L agroécologie, une solution pour l agriculture au Nord et au Sud?

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1 L agroécologie, une solution pour l agriculture au Nord et au Sud? Rencontre régionale organisée par Loos N Gourma en partenariat avec Lianes coopération le 23 mai 2011 à Loos en Gohelle

2 A François de Ravignan, Ce colloque consacré à l agroécologie fait suite aux riches discussions et échanges épistolaires que nous avons pu entretenir avec François de Ravignan entre 2005 et François de Ravignan nous a quittés en juin de cette année et c est avec beaucoup d émotion que nous lui dédions les actes de cette rencontre. Agronome, ancien chercheur à l Inra, très attaché au monde paysan du Nord et du Sud, c est un grand humaniste qui s est éteint. François était très soucieux du devenir des petits paysans, de leur autonomie, et prônait une réorientation des ressources en faveur des producteurs et systèmes alimentaires locaux. Il nous encourageait à y réfléchir pour nos territoires, en complément de nos actions avec nos partenaires paysans africains. Si nous regrettons de n avoir pas échangé plus, nous célébrons aujourd hui cette joie de l avoir rencontré et de prolonger humblement par cette journée et nos actions son travail auprès des petits paysans, pour le devenir de notre planète.

3 Sommaire Remerciements Introduction, Béatrice Bouquet, présidente de Loos N Gourma Introduction à la journée, Jean-François Caron, Maire de Loos-en-Gohelle La Problématique de l agriculture au Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Bénin), Sylvain Korogo, président de l Avapas p. 2 p. 3 p. 4 p. 6 Différentes techniques de l agroécologie au Burkina Faso (Sampiéri et Kamboincé) p. 15 Les formations agroécologie dispensées à Sampiéri p. 17 Echange autour du film Sampiéri, un choix : l agroécologie p. 18 La place de l agriculture dans les projets de Solidarité internationale, table ronde animée par François Freytet p. 23 Panorama de l agroécologie dans le Monde. Quelle place pour l agroécologie dans les pays du Nord? Silvia Pérez-Vitoria p. 31 Agroforesterie et agroécologie chez Didier Findinier, paysan à Campagne-les-Boulonnais p. 38 Le devenir de l agriculture au Nord et au Sud : enjeux, risques et solutions, table ronde animée par Bertrand Sajaloli p. 39 Conclusion de la journée par Majdouline Sbaï, vice-présidente du Conseil régional en charge de la solidarité internationale p. 49 Les structures présentées p. 49 Orientations et ressources documentaires p. 51 Les participants de la journée du 23 mai 2011 p. 52

4 Remerciements à Lianes Coopération pour son engagement à nos côtés, pour sa coopération et la convergence de vues sur les sujets traités, à Denis Ouoba pour avoir pris de son temps pour nous rendre visite depuis le village de Sampiéri et nous avoir fait profiter de sa présence, de son témoignage et de son soutien, à Silvia Pérez-Vitoria pour avoir accepté notre invitation, à Bertrand Sajaloli pour sa disponibilité et ses talents d animateur pour la table ronde de l après midi, à Majdouline Sbaï et Jean-François Caron, à Pauline Casalegno, Marie Décima, Evelyne Desmolins, Odile Dufly, François Charlet, Mickaël Poillion et François Théry, au Conseil régional Nord-Pas-de-Calais pour son soutien financier, au Conseil général du Pas-de-Calais pour la prise en charge de l édition des actes, à la Ville de Loos-en-Gohelle pour son aide financière et son appui logistique, à la Fondation pour la Nature et l Homme pour son soutien moral. Nos remerciements ne vont pas aux services de l Etat français qui ont refusé à Sylvain Korogo le visa nécessaire pour participer à cette journée et enrichir les débats. Il fut malgré tout présent grâce au texte de son intervention que sa prévoyance lui avait fait rédiger. 2

5 Introduction Béatrice Bouquet, présidente de Loos N Gourma Bonjour et bienvenue à tous pour cette rencontre consacrée à l agroécologie. Je tiens d abord à remercier l ensemble des intervenants dont certains sont partis tôt ce matin pour assister à cette journée. Je suis heureuse d accueillir Silvia Pérez-Vitoria que j ai rencontrée en 2008 à Albi lors du colloque international sur l agroécologie. Silvia Perez Vitoria était une des organisatrices de cette rencontre ainsi que François de Ravignan que nous avions reçu ici à Loos en Gohelle lors de la Semaine de la Solidarité Internationale en Je souhaite par ailleurs exprimer notre colère. Nous attendions parmi les intervenants l un de nos partenaires du Burkina Faso, Sylvain Korogo. Malheureusement, il n a pas pu obtenir son visa ; il a été convoqué au service de l Ambassade trois heures avant le décollage de l avion pour se voir refuser son visa. Ce refus a été motivé par le fait que dans les différents documents que nous avions remplis il était précisé que nous allions l héberger, mais non que nous allions le nourrir Je vous laisse imaginer comment il a dû se sentir humilié, puisque Sylvain s était rendu avec ses bagages à l Ambassade à l heure fixée pour le rendez-vous. Il est donc rentré chez lui. Il nous a néanmoins transmis le texte de son intervention via Internet. Cette journée s inscrit également dans le cadre du 30 e anniversaire de l association Loos N Gourma. Cet anniversaire a été marqué hier par une journée spéciale qui a été l occasion de faire la fête mais aussi de sensibiliser le public. Aujourd hui, ce colloque sera davantage consacré aux projets et actions de solidarité internationale au Burkina Faso de Loos N Gourma. Son thème principal sera l agriculture et l agroécologie. Soutenir un programme de développement agricole au Sud demande que nous portions un regard sur nos pratiques ici au Nord, ce sera le thème des discussions de l après-midi. Nous connaissons nos comportements ici au Nord, leurs défauts nous interpellent, et nous constatons que, simultanément, le Sud a beaucoup à nous apprendre, voilà ce que nous voulions vous faire partager au travers de notre expérience. Je laisse maintenant la parole à Jean-François Caron, conseiller régional et maire de Loos en Gohelle. En espérant que cette rencontre comblera vos attentes, je vous souhaite une bonne journée. Nous regrettons beaucoup son absence, parce que nous nous réjouissions de pouvoir vous faire partager l expérience de Sylvain Korogo. En effet, Sylvain est vraiment une personnalité remarquable tant dans le domaine de l agroécologie que sur le plan humain. Nous saluons la présence de Denis Ouoba, notre partenaire sur le terrain, coordinateur des projets dans le village de Sampiéri. Sampiéri est un village de l Est du Burkina Faso, vous le découvrirez tout à l heure au travers du film qui vous sera présenté. Je remercie également Lianes Coopération pour le partenariat très fort, très efficace pour la préparation de cette rencontre. Celle-ci n aurait pu se tenir sans leur expérience et leurs réseaux. Cette journée fait suite à un colloque régional organisé en 2008 par Lianes Coopération sur le thème Développement rural et agriculture. Nous avions souhaité le prolonger par des interventions plus locales, plus spécifiques, comme celle que nous organisons aujourd hui. 3

