Update. Diagnostic. Hypothyroïdie chez le chien. Étiologie Selon la localisation de la lésion au niveau de l axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Update. Diagnostic. Hypothyroïdie chez le chien. Étiologie Selon la localisation de la lésion au niveau de l axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien"

Transcription

1 Diagnostic Update Octobre 2015 Hypothyroïdie chez le chien L hypothyroïdie est une dysendocrinie fréquente chez le chien. Chez certains patients, il est particulièrement difficile d'établir un diagnostic car cette pathologie peut se développer pendant des années à bas bruit sous des manifestations cliniques très diverses. En outre, les examens de laboratoire actuellement disponibles présentent certaines limites. En particulier, les résultats de ces examens peuvent être influencés par la présence d autres maladies ou l administration de certains médicaments ; de ce fait leur interprétation peut s avérer difficile. La mise en évidence d une baisse de la concentration en ne suffit pas à elle seule à établir le diagnostic d hypothyroïdie. Étiologie Selon la localisation de la lésion au niveau de l axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien il est possible de différencier 3 formes d hypothyroïdie acquise. Hypothyroïdie primaire Plus de 95 % des hypothyroïdies acquises chez le chien sont liées à une diminution de la synthèse des hormones thyroïdiennes et de leur sécrétion par la thyroïde. Dans la plupart des cas, cette insuffisance est provoquée par une thyroïdite lymphocytaire (environ 50 %) (Graham et al. 2007) ou une atrophie idiopathique. La thyroïdite lymphocytaire entraîne une inflammation de la thyroïde à médiation immune. Il est ainsi possible de mettre en évidence des auto-anticorps anti-thyroglobuline (Ac anti-tg) et, dans certains cas, des anticorps anti-t3 et anti-. Cette destruction progressive d origine inflammatoire des follicules thyroïdiens est un processus à évolution lente, et les signes cliniques n apparaissent que lorsque plus de 75 % de la glande est détruite. Lors d atrophie idiopathique, un tissu conjonctif vient remplacer le tissu glandulaire thyroïdien fonctionnel et les anticorps anti-tg ne sont pas (ou plus?) décelables. Cette atrophie pourrait représenter un processus pathologique autonome ou bien le stade terminal de la thyroïdite lymphocytaire (Scott-Moncrieff 2015), mais aucune de ces hypothèses n a été encore clairement établie. Plus rarement, l hypothyroïdie peut être causée par un processus néoplasique ou une hyperplasie adénomateuse. Le développement d une hypothyroïdie atrophique se déroule en 4 phases, si l on part de l hypothèse que l atrophie idiopathique représente le stade final de la thyroïdite lymphocytaire (Graham et al. 2007) : 1. Thyroïdite subclinique Aucun symptôme clinique Ac anti-tg positif, dans l intervalle de référence, TSH < 0,5 ng/ml 2. Hypothyroïdie subclinique Aucun symptôme clinique Destruction d environ 60 %-70 % de la thyroïde Ac anti-tg positif, dans l intervalle de référence, TSH élevée 3. Hypothyroïdie anticorps-positive Symptômes cliniques Destruction d environ 75 % de la thyroïde Présence d anticorps anti-tg, basse, TSH élevée 4. Hypothyroïdie atrophique non inflammatoire Symptômes cliniques manifestes Le tissu thyroïdien a été remplacé par un tissu adipeux et conjonctif Anticorps anti-tg non (ou plus) décelables, basse, TSH élevée L hypothyroïdie secondaire (liée à une diminution de la sécrétion de TSH par l hypophyse) est une cause très peu fréquente d hypothyroïdie (< 5 %). Elle peut être provoquée par une hypoplasie hypophysaire s accompagnant d un nanisme d'origine hypophysaire, un traumatisme, une tumeur ou des lésions kystiques (Scott-Moncrieff 2015). Son diagnostic s avère réellement difficile car la sensibilité diagnostique des dosages de la TSH actuellement disponibles ne suffit pas pour différencier les concentrations physiologiques de la TSH des concentrations hormonales trop basses. De ce fait, il ne faut pas exclure que la fréquence des hypothyroïdies secondaires pourrait être plus élevée (Scott-Moncrieff 2015). Jusqu à présent, seule une publication a présenté un cas cli-

