ANAE. Etudes sur la diffusion latérale des activités de l'anae dans la zone de Tsiatosika

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ANAE. Etudes sur la diffusion latérale des activités de l'anae dans la zone de Tsiatosika"

Transcription

1 ANAE Etudes sur la diffusion latérale des activités de l'anae dans la zone de Tsiatosika 1

2 INTRODUCTION Ce rapport fait partie de la série «d études sur la diffusion latérale des activités de l ANAE» au niveau des projets menés sur différentes antennes de l association. Cette étude a été effectuée dans la zone de Tsiatosika qui touche la commune de Tsiatosika et celle d Antsenavolo, zone encadrée par l antenne de Manakara. Deux associations coopèrent simultanément sur la zone de Tsiatosika avec l ANAE : l association Miaramiezaka et l association Ravinala, mais le présent rapport d étude sur la diffusion latérale ne concerne que celle relative au projet réalisé en collaboration avec l association dénommée MIARAMIEZAKA qui a travaillé sur 10 sites localisés sur 4 fokontany de la commune de Tsiatosika et 2 fokontany de la commune d Antsenavolo, Fivondronana de Mananjary. Les activités sont menées avec le concours de groupements paysans au niveau de chaque site et ces groupements portent tous le nom de Miaramiezaka, celui de l opérateur, dans le cadre du projet. Actuellement plusieurs de ces groupements ne sont plus fonctionnels, et les paysans de certains sites n ont que de vague souvenir sur l existence de groupement dans leurs villages ou dans leur voisinage immédiat. Le choix des hameaux pour l étude de la diffusion latérale s est porté sur ceux pour lesquels aucun membre de groupement n a résidé, mais il peut aussi concerner les hameaux des sites proprement dits dès que les villages les plus proches dépassent la distance de 2 km. L analyse effectuée dans l ensemble de ce document n essaie en aucun cas de juger les réalisations du projet, toutefois elle se réfère aux résultats de l encadrement afin de situer les impacts sur la population résidant aux voisinages des sites. La diffusion latérale considérée dans cette étude, touche la campagne agricole 2000/2001, sans être comparée avec les résultats obtenus au sein des groupements pour cette même campagne, étant donné que les statistiques de réalisations auprès de ces groupements ne sont pas disponibles. PRESENTATION SOMMAIRE DE LA ZONE D ETUDE : La commune de Tsiatosika 2

3 Les dix sites du projet mené par l Association Miaramiezaka sont situés sur deux communes du Fivondronana de Mananjary à savoir Tsiatosika et Antsenavolo, mais sept de ces sites sont localisés dans la commune de Tsiatosika, ainsi la description qui suit concerne uniquement cette dernière commune. Localisation et situation administrative C est une commune localisée à 17 km à l Ouest de Mananjary Elle couvre une superficie totale de 195 km² et compte une population totale de individus (février2001), dont environ 43% du sexe féminin et 57% du sexe masculin, représentant environ 3961 ménages, se répartissant comme suit : - 0 à 14 ans : à 64 ans : ans et plus : 1211 Cette population se répartit sur 12 fokontany : Fokontany - Tsiatosika - Betampona - Manakana I - Ambalaromba - Andranomaresaka - Anivorano - Volomborona - Ankarongana - Ambatoharanana - Anosimparihy - Andranomavo II - Ambohimiarina I Population (Source Commune Tsiatosika) La population de la commune de Tsiatosika est constituée par un mélange de populations originelles et de populations migrantes d origines diverses. Elle se compose en particulier des Tanala, Antambahoaka, Betsileo, Betsimisaraka, Antemoro, Antefasy, Merina, Antandroy et des Chinois. Morphologie générale de la zone La commune de Tsiatosika présente les caractéristiques du paysage de la côte Est malgache avec : - une dominance des collines de faible à moyenne pente, colonisées par une végétation abondante mais typique aux sols dégradés ou en voie de l être. - des vallées étroites utilisées essentiellement pour la riziculture - un réseau hydrographique assez important, résultant d un climat pluvieux. Production agricole La production agricole au niveau de la commune est définie par les conditions climatiques et morphologiques de la zone, mais le contexte historique influence 3

4 aussi considérablement le choix des spéculations dans cette production. En effet, Tsiatosika est une ancienne zone des grandes concessions coloniales, ensuite nationalisées, pour la production caféière (Tsarahafatra, Ambatotsara, Manakana ) : près de 2/3 de la superficie de la commune correspond aux plantations nationalisées, ainsi le café représente le principal produit de la zone étant donné que les caféiers de ces plantations sont maintenus malgré l absence des propriétaires (ou des responsables). Une majorité de la population ont travaillé auprès des concessions et utilisent en partie les terrains non occupés par le café. Mais paradoxalement, la priorité dans la production agricole est actuellement accordée à la production de cultures vivrières qui est suivie par différentes activités génératrices de revenu. Principales production et calendrier pour les produits de base : Produits Semis/plantation Récolte Café Riz (vatomandry+tavy) Riz 2 ème saison Canne à sucre Orange, mandarine Banane Manioc Patate Poivre Girofle Div. arbres fruitiers (dont fruit à pain) Haricot et voanjobory Maïs (Source Commune Tsiatosika) Commercialisation des produits Juillet à Octobre Septembre à Novembre Toute l année Mi-juin Avril Mai-juin Avril-juin Décembre-Janvier Janvier-Février Octobre Septembre La banane, le zevihy et la canne à sucre trouvent des acheteurs sur le marché de collecte au même titre que les produits d exportation comme le café, le girofle et le poivre. Par contre les grains secs, le riz et le manioc sont vendus directement auprès des consommateurs. A noter aussi que le fruit à pain (soanambo) s écoule facilement sur le marché local ou à Mananjary à l inverse de l orange qui ne trouve que de rares acheteurs. Cours actuel de quelques produits : Produits Café Prix à la collecte (année2001) 1000 F/kg 4

5 Banane Canne à sucre Manioc Haricot Soanambo (fruit à pain) Girofle Poivre vert Poivre noir Zevihy Orange avocat 250 à 350 F/kg 100 F/kg 500 F/tas de 1,5 kg environ 1000 F/kapoaka 300 à 500 F/pièce 6000 F/kg 2000 F/kg F/kg 150 F/kg 150 F/kg 200 F/kg (Source Commune Tsiatosika) Infrastructure routière : La commune est parcourue d Ouest en Est par la RN 25 reliant Fianarantsoa à Mananjary, une route en assez bon état sur l ensemble de la zone, tandis que la partie Nord de la commune est desservie par la RN 24 joignant Tsiatosika à Nosy Varika Actuellement le PAM (Programme Alimentaire Mondial) s occupe de la réhabilitation de certaines pistes rurales, mais malgré tout, les fokontany d Anivorano et d Ambatoharanana ne sont pas accessibles. Par ailleurs le projet de réhabilitation de l axe Ambohimiarana-Ambalahambana mesurant 12 km, a été abandonné. Et enfin, 2 ponts sont à réhabiliter, pour pouvoir rejoindre par route Andranomaresaka Infrastructures sociales 20 écoles primaires publiques et 1 école primaire privée ouvrent leurs portes au sein de la commune ; chaque fokontany de la commune est doté d une école primaire hormis le fokontany d Anivorano. Un Centre de Santé de Base Niveau II (CSB II) fonctionne à Andranomborondolo, village localisé à 2 km au Nord de Tsiatosika, avec 1 médecin, 2 sages femmes et un dispensateur. Le dispensaire des sœurs de Tsiatosika ne s occupe que des soins d urgence. Services publics d encadrement Le service des Eaux et forêts est présent à Andranomiteka, fokontany situé à environ 14 km à l Ouest de Tsiatosika, et il opère principalement pour les activités de reboisement. 4 Agents vulgarisateurs de base (AVB) ont encadré des groupements paysans de la commune lors de la mise en œuvre du PNVA (Programme National de Vulgarisation Agricole) dirigé par le Ministère de l Agriculture. Mis à part la création de groupements paysans, l opération menée au cours du programme consistait soit à 5