6 Introduction à la journée Jean-François Caron, Maire de Loos-en-Gohelle Bonjour à tous. Beaucoup parmi vous connaissent Loos N Gourma, d abord par son expérience, trente ans d action féconde. Il n y a pas beaucoup d associations qui arrivent à tenir comme cela une action au long cours, cela mérite d être salué. Loos N Gourma est caractérisée par un positionnement qu il me paraît important de rappeler dans une journée comme aujourd hui. Ce positionnement, c est celui de la coopération décentralisée : l idée est de travailler avec des acteurs de la même échelle, en l occurrence celle de Loos en Gohelle. Ainsi le travail avec le village de Sampiéri, dans la commune de Kantchari au Burkina Faso va permettre une entrée dans le réel des deux côtés, dans la vie des villages, dans la vie des communes. C est ainsi par exemple qu il y a une harmonie très forte avec Denis Ouoba, Denis qui pour nous n est pas quelqu un de virtuel qu on ne verrait qu à travers des photos, je dis nous parce que je me considère également impliqué dans ce projet. Nous connaissons ses réactions, sa capacité d analyse, sa capacité à travailler avec les paysans du Burkina Faso, et cela permet d avoir un retour sur les expériences de partenariat et de coopération. Ce retour est à des années lumières de ce qu on pourrait avoir si l on devait se contenter d un rapport écrit ou d une exposition. La dimension humaine des partenariats et la capacité à analyser les réactions individuelles et collectives des uns et des autres sont très importantes. J en profite pour saluer Denis qui est ici parmi nous depuis plusieurs jours et dont l aide nous est précieuse. C est cela l intérêt de la coopération décentralisée qui, effectivement, évite toute une série de dérives et qui permet du coup de mesurer la réalité du partenariat sur le terrain et de ses effets tant pervers, puisqu il ne faut pas se cacher qu il y en a toujours, au moins potentiellement, que structurels sur la vie des différentes communautés. Le deuxième point que je voulais aborder, c est l agriculture. Je veux dire à quel point c est un sujet extrêmement important. On pourrait croire que chez nous la question est réglée et qu en Afrique il y a toujours d immenses problèmes pour produire et donc pour nourrir les populations. C est une vision simpliste et extérieure. Quand on regarde chez nous comment se passent les choses, on constate que c est loin d être un modèle à idéaliser. Cela fera sans doute grincer des dents, mais notre approche de l agriculture est erronée sur beaucoup de registres : D abord sur le nombre d emplois et d exploitants agricoles, puisque nous assistons à une réduction considérable qui est encore loin d être achevée. Pour vous donner un 4 exemple, je recevais il y a quelques jours un élève de BTS du lycée agricole de Tilloy les Mofflaines qui me disait que dans sa classe ils n étaient que deux élèves à être issus de fermes de moins de 120 hectares alors qu ils sont tous fils d agriculteurs, ce qui veut dire que pour quelqu un qui voudrait devenir paysan, s il n est pas fils d agriculteurs, c est impossible. Pourtant il y a beaucoup de jeunes qui voudraient s installer mais qui ne le peuvent pas. Ensuite, par rapport à la concentration des activités agricoles : sur la commune d Achiet le Grand, commune qui fait environ 900 hectares, le maire se vantait au Conseil régional de posséder 300 hectares et qu il n y avait plus que trois agriculteurs, ce qui leur permettait de mettre le territoire en ordre de marche, d avoir des parcelles de grande taille, de mécaniser à outrance et tout cela avec très peu d emplois. Ainsi, en plus du peu d emplois induits, cette conception de l agriculture se révèle aussi décevante sur le plan de la ruralité, puisque ce n est plus de la ruralité, c est de l industrie en secteur rural. On peut ensuite parler de l impact sur les sols. Nous en sommes arrivés à un système où comme le disent certains agriculteurs : «Ben si tu ne mets rien, tu n auras rien». La qualité biologique des sols a été totalement épuisée, et, de ce fait, si on ne réalise pas des apports multiples, on ne récolte rien. De là provient l érosion des sols liée au fait que les acides humiques qui retiennent les terres ont disparu et que désormais l érosion prend là où elle était inconnue il y a cinquante ans. Il y a également la question de la biodiversité et de l environnement, avec des impacts multiples. A Loos en Gohelle par exemple, l eau est à 100 mg de nitrates, soit deux fois la norme admise. Bien sûr l agriculture n est pas la seule responsable, l industrie a eu également un impact très lourd. Mais nous sommes sur des terrains extrêmement crayeux, d où les effets directs sur les nappes phréatiques de toutes les pratiques erronées, et cela va des toilettes des cités minières qui autrefois se déversaient directement dans la nappe, aux pratiques agricoles. Du temps d Agrimieux, le salon qu organisait Serge Duvauchelle, j avais été frappé quand les agriculteurs expliquaient qu ils en étaient à seize passages par an d épandage de produits divers. Tout cela a des impacts sur la qualité environnementale qui se répercutent ailleurs : quand on dépense beaucoup d argent pour amener l eau aux normes de potabilité, c est l usager du service des eaux qui le paie à travers le prix du mètre cube d eau délivré