2 Hypothalamus TRH Hypophyse TSH Thyroïde T4 Protéine T3 Protéine Circulation sanguine Tissus Modifié d après : Manual of Small Animal Endocrinology 1998 nique d hypothyroïdie tertiaire (liée à une baisse de sécrétion de TRH par l hypothalamus) (Shiel et al. 2007). L hypothyroïdie congénitale reste rare chez le chien. Néanmoins son incidence réelle pourrait être sous-estimée, car elle conduit souvent au décès précoce des chiots atteints. (Scott-Moncrieff 2015). Régulation La synthèse et la sécrétion des hormones thyroïdiennes sont sous le contrôle de la TSH sécrétée par l adénohypophyse (ou antéhypophyse) qui, elle-même, est contrôlée par la sécrétion de la TRH hypothalamique. Sous l influence de la TSH, la sécrétion thyroïdienne de T3 et augmente. La est exclusivement synthétisée par la thyroïde, tandis qu environ 80 % de la T3 se forme par conversion périphérique (désiodation) dans les cellules cibles. Les hormones thyroïdiennes circulantes sont liées aux protéines plasmatiques, mis à part une très faible quantité (environ 1 %) qui se trouve sous forme. Elle représente la fraction métaboliquement active des hormones thyroïdiennes, ou T3 (ft3) et (f ). La T3 et la sont les seules hormones permettant un feed-back négatif sur l hypophyse et l hypothalamus. Si la concentration sanguine en hormones thyroïdiennes s chute, la disparition du feed-back négatif entraîne alors une augmentation de la synthèse de la TSH hypophysaire. Aspects cliniques L hypothyroïdie s observe chez les chiens d âge moyen ou âgés, même si, chez certaines races prédisposées, les signes cliniques peuvent apparaître plus tôt. Le sexe ou la castration/ stérilisation n ont aucune influence sur le développement de la maladie. Dans la plupart des cas, la maladie se manifeste chez des chiens de races de taille moyenne ou grande. D'après les publications anglo-saxones, certaines races, telles que les Golden et les Labrador retrievers ou encore les Dobermans seraient prédisposées (Scott-Moncrieff 2015). Toutefois, cette prédisposition raciale n a pas pu être mise en évidence chez les patients reçus à l université de Zurich (Boretti et al. 2003). L hypothyroïdie se manifeste cliniquement par des symptômes variés qui reflètent aussi bien les divers effets des hormones thyroïdiennes sur le métabolisme général que leur influence sur de nombreux systèmes organiques. En premier lieu, elle engendre des troubles métaboliques (léthargie, prise de poids, intolérance à l effort, intolérance au froid). Environ 80 % des patients présentent en plus des problèmes dermatologiques (modification de structure ou de couleur du pelage, alopécie, hypertrichose, séborrhée, otite externe, ). Du fait de l évolution lente de la maladie, bien souvent ces changements ne sont perçus que tardivement par les propriétaires qui les attribuent aux processus physiologiques accompagnant le vieillissement de l animal. Des symptômes neurologiques peuvent sporadiquement se développer soit isolément soit associés aux autres symptômes d hypothyroïdie (Cizinauskas et al. 2000). L atteinte peut porter aussi bien sur le système nerveux périphérique (neuropathie périphérique avec parésie ou paralysie, syndrome vestibulaire périphérique, parésie faciale, méga-œsophage) que sur le système nerveux central (myxœdème et coma myxœdémateux, crise épileptiforme). Le lien direct de cause à effet entre la neuropathie périphérique et l hypothyroïdie fait, à l heure actuelle, l objet d un débat intense car aucune neuropathie périphérique n a pu être reproduite sur un modèle expérimental d hypothyroïdie (Rossmeisl 2010). D autre part, plusieurs publications de cas ont mis en évidence la disparition des déficits