6 vulgariser de nouvelles méthodes culturales, soit à appuyer les groupements dans la réalisation des diverses activités qui touchent notamment : - Le SRI - L introduction de culture de café biclônal - L approvisionnement en semences pour les cultures maraîchères - La confection de ruche moderne avec des matériaux locaux (rapaka) en Apiculture - L approvisionnement en alevins en Pisciculture : - Et la couverture sanitaire (vaccination) en Aviculture : Associations et ONG opérant dans la zone Miaramiezaka et Ravinala sont les deux associations/opérateurs de l ANAE, mais actuellement seule Ravinala est opérationnelle pour les activités touchant l environnement et le développement rural. L ONG Jereo Salama Isika (JSI) est récemment implanté sur 4 Fokontany. Cet ONG agit dans le domaine de la santé publique et de l assainissement (lutte contre le choléra, construction de WC, dépôt d ordures ) Commune et développement Vers le début de l année 2000, la commune de Tsiatosika a élaboré un «programme de travail» fixant des objectifs à atteindre aussi bien sur le plan de la production agricole que sur la mise en place de diverses infrastructures (cf. annexe) Les activités figurant dans le programme de travail correspondraient aux besoins de chaque zone et devraient concourir à un développement équilibré entre le social et l économique. Pour la réalisation du programme en matière de production agricole, la commune compte utiliser le service d anciens AVB en chômage actuellement, et rouvrir le centre de formation agricole de Manakana. De plus, un «dina fanentanana ara-pamokarana», consistant à «obliger» la population active à avoir une activité de production, est en train de se mettre en place actuellement ; ce dina touche particulièrement la production de cultures d exportation et de cultures vivrières. L OPERATEUR DE L ANAE : ASSOCIATION MIARAMIEZAKA 6

7 Miaramiezaka est une association régie par l ordonnance , existant légalement depuis février 1996, et ayant son siège à Mananjary ville. Elle a pour objet le développement communautaire et cette association n a encore eu de projets à gérer avant sa collaboration avec l ANAE en Le cursus des membres Lors de sa création, Miaramiezaka comptait 10 membres, mais l effectif s est réduit au fil des années pour arriver à 7 actuellement pour des raisons de mutation d agents des services publics. En effet, les membres de l association se composent singulièrement de fonctionnaires, dont en particulier des agents du service des Eaux et Forêts. L organigramme de Miaramiezaka se présente comme suit : - Président : agent du projet Jereo Salama Isika (JSI/USAID) agissant dans le domaine de la santé, ancien coordinateur du projet Dette Nature de WWF Mananjary - Vice-président : chargé de la programmation, du secrétariat et de la comptabilité ainsi que de la formation, agent du service des Eaux et Forêts de Mananjary - Formateur : agent des Eaux et Forêts résidant à Mananjary - Animateur/formateur : agent du Programme National de Vulgarisation Agricole (PNVA) Tsiatosika - Animateur/formateur : agent forestier d Andranomiteka - 2 paysans résidant à Antaninarenina, Fokontany de Volomborona, commune de Tsiatosika. Les activités et techniques diffusées Miaramiezaka a opéré sur 10 sites localisés dans la «zone» de Tsiatosika, encadrant particulièrement les activités de reboisement, de l aménagement tanety et à moindre mesure de l arboriculture fruitière. ACTIVITES Arboriculture fruitière Aménagement tanety Reboisement Plantation Paillage Zéro labour Pépinière Plantation TECHNIQUES Pour l arboriculture fruitière, l activité consiste en la plantation d orange sauvage (voahangy ala) en zone habitée. L aménagement tanety consiste à l expérimentation du paillage et du zéro labour sur la production, de haricot et de maïs : des formations ont été réalisées sur les 10 sites et des semences de haricot ont été distribuées à certains paysans. Pour le reboisement, la formation et l encadrement des groupements sur la production de plants en pépinière (choix de terrain, semis) ont été les préoccupations 7

8 majeures de Miaramiezaka dans l ensemble de ses activités. La plantation a été laissée aux soins des groupements. Des graines d eucalyptus robusta provenant de la station forestière d Andranomiteka ont été distribuées à chaque groupement. Méthode d intervention L association a élaboré son document de projet à partir de son appréciation des réalités de terrain et des exigences relatives aux appuis conséquents. Afin de réaliser ses objectifs, Miaramiezaka a sensibilisé la population de chaque fokontany pour la création de groupements paysans. Le nombre de membres de chaque groupement était systématiquement limité à 20. Les groupements n ont pas de dénomination propre, mais leurs membres peuvent être considérés comme faisant partie de l association Miaramiezaka. Des formations théoriques sont données, pour chaque activité, à un ou deux membres de chaque groupement par les agents de Miaramiezaka Mananjary. Ces formations sont destinées aux futurs pépiniéristes particulièrement ; ces pépiniéristes sont indemnisés dans le cadre du projet. Les applications pratiques devraient concerner la totalité des membres de chaque groupement avec l assistance des agents de Miaramiezaka. Hormis les formations, l association a remis divers matériels tels que brouette, angady, râteau, fourche et arrosoir pour une utilisation commune de chaque groupement : ces matériels sont détenus par un responsable de site désigné par Miaramiezaka. Quelques paysans encadrés par Miaramiezaka ont aussi reçu des semences de haricot pour les expériences d aménagement tanety. Situation actuelle de l association Miaramiezaka est pratiquement une association en veilleuse actuellement faute de partenaires financiers. Tous les membres de l association vaquent à leurs occupations habituelles, et le président, qui est aussi conseiller technique de la commune urbaine de Mananjary, s occupe d un projet touchant le domaine de la santé publique. LE NIVEAU D ADOPTION DES ACTIVITES Commune ANTSENAVOLO 8

