CNAM Cours d Economie EAR 002. Le modèle IS-LM

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1 CNAM Cours d Economie EAR 002 Geneviève SCHMÉDER Professeur des Universités Le modèle IS-LM Le modèle IS/LM 1 est un modèle macro-économique hybride, qui emprunte aux néoclassiques le postulat d'un équilibre général de tous les marchés, et au keynésiens l idée que cet équilibre peut, lorsque la demande effective est insuffisante, être un équilibre de sousemploi justifiant la mise en œuvre de politiques économiques (pour résorber le chômage). Un modèle agrégé Jusqu ici nous n avons examiné qu un seul marché à la fois (travail, monnaie, biens, etc). Le modèle IS/LM, qui raisonne en termes d'agrégats nationaux, comporte deux secteurs ou marchés : celui des biens et celui de la monnaie. A l équilibre, l intersection de la courbe d équilibre sur le marché des biens et services 2 et de le courbe d équilibre sur le marché monétaire 3 détermine le niveau de la demande et celui du taux d intérêt. Le modèle est fondé sur les postulats que : l économie est fermée (pas d échanges avec l extérieur), la production nationale (PIB) est égale au revenu national et à l'origine de tous les revenus (salaires, profits), qui sont utilisés soit pour la consommation, soit pour l investissement la monnaie n est pas neutre mais assure, outre sa fonction de transaction, des fonctions de précaution et de spéculation justifiant une «préférence pour la liquidité» il n'y a pas d'inflation. La relation d'équilibre pour les biens (courbe IS) On peut décrire l équilibre sur le marché des biens et sévices par deux relations : Y = C + I 1 Il a été développé par John Hicks (1937) et revu par Alvin Hansen (d'où son autre nom de modèle Hicks- Hansen), 2 Appelée IS parce qu elle lie l investissement (I) et l épargne (S). 3 Appelée LM parce qu elle lie demande (Liquidity preference) et offre de monnaie (Money supply). 1

2 et I(r) = S (Y) L investissement, qui dépend de r, est égal à l épargne, qui dépend de Y. A l équilibre, il existe donc une relation de dépendance entre r (qui est la variable exogène ou explicative) et Y (qui est la variable endogène ou dépendante). La demande (ou production) Y (déterminant l épargne) est une fonction décroissante du taux d'intérêt r (fixé sur le marché monétaire et déterminant l investissement). Si le taux d intérêt augmente, l investissement et la production diminuent ; à l inverse, une baisse du taux d intérêt stimule l investissement, ce qui accroît la production. La courbe IS est une représentation de cette relation, qu on suppose pour simplifier linéaire, c est-à-dire représentée par une droite. La courbe est décroissante car r et Y varient en sens inverse. L effet final sur Y d une variation du taux d intérêt dépend de deux choses : 1. l élasticité de l investissement I par rapport au taux d intérêt r : si elle est faible, les variations de r auront peu d effet sur I et donc sur Y ; 2. la propension à consommer, qui détermine l effet multiplicateur (k = 1 / 1- c). Courbe IS Déplacements de la courbe IS Pour un taux d'intérêt r donné, on peut déplacer IS vers la droite (augmenter la demande et la production) en augmentant les composantes autonomes de la demande. La demande peut s'accroître à la suite d une intervention de l'état : l augmentation des dépenses publiques a pour effet d augmenter la consommation totale, et donc la demande et la production. Le mécanisme vertueux est ensuite connu : les entreprises doivent embaucher 2

3 pour pouvoir honorer leurs commandes, ce qui réduit le chômage et augmente la masse salariale. Il en résulte un nouvel accroissement de la demande, dans une mesure qui dépend de la propension des ménages à consommer. Pour une augmentation des dépenses publiques de 1, la production augmente dans un rapport 1/1-c. La demande peut également s accroître à la suite d une baisse des impôts. L ampleur du déplacement est là encore fonction de l effet multiplicateur correspondant (qui indique de combien Y varie en réaction à une variation de T). A l inverse, la consommation, la demande et la production décroissent si le niveau d'imposition augmente ou si les dépenses publiques baissent, ce qui déplace la courbe IS vers la gauche. Déplacement de la courbe IS La relation LM La courbe LM représente l ensemble des combinaisons de taux d intérêt r et de revenu Y qui assurent l équilibre sur le marché monétaire. La relation LM adopte l approche keynésienne (où le taux d'intérêt équilibre l'offre et la demande de monnaie) et non la théorie néoclassique (où le taux d'intérêt équilibre la demande et l offre de capital). L offre de monnaie, c est-à-dire la masse monétaire, est considérée comme exogène et déterminée par les pouvoirs publics. La demande de monnaie est quant à elle liée à trois facteurs : le montant des transactions, l'épargne de précaution et les réserves spéculatives (sachant que plus le taux d'intérêt est élevé, plus les investisseurs s'attendent à ce qu'il baisse et donc plus la demande de monnaie est faible ; et qu à l'inverse, il existe un taux d'intérêt minimum que tous les investisseurs s'attendent à voir remonter, et où la demande de monnaie est si faible que Keynes qualifie 3

4 cette situation de «trappe à liquidité»). La demande de monnaie est une fonction décroissante du taux d intérêt r mais aussi une fonction croissante de Y, puisque quand Y augmente, la demande de monnaie s accroît. Pour une masse monétaire donnée, on obtient la courbe LM en calculant r en fonction de Y. Sur le marché monétaire, le revenu Y est la variable exogène (explicative) et le taux d'intérêt r la variable endogène (dépendante). La relation entre Y et r est nécessairement croissante puisque quand Y augmente, le montant global des transactions L1 augmente, ce qui n est possible à offre de monnaie inchangée que si l'épargne de précaution L3 diminue, c està-dire si les agents libèrent des encaisses spéculatives pour financer un volume d échanges plus important. Or, étant une fonction décroissante de r, L3 ne diminue que si r augmente. La hausse de Y suppose donc une hausse de r. Courbe LM L effet d une variation du revenu sur r dépend de l élasticité de la demande de monnaie par rapport au taux d intérêt. Si les agents sont peu sensibles aux variations de r, il faut une très forte hausse du taux d intérêt pour qu ils réduisent leurs encaisses spéculatives. Déplacements de la courbe LM La position de la courbe LM dépend de l'offre de monnaie et du comportement des agents (propensions, élasticités). Pour une demande de monnaie et un niveau de revenus donnés, une augmentation de l offre de monnaie fait baisser le taux d intérêt. Cela conduit à un déplacement vers le bas de la courbe LM (figure). Inversement, une baisse de l'offre de monnaie provoque un déplacement vers le haut de la courbe LM. 4

5 L'équilibre IS/LM Si on réunit les deux courbes IS et LM sur un même graphique, leur intersection représente le point (unique) qui satisfait les deux équilibres (des biens et de la monnaie) et donc l équilibre général. 5

6 Lorsqu à l'équilibre général la production Y ne permet pas d employer tous ceux qui veulent travailler, il y a une situation de chômage d'équilibre. Le rôle des politiques d'ajustement à court terme est de diminuer ce chômage. L'équilibre de départ étant connu, le modèle IS/LM permet de déterminer l'équilibre d'arrivée après modification d'une ou plusieurs variable(s) exogène(s). Si l économie nationale se situe à gauche de la courbe IS, cela signifie que Y (l offre globale) est trop faible pour assurer l équilibre. La demande excédentaire de biens pousse alors Y à la hausse. A l inverse, si l économie se situe à droite de IS, l offre Y est trop forte. On a alors une offre excédentaire qui pousse Y à la baisse. Sur le marché monétaire, tout point situé à gauche de LM implique un taux d intérêt trop élevé et donc une demande de monnaie trop faible pour assurer l équilibre. On a alors une offre excédentaire de monnaie qui pousse le taux d intérêt à la baisse. Les politiques économiques La politique budgétaire Une politique budgétaire expansionniste a pour effet de déplacer la courbe IS vers la droite en injectant des dépenses et des revenus supplémentaires dans le circuit économique. Les transferts publics permettent de soutenir la demande globale, surtout s ils augmentent le revenu des ménages ayant une propension marginale à consommer élevée. Ils concourent ainsi à accroître le niveau global de la dépense et à créer des emplois. L'État peut jouer au choix sur ses dépenses (politique budgétaire) ou sur ses recettes (politique fiscale). NB : Le développement de l activité entraînant une demande supplémentaire de monnaie pour financer les transactions, il en résulte une hausse du taux d intérêt sur le marché monétaire, un freinage de l investissement et donc un effet final sur la production plus faible que ce que prévoit le seul calcul du multiplicateur. Lorsque la hausse du taux d intérêt est trop forte, les entreprises investissent moins, ce qui va à l encontre du but recherché. Les conditions d efficacité maximale de la politique budgétaire sont : - un multiplicateur élevé (et donc une forte propension à consommer) - une demande de monnaie peu élastique au revenu (pour que la hausse de Y n entraîne pas une forte augmentation de la demande de monnaie) - une demande de monnaie fortement élastique au taux d intérêt (une faible hausse de i suffit alors à réduire les encaisses spéculatives) - une faible élasticité de l investissement au taux d intérêt - des capacités de production inutilisées La politique monétaire La politique monétaire consiste à jouer sur la masse monétaire et le taux d intérêt. Une politique monétaire expansionniste déplace la courbe LM vers la droite. Une baisse des taux d'intérêt et/ou une injection de liquidité dans l'économie incitent les entreprises à investir et donc à embaucher, la relance économique s opérant par une relance de la consommation et/ou de l investissement. Notons cependant que le taux d'intérêt ne peut pas être descendre trop bas à cause du phénomène de trappe à liquidité. Les conditions d efficacité maximale de la politique monétaire sont : 6

7 - une demande de monnaie peu élastique au taux d intérêt (sinon une forte baisse de r est nécessaire pour que les agents acceptent de se défaire de leurs encaisses oisives) - une forte élasticité de l investissement au taux d intérêt (pour que I soit fortement stimulé par la baisse de r) Les conditions en matière d élasticité de la demande de monnaie et de la demande d investissement sont inverses pour les politiques budgétaire et monétaire. D où un débat sur l efficacité comparée des deux types de politiques. Les pouvoirs publics peuvent les employer simultanément (policy-mix). Cela permet d'accroître le revenu d'équilibre sans provoquer de forte variation du taux d'intérêt et donc d éviter qu une politique de relance budgétaire provoque, en même temps qu une hausse du revenu, un effet d éviction provoqué par la hausse des taux d'intérêt (entraînant une forte diminution de l'investissement privé). Les limites du modèle IS-LM Une première limite est que l augmentation des dépenses publiques et l'accroissement de l'offre de monnaie tendent à entraîner soit de l inflation (qui érode le pouvoir d achat des ménages) soit une hausse des taux d'intérêt (qui limite l investissement). Notons cependant que si ces effets tendent à réduire la valeur du multiplicateur, ils ne l'annulent pas : d une part, les salariés victimes de «l illusion monétaire» vont - au moins dans un premier temps - consommer plus ; d autre part, la dévalorisation de la monnaie induite par l'inflation accroît en économie ouverte la compétitivité du pays (à cause du renchérissement des importations et de la réduction du coût des produits exportés). Certains économistes néo-classiques rejettent soit le principe même d une approche macroéconomique, soit les postulats du modèle, notamment celui de l existence d une demande de monnaie de spéculation. A l inverse, certains économistes néo-keynésiens considèrent le modèle IS-LM, qui postule un équilibre général entre les marchés et une absence d incertitude, comme une trahison de la pensée de Keynes et dénoncent la récupération qui en est faite par les néo-classiques. Bien qu il soit très utilisé, ce modèle n'est ainsi pleinement représentatif ni de la pensée keynésienne, ni de la pensée néoclassique. 7

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