3 neurologiques après l administration de (Scott-Moncrieff 2015). Une myopathie subclinique, caractérisée par l augmentation de la CK, de l ASAT et de la LDH, est par contre décrite dans de nombreux cas d hypothyroïdie canine. Il est probable qu elle contribue à l intolérance à l effort des chiens hypothyroïdiens. Des symptômes digestifs, cardiaques et oculaires sont peu fréquemment observés. Les chiennes hypothyroïdiennes peuvent également présenter des troubles de la fertilité (Panciera et al. 2012). Diagnostic Modification des paramètres hématologiques et biochimiques chez les chiens hypothyroïdiens Le plus souvent une hypercholestérolémie et une hypertriglycéridémie marquées sont observées chez les chiens à jeun (Boretti et al. 2003, Mooney et al. 2012). La glycémie est normale, mais ce n'est pas le cas de la fructosamine (si mesurée), pour laquelle les valeurs sont élevées, souvent situées à la limite supérieure ou au-delà de l intervalle de référence. Cela s explique par le ralentissement du métabolisme de la fructosamine chez les chiens hypothyroïdiens (Reusch et al. 2002). Entre 50 % et 70 % des chiens hypothyroïdiens présentent une anémie arégénérative légère, parfois modérée. Sur les frottis, il n est pas rare de mettre en évidence des leptocytes (Panciera 2001). Triglycérides (50 88 %) Cholestérol (70 80 %) Fructosamine (~ 70 %) Légère anémie arégénérative (50 70 %) CK (30 35 %) Enzymes hépatiques (~ 30 %) Panciera 2001, Boretti et al. 2003, Mooney 2012, Scott-Moncrieff 2015 mesure ces deux fractions. La synthèse de la de l organisme a lieu exclusivement au sein de la thyroïde, contrairement à celle de la T3. Comme très peu de chiens hypothyroïdiens ont une valeur de la comprise dans l intervalle de référence, la mesure de ce paramètre est donc particulièrement judicieuse pour exclure une hypothyroïdie (haute sensibilité) (Scott-Moncrieff 2015). Facteurs influençant les valeurs basales de la, de la et de la TSH Williamson et al. 2002, Daminet et al. 2003, Scott-Moncrieff 2015 Facteurs Âge : < 3 mois > 6 ans Poids : < 10 kg > 30 kg Influence sur la Race : (par ex Lévrier) Obésité Jeûne = Influence sur la Efforts corporels intenses = Gestation (progestérone) Carprofène = ou Aspirine = ou = Influence sur la TSH Glucocorticoïdes = ou = ou Furosémide Méthimazole Phénobarbital = ou = ou = ou Phénylbutazone Sulfamides Exploration de la fonction thyroïdienne Avant de mesurer les hormones thyroïdiennes et la TSH canine (ctsh) il est essentiel : d exclure une maladie non thyroïdiennes (NTI) et de vérifier rigoureusement les médicaments que l animal a reçu car bon nombre d entre eux influent directement sur les concentrations en hormones thyroïdiennes et en TSH. Complémentation en iode Auto-anticorps anti- ou selon le test utilisé v (Immunoassay) : (par dialyse à l équi) : aucune influence seulement si en même temps suffrant d'hypothyroïdie En particulier, les sulfamides peuvent conduire à un tableau clinique et biologique d hypothyroïdie. Lors d expériences menées chez l animal (Williamson et al. 2002), il a pu être démontré que les sulfamides freinaient la thyroïde-peroxydase et engendraient réellement une réduction de la synthèse des hormones thyroïdiennes avec comme résultat une chute de la concentration en et une augmentation compensatrice de la synthèse et de la sécrétion de TSH. La correspond à l ensemble d'une fraction ( ) et d'une fraction liée aux protéines. Le dosage de la Toutefois les valeurs de la situées en dessous de l intervalle de référence ne permettent pas de confirmer une hypothyroïdie (faible spécificité du dosage), car beaucoup d autres causes peuvent influencer vers le bas la concentration en, comme les fluctuations naturelles, l âge, la race, les maladies (quasiment toutes) ainsi que de nombreux médicaments. Même l administration topique de corticoïdes peut provoquer à court terme une chute de la (Gottschalk et al. 2011). La présence d auto-anticorps anti- peut donner des valeurs faussement élevées ou faussement basses de la selon la méthode de dosage utilisée. En particulier les