9 Site VOHITSERANANA Vohitseranana est un fokontany situé à l extrême Est de la commune d Antsenavolo, soit limitrophe entre les deux communes de Tsiatosika et d Antsenavolo. il se trouve à environ 4 km au sud d Andranomiteka, village localisé sur la route nationale 25 joignant Fianarantsoa à Mananjary, soit à environ 17 km au sud Ouest de Tsiatosika. Ce site est accessible en voiture pendant les périodes sèches, suivant une route en très mauvais état. En général, le village de Vohitseranana présente une topographie homogène constituée de collines, à pente moyenne, couvertes de forêt dégradée et de bas fonds d ouverture faible à moyenne. Une quarantaine de ménages habite sur la zone avec une forte proportion de jeunes, représentant la population active. Cette population vit essentiellement de l agriculture en produisant notamment du riz, de la canne à sucre, de la banane et du café. Si le riz est totalement utilisé pour l autoconsommation de chaque ménage, les autres produits servent pour tirer un revenu qui lui-même sert en grande partie pour l achat alimentaire. A noter que la cueillette d orange et le salariat agricole représentent aussi des activités rémunératrices pour certains membres de la communauté. Réalisations du projet Les réunions de sensibilisation, menées par l association Miaramiezaka ont abouti à la désignation d un pépiniériste-encadreur local, sans pour autant parvenir à la création de véritable groupement paysan. Le pépiniériste avait reçu la formation nécessaire pour réaliser l activité de reboisement en Fokontany VOHITSERANANA Site Vohitseranana Activités Année 1998 Année 1999 Année 2000 Partici Réalis Partici Réalis Partici Réalis Unité Arboricultures fruitières sur tanety arbres Aménagement tanety 20 0,125 ha Reboisement 20 7 ha (Source ANAE) Diffusion latérale Fokontany VOHITSERANANA Site Vohitseranana Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat Unité Spéculations Arboriculture fruitière 0 0 arbre Aménagement tanety 0 0 ha Reboisement 0 0 ha La culture d orange pourrait intéresser les paysans de la zone étant donné que cette activité est pratiquée habituellement. 9

10 L absence d encadrement adéquate favorise pourtant la traditionnalité de la méthode de production. L aménagement tanety a été conduit sous forme d essai et n a intéressé que de faibles superficies même au niveau du projet, il a été abandonné l année suivante. L abandon précoce de la pépinière a provoqué une indisponibilité de plants à mettre en terre et a simultanément limité l enthousiasme des paysans. Par ailleurs beaucoup des paysans louent déjà des terrains pour les activités agricoles et ne disposent ainsi de parcelles pour le reboisement. La présence ponctuelle des agents des Eaux et Forêts et la présence d une pépinière lors de la période d exécution du projet, auraient pourtant favorisé le reboisement. Site ANDRANOMAVO I Andranomavo fait partie du fokontany de Vohitseranana, c est un village situé à environ 2 km à l Est du chef lieu de fokontany. Aucune route ne relie Andranomavo à Vohitseranana, seule une piste pour marcheur permet d y accéder. Le paysage du site est essentiellement constitué de bas fonds étroits dominés par des collines de pente faible à moyenne sur lesquelles règne une végétation arbustive ou herbacée alternant avec des parcelles de cultures de manioc, les bas de pente étant presque entièrement plantés de canne à sucre. Les 35 ménages vivant sur le site sont exclusivement constitués d Antemoro avec près de 60% de jeunes de moins de 15 ans et plus de 20% de population active. Les cultures de café, de canne à sucre, de riz, de manioc et de banane représentent les principales activités de la population, mais la transformation de la canne à sucre en «toaka gasy» apparaît aussi comme une occupation d importance non négligeable. Réalisations du projet Pratiquement, tous les paysans d Andranomavo ont fait partie du groupement créé en 1998 par l association Miaramiezaka. Ce groupement résulte de la volonté des paysans à s associer pour des travaux d intérêt commun mais il ne comporte pas de structure bien définie se considérant être sous la tutelle directe de Miaramiezaka Mananjary. Deux membres du groupement ont reçu des formations sur le reboisement en 1998 à Andranomavo II : les thèmes de formation concernent la mise en place et l entretien de pépinière ainsi que la plantation. Le reboisement a été considéré comme un travail communautaire, il n a pas été demandé au cours des sensibilisations mais c est une activité attribuée. Malgré l absence d une préparation judicieuse, des résultats ont été enregistrés : Fokontany VOHITSERANANA Site Andranomavo I Activités Année 1998 Année 1999 Année

11 Partici Réalis Partici Réalis Partici Réalis Unité Arboricultures fruitières sur tanety arbres Aménagement tanety 20 0,125 ha Reboisement 20 6,5 ha (Source ANAE) Diffusion latérale Fokontany VOHITSERANANA Site Andranomavo I Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat unité Arboriculture fruitière sur tanety 0 0 arbre Aménagement tanety 0 0 ha Reboisement 0 0 ha Spéculations L inaccessibilité du site handicape fortement, l activité arboriculture fruitière : l écoulement des produits s avère pénible au transport du fait que ce sont des produits pondéreux, encombrant et peu rémunérateur. La préférence donnée à la canne à sucre, transformable directement sur le lieu, est nettement observée. Les formations et l encadrement sur l aménagement tanety ont été trop rapides, ainsi la réalisation a été effectuée par tâtonnement pour avoir un résultat convainquant les autres paysans. Concernant le reboisement, les plants produits auprès de la pépinière locale n ont pas suffi même aux membres du groupement, or cette pépinière n a fonctionné que pendant la phase du projet : un membre influent aurait voulu prendre la place du pépiniériste étant donné les indemnités perçues, ainsi les connaissances techniques résultant des formations n ont pas été divulguées. Site FENOARIVO Le village de Fenoarivo se trouve à 18 km à l Ouest de Tsiatosika, sur la RN 25 menant à Fianarantsoa. Du fait de sa position, Fenoarivo est facilement accessible toute l année, malgré un relatif éloignement du chef lieu de fokontany (Ankazotokana) situé à plus de 3 km à l Ouest. Le site de Fenoarivo est caractérisé par une topographie légèrement variée, représentée par des collines de faible pente au nord et à l Est, une vallée d ouverture moyenne dans la partie Ouest et des collines à pente moyenne surplombant des bas fonds étroits dans la partie sud. Pratiquement toutes les collines sont cultivées de riz, de manioc ou de banane si elles ne sont pas mises en jachère. Les parties basses de ces collines sont en majorité plantées de caféiers alternant parfois avec le maïs, tandis la canne à sucre est omniprésente sur les bas de pente. Les bas fonds bénéficiant de l eau de façon quasi-permanente, sont exclusivement utilisées pour la riziculture de submersion. La population du site, composée en majorité d Antesaka et en partie d Antemoro, comptant environ une cinquantaine de ménages, vit ainsi essentiellement de l agriculture. Il faut noter toutefois que les terrains cultivables sont pour la plupart 11

