte reconnaissance des pratiques et paroles des professionnels («le seul espace aussi libre au sein de l association» selon les professionnels participants) et des jeunes enquêtés (récit de vie plutôt rare en AEMO) ; réflexion action assez libre ; peu d interventions des responsables hiérarchiques. Méthode complémentaire de recherche action acceptée dans un seul service de l association (accord de la direction générale) : cette direction porte une tradition et une distinction d autonomie, tout en recommandant de créer un outil plus quantitatif pour mieux répondre à la commande des financeurs publics. 6

7 Il existe une véritable crainte d enfermer ou catégoriser les éléments du danger, malgré la grande conscience professionnelle et les inquiétudes manifestées sur l appréciation du danger. Le rapport aux institutions Conseil général, Justice, Etat est appréhendé dans un double mouvement : forte intégration de ces logiques dans le travail quotidien, méfiance sur l utilisation des données d évaluation. Appréciations et critiques des professionnels sur le dispositif d évaluation : Versant positif et questionnant : meilleur suivi du danger ; vision globale de la situation ; conception de l évaluation proche de la pratique quotidienne ; expérimentation positive ; pas une standardisation professionnelle ; défendre la relation humaine et la créativité professionnelle contre une vision formatée et gestionnaire. Versant interrogatif et négatif : commande institutionnelle et politique visant l autojustification ; grandes réticences aux cases et à ce type de fichage ; procédures précises tendant à standardiser une approche et une identité, avec une autonomie amoindrie. Risque d instrumentalisation d une recherche sociologique par les décideurs : compétences professionnelles des travailleurs sociaux remises en question, appréciations négatives sur l utilité sociale de l intervention AEMO, manque de résultats heuristiques significatifs. Reconnaissance du processus d autonomisation des jeunes (13 20 ans) et de leur statut de sujets capables de jugements considérés comme importants. 7

8 V. Résistances à l instrumentalisation des pratiques et émergence d une conscience sociale et politique Notre perspective de recherche action et de sociologie clinique manifeste l importance de la dimension individuelle et collective du sujet, ainsi que la volonté de transformation de la réalité. Un sens existentiel et politique est affirmé ou ressenti par les professionnels. Il s agit de veiller à éviter l amalgame ou la confusion entre cette démarche de recherche action et une intervention syndicale sur les conditions de travail ou la liberté d expression (surtout que le sociologue est aussi militant syndical!). Et il arrive que des passerelles soient établies entre l action d évaluation et des discussions syndicales, inscrites dans des temps particuliers (pauses, pré ou fins de séances d ateliers). Pourtant, les professionnels impliqués dans les ateliers sont investis d une conscience sociale et politique spécifique ; évidemment, ils ne sont pas les seuls dans le service mais ils sont une majorité dans les ateliers. Cette conscience se manifeste par des interventions diversifiées : réactions plus vives ou plus rapides dans les périodes de tensions ou de conflits avec les responsables hiérarchiques ; analyse sociale et politique articulée entre les pratiques professionnelles et les contestations d éléments importants des politiques publiques (baisse des moyens, rationalisation technocratique, contrôle social, imposition de normes d évaluation ) ; 8

9 revendication de l importance de la liberté d expression et d une éthique professionnelle et citoyenne ; utilisation de concepts parfois ou encore dérangeants, d inspiration marxiste : dominations, aliénations, classes sociales, classes populaires, combats sociopolitiques pour le développement des savoirs et connaissances, A ce propos, nous pouvons recommander un ouvrage très récent (mai 2011) Delphine Naudier Maud Simonet (Dir.), Des sociologues sans qualités? Pratiques de recherche et engagements, La Découverte, Les contributions permettent de comprendre comment les sociologues font leur travail, alors même qu ils sont engagés et font partie du monde social qu ils analysent. 9

10 VI. Conclusion provisoire A travers l application d une démarche méthodologique qui articule les dimensions individuelle et collective d interventions, nous avons essayé de construire le repérage d une triple relation sociologique : une relation institutionnelle explicite : lien organique et institutionnel entre les deux types d interventions dans un même champ professionnel (évaluation et recherche) ; une relation professionnelle plutôt reconnue : construction de savoirs critiques, autonomie des agents, passerelles entre les deux interventions, liberté d expression encadrée ; une relation implicite et résistante : discrétion assurée sur des manifestations de la liberté d expression (car possibilité d une réaction hiérarchique négative), prise de conscience de certains pouvoirs d action, risque de dépassement du champ professionnel d intervention (recherche action et syndicalisme), sociologie et engagement militant. Philip Aïdan, Cnam Paris 10

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