7 Un dernier point, enfin, sur les aspects sociaux de cette conception de l agriculture, c est-a-dire la rupture du lien entre consommateurs et producteurs. Les agriculteurs loossois, par exemple, dans leur immense majorité, produisent massivement, tous au-delà des cent quintaux à l hectare pour le blé. Et le blé est un produit qui disparaît immédiatement dans des circuits européens, et le seul rapport qu ils ont avec leurs clients, c est le chèque de la Pac. Donc il y a une rupture complète avec le consommateur. Pourtant, historiquement, dans le bassin minier et à Loos en Gohelle en particulier, ce qui explique la richesse des fermes et leur présence nombreuse, ce sont ces consommateurs habitant à proximité, cette population de mineurs qui achetaient la production locale. C est même un souvenir personnel puisque je me rappelle avoir aidé à descendre des sacs de pommes de terre dans les caves des mineurs quand j avais quinze ans. Ce type de pratique de vente directe permettait d avoir du lien. Aujourd hui cela s est totalement perdu, et le pot de yaourt fait des milliers de kilomètres avant d arriver dans notre assiette Ce modèle agricole a beaucoup d inconvénients et ne doit pas faire rêver les Africains ; certes, il permet de produire plus, mais il ne doit pas faire rêver. Quand je suis allé à Sampiéri au Burkina Faso et à Kabé au Bénin, j ai été notamment frappé par l invasion des OGM. Je crois qu il y a peu de mouvements de résistance dans la mesure où les populations africaines sont encore loin de disposer de toutes les informations à leur sujet et ne sont donc pas en mesure de décrypter tous les avantages et les inconvénients. C est d ailleurs très intéressant d en parler avec Sylvain Korogo, parce qu en tant qu agronome et agroécologiste, il a un discours extrêmement clair à ce sujet. On assiste donc à une invasion massive par les OGM et les pesticides, puisque ce sont les grandes firmes qui achètent les terres et qui les cultivent de cette façon, avec toutes les conséquences que j ai citées auparavant. Quand nous étions à Kabé, une personne venait de décéder suite à la manipulation de pesticides, parce que les paysans ne savent pas tous lire et ne sont pas formés à leur utilisation. Tout cela pour dire que notre modèle pourrait très vite se décliner là-bas à grande échelle ; notre modèle s exporte et menace l agriculture vivrière. C est pourquoi je considère que des journées comme celle-ci sont intéressantes dans cette idée de réciprocité et d analyse d autres modèles. Pour terminer, j ajouterai que la ville de Loos en Gohelle vient d entamer une action dont je ne sais pas où elle va nous mener, mais qu on pourrait qualifier d assez radicale. La ville a mis de l argent sur la table pour réaffecter des terres agricoles, 15 hectares exactement. Tout cela déclenche une levée de boucliers dans le monde agricole qui nous dit : «Mais de quoi vous mêlez-vous? Cette histoire de reprise de terres ne regarde que nous!», ce à quoi je réponds : «Non, nous avons la légitimité de la population, cela figurait dans notre programme.». L idée est de rétablir des circuits courts, de développer l agriculture bio, de développer des circuits qui permettent au consommateur de reprendre contact avec le monde agricole et donc de 5 maintenir la ruralité alors que les agriculteurs ne donnent que dans l élimination de leurs concurrents. Evidemment la situation est extrêmement tendue. J ai reçu en mairie une délégation de la FDSEA qui est venue me signifier que la municipalité n avait pas à se mêler de cela. Cette rencontre a été très crispée, je leur ai dit : «Qu est ce que vous cherchez? A diminuer le nombre d agriculteurs? Moi je cherche à en augmenter le nombre. A aggraver leur image? Moi je ne cherche qu à l améliorer. Vous couper de plus en plus des autres habitants? Moi je veux recréer du lien entre les Loossois qui aimeraient acheter local.». C était un dialogue de sourds Mais l affaire est lancée. Ces 15 hectares vont être progressivement réaffectés pour faire du regroupement de bio, et progressivement refaire des circuits de proximité. Je ne sais pas où cela va nous mener, peut-être que la ville devra d ailleurs aller jusqu au tribunal. Pourtant, nous avons essayé de travailler avec la Safer, je le signale parce qu il y a ici des spécialistes du milieu agricole, mais je pense que cela peut être une expérience intéressante. Je précise que nous n avons pas acheté les terres, mais nous avons acquis le droit de pouvoir décider à qui on les affecte. En partenariat avec la Safer, nous avons dû mettre de l argent sur la table et il n y a qu une mairie qui puisse faire cela. Pour terminer, je voudrais revenir sur l intérêt que je porte aux partenariats, comme celui qui nous lie à Sampiéri et sur toutes les questions que j ai mentionnées. Je crois en effet que nous arrivons à la fin d un cycle et que le débat s ouvre à nouveau. Nous allons avoir besoin d expériences concrètes pour le mener, des expériences avec des réussites ou avec des échecs (qu il est toujours intéressant d analyser). C est donc pour cela que je suis content que cela se fasse à Loos en Gohelle. Je tiens à féliciter Béatrice Bouquet et toute l équipe de Loos N Gourma pour ce travail de longue haleine. En effet, cela nous permet de ne pas rester sur des déclarations d intention mais nous permet d envisager les choses de manière très concrète, d en mesurer les effets à Sampiéri comme dans les villages des alentours, de voir comment l idée se diffuse, de repérer les résistances, etc. Je crois que les plus fortes résistances sont d ordre culturel. Plus les choses avancent, plus je suis frappé par le fait que seul le changement de culture des décideurs, des personnes ressources permet d ouvrir des possibles. La démonstration par l exemple est fondamentale pour la lutte contre les résistances culturelles et pour le changement des pratiques. Je vous souhaite une bonne journée.

8 La Problématique de l agriculture au Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Bénin) Sylvain Korogo, président de l Avapas I. Contexte agricole du Sahel I.1 Le portrait du Sahel C est un espace allant du Tchad au Cap-Vert et couvrant une superficie de 5,4 millions de km² pour une population qui tend vers 160 millions d habitants. Le couvert végétal du Sahel est composé de buissons, d herbes et d arbres rabougris. Zone à très faible pluviométrie, les récoltes sont aléatoires, seules y poussent quelques plantes très rustiques résistant à la sécheresse. Les habitants du Sahel sont à prédominance agriculteurs et éleveurs. La croissance démographique est très rapide (environ 3,5 %, avec une urbanisation très forte dont le taux d accroissement est d environ 7 %). Aujourd hui le terme Sahel s applique autant à une zone agroclimatique qu à une entité géopolitique : 13 pays forment le Sahel ; 70 millions d hectares de zone désertique ; Région la plus pauvre du monde ; la majorité des Sahéliens dispose de moins d un dollar par jour pour survivre ; La faim et la malnutrition touchent la majorité de sa population ; La dette extérieure progresse d année en année. Victime d un environnement écologique fragile et d un contexte international qui la marginalise, la région du Sahel n a pas encore réussi à trouver le chemin de son propre développement. Néanmoins, des dynamiques porteuses se dessinent à l horizon du nouveau millénaire. Condamnés à une même communauté de destin marquée par l étroitesse des économies et des marchés nationaux, les contraintes agroclimatiques, les relations de dépendance avec le Nord et quelques pays du Sud, le constat amer du diagnostic depuis nos indépendances (1960) à nos jours nous plonge dans la nostalgie du passé d un Sahel vert à l abri des infections du modernisme : Les OGM, Les pesticides, engrais chimiques et herbicides, La couche d ozone, Les changements climatiques et l irrégularité des pluies (200 à 500 mm par an de juin à septembre, baisse des précipitations de 30 %). Notre pays, le Burkina Faso et ses voisins Mali, Niger et Bénin ne sont pas en marge de cette situation. I.2 Le Sahel d hier Le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Bénin, tous pays sahéliens, vivaient une agriculture de subsistance mais à caractère autonome. Bien que n étant pas une région de grandes forêts, ses potentialités étaient non négligeables. Du témoignage de beaucoup de personnes ressources (vieux, vieilles, autorités coutumières), le Sahel possédait des forêts arbustives très riches en faune dans toute sa diversité (éléphants, antilopes, buffles, lions, hyènes, panthères, etc.). L agriculture nourrissait son homme car les terres étaient fertiles ; le sahélien en ce temps n était pas un ennemi mais un ami de la nature (environnement) car toute la sagesse sahélienne y trouvait sa source (contes, légendes, noms de personnes, noms des grands rois, forces occultes). Les vertus et la richesse de notre environnement étaient connues de tous, aimées, respectées et vénérées. Le ciel dans la vision traditionnelle est l incarnation de Dieu et la terre son épouse. Ces deux forces et puissances font vivre l homme, le végétal, l animal, les créatures dans toutes leurs diversités, le monde visible et invisible, tout ce qui dicte notre conscience et notre subconscient. 6