12 détenus par les anciens employés des concessions nationalisées, et plusieurs familles louent des terrains auprès de ces «héritiers» qui souvent utilisent aussi la main d œuvre locale pour leurs exploitations. Réalisations du projet Une réunion sur le site avec Miaramiezaka a permis la création d un groupement paysan en 1999 et associant 54 membres au départ, mais faute d animation il ne compte qu une trentaine d adhérents issus d une même lignée actuellement Ce groupement se fixe comme objectif de développer le site avec le concours de Miaramiezaka, ainsi durant le projet les membres ont reçu des formations relatives au paillage et à la fabrication de compost pour la culture de haricot, et le reboisement. Les résultats de ces interventions se présentent comme suit : Fokontany ANKAZOTOKANA Site Fenoarivo Activités Année 1998 Année 1999 Année 2000 Partici Réalis Partici Réalis Partici Réalis Unité Arboricultures fruitières sur tanety arbres Aménagement tanety 20 0,125 ha Reboisement 20 5,75 ha (Source ANAE) Diffusion latérale Fokontany ANKAZOTOKANA Site Fenoarivo Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat unité Spéculations Arboriculture fruitière sur tanety 0 0 arbre Aménagement tanety 12 1,4 ha Haricot/compost, paill Reboisement 0 0 ha La plantation d arbres fruitiers n intéresse pas les paysans du site du fait que les les prix obtenables sur place pour les fruits, autres que la banane, ne sont motivants devant les efforts fournis pour la récolte et l évacuation à partir des plantations. Par ailleurs le revenu d appoint est encore assuré par la fabrication de toaka gasy. Les sensibilisations menées pendant le projet et les informations répandues par les membres du groupement pour l aménagement tanety et notamment la culture de haricot, ont reçu un écho assez favorable compte tenu du contexte local ; les paysans sont convaincus que l apport de compost améliore la productivité du sol et que le paillage protège le haricot du soleil car cette spéculation ne supporte pas une forte insolation. Par ailleurs la présence d une biomasse importante, ajoutée à une adaptation rapide aux nouvelles méthodes culturales ont facilité la diffusion : en effet ces nouvelles méthodes ne diffèrent que de très peu des habitudes culturales locales. A noter toutefois que les grands propriétaires terriens et les ménages de taille réduite ne s intéressent guère à ces nouvelles méthodes du fait d une relative suffisance. Pareillement, les jeunes qui se salarient auprès des grandes exploitations ignorent 12

13 aussi l aménagement tanety, faute de temps et par la crainte d être mal vue par leurs employeurs, tandis que d autres n osent encore prendre de risque attendant les résultats des pratiquants Pour le reboisement, l absence de terrain familial pour la plupart des ménages est limitant. Les propriétaires terriens interdisent toute forme de reboisement, car en principe les arbres peuvent se substituer aux bornes en milieu rural. Certains désirs de reboiser sont toutefois exprimés par les paysans afin de laisser un héritage pour leurs progénitures, de laisser une trace de leurs propres histoires aux descendants. Le reboisement permet aussi de prélever librement des arbres destinés à la construction des cases (obligatoire tous les 5 à 7 ans). Commune TSIATOSIKA Site ANOSIMPARIHY Anosimparihy se trouve à 10 km au Nord de Tsiatosika. C est un chef lieu de fokontany se trouvant sur la RN 24 reliant Tsiatosika à Nosy Varika. Ce site est facilement accessible pendant les périodes sèches, mais dès la moindre pluie, la praticabilité de la route est très aléatoire : d ailleurs des barrages de pluie sont installés tout au long de cet axe. Dans l ensemble, le relief de la zone est caractérisé par la présence de collines plus ou moins aplaties marquées par des reboisements d eucalyptus au bas desquelles s effilent des bas fonds de faible superficie. Une quarantaine de ménages occupe le site et la population est représentée en majorité par les communautés Betsimisaraka et Antambahoaka, mais des Betsileo, des Merina et des Antandroy résident aussi sur le lieu. Les principales activités de la zone s identifient aux cultures de café et de riz, mais elles sont toujours accompagnées de la culture de manioc et accessoirement d autres produits tels que la banane, le poivre et la canne à sucre. Réalisations du projet Suite aux sensibilisations menées par l ANAE et l association Miaramiezaka, un groupement paysan s est créé en août Le nombre d adhérents au groupement a été limité à 20 lors de sa constitution et seuls des «vrais» paysans ont été admis. Ce groupement n a pas d objectifs bien définis, mais il se réfère simplement aux idées véhiculées par l association mère. Le groupement a reçu des formations locales sur la mise en place de pépinière et la confection de boulettes pour les jeunes plants, mais par la suite, la commune s est occupée de cette pépinière. Fokontany ANOSIMPARIHY Site Anosimparihy Activités Année 1998 Année 1999 Année

14 Partici Réalis Partic Réalis Partici Réalis Unité Arboricultures fruitières sur tanety arbres Aménagement tanety 22 5 ha Reboisement 22 1,1 ha (Source ANAE) Diffusion latérale Fokontany ANOSIMPARIHY Site Anosimparihy Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat unité Spéculations Arboriculture fruitière sur tanety 0 0 arbre Aménagement tanety 3 0,3 ha Haricot, /paillage Reboisement 0 0 ha L éloignement relatif d Anosimparihy et l abondance de fruits cultivés le long de l axe RN 24, le défavorise pour l arboriculture fruitière. Pour l aménagement tanety, un agent de l opérateur visite fréquemment la zone et les réalisations du groupement : certains paysans demandent des conseils, indépendamment des activités du projet pour ensuite l appliquer à faible échelle. Les résultats des essais ne sont pourtant pas très éloquents comparés aux méthodes culturales habituelles, par ailleurs l utilisation de l angady pour le nettoyage des parcelles avant le paillage est encore limitée. Le reboisement a été considéré comme l activité de lancement du projet : il a servi de cadre d animation du groupement, seulement dès que la commune s est mise à diriger les opérations, l association s est retirée de l affaire et toutes les activités ont cessé. Site ANKARONGANA Ankarongana est un fokontany localisé à 7 km au nord de Tsiatosika. Ce site se trouve sur l axe routier menant à Nosy Varika sur la RN 24. Le site d Ankarongana est composé de 6 hameaux sur lesquels vivent près d une cinquantaine de ménages d origines variées : l ossature de cette population est constituée des Betsimisaraka (près de 80%), mais la présence de Betsileo, d Antesaka et d Antambahoaka est aussi notée. La configuration topographique de la zone présente en général des collines à pente peu accentuée, surplombant des vallons étroits arpentés par des filets d eau se mettant facilement en crue lors des grandes pluies. Les sommets de collines sont couverts de végétation arbustive ou de fougères, végétation résultant du passage successif du feu. La présence de bambou sur les flancs et les bas de collines témoignent aussi de ce phénomène. Les terrains cultivés comprennent en général de la canne à sucre, de la banane, du riz, du manioc et du café. 14

