Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté ÉVALUATION DU PROGRAMME DE PAYS. République du Niger

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1 Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté ÉVALUATION DU PROGRAMME DE PAYS République du Niger Mai 2011

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3 Document du Fonds international de développement agricole République du Niger Évaluation du programme de pays Mai 2011 Rapport No NE

4 Photos de couverture : Projet de promotion de l initiative locale pour le développement à Aguié 1. Village de Dan Bako : réunion des villageois avec des représentants communautaires régionaux. 2. Le puits du village de Nakikarhi. Source : David Rose (FIDA)

5 République du Niger Évaluation du programme de pays Table des matières Unité monétaire Évolution du taux de change Sigles et acronymes Cartes des zones d'intervention des projets FIDA Avant-propos Foreword Remerciements Aknowledgements Résumé exécutif Executive Summary Accord conclusif Agreement at Completion Point iii iii iii v vii viii xi xiii xv xxi xxvii xxxi I. INTRODUCTION 1 A. Aperçu de l assistance du FIDA au Niger 1 B. Objectifs, méthodologie et processus de l évaluation 1 II. CONTEXTE NATIONAL 4 A. Aperçu général du pays 4 B. Contexte politique et économique 4 C. Le secteur agricole et rural 6 D. Le secteur privé et la société civile 10 E. La pauvreté au Niger 10 F. Politiques nationales de réduction de la pauvreté rurale 12 G. Aide publique au développement 13 III. DESCRIPTION DES COSOP ET DES OPÉRATEURS DU FIDA AU NIGER 16 A. Les COSOP 16 B. Gestion du programme de pays 17 C. Palette d instruments prévus dans le cadre du programme de pays 18 IV. ÉVALUATION DU PORTEFEUILLE DE PAYS 20 A. Pertinence 20 B. Efficacité 24 C. Efficience 32 D. Impact sur la pauvreté rurale 34 E. Autres critères de performance 42 F. Appréciation globale du portefeuille 45 V. PERFORMANCE DES PARTENAIRES 47 A. Gouvernement et organismes publics d exécution 47 B. FIDA 48 C. Institutions coopérantes 50 D. Prestataires de services 51 E. Résumé de la performance des partenaires 52

6 VI. PERFORMANCE DES ACTIVITÉS HORS PRÊTS 53 VII. PERFORMANCE DES COSOP 55 A. Pertinence des COSOP 55 B. Efficacité des COSOP 57 C. Utilité des COSOP pour le Niger 59 VIII. APPRÉCIATION GLOBALE DU PARTENARIAT ENTRE LE FIDA ET LE GOUVERNEMENT 60 IX. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 61 A. Conclusions 61 B. Recommandations 63 TABLEAUX 1. Principaux indicateurs macroéconomiques du Niger ( ) 6 2. Organisations de base promues par les projets du portefeuille du FIDA au Niger Coût par bénéficiaire des projets du FIDA au Niger Évolution du capital humain et du savoir-faire des ménages Récapitulatif des performances du portefeuille Récapitulatif des scores attribués à la performance des partenaires dans les projets du portefeuille du FIDA Efficacité du programme du FIDA dans la réalisation de ses objectifs stratégiques Notes attribuées à l issue de l Évaluation du programme de pays pour le Niger 61 FIGURE Rendement des principales cultures (kg/ha) 7 ENCADRÉS 1. Points essentiels du chapitre I 4 2. Points essentiels du chapitre II Points essentiels du chapitre III Points essentiels de l évaluation du portefeuille Points essentiels concernant la performance des partenaires Points essentiels concernant la performance des activités hors prêts Points essentiels concernant la performance des COSOP 59 APPENDICES 1. Cadre de l évaluation Auto-évaluation par la Division Afrique de l Ouest et du Centre Département gestion des Programmes Programme de la mission principale de l Évaluation du programme de pays pour le Niger du 25 avril au 22 mai Récapitulatif des projets financés par le FIDA au Niger Récapitulatif des dons financés par le FIDA au Niger Description des principaux éléments des deux COSOP pour le Niger Méthodologie d évaluation du programme de pays Définition des critères d évaluation appliqués par le Bureau indépendant de l évaluation Coût des différentes composantes des projets financés par le FIDA Liste non exhaustive des personnes rencontrées par la mission Bibliographie 103 ii

7 Unité monétaire Franc communauté financière africaine (FCFA) Évolution du taux de change Année USD = 582,2 FCFA 529,1 FCFA 480,4 FCFA 470 FCFA Source : Institut national de la statistique du Niger AGR ANIP-MF ARRDI-ISC BAD BOAD CALI CES-DRS CIRAF COSOP CPP DAT DSRP DTS EPI EPP FAO FBSA FEM FENU FIDA FMI FNUAP GRN GTZ IC IMF Initiative PPTE INRAN INS IOR IRDAR IRDAR-RCI Sigles et acronymes Activités génératrices de revenus Association nigérienne des institutions professionnelles de la microfiance Agricultural and Rural Rehabilitation and Development Initiative Project Institutional Strengthening Component Banque africaine de développement Banque ouest-africaine de développement Action de collaboration sur les questions foncières Conservation des eaux et du sol et défense et restauration des sols Centre mondial d'agroforesterie Programme d'options stratégiques pour le pays Chargé de programme de pays Don d assistance technique Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté Droits de tirage spéciaux Étude de performance et d'impact Évaluation du programme de pays Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Fonds belge de sécurité alimentaire Fonds pour l'environnement mondial Fonds d'équipement des Nations Unies Fonds international de développement agricole Fonds monétaire international Fonds des Nations Unies pour la population Gestion des ressources naturelles Agence allemande de coopération technique Institution coopérante Institution de microfinancement Initiative pour la réduction de la dette des pays pauvres très endettés Institut national de recherche agronomique du Niger Institut national de la statistique Instances et organisations rurales Initiative de réhabilitation et de développement agricole et rurale Initiative de réhabilitation et de développement agricole et rural Renforcement des capacités institutionnelles Ministère de l aménagement du territoire et du développement communautaire Ministère du développement agricole Ministère de l économie et des finances Organisation de coopération et de développement économiques Office national des aménagements hydro-agricoles Organisation professionnelle agropastorale Organisation des pays producteurs de pétrole MATDC MDA MEF OCDE ONAHA OPA OPEP PAC II Programme d actions communautaires phase 2 PAM Programme alimentaire mondial iii

8 PARCOF PDRAA PDSFR PIB PNUAD PNUD PPILDA PSN I PSN II PTA PTBA PTF RNA S&E SAFP SCAC SDR SDRP SRP UGP UNICEF UNOPS USD WCA Projet de renforcement des capacités de représentation et d'offre de services aux organisations paysannes du Niger Projet de développement rural de la région d Aguié Programme de développement des services financiers ruraux Produit intérieur brut Plan-cadre des Nations Unies pour l aide au développement Programme des Nations Unies pour le développement Projet de promotion de l initiative locale pour le développement à Aguié Programme spécial pour le Niger Programme spécial de pays phase II Division du conseil technique et des politiques opérationnelles Plan de travail et budget annuel Partenaire technique et financier Régénération naturelle assistée Suivi et évaluation Système d allocation fondé sur la performance Service de coopération et d actions culturelles Stratégie de développement rural Stratégie de développement accéléré et de réduction de la pauvreté Stratégie de réduction de la pauvreté Unité de gestion de projet Fonds des Nations Unies pour l enfance Bureau des Nations Unies pour les services d appui aux projets Dollar des États-Unis Division Afrique de l Ouest et du Centre (FIDA) Liste des projets couverts par l évaluation du programme de pays PDRAA Projet de développement rural de la région d Aguié PSN I Programme spécial pour le Niger PSN II Programme spécial de pays phase II PDSFR Programme de développement des services financiers ruraux PPILDA Projet de promotion de l initiative locale pour le développement à Aguié IRDAR Initiative de réhabilitation et de développement agricole et rural IRDAR-RCI Initiative de réhabilitation et de développement agricole et rural Renforcement des capacités institutionnelles iv

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11 Avant-propos Depuis 1980, date du démarrage de ses opérations au Niger, le FIDA a contribué au financement de huit projets et programmes d un coût total de 234,6 millions d USD couvert à hauteur de 45% par les prêts du FIDA. Au cours des dernières années, le FIDA a fourni environ 8,5% du montant total de l aide publique au développement destinée aux secteurs rural et agricole du Niger. Outre les prêts, le Niger a bénéficié d un certain nombre de dons d assistance technique. Deux Programmes d options stratégiques pour le pays (COSOP), préparés respectivement en 1999 et en 2006, ont guidé les interventions du FIDA. Sur le plan sous-sectoriel, le COSOP de 1999 a concerné principalement le développement agricole et la gestion des ressources naturelles, le renforcement des capacités locales et le développement institutionnel, l appui aux services financiers ruraux et la création de fonds d investissement locaux, et l appui aux infrastructures et services ruraux. Pour le COSOP de 2006, le FIDA et le Gouvernement ont convenu de concentrer les interventions financées par le FIDA sur la région de Maradi, où vivent 20% de la population du pays et qui a été la région la plus touchée par la crise alimentaire de Les interventions financées jusqu à présent par le FIDA ont contribué de façon assez significative, mais limitée dans l espace, à améliorer les revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux. Cette amélioration est due principalement au succès des interventions innovantes, telles que la régénération naturelle assistée, (qui consiste à préserver et entretenir dans les champs une faible densité d arbres et d arbustes), la remise en valeur des terres et la petite irrigation maraichère. Cependant, dans de nombreux cas, cette amélioration reste fragile face aux chocs extérieurs et la diffusion des innovations se heurte souvent au manque de moyens ou à des obstacles institutionnels. Les activités du FIDA ont contribué de façon significative à l élaboration de la Stratégie nationale de microfinance, la régionalisation de la Stratégie de développement rural et la Stratégie nationale de gestion des banques céréalières. Le portefeuille a également eu un impact modeste sur le capital humain, notamment en matière d éducation et de santé, sur le capital social et l autonomisation, en particulier pour les femmes, et sur les institutions et politiques rurales. En revanche, l attention portée à l agriculture irriguée, à l élevage, aux activités extra-agricoles et à l accès des ruraux pauvres aux marchés a été trop faible, alors que les perspectives sont importantes dans ces domaines. Dans la perspective de l élaboration du nouveau COSOP du FIDA au Niger, l évaluation a notamment formulé les recommandations stratégiques suivantes : i) continuer d axer les interventions sur le renforcement des capacités institutionnelles locales et sur la diversification des revenus ruraux ; ii) favoriser l adoption d une approche-programme au sein de la Stratégie régionale de développement rural dans la région de Maradi ; et iii) procéder à des ajustements du modèle opérationnel du FIDA - tel que le renforcement de l appui du Fonds à la mise en œuvre - en fonction du contexte particulier du Niger, le pays étant confronté aux difficultés que connaissent les pays les plus pauvres. Ce rapport d évaluation comprend un Accord conclusif résumant les principaux constats issus de l évaluation et exposant les recommandations discutées et agréées par le Gouvernement du Niger et le FIDA, assorties de propositions concernant les modalités et les responsables de la mise en œuvre de ces mêmes recommandations. Luciano Lavizzari Directeur, Bureau indépendant de l évaluation vii

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13 Foreword Since 1980, when it first launched operations in Niger, IFAD has contributed to the financing of eight projects and programmes in the country for a total cost of US$234.6 million, 45 per cent of which was covered by IFAD loans. During the last ten years, IFAD has also provided a number of grants, and has contributed about 8.5 per cent of the overall official development aid to the country s rural and agricultural sectors. Two country strategic opportunities programmes (COSOPs), prepared in 1999 and 2006 respectively, have guided the Fund s activities in Niger. In terms of sub-sectors, the 1999 COSOP focused mainly on: agricultural development; natural resources management; local capacity-building and institutional development; support for rural financial services; creation of local investment funds; and establishment of rural infrastructure and services. With the 2006 COSOP, it was agreed with the Government of Niger that IFAD-financed activities would be targeted to the Maradi region, where 20 per cent of the country s population is located and which was the region that experienced the strongest degree of hardship during the food crises. To date, activities financed by IFAD have contributed significantly - albeit within a limited area - to improving the incomes and food security of rural families. This improvement has been due to the success of innovative interventions, such as farmer-managed natural resources regeneration (which consists of protecting and managing the re-growth of trees and shrubs in fields); rehabilitation of degraded land; and small-scale irrigation for market gardens. However, in many cases, the improvements are vulnerable to external shocks and replication of innovations is often hampered by institutional obstacles or a lack of means. IFAD s activities have made a significant contribution towards the preparation of the national microfinance and cereal bank management strategies and to the decentralization of Niger s national rural development strategy. The Fund s activities have also produced a moderate impact on human capital development, especially in education and health; social capital and empowerment, particularly for women; and rural institutions and policies. Nevertheless, insufficient attention has been paid to irrigated agriculture, livestock husbandry, offfarm activities and market access for the rural poor, despite the considerable potential in these areas. Anticipating the preparation of a new COSOP for Niger, the evaluation has formulated a number of strategic recommendations. Among these, the need to continue to target interventions for building up the capacity of local institutions and diversifying rural incomes; promoting the adoption of a programme approach as part of the regional rural development strategy in Maradi; and adapting IFAD s operating model to the context of Niger given the difficulties it faces as one of the world s poorest countries, such as by strengthening the implementation support provided by the Fund. The present evaluation report includes an agreement at completion point summarizing the main findings. The agreement also presents the recommendations that were discussed and agreed to by IFAD and the Government of Niger, together with proposals as to how and by whom they should be implemented. Luciano Lavizzari Director, Independent Office of Evaluation ix

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15 Remerciements Cette évaluation du programme de pays a été dirigée par M. Majid Benabdellah, Évaluateur principal et M. Michael Carbon*, Chargé d évaluation, avec la collaboration de Mme Oanh Nguyen, Analyste de recherche en évaluation et de Mme Liesbeth Kellens, Chargée d évaluation associée. Le chef d équipe des consultants M. Ali Abaab, a reçu la collaboration de Mme Aminata Ba, M. Ibrahim Amoukou, M. André Damiba, M. Boubacar Yamba et M. Amor Bayouli. L évaluation a bénéficié tout au long du processus des observations et commentaires pertinents de M. Seydou Traoré, conseiller principal indépendant et ancien ministre, et de personnes ressources : M. Larbi Zagdouni et M. Jean Pierre Olivier de Sardan. Les membres de l examen interne du Bureau indépendant de l évaluation du FIDA (Ashwani Muthoo, Paul André Rochon et Michael Carbon) ont apporté des commentaires et directives tout au long du processus de l évaluation y compris pour l ébauche du rapport final. Mmes Marie Louise Ndiaye et Mary Netto, Assistantes d évaluation, ont fourni l assistance administrative. Le Bureau indépendant de l évaluation du FIDA remercie la Division de l Afrique de l Ouest et du Centre du FIDA pour leurs observations et commentaires pertinents durant les différentes étapes de l évaluation. Le Bureau indépendant de l évaluation présente ses remerciements au Gouvernement du Niger pour ses précieux commentaires et son soutien tout au long du processus de l évaluation. Nos remerciements vont également au personnel et bénéficiaires des projets visités pour l excellence de leur appui et collaboration avec la mission d évaluation. Directeur, Bureau indépendant de l évaluation : Luciano Lavizzari Chargé de l évaluation : Majid Benabdellah Chef d équipe des consultants : Ali Abaab * Michael Carbon a collaboré à la rédaction du rapport d évaluation principal et a conduit le processus de l évaluation à partir de février xi

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17 Acknowledgments This country programme evaluation was led by Majid Benabdellah, Senior Evaluation Officer and Michael Carbon,* Evaluation Officer; Oanh Nguyen, Evaluation Research Analyst and Liesbeth Kellens, Associate Evaluation Officer. The evaluation consultants team leader Ali Abaab, received contributions from Aminata Ba, Ibrahim Amoukou, André Damiba, Boubacar Yamba and Amor Bayouli. The evaluation benefited throughout the process from insightful inputs and comments Seydou Traoré, Senior Independent Advisor and former minister, and from Larbi Zagdouni and Jean Pierre Olivier de Sardan, resource persons. The internal peer reviewers from the Independent Office of Evaluation of IFAD (IOE) - Ashwani Muthoo, Paul André Rochon, and Michael Carbon - provided guidance and comments on key deliverables produced during the evaluation, including the draft final report. Marie Louise Ndiaye and Mary Netto, Evaluation Assistants, provided administrative assistance. IOE is grateful to IFAD s West and Central Africa Division for their insightful inputs and comments at various stages throughout the evaluation process. Appreciation is due to the Government of Niger for the valuable comments and support throughout the evaluation process. Appreciation is expressed also to staff and beneficiaries of the projects visited for the excellent support and collaboration to the evaluation mission. Director, IOE: Luciano Lavizzari Lead Evaluator, IOE: Majid Benabdellah Consultants Team Leader, IOE: Ali Abaab * Michael Carbon collaborated to the draft final report and led the evaluation process from February 2010 onwards. xiii

18 xiv

19 République du Niger Évaluation du programme de pays Résumé exécutif 1. Objectifs et grands axes de l évaluation. En 2009, le Bureau indépendant de l évaluation du Fonds international de développement agricole (FIDA) a été chargé d entreprendre une première évaluation du programme de pays (EPP) du FIDA au Niger. Cette évaluation, conduite dans l esprit de la Politique du FIDA en matière d évaluation et du manuel méthodologique élaboré par le Bureau, a pour objectifs principaux d évaluer la performance et l impact des opérations du FIDA au Niger et de générer une série de conclusions et de recommandations de nature à alimenter la formulation du futur programme stratégique du FIDA pour le Niger. Afin d atteindre ces objectifs, l évaluation apprécie la performance des trois composantes du partenariat entre le Gouvernement nigérien et le FIDA, qui se renforcent mutuellement, à savoir : le portefeuille de projets et de programmes, les activités hors prêts et les deux Programmes d options stratégiques pour le pays (COSOP) concernant le Niger. L évaluation du portefeuille, qui comprend sept projets et programmes, couvre la période allant de 1997 à Contexte national. Le Niger est un pays sahélien enclavé dont les deux tiers de la superficie sont désertiques. En 2007, 62% de la population vivaient encore en dessous du seuil de pauvreté, dont les deux tiers en milieu rural. Les autres indicateurs socioéconomiques du Niger sont aussi très faibles. Les femmes et les jeunes sont particulièrement touchés par la pauvreté. Environ 82% de la population est rurale, cette population se concentrant dans la frange sud du pays. La croissance démographique du Niger, l une des plus élevées au monde, constitue un défi considérable pour le développement du pays. Le paysage sociopolitique du pays a régulièrement été marqué par des troubles sociaux, conflits armés internes et crises politico-institutionnelles. Le cadre macroéconomique du Niger s est toutefois amélioré ces dix dernières années, notamment grâce à des réformes structurelles et une réduction significative de la dette extérieure. La gouvernance au Niger reste pourtant affectée par une forte dépendance à l égard de l aide extérieure, l instabilité des institutions et de leurs cadres, l insuffisance des moyens dont disposent les services techniques déconcentrés et les communes, et l importance de la corruption au sein de l administration. Ces problèmes de gouvernance freinent la mise en œuvre des stratégies visant à réduire la pauvreté. L aide extérieure en faveur de l agriculture et du développement rural au Niger a connu une croissance notable de 1998 à 2007 (553,4 millions d USD sur dix ans), mais les effets de cette aide pâtissent de la faible capacité d absorption du pays. Le niveau d investissement dans les infrastructures socioéconomiques reste très faible. Le secteur privé et les organisations de la société civile sont peu développés et vivent également dans une large mesure de l aide au développement. 3. La domination de l agriculture et de l élevage et la faible diversification intra-sectorielle rendent l économie du Niger très vulnérable aux aléas climatiques et aux marchés. Le secteur informel compte pour 70% du produit intérieur brut, ce qui explique en partie l étroitesse de l'assiette fiscale du pays. L agriculture de subsistance traditionnelle est en crise sous l effet combiné de la pression démographique et de la forte dégradation des ressources naturelles. Par conséquence, les ménages ruraux doivent recourir aux marchés pour s approvisionner en vivres produits localement ou importés. Ils sont donc obligés de diversifier leurs sources de revenu. Le Niger dispose d un important potentiel en eau dont moins d un tiers est actuellement exploité. L accès limité à la terre des ménages agricoles vulnérables, les femmes en particulier, est un obstacle important à l amélioration de leurs revenus et de leur sécurité alimentaire. 4. Le FIDA au Niger. Le FIDA a élaboré deux COSOP pour le Niger (en 1999 et 2006). Les objectifs stratégiques du COSOP de 1999 concernaient l amélioration de l accès des pauvres aux services financiers, la gestion des ressources naturelles, l utilisation des débouchés offerts par le marché régional, l adoption d une approche participative pour le développement des organisations de base, et l amélioration de l accès aux services sociaux de base. Le COSOP de 2006 renonce à xv

20 l objectif lié aux services financiers ruraux, mais rajoute, dans le contexte de la crise alimentaire de , un objectif stratégique de réduction de la vulnérabilité et de renforcement de la sécurité alimentaire des ménages ruraux. Pour le COSOP de 2006, le FIDA et le gouvernement ont convenu de concentrer les interventions financées par le FIDA sur la région de Maradi, où vivent 20% de la population du pays et qui a été la région la plus touchée par la crise alimentaire de Sur le plan sous-sectoriel, les deux COSOP sont principalement axés sur le développement agricole et la gestion des ressources naturelles, le renforcement des capacités locales et le développement institutionnel, l appui aux services financiers ruraux et la création de fonds d investissement locaux, et l appui aux infrastructures et services ruraux. Les groupes cibles des interventions du FIDA sont les petits producteurs (agriculteurs et pasteurs), les femmes les plus vulnérables et les jeunes ruraux sans emploi. 5. Depuis 1980, le FIDA a contribué au financement de huit projets et programmes au Niger, pour un coût total de 234,6 millions d USD couvert à hauteur de 45% par les prêts du FIDA. Ainsi, ces dix dernières années, le FIDA a fourni environ 8,5% du montant total de l aide aux secteurs rural et agricole du Niger. Le budget alloué au Niger en application du Système d allocation fondé sur la performance (SAFP) mis en place par le FIDA est passé de 4 millions d USD à 6,2 millions d USD par an entre 2005 et L allocation fixée pour le cycle du SAFP était de 16,65 millions d USD et ce montant sera doublé pour le cycle Dans l ensemble, les projets visent à améliorer les revenus et les conditions de vie des populations rurales pauvres. Les objectifs spécifiques du portefeuille évalué concernent principalement la gestion des ressources naturelles, le développement des institutions de base et le renforcement des capacités, l amélioration de l accès aux services financiers ruraux, les progrès de la productivité de l agriculture et de l élevage, et l amélioration de l accès aux services sociaux de base en zone rurale. Les dons d assistance technique appuient des domaines divers tels que la recherche-développement, l innovation et la diffusion de technologies agricoles améliorées, les infrastructures, la gestion des ressources naturelles et le développement agricole. Le montant total des dons généralement couplés à un projet financé par le FIDA, s élève à environ 1,62 million d USD. 7. Les interventions du FIDA au Niger sont exécutées par les institutions gouvernementales. Toutefois, en application du principe d externalisation, la mise en œuvre d une grande partie des activités est déléguée à des ONG, des bureaux d études et des services techniques déconcentrés, en vue de favoriser le développement de l offre de services locaux. Des partenariats avec d autres partenaires techniques et financiers sont prévus pour le financement et la mise en œuvre des projets, en partie dans le cadre des mécanismes de coordination entre le Gouvernement et les donateurs déjà en place. Les projets financés par le FIDA au Niger ont été cofinancés principalement par la Banque mondiale, l Agence française de développement, le Programme alimentaire mondial, la Banque ouestafricaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds belge de sécurité alimentaire. 8. Appréciation du portefeuille. Dans l ensemble, les objectifs des projets concordent avec les politiques et stratégies du Gouvernement et du FIDA. Le portefeuille répond assez bien aux besoins des populations rurales pauvres, et il a fait preuve d une souplesse satisfaisante lorsqu il s est agi de faire face aux urgences et à l évolution de la situation. Alors que les objectifs et l envergure des premiers projets dépassaient la capacité de gestion des équipes de projet, on constate ces derniers temps une évolution vers une plus forte implication des institutions locales et une plus forte concentration géographique des interventions. En revanche, l attention portée à l agriculture irriguée, à l élevage, aux activités extra-agricoles et à l accès des populations rurales pauvres aux marchés a été trop faible, alors que les perspectives sont importantes dans ces domaines. Le partenariat avec les services techniques déconcentrés et les communes (dont la création ne date que de 2004) n a pas été suffisamment développé, mais il sera au cœur du prochain projet cofinancé par le FIDA (Initiative de réhabilitation et de développement agricole et rural Renforcement des capacités institutionnelles). Ainsi, la pertinence du portefeuille est jugée modérément satisfaisante. 9. Pour ce qui est de l efficacité du portefeuille, des résultats probants ont été obtenus dans le domaine de la remise en valeur des terres au niveau des exploitations agricoles et, dans une moindre xvi

21 mesure, au niveau de la gestion de l eau pour l irrigation à petite échelle. Sur le plan local, ces résultats ont contribué à l essor de la productivité de l'agriculture et de l élevage. On constate aussi une amélioration modeste de l accès des populations aux services financiers ruraux, mais celle-ci n a généralement pas perduré une fois le projet achevé. La construction et la remise en état de pistes rurales ont dépassé les prévisions. Globalement, pourtant, les résultats n ont pas été à la hauteur des prévisions et des besoins. Les projets n ont pas contribué de manière significative à la mise en place d une gestion effective des ressources naturelles communautaires, ni au développement de services financiers accessibles aux populations rurales pauvres. Par ailleurs, la mise en place d infrastructures hydrauliques, éducatives et sanitaires est très inférieure aux prévisions. C est la raison pour laquelle l efficacité du portefeuille est jugée modérément insatisfaisante. 10. Les processus de démarrage et de gestion, auparavant relativement lents, semblent s être améliorés considérablement depuis quelques années. Le rapport entre le taux de réalisation matérielle et le taux des dépenses de fonctionnement des projets est systématiquement très bas, ce qui s explique, entre autres, par la faible capacité des Unités de gestion de projet (UGP), les fréquentes ruptures de financement et la prolongation d au moins une année de tous les projets menés à terme au Niger. Le coût des réalisations matérielles des projets est généralement inférieur au coût standard au Niger, notamment grâce à une bonne implication des communautés et des services de l État dans les travaux et à des conditions topographiques et climatiques favorables. La rentabilité des investissements est cependant assez variable, en fonction des possibilités et des difficultés de valorisation. Les volets des projets relatifs au financement rural ont généralement donné lieu à des pertes de fonds importantes, au détriment de l efficience du portefeuille. En conséquence, celle-ci est jugée modérément insatisfaisante. 11. L appréciation de l impact sur la pauvreté rurale montre que les projets ont contribué de façon assez significative, mais limitée dans l espace, à améliorer les revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux, grâce aux interventions menées dans les domaines de la production agricole, de la Gestion des ressources naturelles (GRN) et du développement des activités extra-agricoles. Cependant, dans de nombreux cas, cette amélioration reste fragile face aux chocs extérieurs. Le portefeuille a également eu un impact modeste sur le capital humain, notamment en matière d éducation et de santé, sur le capital social et l autonomisation, en particulier pour les femmes, et sur les institutions et politiques rurales. Aussi l impact du portefeuille sur la pauvreté rurale est-il jugé modérément satisfaisant. 12. Pour assurer la durabilité des acquis, les projets prévoyaient des stratégies de désengagement reposant essentiellement sur la participation des organisations de base et le renforcement de leurs capacités, deux aspects qui présentent en eux-mêmes une durabilité très variable. La durabilité des acquis en matière de GRN et de production agricole est assez bonne, grâce à la simplicité des aménagements et à la forte implication des populations, mais l insécurité foncière, la faible maîtrise de l eau et la dégradation des terres sont autant de menaces qui pèsent sur leur durabilité. La durabilité des infrastructures socioéconomiques varie en fonction de la qualité de leur construction et de la compétence des services de l État qui les prennent en charge. Les services de formation et de conseil apportés aux populations bénéficiaires dans le cadre des projets sont condamnés à disparaître à la clôture des projets. En effet, peu d efforts sont consacrés au renforcement des capacités des services techniques déconcentrés et la valorisation des services locaux dont les projets ont encouragé le développement est insuffisante lorsque les apports de fonds extérieurs s achèvent. En conséquence, la durabilité des acquis des projets du portefeuille du FIDA est jugée modérément insatisfaisante. 13. Le portefeuille du FIDA au Niger a favorisé de nombreuses innovations agroécologiques, sociales, institutionnelles et méthodologiques, grâce à la relation tripartite entre les projets, les institutions de recherche et les groupes de bénéficiaires. La diffusion des innovations d ordre agroécologique est pratiquement spontanée, du moment qu il s agit de technologies simples et utiles. Pour les innovations institutionnelles et méthodologiques en revanche, la diffusion se heurte souvent au manque de moyens ou à des obstacles institutionnels. Compte tenu de ce qui précède, la performance du portefeuille en matière d innovation est jugée satisfaisante. xvii

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