4 valeurs faussement élevées peuvent amener à passer à côté d'une hypothyroïdie. En effet, en raison de l interférence dans une analyse, les valeurs de la vont se trouver dans l intervalle de référence voire au-delà. Heureusement, seuls 8 % des chiens hypothyroïdiens ont des auto-anticorps anti-. Ils sont donc bien plus rares que les auto-anticorps anti-t3 (28 % des cas) (Graham et al. 2007). De plus, il semblerait que l'influence des auto-anticorps anti- sur la valeur de la mesurée soit rarement cliniquement significative (Pichotta et al. 2010). Si une valeur élevée de la est mesurée chez un chien ne présentant aucun symptôme clinique d hypothyroïdie, il est impératif de se renseigner sur son régime alimentaire. Il est fréquent qu il se produise une élévation de la lors de régime à base d aliments crus contenant des abats avec des restes de trachée et d œsophage (Köhler et al. 2012). La est la fraction de la non liée aux protéines plasmatiques. Elle est métaboliquement active et responsable du feed-back négatif agissant sur la sécrétion hypophysaire de TSH. Comme la représente la forme biologiquement active de la, beaucoup d espoirs ont été placés dans la détermination de sa valeur. Cependant la concentration en peut également être influencée par l administration de médicaments ou la présence de maladies non thyroïdiennes, toutefois à un moindre degré par rapport à la. Deux méthodes de mesure, s appuyant sur différents principes, permettent de déterminer sa concentration : L immunodosage avec traceur analogue La méthode de dosage de la, spécifiquement vétérinaire, proposée par le laboratoire IDEXX donne des résultats très comparables à ceux obtenus par la méthode de dosage de la par dialyse à l équi (Scott-Moncrieff 2014). Ce n est que lorsqu il existe des auto-anticorps anti- que la méthode de dialyse à l équi est supérieure à celle de l immunodosage spécifiquement vétérinaire de la car il n y a pas d interférence dans ce cas. Les autres méthodes d immunodosage adaptées à l homme ne devraient pas en principe être utilisées (Scott-Moncrieff 2014). Le dosage par dialyse à l équi Lors de dialyse à l équi, la liée aux protéines est retenue par une membrane semi-perméable qui laisse passer la dans le dialysat. Celle-ci est ensuite mesurée par radio-immunologie. La détermination de la par dialyse à l équi doit être conseillée en cas de suspicion d auto-anticorps anti-, car seul ce procédé permet d obtenir un résultat correct de la concentration en - (Scott-Moncrieff 2014). TSH canine (ctsh) La diminution des hormones thyroïdiennes circulantes entraîne une suppression du mécanisme de feed-back négatif et, de ce fait, une augmentation de la sécrétion de la TSH hypophysaire. Lorsque les commémoratifs et les symptômes cliniques sont compatibles, l association baisse de