15 Réalisations du projet La population locale a voulu sortir d une situation jugée déplorable, et l arrivée de Miaramiezaka sur la zone a coïncidé avec ce désir de changement, ainsi un groupement paysan fût constitué rapidement, associant les 20 membres exigés. Actuellement, faute d activités, ce groupement est en veilleuse. Ce groupement s est organisé de façon à prélever des cotisations auprès de ses membres et une quête a été organisée afin d assurer la restauration des formateurs: «un agent des eaux et forêts» et «un agent de l agriculture» ont donné des formations localement en matière de reboisement surtout. Fokontany ANKARONGANA Site Ankarongana Activités Année 1998 Année 1999 Année 2000 Partici Réalis Partici Réalis Partici Réalis Unité Arboricultures fruitières sur tanety arbres Aménagement tanety 20 5 ha Reboisement 20 5,3 ha (Source ANAE) Diffusion latérale Fokontany ANKARONGANA Site Ankarongana Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat unité Spéculations Arboriculture fruitière sur tanety 0 0 arbre Aménagement tanety 2 0,3 ha Haricot / paillage Reboisement 0 0 ha D une manière générale, les paysans ont hésité à imiter les activités menées par le groupement du fait de leurs inquiétudes d être enrôlés systématiquement dans ce groupement, alors que les cotisations pèsent lourdement sur le budget des ménages. D ailleurs le groupement ne réagit plus après la seule année du projet. L arboriculture fruitière fait partie des activités dont la mise en œuvre est encore en suspens: faute de plants sur la pépinière non fonctionnelle. Le paillage est en cours d essai sur des paysans résidant sur l axe routier menant vers Nosy Varika, et une infime partie des paysans d Ankarongana tentent de les imiter. La technique est pourtant loin d être maîtrisée si bien que les autres paysans n osent se lancer dans cette aventure. Le reboisement pourrait intéresser les paysans dans la mesure où le bois est utilisé quotidiennement pour la cuisine et régulièrement, tous les cinq ans, pour l armature des constructions en falafa. D autre part le reboisement s exécute facilement suivant les méthodes traditionnelles et un arbre adulte peut procurer un revenu supplémentaire pour les planteurs. 15

16 Certains paysans savent aussi que le reboisement permet de sauvegarder l environnement mais divers arguments sont avancés sur la limite de cette activité : Les terrains cultivés appartiennent à des tiers et les paysans ne sont pas en mesure de choisir librement les spéculations qu ils veulent mettre en place. Ces terrains, cultivables en général, sont aussi déjà restreints pour les ménages supposés être en difficulté. Pour les ménages assez aisés, le reboisement est délaissé du fait qu il occasionne des dépenses supplémentaires étant donné l utilisation de main d œuvre extérieure même pour l exploitation agricole ; cette catégorie de ménages est aussi dans la plupart des cas occupé par d autres activités lucratives. Enfin le reboisement n a connu aucune extension à cause de l absence d animation et de sensibilisation, le groupement étant en veilleuse. Et à noter que les personnes âgées ne sont plus intégrées dans toutes les activités conduites sur le site. Site VOLOMBORONA Volomborona se situe à environ 7 km au nord de Tsiatosika, et 2 km à l Ouest d Ankarongana. Seule une piste en mauvais état, mesurant 2 km environ, permet d accéder sur le site à pied à partir d une route secondaire parallèle à la RN 24. Le paysage du site est formé d un ensemble de collines légèrement en pente, entrecoupées de bas fonds effilé ou de taille moyenne. Les sommets des collines sont généralement couverts d arbustes et de fougères, tandis que les flancs sont cultivés de manioc. Le riz et la canne à sucre occupent particulièrement les bas fonds. La population du site est composée en majeure partie de Betsimisaraka qui cohabitent avec les Tanala et les Betsileo. Cette population, vivant principalement de l agriculture, a collaboré avec Miaramiezaka durant le projet. Réalisations du projet Un groupement paysan, associant des individus issus des différentes composantes de la population, a été créé en 1999 suite au passage des agents de Miaramiezaka de Mananjary. Cette création n a pas demandé beaucoup de temps car la population a déjà voulu évoluer dans les nouvelles méthodes de production agricole. Des formations sur le marcottage en arboriculture fruitière, et sur le reboisement sont dispensées par les agents de Miaramiezaka à Andranomiteka en 1999, pour des membres désignés du groupement. Parallèlement, des demandes pour la culture de voanjobory ont été émises afin de réaliser les activités sur l aménagement tanety. Fokontany VOLOMBORONA Site Volomborona Activités Année 1998 Année 1999 Année 2000 Partici Réalis Partici Réalis Partici Réalis Unité Arboricultures fruitières sur tanety arbres Aménagement tanety 20 5 ha Reboisement 20 7,75 ha (Source ANAE) Diffusion latérale 16

17 Fokontany VOLOMBORONA Site Volomborona Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat unité Spéculations Arboriculture fruitière sur tanety 0 0 arbre Aménagement tanety 6 1 ha Haric,voanjob / paillage Reboisement 0 0 ha Les arbres plantés par les membres du groupement n ont pas encore fructifié et les autres paysans attendent encore les résultats de cette opération avant de se lancer : la réussite de l activité conditionne l adhésion des paysans. Le critère d accessibilité bloque également en partie l enthousiasme des paysans, devant une difficile négociation avec les acheteurs éventuels : l orange est vendue localement au prix de 5f/kg et autour de 25 f/kg le long de la route secondaire, soit à environ 2 km du site. Les semences de légumineuses sont achetées à Mananjary habituellement. Ces spéculations rentrent actuellement dans les habitudes culturales, et les paysans cherchent à améliorer la production devant le déclin du marché des produits exportables: une reconversion est en train de s opérer pour soutirer le revenu principal. L aménagement propremnt dit est toutefois restreint car l utilisation de main d œuvre extérieure engendrant des charges d exploitation supplémentaires, est sollicitée pour les nettoyage des parcelles. Le prélèvement continuel de bois pour la construction pousse les paysans à s intéresser au reboisement, seulement la limitation de l effectif des membres du groupement se présente comme une mesure sélective mal interprétée. Site ANTANINARENINA Ce site fait partie du fokontany de Volomborona, il se situe à environ 3 km au sud de ce dernier. La route secondaire rejoignant Morafeno, passe sur Antaninarenina, mais cette route est dans un état déplorable si bien que la fréquence de son utilisation est très rare. Le site d Antaninarenina est constitué d un paysage formé de collines à pente légère en général couvertes de fougères, mais une zone irriguée assez large s étend sur sa partie Est. Cette configuration du lieu traduit l importance de la production rizicole, mais la culture de manioc vient toujours en complément de cette spéculation sur tanety. L abondance de litchis sur les collines est aussi rapidement remarquée. La communauté Antesaka représente plus de 60% de la population du site, et cette communauté vit avec des Tanala et des Betsimisaraka en proportion plus ou moins égale. Réalisations du projet Le groupement naissant sur Antaninarenina en 1999 est composé dans sa majorité de membres d une même famille. 17