9 L omnipotence des dieux de la nature garantissait la paix, la joie, la nourriture car il pleuvait. Même si le Sahel n était pas excédentaire en production, les populations mangeaient à leur faim. Les populations en dehors de celles initiées au coran étaient analphabètes mais ne perdaient aucun grain de leurs richesses culturelles ni aucun maillon de la chaîne de leur histoire depuis les aïeux. La pollution sous toutes ses formes était ignorée des populations sahéliennes ; l eau des marigots et des mares était consommée sans danger. Les innombrables maladies actuelles «sans nom» étaient ignorées. La cohésion et la morale étaient très fortes et vivantes. L organisation sociale n avait jamais souffert de tant d entorses et de luxations. L enfant était l enfant de tous, l enfant appartenait à tous et éduqué comme tel. Les hommes n avaient jamais autant été esclaves de l argent. Le slogan «Tous pour un, un pour tous» était connu et respecté de tous ; il semblait donner à la vie sa beauté, son charme, sa qualité. I.3 Le Sahel d aujourd hui ou le Sahel de la dépendance Tel siècle, tels mœurs; le Sahel nostalgique ou le Sahel d hier a cédé sa place au Sahel d aujourd hui, Sahel des mutations. C est à partir de la colonisation que certaines mutations dites positives ont vu le jour : les moyens de déplacement modernes, les moyens matériels de l agriculture moderne, les moyens modernes de traitement des plantes, des animaux, des hommes, les moyens modernes de stockage et transformation des produits, les moyens modernes pour enrichir les sols (engrais), les moyens modernes de communication avec les hommes (téléphone, internet) rompant ainsi le contact humain direct; une science moderne avec sa mentalité, une science sans conscience puis-je dire. Tout le comportement de l homme est devenu un reniement de sa personnalité vis-à-vis de la nature et toutes ses composantes. Dans la concession, dans le marché, sous l arbre à palabre, du plus vieux au plus jeune, des murmures, des plaintes tacites ; le même constat et les mêmes sentiments animent les esprits et les cœurs. Des interrogations sans réponses! Qui sommes-nous? Où allons-nous? Les peuples du Sahel dans leurs diversité et responsabilité sociales et politiques doivent trouver des réponses aux problèmes qui minent notre développement, à savoir : L analphabétisme limitant l impact des formations et l accès à d autres sciences ; Le manque de formation agricole de base des acteurs (on est agriculteur par défaut et par le biais unique de l apprentissage familial) ; La non-diversification de la production : on produit pour nourrir uniquement sa famille (agriculture de subsistance) ; Le complexe d infériorité des agriculteurs vis-à-vis des autres travailleurs : le paysan se considère comme un chômeur, il ne considère que le travail salarié ; La mentalité archaïque des couches vulnérables ; L absence de planification dans les activités ; Le temps de chômage supérieur au temps de travail dans l année ; La migration des bras valides vers les villes, les pays côtiers, l Europe, l Amérique, l Asie ; Le mépris des jeunes vis-à-vis du travail manuel et surtout du travail de la terre ; La dépendance des jeunes à l alcool et autres vices ; La démographie galopante ; L urbanisation effrénée des villages ; Les effets pervers du modernisme, des technologies de l information et de la communication (vidéo, télévision) ; Le chômage chronique ; Le libertinage des jeunes (vie déboutonnée) ; L inadaptation du système scolaire ; Les quelques lycées agricoles sans appui ni accompagnement à l installation des jeunes ; Les langues nationales en hibernation (sans ouverture professionnelle) ; Les relations conflictuelles entre vieux et jeunes ; L argent mène le monde, tout est monétisé, le système éducatif, les relations humaines ; La vie sans sobriété (trop d excès) ; La pollution, les OGM ; La mauvaise gouvernance où l obligation de rendre compte n est plus respectée ; Le désastre du Sida ; La mauvaise répartition des richesses ; Le manque d eau. 7

10 I.4 Le constat amer sur le passé et le présent des agriculteurs sahéliens Au triple plan économique, social et culturel, les populations du Sahel ont fait un diagnostic de la situation et le constat est sans équivoque. Dans la région du Sahel, la population a considérablement augmenté avec toutes les conséquences que cela implique. Les habitudes ont évolué à cause du modernisme (instruction, interpénétration des peuples, mondialisation). Ces mutations ne contribuent pas toutes au développement humain durable ; en témoignent les guerres fratricides, la dislocation de la cohésion sociale, le développement de la mentalité bourgeoise marquée par les inégalités et l exclusion sociale. Les savoirs et savoir-faire traditionnels locaux sont oubliés, sous-exploités ou même inexploités. La déontologie traditionnelle est méconnue des jeunes. Les autorités paternelle et maternelle sont à genoux. La dépendance de plus en plus exagérée de l homme vis-à-vis de l argent a développé l égoïsme, la méchanceté. Le caractère humaniste de l homme est en train de battre de l aile. Beaucoup de vieux par ironie ont baptisé nos enfants, notre jeunesse, les «enfants des blancs» ; ceci pour dire que les jeunes sont déracinés et se préoccupent d imiter la manière de vivre occidentale. Tout ceci est aggravé par la dépendance culturelle qui fait que celui qui ne parle pas français, même alphabétisé dans sa langue maternelle, se trouve marginalisé. L économie de la région du Sahel n a pas cessé de se dégrader depuis les années de l indépendance (1960) ; ce constat est spécifiquement lié au secteur agricole car toute l économie sahélienne est liée à l agriculture et à l élevage. Que dire d un développement de substitution qui écarte les valeurs culturelles et la capacité d autopromotion des producteurs sahéliens? Pendant 50 ans notre terre nourricière, nos hommes, nos femmes, nos animaux, notre environnement en ont été victimes. Nos terres «droguées» par les engrais sont devenues stériles. Les différents produits chimiques ont créé un déséquilibre écologique. La biodiversité dans toute sa dimension a été fragilisée. Les hommes, les animaux, les plantes sont victimes d innombrables maladies dites «maladies du siècle nouveau». Les effets pervers du divorce de l homme avec la nature sont manifestes, tangibles. Ce constat amer interpelle tous les décideurs de la région du Sahel, et le reste du monde à l application des conventions internationales sur le développement durable dans toutes leurs dimensions. I.5 Le Sahel de demain ou le destin des agriculteurs sahéliens Le Sahel de demain sera ce que ses fils auront fait de lui aujourd hui. Qu attendent les gouvernements, les décideurs du Sahel pour faire de notre croissant potentiel humain le bouclier de toutes les calamités naturelles que nous vivons par manque d option politique claire de développement? Le Sahel de demain doit être le Sahel de la souveraineté, le Sahel de l autosuffisance alimentaire, le Sahel de l engagement et de la détermination. L agriculture et l élevage ne sont-ils pas le fer de lance, les deux mamelles de l économie sahélienne? Cinq décennies d agriculture conventionnelle nous ont donné la preuve que notre misère et notre pauvreté sont grandissantes. Par l éducation et la formation, les populations sahéliennes doivent désormais rompre avec la mentalité de dépendance, d éternel assisté en boutant de notre région, la famine et tout son cortège de malheurs ; on ne copie pas le développement ; le développement se construit à sa taille, à sa mesure ; l homme est l artisan de son propre développement. II est utopique de croire que les beaux discours démagogiques actuels feront bouger la misère d un pouce dans le tiersmonde, surtout au Sahel. Le Sahel de demain, c est le Sahel de la professionnalisation agricole, débarrassé de la pollution, des produits et des engrais chimiques, des OGM et que sais-je encore. Les peuples sahéliens doivent désormais avoir confiance en euxmêmes, en leur histoire, en leur science, en leur culture, en leur capacité à se déterminer sur la base de la critique et de l autocritique vis-à-vis de la politique d exclusion des grandes puissances. La voie de développement du Sahel est claire, il faut qu il arrête de téter au biberon, qu il casse les chaînes de la dépendance créée et entretenue par les grandes puissances. Il faut que le Sahel choisisse d aller lentement mais sûrement ; il faut que son option de développement soit durable. L agriculture, l élevage, la santé, l éducation, la formation au Sahel doivent être fondés sur le durable, au sens large du terme. Le développement durable est celui qui implique d amont en aval le bénéficiaire-concepteur-réalisateur ; il y participe par son engagement moral, matériel et souvent financier. En d autres termes le développement durable est celui qui est respectueux de l homme et de l environnement. 8