la et augmentation de la TSH suffit largement dans beaucoup de cas à établir le diagnostic d hypothyroïdie. Toutefois, malheureusement, environ 30 % des chiens hypothyroïdiens ne présentent pas d augmentation de la TSH (Scott-Moncrieff 2014). À l heure actuelle certaines publications ont souligné la possibilité d'un développement d une hypothyroïdie secondaire, liée à une baisse de la synthèse et de la sécrétion de TSH, un mécanisme probablement sous-estimé (Scott-Moncrieff 2015). En outre, il serait probable que les dosages de la TSH, du fait de leur haute spécificité, ne détectent pas tous les isomères de la TSH (Boretti et al. 2015). D autres explications possibles pointent vers l existence de fluctuations de la sécrétion de TSH, un épuisement des réserves hypophysaires suite à une hypothyroïdie de longue durée (Diaz- Espineira et al. 2008) ou encore un myxœdème hypophysaire (D. C Ferguson 2007). D autre part, la TSH peut aussi être augmentée sans qu il n existe d hypothyroïdie clinique significative, par exemple lors de convalescence suite à une maladie non thyroïdienne, d hypothyroïdie subclinique ( et par dialyse à l équi dans l intervalle de référence, TSH ) ou de l administration de certains médicaments comme les sulfamides ou le trilostane (Williamson et al. 2002, Boretti et al. 2015). La T3 n est synthétisée qu en très faible quantité au sein de la thyroïde, la majeure partie étant formée par désiodation de la dans les cellules cibles. Lorsque la synthèse de diminue, il se produit souvent par compensation une augmentation de la conversion de en T3 (forme plus active d'un point de vue hormonale, et dont les effets sont plus rapides). Ainsi, lors d hypothyroïdie canine, il n est pas rare que la concentration en T3 se trouve dans l intervalle de référence. De ce fait, la détermination de la valeur de a peu d intérêt pour le diagnostic d hypothyroïdie. Anticorps anti-thyroglobuline (Ac anti-tg) Lors de thyroïdite lymphocytaire, il est fréquent de mettre en évidence des anticorps anti-thyroglobuline, ce qui donne une idée du processus pathologique ayant lieu au sein de la glande thyroïde. Ces anticorps ne permettent pas de prouver la présence d un trouble fonctionnel thyroïdien car ils sont également retrouvés chez des chiens euthyroïdiens. D un autre côté, ils ne sont pas décelables lors de thyroïdite en phase terminale ou lors d atrophie idiopathique de la thyroïde. Ainsi tout comme l absence d anticorps anti-tg ne permet pas d exclure une hypothyroïdie, leur détection (test positif) n est pas pathognomonique d une hypothyroïdie. Lors d'une étude, il a été démontré qu environ 20 % des chiens ayant des anticorps anti-tg décelables, développaient au cours de l année une hypothyroïdie mais, parallèlement, sur ce même laps de temps, la détection des anticorps