18 L impossibilité d extension des parcelles cultivées a amené les membres de ce groupement à s associer et à chercher les moyens d intensifier la production agricole. Les membres du groupement étaient présents lors de la formation sur le marcottage dispensée par Miaramiezaka à Andranomiteka en Des formations sur le paillage et la plantation d arbres ont été aussi reçues par le groupement, toujours à Andranomiteka. Une visite-échange à Antananarivo a permis à certains membres d avoir un aperçu sur l alimentation et la construction de poulaillers pour l activité petit élevage, même si cette activité n a pas été développée dans le cadre du projet. Fokontany VOLOMBORONA Site Antaninarenina Activités Année 1998 Année 1999 Année 2000 Partici Réalis Partici Réalis Partici Réalis Unité Arboricultures fruitières sur tanety arbres Aménagement tanety 20 5 ha Reboisement 20 6,1 ha (Source ANAE) Diffusion latérale Fokontany VOLOMBORONA Site Antaninarenina Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat unité Spéculations Arboriculture fruitière sur tanety 6 30 arbre Orange, litchis Aménagement tanety 3 0,9 ha Haric,vonjobory Reboisement 16 3,8 ha eucalyptus Arboriculture fruitière Un certain nombre de paysans a été assisté par les membres du groupement pour le marcottage. En général, les demandes de conseil proviennent des paysans qui disposent de terrains vacants. L arboriculture fruitière est appréciée du fait que la production sert pour un complément alimentaire et que l excédent peut être vendu. D ailleurs cette culture n exige pas de soins particuliers alors qu elle reste aussi de façon pérenne. L importance de la riziculture limite toutefois le développement de cette activité, les investissements (financier, humain et matériel) sont plus orientés vers la production de riz. De plus, les arbres fruitiers ne produisent qu après des années, et ne peuvent ainsi subvenir aux besoins des paysans qui se trouvent souvent dans des situations de besoin immédiat. Certains paysans attendent aussi les résultats, la fructification des arbres plantés en 1999, pour pouvoir juger de l efficacité de l opération avant de tenter l aventure. Les membres du groupement ont pu bénéficier de semences de voanjobory sur l activité «aménagement tanety»,. Cette spéculation intéresse les paysans pour la vente et pour la consommation au même titre que le haricot, ainsi des semences en provenance de Mananjary ont été achetées par certains paysans mais ces acahts occasionnent des frais supplémentaires pour un déplacement massif. 18

19 Le résultat enregistré sur le reboisement a été dû à l assistance des membres du groupement à leurs confrères qui disposent de terrain non utilisé : des plants d eucalyptus ont été remis aux planteurs spontanés, les paysans qui n ont pas leurs propres terrains sont systématiquement rejetés du système. Le reboisement intéresse particulièrement les paysans afin de bénéficier de bois de construction ultérieurement, mais vers la fin du projet, aucun plant et aucune graine n était plus disponible. Site ANDRAVORAVO C est un site localisé au sud ouest de Tsiatosika. Il fait partie du fokontany d Andranomavo II, situé à 10 km du chef lieu de la commune, suivant la RN 25. Andravoravo se trouve à environ 4 km d Andranomavo, sur l ancienne route nationale qui le relie à son fokontany de rattachement. La population d Andravoravo est exclusivement composée d Antemoro, et se chiffre à environ 30 ménages Cette population cultive généralement du manioc, du riz, de la canne à sucre, de la banane et du café, mais c est la canne à sucre qui prédomine aussi bien sur les flancs des collines de faible pente que sur les bas de pente, les bas fonds étroits étant réservés uniquement pour la riziculture. Les sommets de collines sont recouverts de fougères et d arbustes, démontrant le passage successif de feu résultant de la pratique de tavy. Réalisations du projet Le groupement paysan d Andravoravo s est constitué en 1998, suite aux sensibilisations de Miaramiezaka. Ce groupement a comme objectif principal de maîtriser la commercialisation des produits. Ce groupement réunissait l ensemble de la population lors de sa création pour ne plus exister actuellement faute d animateur et d activité. Les formations reçues par certains membres concernent le greffage pour l arboriculture fruitière et la mise en place et l entretien de pépinière pour le reboisement. Fokontany ANDRANOMAVO II Site Andravoravo Activités Année 1998 Année 1999 Année 2000 Partici Réalis Partici Réalis Partici Réalis Unité Arboriculture fruitière sur tanety arbres Aménagement tanety 20 0,125 ha Reboisement 20 9 ha (Source ANAE) Diffusion latérale Fokontany ANDRANOMAVO II Site Andravoravo Activités Campagne 2000/2001 Participant Réalisat unité Spéculations 19

20 Arboriculture fruitière sur tanety 0 0 arbre Orange Aménagement tanety 0 0 ha Reboisement 10 1,5 ha eucalyptus Arboriculture fruitière : Le greffage d orange a intéressé la population du fait que c est une technique encore inconnue sur le site. Pourtant, les réalisations au niveau du groupement n ont pas été assistées et suivies par des techniciens ainsi, même les participants au sein du groupement doutent des résultats de leur expérience. Aménagement tanety La culture de canne à sucre prend une place trop importante sur le site, si bien que les cultures de légumineuses, celles proposées pour l activité aménagement tanety, n ont obtenu qu une très faible réceptivité au niveau du groupement pour être retenue par les autres membres de la communauté. Reboisement L action de Miaramiezaka pour le reboisement s identifie plutôt à une mobilisation communautaire qu à un encadrement de groupement constitué. En effet, un agent des eaux et forêts a invité le fokonolona à mettre en place une pépinière : l enthousiasme de la population s est justifié par la remise de graines d eucalyptus suivie d une remise de somme d argent pour tous les participants. Ces paysans espèrent aussi récupérer du bois de construction lorsque les arbres atteignent la taille convenable. L activité a été pourtant abandonnée car les plants mis en terre nécessitent un suivi permanent alors que les activités de production alimentaire s avèrent être plus préoccupantes et que Miaramiezaka n est plus revenu sur le lieu. A signaler que cette population essaie aussi d éviter l opérateur, étant donné que le «fonds» remis lors de la mise en place de la pépinière est à rembourser. Site ANDRANOMAVO II La RN 25 passe sur Andranomavo II, qui se situe à 10 km au sud Ouest de Tsiatosika. C est un chef lieu de fokontany sur lequel cohabitent des Betsileo, des Merina, des Antesaka, des Antambahoaka, des Antemoro et des Antandroy. Des collines légèrement en pente, entrecoupées de vallées étroites, constituent l ensemble du paysage du site. Les collines sont pour la plupart plantées de manioc, de café, de patate et de riz pluvial, tandis que les bas de pente sont réservés à la canne à sucre, à l orange et à la banane. Les bas fonds ne sont utilisés que pour la production rizicole suivant 2 saisons culturales. Réalisations du projet Les jeunes ont été les plus motivés pour créer un groupement paysan sur le site d Andranomavo II en 1999 suite à l intervention de Miaramiezaka par l intermédiaire d un agent forestier de Mananjary. 20

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés La mise en valeur des bas fonds en saison des pluies est intense et est l œuvre des femmes qui y pratiquent essentiellement la culture

Plus en détail

COMMENT ARRIVER A L EFFET/IMPACT dans un état fragile en voie de développement? Étude de cas: bassin de MousGque HaïG

COMMENT ARRIVER A L EFFET/IMPACT dans un état fragile en voie de développement? Étude de cas: bassin de MousGque HaïG COMMENT ARRIVER A L EFFET/IMPACT dans un état fragile en voie de développement? Étude de cas: bassin de MousGque HaïG Julien Deroy Jeudi 16 octobre 2014 Contexte d HaïG 76% de la popula,on: < 2$US/jr Importa,ons

Plus en détail

TRANSFORMATION ET CONSERVATION DES PRODUITS Fabrication de confiture et de pâte de fruit. Objectifs. Itinéraire pédagogique.