11 II. L introduction au Burkina Faso de l Agroécologie comme alternative de lutte contre la faim et la pauvreté en milieu rural Produire sain, se nourrir sain devrait être la devise du Sahel pour le nouveau millénaire. Cette conviction du développement agricole durable nous a été inspirée depuis 1981 par Pierre Rabhi, paysan français sans frontière. La contribution de Pierre Rabhi à une reconversion de l agriculture a été et demeure un gage de développement endogène et durable au Burkina Faso. Par l information et la sensibilisation, il a travaillé à l éveil des consciences burkinabé en agroécologie en général, en agrobiologie en particulier ; son message a interpellé non seulement les décideurs mais surtout les laborieuses populations à avoir un regard critique sur le passé, le présent et à miser sur leur avenir. III. En quoi l Agroécologie peut être une solution aux problèmes agrosylvopastoraux en Afrique sahélienne L agroécologie permet aux producteurs de trouver les solutions aux problèmes agrosylvopastoraux par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Elle est basée sur les connaissances et les logiques locales : Produire sans détruire : elle améliore la productivité et la stabilité de l exploitation Maîtriser les techniques d amélioration de la fertilité des sols Régénérer le sol et établir les équilibres naturels pour la sauvegarde de la biodiversité Maîtriser la gestion rationnelle de l eau en agriculture (aucune goutte d eau ne doit se perdre) Assurer l association et la rotation des cultures et la diversification des activités Protéger et restaurer l environnement Maîtriser les savoirs, savoir-faire et savoir-être en agroécologie et en agrobiologie Gagner en quantité et en qualité sur les terres les plus arides Faire usage des variétés sélectionnées Associer culture et élevage Maîtriser les techniques de protection phytosanitaires naturelles Elle limite les conflits fonciers Maîtriser la planification et l organisation des activités Elle fonde sa stratégie sur l universalité de l interdépendance et la complémentarité (hommes, animaux, végétaux). IV.1 La formation des acteurs Un pays ne vaut que ce que valent ses hommes ; cela se confirme par le dicton : Tant vaut l homme, tant vaut la terre. Se former pour valoriser ses capacités intellectuelles et physiques dans le métier que l on exerce (agriculture, élevage, commerce, artisanat) est une nécessite incontournable. Le savoir et le savoir-faire s acquièrent à travers la formation qui se scinde en deux axes : - La formation théorique : Avant toute action, il faut au préalable, avoir un savoir qui soit lié à cette activité. Le savoir fait appel aux livres, aux journaux, aux exposés, aux débats. En Afrique au temps ancien le savoir était acquis dans la communication orale auprès des vieux, des vieilles soit en milieu familial, soit sous l arbre à palabre, soit à certaines occasions ponctuelles de la vie. Chaque groupe socioprofessionnel a ses savoirs et savoir-faire (éleveurs, maraîchers...). Sans savoir, il n y a pas de savoir-faire. - La formation pratique : Elle se traduit, en termes d actions, par la capacité à mettre en pratique ce que l on sait théoriquement. Dans le contexte des producteurs agrosylvopastoraux, c est être capable de : Apprendre à lire et à écrire en langues nationales Produire le compost Produire des plants en pépinière Pratiquer l embouche animale Pratiquer les activités de conservation des eaux et des sols Pratiquer le zaï, le zaï forestier Savoir travailler le sol Savoir gérer les outils de l exploitation (tenir les registres) Savoir faire un compte d exploitation Savoir évaluer et s auto évaluer Savoir appliquer les pratiques agroécologiques pour une agriculture durable. 9

12 Les formations théorique pratique sont les deux sources d où toutes les organisations socioprofessionnelles puisent leurs compétences pour atteindre leurs objectifs de production. La préoccupation constante de l Avapas est de dispenser des formations tant théoriques que pratiques aux promoteurs agrobiologiques des communautés de base ; un paquet technologique des pratiques agroécologiques est dispensé aux femmes, aux hommes et aux jeunes pour les rendre capables de : Affirmer leur identité d agriculteur dans l agriculture durable Maîtriser techniquement les facteurs de production Maîtriser les techniques écocitoyennes Maîtriser les techniques d association élevage/agriculture Maîtriser les techniques de conservation et de transformation agroalimentaires (femmes) Maîtriser les techniques de maraîchage Maîtriser la démarche agroécologique qui traduit la démarche qualité en agriculture durable. Les formateurs de l Avapas impliquent le public suivant : Paysans et paysannes, Eleveurs, Maraîchers, Tradipraticiens, Lycées et collèges, écoles primaires publiques (l école et la production), Centres de Perfectionnement Ruraux (CPR), Fonctionnaires en retraite pour la production (fermiers), Commerçants (importateurs, exportateurs, transformateurs). IV.2 Le foncier, un atout de la lutte contre la faim et la pauvreté L agro-business risque d élargir le fossé entre pauvres et riches. Dans des pays à vocation agricole comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Bénin, une bonne répartition de la terre permettrait aux 90 % des paysans de survivre sur les terres que leur ont léguées leurs parents. La terre n est jamais refusée à celui qui veut construire pour y habiter. Elle n est jamais refusée non plus à celui qui veut produire pour se nourrir. L agro-business et l urbanisation effrénée commencent à être des dangers pour le développement agrosylvopastoral en Afrique et particulièrement au Burkina Faso. De nos jours, les terres dénudées au Burkina Faso sont en voie de revalorisation grâce aux pratiques agroécologiques (zaï amélioré, conservation des eaux et sols). Culturellement, la terre n est jamais vendue au Burkina Faso. Actuellement nombreux sont les paysans en zones semi-urbaines qui commencent à spéculer leurs terres de peur que le prochain lotissement ne vienne les leur confisquer. L agriculture péri urbaine est toujours une nécessité incontournable pour faire vivre des millions de vies. Nombreux sont ceux qui vivent en ville mais qui vivent de la terre. La sécurisation foncière en milieu rural doit prendre en compte les réalités socioculturelles et économiques dans nos pays du Sahel. C est seulement à ce prix que le Burkina Faso et les différents pays tireront leur épingle du jeu. A l actif de l Avapas, des actions concrètes sont déjà engagées pour freiner la pression foncière grandissante : La pratique d une agriculture intensive ; La récupération des terres dégradées par la pratique du zaï ; L utilisation du compost pour une meilleure productivité et une meilleure gestion de l eau en agriculture ; La diversification des productions agricoles. IV.3 La diversification des activités de production Au Burkina Faso, l année est divisée en deux saisons : Une saison pluvieuse (juin à octobre, soit 5 mois) ; Une saison sèche (novembre à mai, soit 7 mois). 98 % de la population Burkinabé vivent des productions des activités hivernales. La contre saison connaît peu d activités de production sauf quelques activités artisanales. Cette période de temps mort ou de chômage de sept mois, marquée par des funérailles, les fêtes coutumières et autres, affame les familles et ruine toute leur économie. Le manque d activités diversifiées planifiées sur les douze mois de l année rend les populations pauvres. 10

13 L Avapas a fait sienne cette préoccupation et tente de créer avec les populations des activités couvrant à la fois la contre saison et la saison pluvieuse. Le maraîchage, la gestion des pépinières individuelles et collectives, l apiculture, l embouche animale, les AGR (activités génératrices de revenus) pour les femmes sont parmi tant d autres des activités vulgarisées par I Avapas. De plus en plus de paysans ont pris conscience qu ils doivent valoriser les douze mois de l année par des activités diversifiées. IV.4 Le paysan est un garant du terroir La terre appartient à l Etat, dit-on chez nous, mais le paysan est le garant du terroir. Les valeurs socioculturelles mettent le paysan comme le premier attaché à la terre, à l environnement, donc garant du terroir sur les plans économique, social et culturel. Toutes les vertus inestimables du terroir font l épanouissement du paysan dans le passé, le présent et l avenir. Il est garant du terroir parce que toute sa vie et sa prospérité s y trouvent rattachées. Son existence est dépendante du terroir. De nos jours, nos griots chantent bien les louanges de l affinité entre l homme et son environnement. L Avapas fait du paysan un chercheur, un innovateur, un écocitoyen, un protecteur de la terre-mère, mamelle de la biodiversité. La fonction d agriculteur est dévalorisante en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier. Demandez à un paysan : «Que fais-tu?» Il répondra : «Je ne fais rien. Je suis sans travail. Je cultive la terre.» Les fonctionnaires intellectuels ne finissent jamais d ironiser : «Il est comme un paysan». On dira à un jeune écolier paresseux : «Si tu n apprends pas ta leçon, tu prendras la daba!», la daba est l outil traditionnel du paysan burkinabé. Voilà tant d opinions, d appréciations qui ont contribué à dévaloriser la fonction du paysan. La jeunesse considère le travail de la terre comme une malédiction, un mauvais sort pour ceux qui exercent ce noble métier. L heure est venue enfin pour toutes les couches socioprofessionnelles en Afrique de considérer le travail de la terre comme un salut, une profession qui mérite amour et respect. L agriculture, l appellation paysan doivent cesser d être un tabou pour les jeunes qui sont l avenir, l espoir de nos peuples sur les plans économique, social et culturel. Pour ce faire nous interpellons la jeunesse d Afrique en général et la jeunesse du Burkina Faso en particulier qu avec la terre-mère, il n y a pas de chômage. Soyons fiers de la terre, relevons le défi pour une Afrique débarrassée de la faim et de la pauvreté. Celui qui investit dans la terre-mère multiplie son taux d intérêt à l infini. Celui qui travaille au soleil mangera à l ombre, à l exemple de la fable : «La cigale et la fourmi». L agriculture est le fer de lance du développement durable du Burkina Faso. II faut donc redorer le blason agrosylvopastoral du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Bénin pour que les bras valides des campagnes assurent la relève paysanne. Dans cette optique, l Avapas propose : Des formations agroécologiques de la jeunesse rurale et urbaine ; Un appui aux activités génératrices de revenus ; Des ateliers de réflexion sur l avenir de la jeunesse, la lutte contre l exode, les migrations multiformes, la création d activités économiques comme la pêche, l apiculture, l embouche animale, la production du compost à commercialiser, la collecte des graines de neem, etc. IV.5 La responsabilisation et le partage du pouvoir Toutes les sociétés sont fondées sur des pouvoirs. Ces pouvoirs confèrent des responsabilités inhérentes au statut social. La gestion du pouvoir est le plus souvent un facteur de dysfonctionnement, de manque de cohésion sociale au détriment d un développement solidaire. Dans un pouvoir équitable, les responsabilités sont partagées en faveur d une gestion cohérente et transparente. Par la formation et la sensibilisation I Avapas rétablit les équilibres socioculturels par le théâtre, les récitals, les projections de films audiovisuels, les montages de sketches. Des jeux de rôles sur l interdépendance et la complémentarité des acteurs pour un développement équitable et durable sont également organisés. IV.6 La conciliation entre le traditionnel et le moderne Tel siècle, telles mœurs. La vie sous toutes ses formes est évolutive. Les pratiques agrosylvopastorales anciennes doivent se greffer aux pratiques modernes pour qu il y ait un équilibre dans les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. La science avait à tort sous-estimé voire rejeté les savoirs locaux issus des savoirs premiers. L agroécologie, basée sur les connaissances et les logiques locales, relance le défi. Toute connaissance nouvelle se fonde sur une connaissance passée. 11

14 L Avapas, riche de cette expérience a mis en place un comité technique de recherche et de promotion des savoirs locaux. Dix membres (paysans, sociologues, étudiants, anthropologues, économistes, agronomes) forment ce comité. Les différents axes d orientation sont : Les savoirs locaux liés à la santé (humaine, animale, végétale), Les savoirs locaux liés à la production végétale, Les savoirs locaux liés à l élevage, Les savoirs locaux liés à l environnement, Les savoirs locaux liés à la conservation et transformation des produits Les savoirs locaux sur le développement communautaire, Les savoirs sur la chefferie coutumière, un levier du développement durable, Les savoirs locaux sur la place de la femme dans une société de partage du pouvoir. Une future capitalisation ouvrira la porte à une large diffusion de ces pratiques endogènes. IV.7 Le développement participatif Le développement se fait sur mesure. Chaque pays, chaque homme doit faire son développement à sa taille. Il est une course de fond et doit se réaliser lentement, mais sûrement. Se demander : pour mon développement de quoi dois-je disposer? De quel appui ai-je besoin? L aide devant contribuer à assassiner l aide, tout appui exogène octroyé doit nous permettre, grâce à une gestion saine et responsable de voler de nos propres ailes. S il est vrai que la bonne pluviométrie fait les bonnes récoltes, il est aussi vrai que si le paysan ne s investit pas il n aura pas de bonne récolte. L aide vient en appui aux capacités de l homme à se déterminer. L aide est nécessaire mais il faut savoir la valoriser pour accéder à l autonomie. Tant vaut l homme, tant vaut la terre. L Avapas stimule l esprit de responsabilité des producteurs par : La réflexion avant, pendant et après l action (RAR), La contribution valorisée pendant les formations, La contribution matérielle pendant les formations, La contribution par l apport en expérience de l expertise locale pendant les formations, La mutualisation des expériences. IV.8 Appropriation des technologies par les femmes, ferment du bien- être familial En Afrique sahélienne en général et au Burkina Faso en particulier, les femmes représentent 52 % de la population. Elles sont les ferments du bien-être familial et sont présentes à tous les rendez-vous du développement. L Avapas a fait du genre la priorité des priorités. Au-delà des activités champêtres et du maraîchage, les femmes sont formées aux activités génératrices de revenus (AGR) : la fabrication du beurre de karité, le soumbala, le dolo, le savon, la teinture, le séchage de fruits et légumes etc. Grâce à l Avapas, beaucoup de femmes savent à présent faire le jardin familial pour une amélioration de l alimentation de la famille. Les groupements villageois féminins (GVF) produisent des plants en pépinières pour la vente et le reboisement (bosquets familiaux). Par la formation, le renforcement des capacités des femmes est sans conteste la voie du mieux-être social, économique et culturel des familles rurales. IV.9 Protection et restauration de l environnement Les effets pervers du divorce de l homme avec la nature ont pour conséquences : Le changement climatique, La pollution sous toutes ses formes, La disparition de la biodiversité, La désertification, Les faibles pluviométries, Les cyclones et ouragans, La pauvreté. 12

15 Pour sensibiliser les populations et leur apprendre à endiguer ces fléaux, l Avapas a mis en place une série d actions concrètes au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Bénin : Organisation chaque année d une journée de l environnement ; Diffusion de bosquets familiaux (Burkina Faso) ; Réalisation d arboretum (Burkina Faso, Mali) ; Formation des producteurs en technique de pépinière (Burkina Faso, Mali, Niger, Bénin) ; Pratique du zaï forestier (Burkina Faso, Mali, Niger, Bénin) ; Agroforesterie ; Création de vergers ; Construction de prototypes d habitats économiques et écologiques (Burkina Faso) ; Vulgarisation de foyers améliorés (Burkina Faso) ; Sensibilisation aux énergies renouvelables solaire et éolienne, et aux agrocarburants. Sur la base que l Homme est l artisan de son propre développement, Sampiéri au Burkina Faso donne le témoignage vivant des résultats des pratiques agroécologiques grâce aux différentes formations ci-dessus énumérées, théoriques et surtout pratiques. Dans toute la région de Fada N Gourma, Sampiéri est devenu la vitrine et l épicentre de l agriculture durable au Burkina Faso. Comme le dit un adage : «De ce qu on entend on peut douter, de ce qu on voit on peut douter, de ce qu on fait on ne doute jamais». Les résultats mérités et tangibles de Sampiéri ont justifié un autre adage : «Quand la clairière vaut mieux que le bas-fond». A n en pas douter, dans toute la région, l agroécologie est reconnue par tous comme étant une alternative de lutte contre la faim et la pauvreté. V. L agroécologie au Sahel : ses techniques, ses promoteurs, ses partenaires : V.1 Techniques d amélioration de la fertilité des sols érodés Nourrir la terre mère pour qu elle nous nourrisse. Au Burkina Faso et ailleurs dans les pays voisins (Mali, Niger, Bénin), les terres marginalisées, abandonnées parce que même l herbe n y pousse plus sont très nombreuses. Elles occupent le tiers des terres cultivables. Grâce aux techniques de compostage, le problème de pauvreté des terres ne se pose plus. Sur une terre d un rendement zéro à l hectare, grâce à l agroécologie, le paysan produit 2 à 3 tonnes à l hectare. Le rendement est triplé voire quadruplé par rapport aux autres terres dites fertiles. C est ce constat de résultats tangibles qui a fait que les agriculteurs ont associé à l agroécologie l adage : «Quand la clairière vaut mieux que le bas-fond». Ces résultats sont obtenus par l initiation des producteurs aux techniques du compostage, du zaï, des demi-lunes, des cordons pierreux pour la réhabilitation des terres dégradées impropres à la production. V.2 Quelques associations agroécologiques au Sahel Burkina Faso Mali Bénin Niger Association pour la Vulgarisation et l Appui aux Producteurs Agroécologiques Ned la bâoogo au Sahel (Avapas) Association pour la Gestion de l Environnement et la promotion du Développement durable Association pour le Développement des Techniques et pratiques Agroécologiques (ADTAE) Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS) Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (Arfa) Association Interzone pour le Développement en Milieu Rural (AIDMR) Malliance Trougoumbé - Kayes Union pour un Avenir écologique et Social (Uaves, Gao) Fédération Agroécologique du Bénin (FAEB) Sécurité alimentaire et développement économique local (Sadel) 13

16 V.3 Politique nationale burkinabé face à l agroécologie L agroécologie bénéficie d une reconnaissance tacite du gouvernement. C est ce qui explique la présence au Burkina Faso des OGM, des herbicides, de nombreux produits chimiques aux effets pervers sur les hommes, les animaux et les végétaux. Les subventions d intrants au Burkina Faso venant de l aide extérieure risquent d être suspendues si le choix politique en agroécologie est officiel et clair, d où la politique du faire semblant de l Etat vis-à-vis de l agroécologie. V.4 Sens de l action des partenaires du Nord Ils jouent un rôle d accompagnement, de facilitateurs, de coordinateurs, de critique et d appui à l autocritique, d assistance à l autoévaluation dans la mise en œuvre des programmes locaux de développement. La stratégie d intervention des partenaires du Nord doit être raisonnée et respecter la démarche qualité qui se définit comme suit : Adopter une démarche participative qui fait de l acteur concepteur, acteur bénéficiaire ; Faire du producteur un chercheur, un innovateur, c est s appuyer sur les potentialités locales ; Planifier les activités par et pour les communautés ; éviter les interventions saupoudrage qui sont comme un feu de paille ; Favoriser les échanges et la complémentarité Sud-Sud ; Faire une intervention qui s intègre au plan de développement local Adopter avec les populations locales un plan de développement à moyen terme qui permet d enfoncer le clou de l appropriation des techniques agroécologiques pour une réelle autonomie du producteur. Conclusion Les différentes actions visées par I Avapas s inscrivent dans la mise en œuvre du paquet technologique agroécologique. Cette démarche nouvelle d agriculture durable suscite un engouement dans les sessions de formation. Toutefois, pour pérenniser les actions, un partenariat dynamique comme celui qui associe Loos N Gourma à l Avapas s avère indispensable. 14

17 Différentes techniques de l agroécologie au Burkina Faso (Sampiéri et Kamboincé) 1/II Travaux chez un paysan de Sampiéri Le cordon pierreux est destiné à freiner l érosion provoquée par les pluies. Les cordons sont disposés le long des courbes de niveau. La technique du zaï consiste à creuser à la houe des cuvettes qui permettent de concentrer l eau des pluies et le compost. Le mil y est ensuite semé. L agroforesterie est également employée ; les arbres plantés doivent impérativement être protégés des animaux divagants. Le paillage Il est une autre technique de préservation des sols. Les tiges de mil sont laissées sur place et limitent l action des rayons du soleil. L amélioration du rendement permet un paillage plus dense et donc une meilleure préservation des terres. L élevage L association des cultures et de l élevage permet de disposer de matières organiques qui, si elles sont collectées et correctement utilisées, renforcent la fertilité des sols. 15

18 Différentes techniques de l agroécologie au Burkina Faso (Sampiéri et Kamboincé) 2/II Le compost Il est une composante essentielle de l agroécologie. Il permet d enrichir les sols en y réintroduisant de la matière organique. La technique du zaï sur le plateau Mossi Le zaï permet la restauration des sols y compris dans les zones les plus extrêmes comme ici à Kamboincé sur le plateau Mossi (Nord du Burkina Faso). Grâce à cette technique, ce champ de mil aura un rendement supérieur à un champ cultivé traditionnellement. 16

19 Les formations agroécologie dispensées à Sampiéri Session de formation endogène au centre de formation de Sampiéri Le centre de formation se compose d une salle de cours, d un champ de 2 ha et d un arboretum. On y dispense à la fois des formations théoriques et pratiques. Session de formation endogène au centre de formation de Sampiéri Jean Koudougou paysan formé à l agroécologie devenu formateur explique les principes de la fabrication du compost. Visite sur le terrain Les formations comportent toujours une visite chez des paysans convertis à l agroécologie. 17

20 Echange autour du film Sampiéri, un choix : l agroécologie Béatrice BOUQUET : Tout d abord merci à Bertrand Seguin pour ce film. Le projet d accompagner l agroécologie à Sampiéri est né de nos réflexions : nous soutenions depuis plusieurs années des projets de développement, mais nous nous apercevions qu il n y avait pas vraiment de décollage. 90 % des habitants de Sampiéri sont des paysans et l autosuffisance alimentaire n était pas encore atteinte : c était une question préoccupante. Nous avons réfléchi à ce qu il était possible de faire. On m avait dans les années donné le livre de Pierre Rabhi Du Sahara aux Cévennes, dans lequel il relate son expérience au Burkina Faso au travers des projets qu il y a menés, et cela m avait interpellée. Par la suite, après avoir fait plus connaissance avec le village, j ai proposé à Denis de lire ce livre et d en discuter avec ses amis paysans pour savoir ce qu ils en pensaient. Denis nous a fait part de leur intérêt. De notre côté, nous avons cherché les moyens pour intervenir, notamment ce qu il restait de l expérience de Pierre Rabhi au Burkina Faso. J ai pris alors contact avec Terre et Humanisme qui m a mise en relation avec Sylvain Korogo. Nous sommes allés ensuite avec les paysans de Sampiéri rencontrer l Avapas et Sylvain Korogo à Kamboincé, près de Ouagadougou. Nous avons aussi visité la ferme de Guié, qui est également un très beau projet agroécologique. Par la suite nous avons décidé de démarrer le projet avec l Avapas. Auparavant, nous avions repéré à Sampiéri les personnes les plus dynamiques, celles qui présentaient le plus de potentialités pour mener ce projet. La rencontre avec l Avapas a donc été décisive et les premières actions ont pu se mettre en place en 2004 après deux années de préparation pour définir le projet, chercher des financements et faire des actions de sensibilisation au village. Certains habitants avaient fait de l agroforesterie et suivi des formations, et ils ont donc commencé par créer des pépinières, planter des arbres et travailler sur un champ pilote. Ensuite ont vraiment commencé les formations avec l Avapas. Denis OUOBA : Pour ce qui est des résultats, on peut dire que les conditions de vie de ceux qui pratiquent l agroécologie ont vraiment changé. Tous ceux qui l ont mise en œuvre ont réussi et leurs rendements ont doublé. Auparavant on ne dépassait pas 400 à 500 kg/ha, mais avec l agroécologie les rendements dépassent largement les 500 kg/ha. Un proverbe burkinabé dit : «La clairière vaut mieux que le bas-fond» ; la clairière c est un endroit incultivable, un endroit où rien ne pousse. Avec l agroécologie, en utilisant le compost, si c est bien fait et même s il se passe un mois 18 sans pleuvoir, le sol reste humide et peut rester humide jusqu à la récolte. Ce qui veut bien dire qu en utilisant l agroécologie dans des champs déjà fertiles, on augmente leurs capacités. Les paysans se sentaient impuissants et prenaient le goût de la misère. Ceux qui pratiquent l agroécologie sont aujourd hui heureux et gagnent leur vie. Ce n est pas nous qui allons vers eux, mais eux qui viennent vers nous pour bénéficier des formations. La valeur de l exemple les attire, il leur faut cette expérience, quelque chose de concret pour se décider. De plus, Loos N Gourma ne se contente pas de financer des formations : il y a ensuite un appui et un suivi. Des microcrédits donnent la possibilité de s équiper avec des charrues, des ânes, et ce suivi permet d enrichir la pratique agroécologique. En tout cas, les paysans agroécologistes n ont plus de soucis alimentaires, et on leur voit le sourire aux lèvres, ils arrivent aussi à faire des économies, donc à avoir une vie meilleure. Donc nous saluons vraiment la mise en place de l agroécologie à Sampiéri. De plus, cette pratique se diffuse, puisque si le projet ne concernait au début que Sampiéri, ce sont désormais plus de seize villages qui ont rejoint le projet. Christelle VIEL, chargée de mission Développement durable, ville de Loos en Gohelle : Je voulais savoir si au cours de ce parcours vous avez rencontré des résistances ou des oppositions, notamment de la part d industries qui auraient pris possession des terrains ou s y étaient implantées par exemple en distribuant gratuitement des pesticides ou des produits phytosanitaires. Denis OUOBA : Les principaux utilisateurs de pesticides sont ceux qui cultivent le coton. Ils doivent acheter ces produits, et c est désormais une charge très lourde pour les groupements de producteurs puisque l Etat les fournissait gratuitement auparavant. Depuis deux ans, les pesticides sont sur le marché, souvent importés de façon frauduleuse. Nous l avons constaté en faisant les émissions de radio : nous avions invité le responsable régional pour les produits phytosanitaires qui nous a expliqué que ce service a autorisé la vente de certains produits. C est une autorisation d Etat, mais, dans la région de la Tapoa, personne ne l a obtenue. Mais on en trouve sur tous les marchés, importés illégalement. Par contre, il n y a pas eu de résistance et d opposition particulière à la mise en place de l agroécologie à Sampiéri et dans les environs.

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