5 anti-tg redevenait négative chez environ 15 % des patients (Graham et al. 2007). Une augmentation de la concentration en anticorps anti-tg peut indiquer une thyroïdite lymphocytaire débutante. En outre, il a pu être démontré que 95 % des chiens présentant des auto-anticorps anti- avaient également des anticorps anti-tg (Graham et al. 2007). Leur détermination concomitante peut contribuer à clarifier l étiologie ou représenter un examen de «seconde intention» pour étayer le diagnostic d hypothyroïdie. Des faux-positifs sont possibles, en particulier peu de temps après une vaccination ou une infection virale. Test de stimulation à la TSH Le test de stimulation à la TSH repose sur le principe que l administration d une dose supraphysiologique de TSH doit entraîner une stimulation maximale de la thyroïde ce qui permet d estimer ses capacités de réserve hormonale. Comme la TSH bovine n est plus disponible sous forme médicamenteuse, il est nécessaire d'employer la TSH recombinante humaine. Un groupe de travail de Zurich (Boretti et al. 2009) a montré que l administration d une dose bien supérieure (150 µg/chien) à celle préconisée jusqu à présent, permettait de différencier correctement l hypothyroïdie réelle d une maladie non thyroïdienne chez bien plus de patients. Réalisation du test : Prise de sang pour déterminer la concentration basale de Administration (IM ou IV) de 150 µg de rhtsh Prise de sang 6 h plus tard pour déterminer la concentration en Interprétation : post-tsh : <19,3 nmol/l (1,5 µg/dl) : résultat en faveur d une hypothyroïdie post TSH : >32,2 nmol/l (2,5 µg/dl) avec une augmentation d au moins 1,5 fois le taux basal : résultat en faveur d une stimulation suffisante. Traitement Le traitement consiste en l administration orale quotidienne de L-thyroxine synthétique (lévothyroxine). La posologie est comprise entre 10 et 20 µg/kg une ou deux fois par jour selon les données du fabricant. La posologie initiale recommandée par "Consensus Statement" (1996) est de 20 µg/kg de lévothyroxine deux fois par jour. La biodisponibilité, comprise entre 10 % et 50 %, varie fortement selon l individu, et dépend du moment du repas. Par conséquent, dans la mesure du possible, les comprimés doivent toujours être donnés soit avant soit après le repas (Scott-Moncrieff 2014). La posologie initiale ne doit pas dépasser les 800 µg/ chien. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ou souffrant d une affection concomitante rénale ou hépatique, la posologie initiale doit être réduite de moitié ou de trois quart puis augmentée progressivement (Scott-Moncrieff 2015). Contrôle du traitement En fonction des signes cliniques et de la concentration sanguine en, le premier contrôle aura lieu 4 à 8 semaines après la mise en place du traitement. Presque tous les patients présentent, après cet intervalle de temps, une augmentation nette de leur capacité à l effort ainsi qu une normalisation des paramètres biochimiques sanguins qui étaient modifiés (Scott-Moncrieff 2015). Pour vérifier si la posologie de lévothyroxine est adaptée, une prise de sang est effectuée 4 à 6 heures après l administration du comprimé pour déterminer le taux de. Le but est d obtenir une valeur de la dans la limite supérieure de l intervalle de référence ou légèrement au-delà de celui-ci (Scott-Moncrieff 2015). Cet objectif est donné à titre indicatif. La posologie définitive doit être ajustée individuellement en prenant en compte la récupération clinique liée au traitement ainsi que d autres situations individuelles comme la présence de maladies concomitantes ou l administration d autres médicaments (Scott-Moncrieff 2014). Si la TSH était également élevée au moment du diagnostic, il est judicieux de mesurer parallèlement ce paramètre. Lors de complémentation hormonale suffisante, la concentration en TSH doit se normaliser. Étant donné que la sensibilité diagnostique des dosages de la TSH ne permet pas de mesurer correctement les concentrations très faibles en TSH, il est impossible de mettre en évidence une complémentation hormonale excessive par la mesure de la TSH. Lorsque la lévothyroxine n est administrée qu une seule fois par jour, le prélèvement permettant de mesurer la et la TSH doit avoir lieu immédiatement avant la prise du comprimé suivant. Dans ce cas, la concentration en doit être comprise dans l intervalle de référence (Scott-Moncrieff 2015). S il est nécessaire d ajuster la posologie, un nouveau contrôle thérapeutique doit être prévu 4 à 8 semaines plus tard. Chez les patients présentant des auto-anticorps anti-, il est essentiel, lors du suivi du traitement, de mesurer la par dialyse à l équi du fait du risque d'une interférence dans une analyse. Si le diagnostic d hypothyroïdie a été correctement établi, quasi tous les symptômes disparaissent avec un traitement adapté. Dès la première semaine de traitement, l animal présente une augmentation de son activité et un changement de son comportement. La normalisation des différents paramètres de laboratoire (par ex. l hypercholestérolémie) s observe au bout de 2 à 4 semaines. En revanche, l amélioration des lésions cutanées et neurologiques requiert davantage de temps, entre 3 et 4 mois (Scott-Moncrieff 2015). La persistance du tableau clinique malgré l administration du traitement sur une durée suffisante, doit amener le clinicien à reconsidérer le diagnostic d hypothyroïdie. Dr. Vet. Elke Huisinga Spécialiste des animaux de compagnie Responsable grands comptes, Laboratoire IDEXX

6 Diagnostic Update Suspicion d hypothyroïdie Conversion : 1 µg/dl = 12,87 nmol/l Exclusion des autres pathologies (Résultats non concluants des analyses hématologiques, biochimiques et urinaires) Si possible, arrêt des médicaments en cours pendant 4 à 6 semaines avant la mesure de Mesure de <1,0 µg/dl : 1,0 µg/dl 2,0 µg/dl : 2,0 µg/dl 4,0 µg/dl > 4,0 µg/dl* Très probablement euthyroïdien Mesure de TSH canine (+ v, test vétérinaire) (v Ô +) ctsh Ó Très probablement hypothyroïdie (v Ô +) ctsh normale (v Ó +) ctsh Ó (dialyse à l équi) * en présence d auto-anticorps anti- ou liée, possible interférence dans une analyse. valeurs faussement élevées de la lors de mesure de la T4 sur les analyseurs Catalyst ou SNAP-Shot valeurs faussement basses sur les tests effectués au laboratoire IDEXX Test de stimulation à la TSH ou traitement «diagnostique» lors de signes cliniques évidents Ô Hypothyroïdien normale Euthyroïdien Bibliographie : Boretti FS, et al.: Clinical, haematological, biochemical and endocrinological aspects of 32 dogs with hypothyroeidism; Schweiz Arch Tierheild 145 (4) (2003) Boretti FS, et al.: Comparison of 2 doses of recombinant human thyrotropin for thyroid function testing in healthy and suspected hypothyroid dogs: J Vet Intern Med 23 (4): (2009) Boretti FS, et al.: Diagnostische und therapeutische Aspekte der canine Hypothyreose; Kleintierpraxis 60 (7) (2015) Daminet S and D. C. Ferguson: Influence of Drugs on Thyroid Function in Dogs, J. Vet. Intern. Med. 17: (2003) Diaz-Espineira et al.: Adenohypophyseal functions in dogs with primary hypothyroidism and non thyroidal illness; J Vet Intern Med 23:100 (2009) Ferguson D.C.: Testing for Hypotyroidism in Dogs: Vet Clin N Am Small Anim Pract ; (2007) Graham P.A. et al.: Etiopathologic findings of canine hypothyroidism. Vet Clin N Am Small Anim Pract; 37 (4): (2007) Köhler B, et al.: Dietary hyperthyroidism in dogs, Journal of Small Animal Practice, 53: (2012) Kooistra HS, et al.: Secretion pattern of thyroid-stimulating hormone in dogs during euthyroidism and hypothyroidism, Domest Anim Endocrinol; 18, (2000) Mooney CT Canine Hypothyroidism in: Mooney CT, Peterson M (eds) Manual of canine and feline endocrinology 4th ed. (2012) Nachreiner RF, et al.: Prevalence of serum thyroid hormone autoantibodies in dogs with clinical signs of hypothyroidism, J Am Vet Med Assoc. Feb 15; 220(4): (2002) Panciera DL: Conditions associated with canine hypothyroidism, Vet Clin N Am Small Anim Pract 31: (2001) Panciera DL et al.: Reproductive Effects of Prolonged Experimentally Induced Hypothyroidism in Bitches. Journal of Veterinary Internal Medicine, 26: (2012) Pichotta M, et al.: Autoantibodies against thyroid hormones and their influence on thyroxine determination with chemiluminescent immunoassay in dogs, J Vet Sci 11: 191 (2010) Reusch CE, et al.: Serum Fructosamine Concentrations in Dogs with Hypothyroidism, Vet Res Comm 26, 7; (2002) Scott-Moncrieff JC, et al.: Accuracy of serum free thyroxine concentrations determined by a new veterinary chemiluminescent immunoassay in euthyroid and hypothyroid dogs (abstract), J Vet Intern Med 25, 1493 (2011) Scott-Moncrieff JC: Hypothyroidism. In: Feldman EC, Reusch CE, Scott-Moncrieff JC (eds), Canine and Feline Endocrinology. Elsevier Saunders, 4th ed; St.Louis, Missouri, (2015) Scott-Moncrieff JC : Canine Hypothyroidism. In: Bonagura J.D & Twedt, DC (eds), Kirk's Current Veterinary Therapy XV (2014) Shiel RE, et al.: Tertiary hypothyroidism in a dog, Irish Vet J 60: 88 (2007) Von Kloppmann T, et al.: Euthyroid sick syndrome in dogs with idiopathic epilepsy before treatment with anticonvulsant drugs, J Vet Intern Med 20, (2006) Williamson NL, et al.: Effects of short term trimethoprim sulfamethoxazole administration on thyroid function in dogs, J Am Vet Med Assoc.; (2002) IDEXX Diavet AG Schlyffistrasse Bäch Suisse Tel: Fax: info-switzerland@idexx.ch Conseil spécialisé Dr. Cécile Rohrer Kaiser Dipl. ACVIM, ECVIM-CA Tel: cecile-rohrer@idexx.com Toutes les marques déposées et enregistrées sont la propriété des laboratoires IDEXX, Inc. ou de ses filiales aux États-Unis et/ou dans d autres pays. La politique de confidentialité du laboratoire IDEXX est disponible sur le site IDEXX Laboratories. Inc. Tous droits réservés CH

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE

RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN VITRO DE DOSAGE DE THYROGLOBULINE Direction de l'evaluation des Dispositifs Médicaux Département Surveillance du Marché Unité Evaluation et Contrôle du Marché - DIV RAPPORT DU CONTROLE DE MARCHE DES DISPOSITIFS MEDICAUX DE DIAGNOSTIC IN

Plus en détail

Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites. Hervé Monpeyssen AHP

Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites. Hervé Monpeyssen AHP Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites Hervé Monpeyssen AHP Hyper Type 1 Hyper Type2 Mécanismes I - «carburant» Iodo-toxique Thyropathie Goitre/TAI/

Plus en détail

3. E. La thyroglobuline (Tg)

3. E. La thyroglobuline (Tg) 88 3. E. La thyroglobuline (Tg) La thyroglobuline (Tg), protéine précurseur de la synthèse des hormones thyroïdiennes est détectable dans le sérum de la plupart des individus normaux en utilisant une méthode

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

Troubles thyroïdiens

Troubles thyroïdiens Troubles thyroïdiens L hypothyroïdie L hyperthyroïdie Nodules thyroïdiens Goitre exophtalmique ou maladie de Graves ou de Basedow ou thyréotoxicose Thyroïdite chronique d Hashimoto Cancer de la glande

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Michèle d Herbomez DIU de Chirurgie Endocrinienne Lille 2009 Bilan biologique participe au Diagnostic Pronostic Suivi Trois types de marqueurs:

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire?

J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? Simon Equilibré grâce à sa pompe depuis 2004 J aimerais garder les hypoglycémies sous contrôle - Que puis-je faire? L hypoglycémie peut être l une des préoccupations majeures des diabétiques de type 1,

Plus en détail

Les lésions musculosquelettiques chez les éboueurs : des pistes de prévention à la gestion du retour au travail

Les lésions musculosquelettiques chez les éboueurs : des pistes de prévention à la gestion du retour au travail Les lésions musculosquelettiques chez les éboueurs : des pistes de prévention à la gestion du retour au travail Yvan Campbell, B.Éd. M.Sc. SRDC Kinésiologue Campbell, Y. (2015). Les lésions musculo-squelettiques

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

DOSSIER D'INSCRIPTION

DOSSIER D'INSCRIPTION CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE NICE ECOLE D' INFIRMIERS ANESTHESISTES CONCOURS D ENTREE DOSSIER D'INSCRIPTION DATE LIMITE DE DEPOT LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS DE MARS ANNEE N ECOLE INFIRMIERS

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD

Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD PRÉSERVATION DES DENTS AVEC STRAUMANN EMDOGAIN Entre 5 et 15 % de la population souffre de parodontite sévère pouvant induire la perte de dents 1,2 Les

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Traitement et questions connexes

Traitement et questions connexes Traitement et questions connexes L essentiel du congrès sur le sida AIDS 2012 (et des ateliers du congrès 14 th International Workshops on Comorbidities and Adverse Drug Reactions in HIV, juillet 2012)

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC GRAND PUBLIC Edition actualisée Janvier 2010 SOMMAIRE > Ce livret a été préparé par le professeur Martin Schlumberger, chef du Service de Médecine Nucléaire à l Institut Gustave Roussy (IGR), à Villejuif

Plus en détail

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie?

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie? Ligue contre l Epilepsie Ligue Suisse contre l Epilepsie Schweizerische Liga gegen Epilepsie Lega Svizzera contro l Epilessia Swiss League Against Epilepsy Info Epilepsie Qu est-ce que c est une crise

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION

LD-P PRINCIPE ECHANTILLON. Coffret référence 442660. REVISION ANNUELLE Date. Date APPLICATION Systèmes SYNCHRON CX Mode d emploi Copyright 2007 Beckman Coulter, Inc. Lactate déshydrogénase Coffret référence 442660 Pour utilisation diagnostique in vitro REVISION ANNUELLE Revu par : Date Revu par

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

Ma fille est diabétique de type 1

Ma fille est diabétique de type 1 Ma fille est diabétique de type 1 Anneli, fille de Martina Equilibrée grâce à sa pompe depuis 2011 A l annonce du diagnostic de diabète de type 1 de leur enfant, de nombreux parents se demandent : «Pourquoi

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack,

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, 2003), et c est la seule sorte de muscle qui peut se contracter régulièrement sans fatigue; tandis que les autres

Plus en détail

Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires Les compléments alimentaires Vigilance et Respect des bonnes pratiques Les cahiers du collectif Eps N 2 Olivier COSTE Médecin conseiller Direction régionale Jeunesse, Sports et Cohésion Sociale «C Définition

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Anne GODIER Service d Anesthésie-Réanimation Hopital Cochin Paris Table ronde anticoagulants 15 novembre 2013 Conflits

Plus en détail

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu Comprendre son Psoriasis du Cuir Chevelu Vous avez un psoriasis du cuir chevelu ou une personne de votre entourage en est atteinte. Cette brochure vous est destinée. Grâce aux informations transmises,

Plus en détail