TRANSFORMATION ET CONSERVATION DES PRODUITS Fabrication de confiture et de pâte de fruit. Objectifs. Itinéraire pédagogique. TRANSFORMATION ET CONSERVATION DES PRODUITS Fabrication de confiture et de pâte de fruit Ce module est l apprentissage du métier de confiseur. La session permettra à ceux qui projettent de mettre en place

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Résultats et impacts

Résultats et impacts Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77

Plus en détail

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse n 02 septembre 2007 expost ExPost Aménagements de bas-fonds en Guinée forestière ExPost est une note de synthèse qui présente sur un thème ou

Plus en détail

AVIS. Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT

AVIS. Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.378 Liège, le 13 mars 2006 Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT Avis du CWEDD portant

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET

ANNEXE 1-A UNOPS BUREAU DES SERVICES D APPUI AUX PROJETS DES NATIONS UNIES INDICATEURS DES PERFORMANCES DU PROJET ANNEXE 1-A UNOPS A. ETAT D EXECUTION DES RECOMMANDATIONS DE LA MISSION DE SUPERVISION DU MOIS DE SECTION II : RECOMMA NDATIONS DE LA MISSION N. ET ACTIONS ENTREPRISES PAR LE PROJET RECOMMANDATIONS SITUATION

Plus en détail

EVALUATION FINALE BKF/012

EVALUATION FINALE BKF/012 EVALUATION FINALE BKF/012 Projet d Appui à la Gestion participative des Ressources naturelles dans la Région des Hauts-Bassins FICHE SYNTHETIQUE Pays Titre du projet Code LuxDev Burkina Faso Projet d Appui

Plus en détail

Rapport d activités 2012

Rapport d activités 2012 République de Guinée-Bissau MINISTÈRE DE L AGRICULTURE ET DE LA PECHE Projet d Appui à la Sécurité Alimentaire (PASA) Composant II : Aménagements hydroagricoles (CAHA) Rapport d activités 2012 Élaboré

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Les principales méthodes d évaluation

Les principales méthodes d évaluation Attention : Cette fiche n a pas pour objet de fixer administrativement la valeur des biens. Elle ne doit pas être assimilée à une instruction administrative. Elle propose les principales méthodes d évaluation

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

BASE DE DONNEES ET PLAN D ACTIONS POUR UNE GESTION DURABLE DES RESSOURCES EN EAU DES REGIONS DE MONTAGNE, MADAGASCAR

BASE DE DONNEES ET PLAN D ACTIONS POUR UNE GESTION DURABLE DES RESSOURCES EN EAU DES REGIONS DE MONTAGNE, MADAGASCAR BASE DE DONNEES ET PLAN D ACTIONS POUR UNE GESTION DURABLE DES RESSOURCES EN EAU DES REGIONS DE MONTAGNE, MADAGASCAR E602 :Data Base and action plan for a Sustainable Management of Water Resources in Malagasy

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

SITUATION GENERALE Description du phénomène

SITUATION GENERALE Description du phénomène BULLETIN N 007 REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Fitiavana Tanindrazana Fandrosoana ------------------- MINISTERE DE L INTERIEUR ------------------ BUREAU NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES -----------------

Plus en détail

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005

AVIS. Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Réf. : CWEDD/05/AV.276. Liège, le 14 mars 2005 AVIS Réf. : CWEDD/05/AV.276 Liège, le 14 mars 2005 Objet : Demande de permis de lotir à Franc- Waret (FERNELMONT) Avis du CWEDD portant sur une demande de permis de lotir à Franc-Waret (FERNELMONT) L avis

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Caisse Nationale de Mutualité Agricole Séminaire national sur la vulgarisation, l appui-conseil et les bonnes pratiques agricoles Le rôle des Assurances Agricole dans le développement de la politique du renouveau Agricole et Rural Présentation

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS ATELIER N 1 «STRATÉGIE TERRITORIALE ET AMÉNAGEMENT» Animateur des ateliers thématiques

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU) PJ 39/12 Add. 1 (F) 21 septembre 2012 Original: anglais F Comité des projets Conseil international du Café 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Résumé du rapport de situation soumis par les Agences

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Typologie à dire d expert des systèmes de production agricole du district de Cho Don, province de Bac Kan

Typologie à dire d expert des systèmes de production agricole du district de Cho Don, province de Bac Kan Typologie à dire d expert des systèmes de production agricole du district de Cho Don, province de Bac Kan Jean-Christophe Castella Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et International Rice

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014

L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS. Juin 2014 L OBSERVATOIRE LCL EN VILLE - RÉALISÉ PAR BVA L ÉCONOMIE DU PARTAGE, ZOOM SUR LES JEUNES URBAINS Juin 2014 Contacts BVA : Céline BRACQ Directrice BVA Opinion Lilas BRISAC Chargée d études 01 71 16 88 00

Plus en détail

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au

Canada. Bulletin d information. Réfugiés pris en charge par le gouvernement. Réinstallation des réfugiés au Réfugiés pris en charge par le gouvernement Canada Réinstallation des réfugiés au Bulletin d information Vous souhaitez vous réinstaller au Canada et votre demande a fait l objet d un examen initial par

Plus en détail

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré

Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Analyse des Performances Sociales de CREDI - Togo Centre de Recherche-action pour l Environnement et le Développement Intégré Considérations générales Ce rapport synthétique est issu de l étude d une organisation

Plus en détail

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de

Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de Termes de référence pour l évaluation et la capitalisation du projet PMF-FEM Titre du projet : Contribution à la réhabilitation et à la sauvegarde de l'abeille jaune par l'introduction de ruches peuplées

Plus en détail

LOI N 98-750 DU 23 DECEMBRE 1998 RELATIVE AU DOMAINE FONCIER RURAL Modifiée par la loi n 2004-412 du 14 août 2004

LOI N 98-750 DU 23 DECEMBRE 1998 RELATIVE AU DOMAINE FONCIER RURAL Modifiée par la loi n 2004-412 du 14 août 2004 LOI N 98-750 DU 23 DECEMBRE 1998 RELATIVE AU DOMAINE FONCIER RURAL Modifiée par la loi n 2004-412 du 14 août 2004 CHAPITRE PREMIER - DEFINITION ET COMPOSITION DU DOMAINE FONCIER RURAL Section première

Plus en détail

Partie V Convention d assurance des cultures légumières

Partie V Convention d assurance des cultures légumières Partie V Convention d assurance des cultures légumières Légumes de transformation Moyenne du rendement agricole A. Dispositions générales La présente partie s applique à la betterave à sucre, à la betterave

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES UN CONTEXTE PLEIN DE CONTRASTES Dans la plupart des pays analysés, un écart peut être observé entre les normes définies par les droits

Plus en détail

IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT

IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT D ODIENNE (CECO) PRESENTATION DE MONSIEUR TOURE GAOUSSOU PRESIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA CAISSE D EPARGNE

Plus en détail

Bibliothèque Royale Albert 1er

Bibliothèque Royale Albert 1er Bibliothèque Royale Albert 1er Description du projet Ce projet a pour but de valoriser des espaces plats et inutilisés (toit, terrasse ou autre) par la création de potagers écologique (sans pesticide,

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

Epargne : définitions, formes et finalités.

