Un des plus grands services de médecine nucléaire en France

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1 Dossier de presse 1 Mai 2013

2 Jérôme Céa Jérôme Céa Un des plus grands services de médecine nucléaire en France Le Département de médecine nucléaire du Centre Léon Bérard et le service de médecine nucléaire de l Hôpital Édouard Herriot se réunissent en un seul service, baptisé «LUMEN», dans le cadre du Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) Lyon Cancérologie Universitaire (LCU) fondé entre les Hospices Civils de Lyon (HCL) et le Centre Léon Bérard (CLB). Ce service occupe 1050 m² au niveau -1 du nouveau Centre de Soins Ambulatoires du CLB et dispose d une entrée dédiée, 15 rue Gabriel- Sarrazin à Lyon 8 e (métro et tram Grange Blanche). Avec un plateau technique désormais composé de 2 caméras TEP («PETscan» ou TEP Scan) et 3 gammas caméras (dont 2 couplées à un scanner), ce nouveau service est l un des plus importants centres de médecine nucléaire de France. Au démarrage, six médecins (3 HCL et 3 CLB), sous la direction du Dr Thomas Mognetti et du Pr Francesco Giammarile, assurent son fonctionnement, ainsi que, en partenariat avec des médecins libéraux, celui de l antenne déjà opérationnelle sur le site de l Infirmerie Protestante (GIE Médecine Nucléaire Lyon Nord). Un des 2 TEP Scan Le nouveau service conserve une forte orientation oncologique mais y ajoute l expertise ostéo-articulaire détenue par le service de l Hôpital Édouard Herriot. En plus d une activité de routine soutenue, ce nouveau service développe des axes d expertise, telles l optimisation des traitements de radiothérapie par rapport aux données d imagerie (en collaboration avec le Un des 3 gammas caméras département de radiothérapie du CLB) ou la réduction du nombre total d examens d imagerie (pour réduire à la fois l irradiation totale et le nombre de transports) dans la prise en charge des lymphomes (en collaboration avec le département de radiologie du CLB). 2

3 La médecine nucléaire en cancérologie Le TEP scan ou PET Scan : cet examen a pour but de cartographier en trois dimensions l utilisation, par exemple d un sucre radioactif dans le corps, pour en tirer des renseignements sur son fonctionnement, et plus particulièrement l évolution de tumeurs. Il est classiquement associé à un scanner radiologique au cours du même examen. Fraction d Éjection Ventriculaire (FEV) : évaluation de la fonction cardiaque pour le suivi de la tolérance des chimiothérapies. La scintigraphie de repérage du ganglion sentinelle : cet examen de repérage consiste à injecter à proximité de la tumeur un produit radioactif afin de retrouver les ganglions sentinelle pour optimiser la chirurgie dans le cancer du sein, par exemple. La scintigraphie osseuse : pour le bilan d extension de certains cancers et le diagnostic de nombreuses pathologies orthopédiques et rhumatologiques. Il est de plus en plus souvent associé à un scanner radiologique. La scintigraphie à la mibg et la scintigraphie à l'octréoscan : ces examens permettent de diagnostiquer et suivre certains cancers rares et requièrent une expertise médicale importante. 3

4 Le Centre LUMEN en chiffres Activité et effectif du Centre LUMEN 10 médecins spécialistes (6ETP), 1 cadre de santé, 12 manipulateurs en électroradiologie, 7 assistantes médicales, 1 physicien médical 3 radio-pharmaciens Plus de 90 % de l activité du département repose sur 4 examens : TEP scan, scintigraphie osseuse, ganglion sentinelle et FEV. Eléments financiers Coût des équipements : 1 TEP Scan : 1,8 M, 1 TEP Scan orienté radiothérapie : 2,2 M, 1 Gamma Caméra : Gamma Caméras avec scanner intégré : pièce. L accueil du nouveau Centre Coût d investissement bâtiment : 4 M Focus sur la radiopharmacie La radiopharmacie est une partie de la pharmacie hospitalière qui s'exerce au sein du service de médecine nucléaire. Elle est située dans les locaux du LUMEN. Les personnes y travaillant sont chargées de la préparation des médicaments radiopharmaceutiques (= médicaments radioactifs) qui sont injectés aux patients pour réaliser les examens scintigraphiques. Les sources radioactives utilisées sont principalement le Technétium 99m et le Fluor 18. La radioprotection consiste à limiter au strict minimum l irradiation des patients et des personnels. Elle repose sur des principes simples (temps d exposition réduits, utilisation d écrans de protection, distances maximum) et une optimisation des stratégies diagnostiques. Le service est sous le contrôle de l Autorité de sûreté nucléaire (ASN), dont il a reçu une autorisation de détention et d administration des médicaments radio-isotopiques 4

5 Lyon Cancérologie Universitaire : Zoom sur la collaboration HCL / CLB Les Hospices Civils de Lyon et le Centre Léon Bérard se sont engagés depuis dix ans dans une démarche de collaboration active, qui s inscrit dans le contexte suivant : La coopération historiquement développée entre les deux établissements. Une Communauté d établissements «Lyon Cancérologie Universitaire (LCU)» a notamment été créée en janvier 2001, et inaugurée par le ministre de la Santé en septembre Elle visait à renforcer la coopération médicale et hospitalo-universitaire, en développant la coopération stratégique entre les deux établissements. Elle a permis le développement d activités communes et la mise en œuvre synergique de moyens, tant humains que matériels, pour une prise en charge optimisée des patients. La mise en place d une plate-forme commune d onco-génétique peut notamment être citée au titre de ses réalisations. En 2006, les Hospices Civils de Lyon et le Centre de Lutte contre le Cancer Léon Bérard ont décidé d inscrire leur coopération dans le cadre d un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS), intitulé Groupement de Coopération Sanitaire «Lyon Cancérologie Universitaire», destiné à constituer le cadre de toute coopération correspondant aux orientations politiques décidées jusque-là par la Communauté d établissements LCU. Ainsi, les HCL et le CLB se sont fixés comme première mission la création de l Institut d Hématologie et d Oncologie Pédiatrique (IHOP), qui est un pôle d activités cliniques, d enseignement et de recherche dans le domaine de l hématologie pédiatrique maligne et non maligne et oncologie pédiatrique. En 2009, ils ont défini comme deuxième mission particulière du GCS LCU, l organisation de la prise en charge des soins en médecine nucléaire. Cette coopération s est concrétisée le 7 janvier 2013 par l ouverture du centre LUMEN au sein d un des bâtiments du CLB. Elle a pour objectif la gestion d un plateau technique de haute technicité en médecine nucléaire mais aussi de développer et d encadrer les activités de recherche en médecine nucléaire, de rechercher les partenariats potentiels et les ressources nécessaires à leur mise en œuvre. Enfin, cette coopération permet de partager le portage financier et technique d équipements lourds et coûteux. Enfin, au plan de la recherche, le LYRIC, site intégré de recherche en cancérologie, et le CRC, Centre de recherche clinique en cancérologie sont également gérés dans le cadre du GCS LCU. 5

6 La médecine nucléaire aux Hospices Civils de Lyon Les activités de Médecine Nucléaire aux Hospices Civils de Lyon s intègrent au sein du Pôle d Activité Médicale d Imagerie Médicale. Implantée au cœur du CHU, cette activité porte clairement ses trois ambitions : activités cliniques d excellence et de recours, recherche fondamentale, translationnelle et clinique, et une large fonction d enseignement (biophysique). Le Pr Francesco Giammarile assure la coordination de la Médecine Nucléaire des HCL implantées dans trois établissements : les hôpitaux Est, le Centre hospitalier Lyon-Sud et un GIE au nord de l agglomération. L activité de médecine nucléaire, sur l ensemble de ces facettes (clinique, recherche et enseignement) est assurée par 12 médecins (dont 5 hospitalo-universitaires) et environ 50 personnels non médicaux. Le secteur de médecine nucléaire s appuie par ailleurs sur l équipe transversale de radio physique et de radio vigilance. Enfin, les services de radio pharmacie assurent en collaboration étroites avec les équipes de médecine nucléaire, le développement et la préparation des radio-pharmaceutiques qui seront injectés aux patients pour leur examen ou leur traitement. 1 TEP Scan 8 gammas caméras examens en gamma caméra examens de TEP Scan 12 médecins pour les activités de clinique, recherche et enseignement Environ 50 personnels non médicaux Une offre restructurée pour plus de clarté Pour mieux prendre en compte les besoins de la population lyonnaise, l offre en médecine nucléaire s est restructurée. Outre une activité de routine, les différents services développent leurs propres axes d expertise. Pour toutes les unités, le couplage, lors du même rendez-vous d un examen d imagerie en coupe et de médecine nucléaire simplifie le parcours de soin au patient et réduit la dose de rayonnement auquel il est soumis. 6

7 Centre hospitalier Lyon-Sud L unité de médecine nucléaire du CHLS dispose d un TEP scan depuis 2001 et de 3 gamma caméras. Cette unité, au-delà d une activité polyvalente, est plus particulièrement spécialisée en oncologie, orthopédie et infectiologie. En 2012, elle a réalisé TEP scan et scintigraphies Hôpitaux Est (hôpital L. Pradel, P. Wertheimer et HFME) Le groupement Est dispose du plateau d imagerie nucléaire le plus polyvalent. Il comptabilise scintigraphies en 2012 et dispose de 10 chambres pour la radiothérapie interne vectorisée, essentiellement ciblée en endocrinologie qui permettent le traitement de 400 patients atteints de cancers thyroïdiens par an. Les locaux, entièrement rénovés en 2012, permettent de réaliser les consultations et les hospitalisations des patients qui doivent rester isolés. L expertise de l équipe Est porte sur la neurologie, la cardiologie et la pédiatrie. L unité médicale, qui dispose de gamma caméras, a été entièrement rénovée. Le service a réalisé des scintigraphies cardiaques (plus de 2912) notamment lors de test d effort. L expertise de ce site va se renforcer prochainement grâce à l installation d un nouveau TEP scan en 2014 et la réalisation de TEP sur l équipement du CERMEP voisin Groupement Nord Les HCL, le Centre Léon Bérard et le groupe Inol se sont associés sous la forme d un Groupement d intérêt économique (GIE) pour développer l'offre de médecine nucléaire au nord de Lyon. Depuis le 19 juin 2012, chaque partenaire accueille ses patients sur des plages horaires dédiées sur un plateau flambant neuf de 700 m² implanté dans une partie des nouveaux locaux de l'infirmerie protestante. Avec un TEP scan et une gamma caméra, le service devrait réaliser à terme 5000 scintigraphies et plus de 3000 TEP scan Hôpital Edouard Herriot L activité du service de médecine nucléaire de l hôpital Edouard Herriot a cessé en Juillet L activité de recherche fondamentale assurée, initialement en lien avec ce service de Médecine Nucléaire, par l équipe multidisciplinaire IMTHERNAT des Prs M. Janier et D. Kryza 1 et du Pr C. Billotey 2, bénéficie de locaux agrées et de systèmes d imagerie adaptés au petit animal de laboratoire. La thématique principale de recherche porte sur le développement et la validation de molécules «traceur» et de nanoparticules multipropriétés à des fins diagnostiques et thérapeutiques en oncologie. Une intégration au réseau de recherche en oncologie est réalisée grâce à la Structure Fédérative de Recherche Lyon-Est (Pr G. Gillet). 1 Enseignants chercheurs à la faculté EST et à l Institut Lumière Matière, UMR 5306 CNRS et UCBL1-Equipe FENNEC, et respectivement depuis la fermeture du service médecin au CMN et radiopharmacien à LUMEN. 2 Nommée récemment en Médecine Nucléaire à Saint-Etienne. 7

8 Le Centre Léon Bérard, Centre de Lutte contre le Cancer de Lyon et Rhône-Alpes en bref Le Centre Léon Bérard (CLB) est l un des dix-huit Centres de lutte contre le cancer français. Affilié à la Fédération française des centres de lutte contre le cancer (FFCLCC) groupe UNICANCER, il propose sur un seul et même site tous les examens diagnostiques, les traitements et un suivi de la personne pendant et après la maladie. Le Centre est reconnu comme un pôle de référence régional de cancérologie. Il compte en 2013 plus de 1500 salariés. Le Centre Léon Bérard développe également une importante activité de recherche et d innovation, avec plus de 400 personnes travaillant dans les laboratoires installés sur son site. Les Centres de lutte contre le cancer (CLCC) sont au nombre de 18 et sont répartis dans 16 régions françaises. Ce sont des établissements privés d intérêt collectif à but non lucratif (ESPIC). Ils sont, à ce titre, régis par le Code de la santé publique et financés par la Sécurité sociale. Ils assurent des missions de soins, de recherche et d'enseignement, avec la volonté permanente d'accroître la qualité et l'accessibilité aux soins. Constituant un réseau à la fois régional et national, les Centres sont porteurs d'un modèle de prise en charge globale et multidisciplinaire des personnes atteintes d'un cancer. Président du conseil d'administration : M. Jean-François Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes, préfet du Rhône Directeur général : Pr. Sylvie Négrier Directeur général adjoint, en charge des affaires administratives : M. Jean Robert Greslin Coordination de la recherche : Alain Puisieux, Patrick Mehlen et Jean-Yves Blay Le Département de médecine nucléaire du Centre Léon Bérard L ancien département de médecine nucléaire du Centre Léon Bérard, coordonné par le Dr Thomas Mognetti, avait une activité annuelle importante réalisant 3500 examens de TEP scan, 4000 actes de gamma caméra et 200 curiethérapies métaboliques, essentiellement pour le traitement des cancers de la thyroïde. L équipe du Département se composait de 3 médecins, 1 cadre de santé et 9 manipulateurs en électroradiologie. Ce Département a aujourd hui été rejoint par l ancien service de médecine nucléaire de l Hôpital Edouard Herriot au sein du nouveau Centre LUMEN, construit dans un bâtiment que vient d ouvrir le Centre Léon Bérard sur son site. Le Centre Léon Bérard dispose également de 5 lits dédiés pour les curiethérapies métaboliques au sein d une unité d hospitalisation. Un nouveau bâtiment ouvert en 2013 Nombre de lits et places installés (hors HAD) : 286 Médecine : 112 Pédiatrie : 18 Chirurgie : 52 Chirurgie ambulatoire (AChA) : 9 Soins continus : 8 Radiothérapie : 20 Hôpital de jour : 71 HAD : ans après son ouverture sur son site actuel du quartier Laennec dans le 8 e arrondissement de Lyon, le Centre Léon Bérard a ouvert début 2013 un nouveau bâtiment de m2 dédié aux soins ambulatoires. Ce nouveau pôle fonctionne uniquement en journée, du lundi au vendredi. Grâce aux 8

9 progrès de la recherche, de plus en plus de traitements du cancer peuvent en effet être proposés aux patients en ambulatoire, qu il s agisse de la chimiothérapie ou de la chirurgie. C est dans ce nouveau bâtiment qu a été installé le Centre LUMEN qui a accueilli ses premiers patients début janvier. Ce nouveau bâtiment abrite également l Unité de préparation des chimiothérapies, le Département des soins de support du patient en oncologie, le bloc opératoire de 11 salles dont 1 dédiée à l endoscopie, l hôpital de jour et son Unité de gestion des entrées imprévues, les Consultations de médecine et soins de support et secrétariats médicaux et le Bureau d études cliniques (Direction de la recherche clinique et de l innovation). Le nouveau bâtiment du Centre Léon Bérard accueille le Centre LUMEN au -1. 9