Epargne : définitions, formes et finalités. Epargne : définitions, formes et finalités. 1) Définitions de l épargne. Le dictionnaire Larousse définit l épargne comme une «fraction du revenu individuel ou national qui n est pas affectée à la consommation»,

Plus en détail

Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel

Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites. Le cas des pays du Sahel Roger Blein, Bureau Issala La crise alimentaire induite par la hausse des prix a relancé le débat sur la régulation des

Plus en détail

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat

Le logement dans tous ses états. Définition : le logement et l'habitat Le logement dans tous ses états 17/10/ 2012 Définition : le logement et l'habitat Le logement est un produit : une maison, un appartement, un type 3, un duplex L'habitat est un service : l'espace produit

Plus en détail

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE

STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Royaume du Maroc Ministère de l Agriculture et de la Pêche Maritime STRATEGIE DE GESTION DES RISQUES DANS LE SECTEUR AGRICOLE Congrès International sur l Assurance et la Réassurance des Risques Agricoles

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts

Analyse des coûts. 1 ère année DUT GEA, 2005/2006 Analyse des coûts Analyse des coûts Les techniques de calcul et d analyse des coûts portent le nom de comptabilité analytique ou comptabilité de gestion. Ces deux termes seront utilisés indifféremment dans ce cours. Contrairement

Plus en détail

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES 13. Système fiscal Le système fiscal tchèque, décrit ci-après en conformité avec la législation tchèque en vigueur, peut être modifié par un traité destiné à éviter la double imposition. Le système fiscal

Plus en détail

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées

SYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées SYNTHÈSE BP 823-98845 Nouméa Nouvelle-Calédonie (687) 27 54 81 isee@isee.nc www.isee.nc Directeur de la publication Alexandre Gautier Conception et réalisation Département publications Synthèse N 3 Édition

Plus en détail

EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS

EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU AGENCE NATIONALE DES BARRAGES ET TRANSFERTS EROSION ET ENVASEMENT DES BARRAGES-RESERVOIRS Exposé établi par Mr MANSER Amor

Plus en détail

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP ac Parcours Sanitaire et social alidation des personnes ayant passé un jury au cours de l année 2009 en Bretagne MARS 2012 Certification Bac Réussite Sanitaire et social Validation Parcours Certification

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

Définitions. Définitions sur le logement

Définitions. Définitions sur le logement Définitions sur le logement Logement Un logement est défini par son utilisation : c est un local séparé et indépendant utilisé pour l habitation. Il doit être séparé d autres locaux par des murs ou cloisons

Plus en détail

LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE

LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE LIVRET D ÉPARGNE SALARIALE Tout ce que vous devez savoir sur les dispositifs d épargne salariale 2 - Tout ce que vous devez savoir sur les dispositifs d épargne salariale Sommaire Les dispositifs de participation

Plus en détail

Présentation du projet

Présentation du projet Présentation du projet «L énergie solaire, un moteur pour le centre de santé de Dioumanzana» au Mali Pays Lieu d intervention Début du projet Durée du projet Objectif : Nombre de bénéficiaires Budget :

Plus en détail

NOTICE D INFORMATION À L ATTENTION DES BÉNÉFICIAIRES POTENTIELS DE LA PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES

NOTICE D INFORMATION À L ATTENTION DES BÉNÉFICIAIRES POTENTIELS DE LA PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES NOTICE D INFORMATION À L ATTENTION DES BÉNÉFICIAIRES POTENTIELS DE LA PROCEDURE DES CALAMITES AGRICOLES Cette notice présente les principaux points de la réglementation. Lisez-la avant de remplir la demande.

Plus en détail

Les diplômes. Session 2012

Les diplômes. Session 2012 note d information 13.05 AVRIL À la session 2012, 557 600 diplômes de l enseignement des niveaux IV et V ont été délivrés en France, dont 90 % par le ministère de l éducation nationale. 40 % de ces diplômes

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Septembre 2014 Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Quelles sont les attentes des entreprises en Loire-Atlantique? Afin de mieux cerner globalement la demande des entreprises de

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

ANIMATION / Prévoyance

ANIMATION / Prévoyance ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture

Plus en détail

Étude de cas visant à la mise en place du projet ABIPA C3F

Étude de cas visant à la mise en place du projet ABIPA C3F Étude de cas visant à la mise en place du projet ABIPA C3F Réalisé par Pedro Fernández Bautista The Coastal and Marine Union (EUCC), Chef de file du projet ABIPA C3F Décembre 2009 Projet financé par le

Plus en détail

Statuts. Association Coeur de Forêt. Association loi 1901

Statuts. Association Coeur de Forêt. Association loi 1901 Statuts Association Coeur de Forêt Association loi 1901 Mise à jour au 20/11/2013 Sommaire TITRE 1 : DENOMINATION OBJET SIEGE SOCIAL - DUREE... 3 Article 1 Constitution et Dénomination... 3 Article 2 Objet...

Plus en détail

Assurance Arrêt de Travail

Assurance Arrêt de Travail Solutions Assurances Agriculteurs Arrêt de Travail Assurance Arrêt de Travail des Agriculteurs Pour vous aider à ajuster vos garanties à votre situation et à votre type d activité, n hésitez pas à faire

Plus en détail

Proposition de projet pour le soutien à l occasion des 100 ans d ecobeton water technologies

Proposition de projet pour le soutien à l occasion des 100 ans d ecobeton water technologies Proposition de projet pour le soutien à l occasion des 100 ans d ecobeton water technologies Accès à l eau potable et à l assainissement dans les Andes du Sud en Equateur Région de Saraguro-Oña ecobeton

Plus en détail

TECHNOLOGIES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE CANADA Politique de remboursement des frais de déplacement et d accueil

TECHNOLOGIES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE CANADA Politique de remboursement des frais de déplacement et d accueil TECHNOLOGIES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE CANADA Politique de remboursement des frais de déplacement et d accueil Objet La présente politique vise à établir des normes équitables et constantes de remboursement

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Plan Climat énergie Territorial. notre défi pour l avenir du territoire!

Plan Climat énergie Territorial. notre défi pour l avenir du territoire! Plan Climat énergie Territorial notre défi pour l avenir du territoire! La Communauté Urbaine en 2050... Celle de nos enfants, petits-enfants,... Quels objectifs pour ce Plan Climat? Vous rêvez pour eux

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

Évaluation, caractérisation et

Évaluation, caractérisation et Évaluation, caractérisation et élargissement de la gamme du matériel végétal de plantation de l'anacardier en cours de sélection au Bénin CRA-Centre/INRAB 2013-1014 Financement: GIZ/iCA 2/ Cashew Fund

Plus en détail

AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS

AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS AVENANT n 300 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DU 15 MARS 1966 RELATIF AUX REGIMES DE PREVOYANCE COLLECTIFS Entre les organisations patronales signataires : Le syndicat général des organismes privés

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

Détail des cultures de l'exploitation en 2007 République et Canton de Genève Département des finances Administration fiscale cantonale Formulaire annexe à la déclaration 2007 servant à déterminer le revenu et la fortune professionnels de l'agriculture

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT

INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT INVETISSEMENTS, PRODUCTION, COMMERCIALISATION, EXPORTATION: FACILITES & CONTRAINTES. CAS DU GROUPE FALY EXPORT LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS L INDIANOCEANIE INVESTIR DANS LA PRODUCTION AGRICOLE 25-27 MARS

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail