Rapport de l Atelier conjoint UNHCR /UNICEF sur la protection des enfants affectés par la crise au Mali + 3

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rapport de l Atelier conjoint UNHCR /UNICEF sur la protection des enfants affectés par la crise au Mali + 3"

Transcription

1 Rapport de l Atelier conjoint UNHCR /UNICEF sur la protection des enfants affectés par la crise au Mali + 3 Lieu : UNICEF Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest & du Centre, Dakar 24, Avril

2 Table des matières 2- Le contexte géopolitique de la crise Malienne et ses tendances Résumé de la situation de protection de l enfance dans la sous-région Mali+3 Besoins, réponses, gaps et défis Principales recommandations validées par les participants lors de l atelier... 7 Annexe 1 - Orientations futures sur le plan sous régional Annexe 2 - Orientations futures plans d action par pays Annexe 3 - Recommandations détaillées émises dans les travaux de groupes thématiques Analyse de situation et suivi de la situation Mécanismes de concertation, communication et coordination Systèmes de protection Système de gestion de cas Formation des acteurs de protection et sensibilisation Plaidoyer par rapport au financement Relations civilo-militaires : Harmonisation des approches

3 1- Introduction Dans le cadre d un effort coordonné pour la Protection de l Enfance dans les pays affectés par la crise du Mali, l UNICEF et l UNHCR ont organisé conjointement un atelier inter agences à Dakar du 24 au 26 avril Des personnels clés d UNICEF, UNHCR, OIM, CICR, Terre des hommes, Save the Children, International Rescue Committee, Intersos, Danish Refugee Council, responsables pour la Protection de l Enfance au Mali, Burkina Faso, Niger, et Mauritanie 1, mais aussi dans les Bureaux Régionaux et aux HQ, ont participé à cet atelier. Face au manque de capacités des acteurs en Protection de l Enfance, a la complexité de cette crise et au manque de financement pour l'action humanitaire, les réponses ont été rendues difficiles. Aussi, le but principal de cette réunion sous régionale, était d aider à combler ces lacunes à travers notamment l amélioration de la coordination et de la collaboration interagences et inter-pays mais aussi d élaborer une série de recommandations prioritaires relatives aux réponses transfrontalières en Protection de l Enfance dans le cadre de la crise malienne mali +3-. A l occasion de l ouverture de l atelier, le Représentant Régional Adjoint Protection du HCR et le Directeur Régional de l UNICEF, ont tous deux souligné l importance de développer un partenariat inter-agences fort et de continuer à travailler en synergie pour renforcer la réponse de protection des enfants au Mali et dans les pays limitrophes. L atelier a été présenté comme une très bonne première étape dans une collaboration et une coordination intra- et inter-pays. Les agences présentes se sont s engagées dans le suivi à plus long terme de cet atelier, tant au niveau des quatre pays qu au niveau régional. Ce compte-rendu est destiné aux participants de l atelier et à leurs collègues, afin de servir de base pour assurer le suivi de cette rencontre inter-agences et inter-pays, que ce soit dans chacun des pays concernés par la crise malienne ou au niveau plus global de «Mali+3». Il contient les principales recommandations validées par les participants lors de l atelier et propose une synthèse des travaux, avec les grandes lignes du contexte de la crise, un état des lieux de la situation particulière en matière de protection des enfants, les recommandations pour l améliorer, ainsi que les orientations futures. Les Annexes reprennent les actions à mener dans la sous-région et par pays. 1 L Algérie était représentée comme observateur. 1

4 2- Le contexte géopolitique de la crise Malienne et ses tendances Depuis 2011, la République du Mali fait face à des crises politique, sécuritaire et humanitaire qui se chevauchent toutes à la fois. Ainsi, 350,000 personnes se sont déplacées à l intérieur du pays et 175,000 ont quitté le Mali pour se réfugier dans les pays voisins (50,000 au Burkina Faso, 75,000 en Mauritanie et 50,000 au Niger 2 ). Les enfants représentent plus de la moitié de cette population. La crise actuelle fait suite à une crise alimentaire et nutritionnelle de grande échelle, ayant affectée en 2011, plus de 15 million de personnes à travers la Sahel, dont 4.6 million seulement au Mali. Vers la fin de l année 2011, le Mouvement National pour la Libération de l Azawad (MNLA), a lancé une rébellion armée contre le gouvernement du Mali, visant l indépendance pour le nord du pays. En mars 2012, les militaires de l Armée Malienne, insatisfaits de la réponse du Gouvernement face à la rébellion du MNLA, ont renversé le Président Amadou Toumani Touré et formés une junte militaire pour, en avril 2012, passer le pouvoir a un gouvernement civil intérimaire. La rébellion du MNLA a été soutenue par des groupes extrémistes, y compris Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unité et le Djihad en Afrique de l'ouest (MUJAO). Ces groupes ont pris le contrôle du nord du Mali et ont imposé une interprétation stricte de la charia (loi islamique). Ils ont commis de graves violations des droits humains contre des civils, y compris des exécutions publiques, des amputations, des viols et des violences sexuelles, des recrutements forcés et l'utilisation d'enfants du Mali et des pays voisins dans leurs groupes armés. En réponse, le Conseil de sécurité de l'onu a approuvé la création d une mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine, en Décembre 2012 (AFISMA 3 ). Environ soldats ont été déployés au Mali en Janvier 2013, avec les troupes nationales des Etats membres de la CEDEAO et du Tchad. En Janvier 2013, comme les groupes extrémistes dirigés vers le sud et menaçaient de prendre la capitale Bamako, les Français ont lancé une opération militaire, en soutien à l'armée Malienne et l AFISMA dans la lutte contre l'insurrection. Malgré la crise actuelle qui prévaut au Mali, des élections présidentielles sont prévues pour fin juillet La crise «Mali+3» s inscrit dans un contexte sous régional plus large (de l Afrique du Nord et de l Ouest) caractérisé par des crises alimentaires et nutritionnelles chroniques et des sècheresses cycliques dans le Sahel, une économie en veilleuse et une faiblesse des investissements, des menaces terroristes régionales (Maghreb-Sahel), sans oublier des mouvements migratoires traditionnels, forcés et/ou d autres mouvements incontrôlés. Différents scenarios sont à ce jour envisagés : des confrontations armées entre l Armée Malienne et les Djihadistes entrainant une instabilité interne au Mali. Les facteurs liés aux origines ethniques n ont pas été activés, mais ce scenario reste une possibilité auquel s ajoutent ceux d une guérilla antiterroriste. Par ailleurs, la planification d élections au mois de juillet, constitue un danger et un risque élevés, notamment en termes de réactions négatives de la part des réfugiés sur leur participation aux élections. Un éventuel retour des personnes déplacées 2 See Mali: Humanitarian Dashboard, OCHA May 2013 and Mali: Situation Report No. 36 (5 July 2013). 3 African-led International Support Mission to Mali 2

5 internes (PDI), est à prévoir, avant même celui des réfugiés. Dans la situation actuelle, des difficultés de cohabitation avec les Touaregs sont envisagées. Le HCR ne prévoit pas de retour des réfugiés avant voire 2015-, sauf éventuellement pour certains groupes non concernés par la situation actuelle (non Touaregs et non Peuls). Mobilités : La présentation d IOM a montré que l Afrique de l Ouest est une zone de mobilité intra régionale, notamment depuis qu au sein de la CEDEAO en 1979, a été établi un Cadre de libre circulation des biens et des personnes. En Afrique de l Ouest, 70% des mouvements sont effectués à l intérieur de la sous-région 4. Pour ce qui concerne les enfants, on observe trois tendances qui suivent celles des adultes : - Une mobilité interne du milieu rural à l urbain: Niger, Sénégal, Burkina Faso, Mali, etc. - Une mobilité transnationale vers des pôles économiques régionaux (pays côtiers): Coté d Ivoire, Ghana, Benin, Nigeria, Sénégal; - Une mobilité vers la Libye et l Europe à travers le Niger Les différentes formes des mobilités des enfants qui peuvent se superposer sont : des enfants migrants pour le travail, l éducation ou la formation, des enfants placés en confiage auprès d un tuteur ou d une tierce personne, des enfants en situation d errance (nomades, en situation de rue), des enfants victimes de traite (acte de déplacement et d exploitation), des enfants associésés aux forces et groupes armés et des enfants réfugiés et déplacés. Les enfants en situation de mobilité sont à risque d exploitation dans un contexte de travail informel, du fait de leur bas âge (moins de 15 ans) et du manque de contrôle social et institutionnel. La majorité des enfants en mobilité travaillent, et subissent des formes d exploitation économique (manque ou peu de rémunération; esclavage, servitude, travaux forcés; engagement dans des activités illicites; exploitation sexuelle; mauvais traitements sur le lieu de destination et en transit). Les formes d exploitation les plus courantes sont la mendicité, les travaux forcés et le service domestique. Les initiatives régionales relatives à la mobilité des enfants adoptent une approche spécifique pour répondre à la complexité du phénomène, comprennent : - une compréhension des profils et des besoins spécifiques et complexes pour mieux y répondre - la prise en compte de la mobilité des enfants comme une opportunité pour s éloigner d une approche «traite» qui considère à tort tout mouvement d enfant comme inapproprié. Y sont considérées les pratiques endogènes de protection de l enfance et la conciliation avec les lois nationales. - Un renforcement des capacités en matière de protection des personnes en mouvement - La création de réseaux nationaux pour l assistance aux migrants en situation vulnérable Les projets existants dans la région sont : - Le projet régional commun d étude sur les mobilités des enfants et des jeunes en Afrique de l Ouest et du Centre ( ); 4 Source OIM 3

6 - Le partenariat transnational entre BIT, Enda Jeunesse Action, Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT), OIM, Plan International, Save the Children, Terres des hommes (Tdh), UNICEF et ONUDC.; - Un partenariat entre l HCR, l OHCHR, la CEDEAO et l OIM (membres fondateurs) + UNICEF, CICR, ONUDC (observateurs actifs); - Un Groupe de travail/suivi de la Conférence de Dakar (2008) Protection des réfugiés et des migrants internationaux dans les migrations mixtes Ainsi, la mobilité des bénéficiaires -enfants et adultes-, est caractéristique a cette région, avec en particulier, un phénomène permanent d allers et retours entre les pays, de mode de vie nomade et de système de confiage des mineurs par les adultes (notamment auprès de maitres coraniques-y inclus hors des pays d origine). Cela rend extrêmement complexe l identification des séparations familiales liées au conflit armé par les différents acteurs de protection, et plus précisément pour l identification d enfants non accompagnés et séparés. Raison pour laquelle, les partenaires clés doivent renforcer leurs systèmes de collaboration et de coordination transfrontaliers et s assurer d avoir une meilleure compréhension commune et partagée de cette problématique en situation d urgence, a la lumière de ces contextes culturels. Situation des réfugiés Avant la crise (fin 2011), personnes relevant du Mandat du HCR étaient recensées dans la Région Ouest africaine, dont 93.2 % de réfugiés et 6.8 % de demandeurs d asile 5. Les trois pays du Mali, du Niger et du Burkina Faso comptabilisaient à eux trois réfugiés. Avec la crise au début de l année 2012, la situation évolue rapidement, et des milliers de nouvelles personnes sont en déplacement. En 2013, personnes sont enregistrées comme réfugiées au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie, et se sont déplacées du Nord vers le Sud du Mali. Au Burkina Faso, la majorité des réfugiés sont des Touaregs (77.7 %), suivi par les Arabes (12.3 %), et les Peuls (6.27 %). Au Niger, les Touareg sont encore majoritaires (74.7 %), suivi par les Sunrai, (16) et les Hausa (4.3 %). En Mauritanie, ce sont les Arabes qui sont majoritaires (55 %), suivi par les Touaregs (43.3 %) et les Sunrai : (0.3 %). On note une forte proportion de personnes à risques, et une majorité de femmes et d enfants chez les réfugiés : au Niger 60% sont des enfants, 59% en Mauritanie et 54% au Burkina Faso. La situation des déplacés internes est sensiblement différente (plus de 35% sont des enfants). Parmi les enfants réfugiés, enfants à risques ont été identifiés (1.600 au Niger ; au Burkina Faso ; 632 en Mauritanie). 40 % d entre eux sont des enfants séparés ou non accompagnés, avec un pourcentage élevé de filles. Beaucoup de risques de protection sont liés à des pratiques traditionnelles néfastes, qui sont exacerbées avec la crise (pratiques de placement d enfants dans les familles pour le travail, traite d enfants, placements dans les écoles coraniques, mariages précoces avec des adultes d âge murs). Par ailleurs, les séparations familiales sont fréquentes, auprès d un membre de 5 Source UNHCR 4

7 famille qui reste au Mali, ou dans un pays d asile, avec de multiples déplacements d une zone à une autre pour divers motifs (éducation, famille, activités, recherche de moyens de survie). La crise, le déplacement et la séparation engendrent des risques spécifiques (danger des mines et autres engins non explosés, enrôlement dans des groupes armés, traumatismes, exploitation et violences sexuelles, troubles comportementaux et psychosociaux). 3- Résumé de la situation de protection de l enfance dans la sous-région Mali+3 Besoins, réponses, gaps et défis La situation sécuritaire au Mali reste volatile avec un accès restreint dans le nord, ce qui limite le transport et le commerce, réduisant de facto l'accès humanitaire et empêchant le retour des personnes déplacées et des réfugiés, y compris les enfants. Les tensions ethniques latentes ou ouvertes, ainsi que le manque de services sociaux dans le nord sont des facteurs supplémentaires qui entravent le retour des populations déplacées et refugiées. Les personnes en situation de refuge ou de déplacement en milieux urbains, du fait de la complexité de leur identification (en particulier pour l évaluation de leurs besoins), nécessitent une attention spécifique de la part des acteurs humanitaires. Par ailleurs, à la difficulté des multiples réponses de protection à apporter dans cette situation d urgence, s ajoute celle de faire face à des pratiques «culturelles» de discrimination de castes et/ou d esclavage (Bella et Harratines) au sein de certains groupes et ethnies, rendant complexes les réponses humanitaires à fournir tout en prenant en compte du contexte socioculturel de ces populations. Aussi, les enfants déplacés au Mali, ont un besoin urgent d'aide humanitaire, y compris en nutrition et éducation. On estime que enfants de moins de cinq ans sont actuellement à risque de malnutrition aiguë. La plupart des écoles dans le nord du Mali restent fermées. Dans les camps de refugies, il y a un grand pourcentage d enfants non-scolarises (en Mauritanie 70% d enfants) et les infrastructures scolaires sont insuffisantes, mettant les enfants au risque de perdre une deuxième année de scolarité. Généralement, il y a un manque d activités récréatives et culturelles, de formations professionnelles et des activités génératrices de revenus pour les enfants et les jeunes dans les camps et les zones de déplacement. Les adolescents déplacés et réfugiés, représentent des cibles particulièrement à risques de protection dans ce contexte de crise, surtout s ils sont inoccupés et oisifs par manque d activités et des perspectives (risque d exploitation sexuelle, d abus, de recrutement volontaire/ forcé dans les groupes armés). D autre part, la préoccupation des acteurs humanitaires concernant les violences sexuelles sur les femmes et les enfants au sein des communautés hôtes et déplacées/refugiées, s est récemment accentuée avec l annonce du déploiement prochain des forces de maintien de la paix au Mali et des risques d exploitation sexuelle qui y sont liés y inclus la prolifération du VIH/Sida au sein de ces populations-. La séparation des familles est aussi un grave problème dans la région, en particulier en raison du nomadisme qui y prévaut, de la mobilité des populations et des enfants, à travers les méthodes de confiage, y compris les enfants confiés aux maitres coraniques. Les enfants non accompagnés et séparés nécessitent une identification cohérente de la part des acteurs de 5

8 protection de l enfance pour offrir une réponse immédiate, incluant les recherches et réunifications familiales, une prise en charge temporaire, un accompagnement psychosocial et une protection contre les abus, la violence et les exploitations. Les enfants sont aussi victimes de graves violations de leurs droits, y inclus le recrutement et l utilisation d'enfants dans les groupes armés, ainsi que le viol et autres formes de violence sexuelle contre les enfants 6. Aussi, les enfants qui ont été arrêtés pour association avec des groupes armés continuent d'être détenus dans des centres de détention à la fois au Mali et dans les pays voisins, où ils sont interrogés à des fins militaires, souffrent de mauvais traitements et d'abus 7 et nombreux sont ceux qui, s ils s échappent des groupes armés, restent cachés pour éviter les mauvais traitements, suspicions et menaces. Enfin, les enfants victimes de ce conflit sont particulièrement vulnérables face aux restes d explosifs de guerre qui les exposent aux accidents pouvant entrainer leur mort. Généralement, les systèmes nationaux de protection de l enfance et leurs composantes formelles et non-formelles restent encore faibles, surtout dans les régions en dehors des capitales des quatre pays concernes. Les services sociaux existants sont limités et souvent ne sont pas spécialisés aux besoins de protection des filles et garçons. Il y a une insuffisance de partenaires qualifiés en termes de protection de l enfance dans les situations d urgences dans la sous-région, par rapport au «case management» et surtout à l identification et au suivi des enfants affectés par le conflit, comme les enfants associés aux groupes ou forces armés. En général, les acteurs de protection des enfants ont des difficultés à adapter l approche de développement à une réponse d urgence appropriée. Le système d identification, de documentation, du référencement et du suivi des filles et garçons à risques, de monitoring des préoccupations de la protection des enfants et de coordination entre les différents acteurs impliqués devraient être renforcé. Il y a aussi un besoin d une stratégie pour la délivrance d extraits d actes de naissance pour les enfants nés dans et hors des pays d asile. L accès humanitaire au Nord du Mali et aux zones où il y a des refugies dans les pays limitrophes reste restreint. Il y a aussi un manque de ressources financières pour la protection des enfants dans les quatre pays. 6 A la rédaction de ce rapport, le 12e Rapport Annuel du Secrétaire Général sur les enfants et les conflits armés, (publié en juin 2013), a listé les groupes armés Ansar Dine, MUJAO et MNLA pour le recrutement et l utilisation d'enfants du Mali et des pays voisins dans les groupes armés, ainsi que pour le viol et autres formes de violence sexuelle contre les enfants. 7 Le 1er Juillet 2013, un accord a été signé entre le Gouvernement du Mali et de l'onu pour assurer le transfert des enfants associés aux forces et groupes armés à des organismes de protection, afin de renforcer leur protection. 6

9 4- Principales recommandations validées par les participants lors de l atelier I. Coordination 1) Mettre en place une coordination sous régionale afin d assurer des approches cohérentes -y compris à travers des définitions, concepts et outils communs-, et un partage régulier d informations entre les quatre pays (sur les questions relatives aux ENA/ES et EAFGA) : Activer une structure régionale de coordination inter-agences pour la Protection de l Enfance dans les urgences et création d une «taskforce Mali+3» Identifier un point focal (agence) qui participe et donne le feedback pour les réunions régionales Protection et PE existantes 8. Faciliter le partage d informations inter-agences et inter-pays pour (i) une meilleure analyse des problématiques de réponses au Mali et dans les pays voisins, (ii) l utilisation d approches PE cohérentes et (iii) l utilisation des «Minimum Standards de la Protection de l Enfance dans les interventions humanitaires» (2012) afin de renforcer la mise en place de normes communes inter agences pour des réponses de protection plus homogènes et qualitatives. Organiser des missions conjointes d appui technique par les membres de la «taskforce Mali+3». 2) Engager tous les acteurs de Protection de l Enfance des quatre pays dans la documentation des services disponibles et appropriés pour une meilleure réponse aux besoins des enfants grâce à : Mettre en place une cartographie (3W) des acteurs de protection de l enfance et des services disponibles et appropriés au niveau de chaque pays pour une cartographie sous régionale (production et mise à jour régulière des 3W régionaux). Identifier les rôles et responsabilités. Développer des protocoles pour le partage d informations entre les différents systèmes de gestion de l information qui sont/ seront utilisés dans les 4 pays concernés, dans le respect des mandats de chaque agence (e.g. ProGress, CPIMS, GBVIMS, MRM IMS). Adopter une approche commune et harmonisée pour répondre aux besoins des enfants non accompagnés et séparés (ENA/ES), des Enfants Associés aux Forces et Groupes Armés (EAFGA) et ceux victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG), avec une attention aux besoins spécifiques aux filles. Appuyer au développement de Standard Operating Procedures (SOP) sur ENA/ES, les EAFGA et les VBG à travers la sous- région. 8 «Systèmes», «plateforme de mobilité» et «Mixed Migration» 7

10 II. Évaluation de la situation et Monitoring des préoccupations de la protection des enfants 1) Prendre en considération le contexte sous régional pour mieux le comprendre et en particulier, les problèmes de protection de l enfance préexistants à la crise (surtout ceux liés à la mobilité des enfants entrainant des séparations familiales fréquentes). Contextualiser le concept de séparation familiale et les tendances préexistantes dans la région pour une meilleure compréhension des risques et besoins des ENA/ES/EAFGA dans la crise Mali+3. S accorder sur une utilisation inter-agences de «dépersonnaliser» les données du HCR sur les réfugiés et celles de l OIM sur les personnes déplacées, pour analyser les risques de PE, catégoriser les problèmes PE, avoir des réponses de programmes et de plaidoyers informés. Développer un mécanisme ou un outil commun de monitoring de situation et des préoccupations de la protection des enfants à utiliser par les clusters et groupes de travail PE des quatre pays (et s assurer que la PE y est pleinement intégrée). 2) Suite à la publication du 12e rapport du Secrétaire Général et de l obligation des Nations Unies quant à la mise en place d un mécanisme de surveillance et de communication de l information sur les 6 violations graves : Mettre en place un MRM sous régional avec monitoring et reporting coordonné à travers le Mali et les pays affectés pour informer sur les réponses de programme, plaidoyer, développement de politiques et stratégies de prévention. Pour l'unicef: renforcer les capacités MRM dans les quatre pays concernés, y compris à travers un spécialiste MRM au Mali pour soutenir le travail de l'équipe spéciale du pays et les exigences de rapports et désignation de points focaux MRM au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger pour travailler sur la collecte d'informations dans les camps de réfugiés Pour l'unicef et le HCR: s accorder sur la façon d'intégrer la collecte d'informations sur les six violations graves commises contre les enfants dans le mécanisme de suivi de la protection qui est déjà en place dans les camps de réfugiés au Burkina Faso, Mauritanie et Niger. Pour les ONG: comme les principaux «collecteurs» d'information dans le domaine du MRM, plaider pour devenir membres de l'équipe spéciale de pays III. Réponse Développer un système de référencement inter agences et transfrontalier avec un focus spécial sur les ENA/ES. 8

11 Élaborer des programmes et des interventions pour répondre aux besoins de tous les EAFGA, y compris les filles et les enfants ayant été associés dans l'exercice de diverses fonctions de soutien. Répondre aux besoins prioritaires de PE dans les zones reculées, non sécurisées et de conditions de vie extrêmes pour les enfants. Intégrer des activités qui visent les parents (i.e. AGR) dans un but de résilience face aux problèmes de protection. IV. Renforcement des capacités Identifier des besoins de renforcement de capacités dans les quatre pays et développer un plan de formation conjoint au niveau régional et conduire des missions conjointes d appui technique Continuer à fournir des formations inter-agences et d utiliser des modules communs pour la protection des enfants en situations d urgence, notamment sur la gestion des cas, la prise en charge des ENA/ ES/ EAFGA. Mener des formations sur la Protection de l Enfance en situation d urgence et sur les «Minimum Standards de la Protection de l Enfance dans les interventions humanitaires» (2012) pour les acteurs de la protection de l'enfance dans les quatre pays. Renforcer la collaboration avec les responsables gouvernementaux nationaux et locaux pour promouvoir le développement de la politique de protection des enfants et la réforme juridique, prenant en compte les enfants de populations spécifiques (les enfants refugies, rapatries..). Collaborer avec les leaders de la communauté et de la société civile dans l'élaboration des programmes de protection de l'enfance à base communautaire qui permettront de renforcer les systèmes de protection de l'enfance et les résultats en matière de prévention et d interventions durables pour répondre aux priorités de protection de l'enfance. V. Plaidoyer Développer des messages cohérents et efficaces de plaidoyer sur la protection des enfants au niveau local, national et régional. Intégrer les notions et actions de PE dans les autres secteurs (Wash, nutrition, sante ). Défendre auprès des bailleurs de fonds que répondre aux besoins de PE est du «life saving». 9

12 Annexe 1 - Orientations futures sur le plan sous régional Des recommandations ont été émises concernant les actions inter-agences internes au pays et figurant en annexe du présent rapport. Sont présentées dans cette section les orientations futures sur le plan régional qui viennent en appui aux programmes et orientations régionales. Activités de soutien inter-pays ou régional 1. Analyse de situation et suivi de la situation en matière de protection des enfants Soutien proposé Clarifier les objectifs et buts des informations recherchées et comprendre pourquoi le besoin de celles-ci (pour informer le programme et pour plaidoyer). Qu est-ce qu on recherche comme informations sur la protection des enfants auprès des agences, y compris le HCR? Protocole d échanges d informations sur les activités PE menées dans les camps (pourquoi?). Cartographie sur ce qui est possible avec Progress pour les contextes de refuge en particulier / UNHCR (Raouf/Hani). Proposition de création d une task force pour proposer le monitoring dans contextes de déplacement / Mali (TdRs à développer) Organisations impliquées Les 4 pays HCR et UNICEF HCR et RRT (Hani) Échéances Commentaires Impliquer ces questions dans le travail actuel sur les enfants en mobilité : utiliser cette plateforme régionale. Système informel mais qui donne les informations recherches / tendances. Informations peuvent soutenir cette analyse recherchée dans Mali +3. Manque de partage d information des partenaires UNICEF travaillant dans les camps. Comment mettre en place un système pour échanger l information même au niveau régional pour une analyse plus détaillée? Discussions #1: Exemple de la Syrie : Il existe une plateforme pour consolider/harmoniser les informations entre différentes data bases (CPIMS, GBVIMS, Progress, REIS, MRM, Rapid tracing). Possibilité d inclure UNHCR (intéressé pour la Syrie) et maintenir la confidentialité (système gestion information PE/CPIMS). HCR demande des clarifications sur les objectifs de la collecte d informations entres les agences. UNICEF indique que le but reste d informer les programmes pour une meilleure protection de l enfance et le plaidoyer sur la protection des enfants au Mali et dans les autres pays concernés. Il est nécessaire de comprendre les limitations des échanges des informations. L information de niveau individuel / case management est confidentielle, mais une analyse de la situation n a pas besoin d information individuelle, mais d informations et des données sur les tendances pour assurer que la réponse de la protection des enfants soit appropriée. 10

13 Le HCR confirme qu il est possible de partager des informations et les données qui ne sont pas «identifiables». Besoin d un système en place au Mali même soutenu au niveau régional pour rechercher information/ monitoring. 2. Systèmes de gestion des cas dans l intérêt supérieur des enfants (gestion des informations, référencement, prises de décision) Appuyer pour la mise en place des SOPs manquants (i.e. GBV au Mali). NB : Il existe actuellement des SOPs / UASC les élargir aux autres situations de protection et autres catégories de vulnérabilités. Assurer régionalement et institutionnellement des définitions communes. Rôle régional pour avoir une approche commune sur quelles sont les vulnérabilités (et critères) et les mêmes définitions. (problème de contextualisation en plus de définitions des problèmes). NB : attention, problème aussi très situationnel et contextuel au Mali+3. Faire le suivi de l initiative dans la région Syrie sur l étude d harmonisation possible pour faire communiquer tous les systèmes mis en place (voir discussions ci-dessus) Éventuelle étude de faisabilité de mise en œuvre de GBVIMS au Mali. Soutien pour une meilleure harmonisation et échange des informations entre CP et GBV IMS, MRM IMS, rapid FTR. Voir aussi dans les contextes de refuge. Obligation régionale de faciliter l acceptation de travailler dans le partage d informations inter agences (par écrit?). Les pays doivent regarder si SOPs existants sont inclusifs a toutes les situations et standards. Systèmes de gestion des cas existent dans certains pays (Niger). Comment d assurer qu il existe dans les autres pays? Les formaliser par des SOPs. Mali : comment assurer que la décentralisation de responsabilités pour la PE a le même niveau de responsabilités pour une bonne gestion des cas? S assurer de la même définition dans les 4 pays + RO Mali/IDPs : Travailler sur TdRs des sousgroupes de travail PE et GBV pour s assurer que chaque secteur impliquer a des TdRs précis Discussions #2: Toujours la question : Quelle information à partager et pourquoi? (pour assurer la protection de l enfance). Intégration des gouvernements dans le partage de l information? Pas de garanties actuelles bien que ce soit leur responsabilité. Le HCR veut 11

14 impliquer plus les gouvernements dans cette direction. Mécanismes existants pour les enfants refugies (UNHCR). 3. Systèmes de concertation, communication et coordination interagences et interpays Groupe inter agences PE comme forum pour les taches spécifiques de suivi de cette réunion par exemple, avec un point focal (agence) qui participe et donnera le feedback pour les réunions régionales Protection et PE existantes (systèmes de la PE et «plateforme de mobilité» et Mixed Migration) ; cibler les participants de ce groupe de travail CPiE. Une agence pour identifier les thèmes et points à discuter / CPIE. Les réunions se tiendront sur une base «ad hoc» et si nécessaire. Discussions #3: Il existe la Plateforme mobilité des enfants, en 2012, le Groupe régional PE pour le renforcement des systèmes et celui de la PEC alternative tentative de fusion dans un seul groupe régional PE. Importance de faire le lien avec le CPIE. En parallèle : Le Groupe régional Protection est à redynamiser (être moins ambitieux et offrir une valeur ajouter à ce groupe. Créer un réseau d échange d informations discipliné : Focalisation sur Mali + par exemple, se positionner sur la future mission intégrée au Mali etc. thématiques avec conclusions régionales avec projets communs dans le plan de travail pour appui aux pays/terrains. Lier le CPiE. 12

15 Mali Annexe 2 - Orientations futures plans d action par pays Problème de protection des enfants Activités inter-agences proposées Organisations impliquées Échéances Commentaires Enfants séparés et non accompagnés Cadre opérationnel de la gestion des cas : Identification / vérification / suivi / etc. Formation des travailleurs sociaux Création d une boite à outils pour le travail / appui aux familles d accueil Intégration avec d autres secteurs / intervention (ex : programmes de cash transfer) Agences formatrices : Save the Children and IRC Acteurs formés : personnel de terrain des différentes organisations impliquées dans IDTR + agents du gouvernement En cours A noter : Certains éléments ou outils peuvent déjà exister donc il y a lieu de faire un inventaire d abord de ce qui existe A noter deux niveaux de travail : - méthodes d intervention - réponse Enfants associés avec les forces ou groupes armés Contextualisation : évaluation / analyse facteurs pouvant pousser les enfants à rejoindre des groupes armés ; Vérification / harmonisation des outils d évaluation Élaboration des outils et plans stratégique de Formation / sensibilisation des acteurs gouvernementaux (niveau national, régional), associatifs, communautaires, ainsi que les différents forces / groupes armés / autorités policières, sur le «nouveau cadre légal» Fin juin Une évaluation est en cours à Mopti mais nécessité de faire le même exercice dans les autres zones affectées ; L objectif n est pas nécessairement que tous ces points soient assurés par l interagence (certains aspects seront gérés bilatéralement entre 13

16 Impacts psychosociaux et le processus de PEC / référencement des enfants démobilisés Développer une stratégie et des outils de soutien des mécanismes / structures communautaires vis-à-vis de la réintégration spontanée d enfants démobilisés dans les communautés (i.e. sans passer par un CTO) Définir les rôles et responsabilités et procédures de collaboration / interaction avec les sections spécialisées de la mission DPKO Question de la formation des militaires de la MINUSMA Mise en place de solutions de prise en charge alternatives (alternative care) Définition d un paquet minimum de services? Plan de formation sur activités psychosociales Formation à tous les acteurs humanitaires sur «Premiers soins psychologiques» Plaidoyer auprès du cluster Santé pour mise en place d un groupe MHPSS et provision minimum de services spécialisés en santé mentale Système de référencement certaines agences lead) mais il est nécessaire que ces points soient discutés au sein de l inter-agence 14

17 Problématiques préexistantes : - Pires formes de travail - Pratiques traditionnelles nuisibles - Documentation légale - Traite - Mobilité - Confiage Renforcement Plan de renforcement des capacités Sensibilisation des bailleurs au travail de la PE, plaidoyer Recherche de financements Publication sur les activités pour sensibilisation bailleurs Mainstreaming de la protection Évaluations sur l impact de la crise sur ces problématiques Rassembler et partager les ressources préexistantes en la matière = ne pas réinventer la roue Plaidoyer au niveau des financements d urgence Note : à coordonner avec des évaluations déjà prévues 15

18 Niger Problème de protection des enfants Activités inter-agences proposées Organisations impliquées Échéances Commentaires Les enfants réfugiés nés au Niger n ont pas tous un accès rapide aux extraits d actes de naissance. Faire l état des lieux dans les camps, sur les sites et à Niamey, Plaidoyer auprès du service de l état civil pour la délivrance de tels actes aux enfants, Organisation d audiences foraines. Ministère de la Justice, UNHCR, UNICEF, CNE, DPE, CADEV, ASA, Camp Managers 15 Mai 2013 La plus part des enfants refugies nés au Mali ne Fin Mai 2013 A discuter avec le Gvt disposent pas d actes d extraits de naissance : négociations à engager avec les gouvernements des pays d asile et pays d origine Monitoring et Suivi des enfants à risque / cas de Protection. Finaliser les SOPs Validation et harmonisation des outils de collecte des données CNE, UNHCR, UNICEF, CICR, ASA, PLAN NIGER, HELP INTERNATIONAL, SAVE THE CHILDREN Mai 2013 Mai 2013 Élargissement du groupe de travail sur la PE Mai 2013 Partage hebdomadaire de l information Immédiat Renforcement des capacités Évaluation des besoins /identification des gaps Plan de formation UNICEF, UNHCR 31 Décembre 2013 Prévention et lutte VBG Finalisation des SoPs UNHCR, ASA, CNE 30 Mai 2013 Réflexion sur gestion cas EAFGA CICR, UNICEF, UNHCR 16

19 Burkina Faso Problème de protection de l enfant / axes d intervention Monitoring et reporting sur les violations des droits de l enfant Séparation familiale Activités inter-agences proposées Développement d un outil conjoint inter agences de collecte de données sur les violations des droits de l enfant, y compris les six violations graves des droits de l enfant. Mise en place d un groupe spécifique de travail sur les outils de collecte d informations. Présentation et validation de l outil lors de la réunion mensuelle du Groupe thématique CPiE/GBV. Formation inter agence sur l utilisation de l outil à l attention des utilisateurs finaux (autorités, ONG, agences) Mise en place des panels BID à Ouagadougou et à Organisations impliquées Échéances Commentaires UNHCR UNICEF Danish Refugee Council Terre des Hommes Plan Burkina Save the Children International UNHCR UNICEF Réunion de travail pour la conception et adaptation de l outil mimai 2013 Présentation et validation de l outil à la réunion du 27 mai au groupe thématique Formations début juillet Fin avril pour la constitution Outils de surveillance de DRC La formation sera aussi utilisée pour diffuser les standards minima Réfugiés dans les camps et en dehors des camps 17

20 Dori Formations des membres des panels Révision des SOPs (y compris les mécanismes de référencement) BID avec les agences de mise en œuvre Acteurs chargés de la protection de l enfance (liste des organisations invitées à participer aux panels) Mai-juin 2013 pour les formations et révision des SOPs Enfants réfugiés à risques Diffusion des outils BIA Mise en place d un mécanisme de référencement dans les camps Intégration de la gestion des cas des enfants réfugiés hors camps dans les systèmes de gestion des cas présents au sein des réseaux de protection de l enfant mis en place à Ouagadougou, Dori et Bobo-Dioulasso UNHCR UNICEF Acteurs chargés de la protection de l enfance Y compris les autorités décentralisées et déconcentrées Septembre-Octobre 2013 Documentation Élargir le système en place de la CONAREF aux réfugiés maliens Saisir l occasion de l enrôlement biométrique pour identifier les enfants UNHCR UNICEF CONAREF UNFPA PAM Acteurs chargés de la protection de La date de l enrôlement biométrique sera fixée avec la CONAREF (juillet) D ici la fin de l année, tous les enfants réfugiés en provenance du Mali La loi burkinabe ne permet pas d établir d actes de naissance pour les enfants nés hors Burkina La CONAREF établit un document «tenant 18

21 nécessitant un document servant d attestation de naissance Activités de sensibilisation conjointe via les relais communautaires diffusion des messages l enfance MASSN Instances judiciaires Comités de protection de l enfant Partenaires santé et nés en dehors du Burkina Faso dispose d un document tenant lieu d extrait d acte de naissance lieu» d extrait de naissance et valide tout le temps de la présence du réfugié sur le territoire burkinabé Discussion en cours sur les modalités pratiques d enregistrement des enfants pour les enfants nés au Burkina Impact psychosocial Inventaire des structures étatiques ayant des activités dans le domaine et évaluation de leurs capacités de réponses pour les réfugiés au sein des communautés DRC (Sahel et Bobo-Dioulasso) Terre des Hommes Keogo UNICEF UNHCR MASSN WCARO 30 septembre 2013 Augmentation du nombre d espaces amis des enfants sous réserve de l acceptation de SCI et ensuite de Plan International Réalisation des SOP appui psychosocial à l instar du SOP SGBV 31 décembre 2013 Augmentation du nombre d espaces amis des enfants à Mentao UNICEF UNHCR Plan Burkina 30 juin 2013 Save the Children International 19

22 Partager les standards de prise en charge des enfants dans le domaine psychosocial UNICEF Acteurs impliqués dans le SOP Présence d un psychologue à temps plein qui consulte dans un espace communautaire SGBV Finalisation des SOP pour les trois zones Développement d un système fonctionnel de référencement dans chaque camp pour la prise en charge holistique des victimes UNFPA UNHCR UNICEF Groupe thématique Partenaires santé IEDA 31 mai juin 2013 Formation des relais communautaires dans le cadre de la prévention et réponse CONAREF 31 juillet 2013 Élaboration d une stratégie de communication et de sensibilisation sur les SGBV de tous les acteurs et populations cibles 31 mai

23 Mauritanie Le titre de la première colonne a été transformé de manière à mieux intégrer les différentes définitions de protection des enfants Problème de protection/vulnérabilité des enfants Activités inter-agences proposées Organisations impliquées Échéances Commentaires 1) Mariage précoce/forces + Mutilations génitales féminines (VBG/SGBV) Finalisation et validation d un cadre opérationnel qui intègre SoPs pour protection des enfants (dans le camp) par tous les acteurs, procédures IDTR, SoPs GBV. SoPs rôle et responsabilités Standards de prise en charge et référencement Outils, base des données, renforcement des capacités. ALPD AMPF FORCES DE SECURITE Groupe de Travail VBG INTERSOS MASEF MSF UNFPA 30 juin 2013 Comité de lutte contre les VBG, y comprises les MGFs, existant au niveau de la région pourrait travailler en synergie avec la population hôte et le camp. BID panel doit être mis en place et intégré dans le système de référencement (SoPs) UNHCR UNICEF 2) Enfants séparés ES /Enfants non accompagnés ES Finalisation et validation d un cadre opérationnel qui intègre SoPs pour protection des enfants (dans le camp) par tous les acteurs, procédures IDTR, SoPs GBV. SoPs rôle et responsabilités Standards de prise en charge et référencement Outils, base des données, renforcement des capacités. ALPD AMPF CICR FORCES DE SECURITE Groupe de Travail Protection INTERSOS MASEF 30 juin 2013 BID panel doit être mis en place et intégré dans le système de référencement (SoPs) 21

24 3) Accès à l éducation Mobilisation de fonds, mise en place d un plan d action/stratégie pour l éducation formelle (fondamentale) et non formelle pour le camp de Mbera, y compris les cours de rattrapage Plan d action en adéquation au nombre d enfants en âge scolaire (nombre et prime des enseignants, nombre structures scolaires, matériel didactique, matériel scolaire). Plaidoyer pour la mise à disposition des enseignants de langue arabe auprès du ME. MSF UNFPA UNHCR UNICEF DREN ESD IDEN Groupe de Travail Education INTERSOS Ministère de l Education Mali Ministère de l Education Mauritanie UNHCR UNICEF Mauritanie 31 juillet 2013 (stratégie) 4) EAFGA Mise en place mécanisme de Surveillance et communication de l information relative aux six graves violations des droits des enfants en situation de conflit dans le camp. TdR, plan de travail, outils, base des données, renforcement des capacités, rôle et responsabilité, modalités collecte et vérification information. OCHA ONG RC UNDP UNFPA UNHCR UNICEF 30 septembre 2013 Discussion au sein de UNHCT et appui régional/hq pour formation et appui technique. 22

25 5) Accès aux droits civiques. Plaidoyer pour un accord écrit pour l obtention d un acte de naissance pour les enfants refugies nés en Mauritanie. Poursuite de l enrôlement de la population réfugiée. Mairie Ministère de l Intérieur Ministère de la Sante UNHCR 31 mai 2013 (point sur le plaidoyer) UNICEF 6) Risque exposition aux UXO Plan de sensibilisation pour les populations hôtes et refugies qui sont en contact avec le Mali ; vulgarisation de panneaux de communication, formation des relais, des enseignants et des leaders communautaires PNDHD UNHCR UNICEF 31 mai

26 Annexe 3 - Recommandations détaillées émises dans les travaux de groupes thématiques 9 Analyse de situation et suivi de la situation - Mettre en place une analyse de situation sous régionale de type 3W (qui, quoi, comment) - Partager les données statistiques de ProGress. E.g. HCR a un portail mis a jour chaque 2 semaines avec vulnérabilités, tranches d âge, occupation et autres critères. Ce portail est accessible à tout le monde ( Cela concerne les réfugiés mais pour les déplacés il y a des lacunes - il faut mettre en place système de données. - Harmoniser le système de suivi avec un accent sur la protection des enfants au niveau sous régional. NB : Une question reste en suspens : Faut-il favoriser une approche sous régionale ou pays par pays? Mécanismes de concertation, communication et coordination. Un accent est à mettre aux niveaux inter-agences régional et inter-pays - Harmoniser les outils par pays et au niveau régional (ex. systèmes de données) - Intégrer des aspects de protection de l enfance dans le groupe régional de protection existant, au lieu de créer de nouvelles plateformes, et réactiver le sous-groupe «Protection de l Enfance» qui est existant mais pas fonctionnel/actif - Formaliser les interventions à travers des procédures standardisées - Avoir accès à des analyses de situation approfondies surtout dans le nord du Mali et dans les camps Systèmes de protection - Formaliser le cadre de l intervention entre agences par des protocoles d accord - Renforcer les capacités des agences impliquées dans la prise en charge psychosociale et renforcer les systèmes de référencement - Systèmes SGBV : valider les procédures standardisées. Accentuer le plaidoyer ; renforcer l environnement protecteur ; travailler sur les normes sociales (expertise UNICEF) ; besoin de stratégies inter-agences - EAFGA : le Mali devrait partager les outils fonctionnels de partage d information ; créer une plateforme d échange d informations sur les outils déjà fonctionnels - Renforcer le travail avec les structures étatiques NB : Une question reste en suspens : Faut-il favoriser une approche sous régionale ou pays par pays? 9 Sept thématiques clés de la protection de l enfance avaient été identifiées pour les travaux de groupes qui, dans certains cas, ont nécessités de longues discussions sur les concepts pour une meilleure compréhension commune. Pour cette raison, certaines recommandations n ont pas été totalement finalisées mais ces travaux ont permis de développer des directions clés pour la suite. 24

27 Système de gestion de cas - Faiblesses au Mali +3: prise en charge incomplète, suivi et monitoring incomplets, opérationnalisation du système de références - Forces : base de données, CP IMS, système de référence existant (même si pas encore opérationnel) Recommandations : - Prévention et réponse aux situations et changement des normes sociales - Cadre opérationnel à élaborer; rôles et responsabilités à définir; standards de prise en charge à définir, pour différentes catégories de vulnérabilités sur lesquels s accorder - Formation et capacitation - Plus d outils et de bases de données - Voir ce qui peut s interconnecter. Par exemple pour ce qui concerne le Mali : protocoles d accord, systèmes en place, accords globaux CICR-HCR- UNICEF sur la recherche et la réunification familiale Formation des acteurs de protection et sensibilisation Formations existantes : Droit International Humanitaire, Santé mentale, Appui psychosocial, Violences Basées sur le Genre, protection des enfants en situation d urgence, enfants séparés et non accompagnés, enfants associés aux forces et groupes armés Forces : - dissémination dans la région - réunit tous les acteurs protection - harmonisation des outils de formation/ modules Faiblesses : - Absence de capitalisation (ex : du fait du roulement du personnel, de la mobilité des acteurs nationaux, du manque d appropriation des gouvernements). Donc il faut sans cesse recommencer - Pas de Plan de dissémination Recommandations: - Formations inter-agences - Partage des modules entre les pays - Formation en cascade : formations par pays - Assurer capitalisation et suivi - Introduire les modules sur l intervention en situation d urgences dans les écoles professionnelles (travailleurs sociaux) - Partager les plans d action entre pays - Sensibiliser les leaders communautaires - Inclure des thématiques de coexistence pacifique - Sensibilisation liée aux actions opérationnelles 25

28 Plaidoyer par rapport au financement - Ne pas rester dans des réponses à court terme mais planifier à moyen/long-terme - Intégrer des indicateurs de protection des enfants dans les propositions - Capitaliser des preuves / évidences - Utiliser la communication pour mobiliser des fonds - Prendre en considération la note rédigée par le siège de l UNICEF à New York au sujet de la résilience au Mali + 3 et l intégrer dans les propositions - Faire l articulation entre les bailleurs focalisés en urgences et bailleurs plus focalisés sur le développement quand on souhaite intégrer les deux Relations civilo-militaires : - Identifier des personnes ressources qui servent de point focal sur la protection des enfants et les violences basées sur le genre dans chaque contingent - Encourager la participation de militaires aux réunions de coordination (cluster) - Les agences humanitaires devraient assurer une présence dans chaque briefing aux forces militaires - Encourager la mise en place d un cadre légal qui engage l État à suivre les violations Harmonisation des approches. - Mettre le focus sur les aspects socioculturels déterminants (ex. les pratiques de confiage peuvent être perçues comme positives par les communautés mais comme négatives par les acteurs PE à cause des risques d exploitation et d abus que cela comporte) - Encourager les bonnes pratiques dans et hors des camps plutôt que les pratiques néfastes - Se pencher sur les travaux entrepris pour comparer Sharia Islamique vs. Droit International (il existe points concordants sur lesquels la Mauritanie a entamé une étude) - Recommandations : Capitaliser les bonnes pratiques Nommer des points focaux Lever des fonds pour combattre les pratiques néfastes 26

humanitaire, le GTPE est un domaine de responsabilité du Cluster de protection global.

humanitaire, le GTPE est un domaine de responsabilité du Cluster de protection global. Le Groupe de travail sur la protection de l enfance (GTPE) est le forum à l échelle mondiale chargé de la coordination des actions concernant la protection de l enfance dans les situations de crise humanitaire.

Plus en détail

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre inégalité Note de Synthèse Protection sociale pour les Enfants Réduction de la pauvreté q protection sociale Février 2009 exclusion sociale Politiques Sociales atteindre les OMD sécurité stratégies politiques

Plus en détail

CLUB DE REFLEXION SUR LE MALI (CRM)

CLUB DE REFLEXION SUR LE MALI (CRM) Club de Réflexion sur le Mali (CRM) En collaboration avec Enda Tiers Monde et Institut Panafricain de Stratégies (IPS) Organise le Forum sur la crise malienne et ses répercussions sur la stabilité, la

Plus en détail

Rapport de la première visite pays

Rapport de la première visite pays Page 1 sur 10 La protection de l enfance en urgence Suivi de la situation & de la réponse Rapport de la première visite pays 14-31 Octobre, 2014, Bamako, Mali Page 2 sur 10 Table des matières 1. Contexte...

Plus en détail

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés:

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 CONTEXTE. Evénements clés: Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Février 2012 Ce bulletin d information humanitaire, produit par le bureau régional OCHA pour l Afrique de l Ouest

Plus en détail

Rapport de la 1 ère visite du pays

Rapport de la 1 ère visite du pays Page 1 sur 11 Protection a l enfance en urgence Suivi de situation et de l intervention Rapport de la 1 ère visite du pays 25 Août 06 Septembre, 2014, Bangui, République Centrafricaine (RCA) Page 2 sur

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE

SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE SOMMAIRE STANDARDS MINIMUMS POUR LA PROTECTION DE L'ENFANCE DANS L'INTERVENTION HUMANITAIRE Veuillez trouver ci-après la version sommaire des Standards Minimums pour la protection de l enfance dans l intervention

Plus en détail

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents

Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Tableau : Réponse aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents Le tableau suivant est destiné à donner un aperçu des principales actions à entreprendre pour répondre aux besoins

Plus en détail

Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015

Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015 Compte-rendu de la réunion du vendredi 29 mai 2015 Ordre du jour : Revue de l ordre du jour et des points d action de la dernière réunion - dont Attaques contre les écoles (MENET, Cluster) Bref compte-rendu

Plus en détail

La Réforme Humanitaire

La Réforme Humanitaire La Réforme Humanitaire Edifier un système de réponse humanitaire plus efficace et prévisible é Lancée en 2005 par le Coordonnateur des Secours d Urgence ERC, USG Affaires Humanitaires. La réforme cherche

Plus en détail

Cluster protection en RDC KATANGA BESOIN DE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DES CIVILS. Septembre 2014- avril 2015

Cluster protection en RDC KATANGA BESOIN DE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DES CIVILS. Septembre 2014- avril 2015 Cluster protection en RDC KATANGA BESOIN DE RENFORCEMENT DE LA PROTECTION DES CIVILS Septembre 2014- avril 2015 INTRODUCTION Ce plaidoyer du cluster protection en RDC a pour objectif de démontrer que malgré

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga

Burundi. Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo. Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Burundi Rapport national intermédiaire du suivi de la mise en oeuvre du Cadre d'action de Hyogo Nom du point focal : Mr SERVILIEN Nitunga Organisation : Ministère de l'intérieur et de la Sécurite Publique

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement

7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement 7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement Session 3 Thème : Mettre le contexte au centre de l action : opérationaliser une approche sensible à la fragilité Sous-thème : «Prise

Plus en détail

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015 Deuxi ème jour Premier jour Jour 0 Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena 28-30 avril 2015 Date Heure Activité Veille du forum (Hôtel KEMPINSKI) Arrivée

Plus en détail

Introduction. 1 Communication de la Commission au Conseil, au Parlement européen, au Comité économique et social

Introduction. 1 Communication de la Commission au Conseil, au Parlement européen, au Comité économique et social Observations du HCR sur la Communication de la Commission européenne «Programme commun pour l intégration : Cadre relatif à l intégration des ressortissants de pays tiers dans l Union européenne» (COM

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie. Jeunes demandeurs d asile tchétchènes jouant au centre d accueil de BialaPodlaska(Pologne). Albanie France Monaco Saint-Marin Allemagne Grèce Norvège Saint-Siège Andorre Hongrie Pays-Bas Slovaquie Autriche

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Mars 2012 CONTEXTE. Evènements clés:

Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Mars 2012 CONTEXTE. Evènements clés: Bureau Régional pour l Afrique de l Ouest et du Centre Bulletin d Information Humanitaire Mars 2012 Ce bulletin d information humanitaire, produit par le bureau régional OCHA pour l Afrique de l Ouest

Plus en détail

LES PRINCIPES DE PARIS

LES PRINCIPES DE PARIS LES PRINCIPES DE PARIS PRINCIPES DIRECTEURS RELATIFS AUX ENFANTS ASSOCIES AUX FORCES ARMEES OU AUX GROUPES ARMES Février 2007 1 A noter: Ce document est en cours d approbation par des organisations et

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization)

2. Bailleurs de fonds internationaux majeurs, coordination et possibilité de division du travail, exercices d évaluation conjointe (harmonization) DIREZIONE GENERALE PER LA COOPERAZIONE ALLO SVILUPPO Ufficio IV Cadre Pays Stream 2013-2015 BURKINA FASO 1. Contexte et finalités de la présence de la coopération italienne Le Burkina Faso est l'un des

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification

Le HCR est pleinement conscient. Le budget du HCR pour l exercice 2013. Le processus de planification Identification des be Le HCR est pleinement conscient de la nécessité de travailler en étroit partenariat avec ses principaux bailleurs de fonds pour rassembler les ressources dont il doit disposer pour

Plus en détail

MISSION DE VERIFICATION D'INFORMATION ET PROTECTION DES CIVILES - AGUEL-HOC

MISSION DE VERIFICATION D'INFORMATION ET PROTECTION DES CIVILES - AGUEL-HOC 1 MISSION DE VERIFICATION D'INFORMATION ET PROTECTION DES CIVILES - AGUEL-HOC IEDA Relief 25 au 27 Juin 2014 Participants : Chef du bureau MINUSMA de Kidal ; Chef de mission IEDA-Relief ; Section Droits

Plus en détail

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Introduction et raison d être 1. La Police des Nations Unies fut déployée pour la première fois dans les années 1960 au sein d une

Plus en détail

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 10 JUILLET 2013

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 10 JUILLET 2013 Le Mercredi 10 Juillet 2013 entre 09h et 11h, s est tenue dans la salle Déniba de l UNICEF, la 13 ème réunion de l année 2013 de Coordination du CLUSTER Nutrition Mali. Elle a été présidée par Mme Anne

Plus en détail

Asie centrale. Environnement opérationnel. Kazakhstan. Kirghizistan. Ouzbékistan. Tadjikistan. Turkménistan

Asie centrale. Environnement opérationnel. Kazakhstan. Kirghizistan. Ouzbékistan. Tadjikistan. Turkménistan Environnement opérationnel Kazakhstan Kirghizistan Ouzbékistan Tadjikistan Turkménistan Les abondantes réserves de pétrole et de gaz de l Asie centrale expliquent en partie l importance géopolitique que

Plus en détail

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE Critères valables pour toute affectation en tant que Volontaire des Nations Unies, pas uniquement pour les affectations en réponse à la crise du virus Ebola. Les exigences

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN)

Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN) 1 TERMS OF REFERENCE Pour l Evaluations Externe d ACF Transfert Monétaire par téléphone mobile (programme en partenariat avec le PAM et MTN) Programme Financé par PAM Référence du Contrat CI D4C 20 septembre

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Cluster Éducation Mali Réunion 14 janvier 2014

Cluster Éducation Mali Réunion 14 janvier 2014 Cluster Éducation Mali Réunion 14 janvier 2014 Cluster Éducation Mali Agenda : réunion 14 janvier 2014 1. Présentation des participants et validation de l agenda 2. Suivi des points d action de la réunion

Plus en détail

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL Project type: Secondary project type: Geographical coverage: Executing

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine

Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine 14. La collecte de données sur la violence envers les enfants Cinzia Grassi, Loredana Ceccacci, Anna Elisa D Agostino Observatoire pour le contraste de la pédophilie et de la pornographie enfantine Introduction

Plus en détail

UNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL. Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant

UNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL. Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant UNICEF/NYHQ2009-0870/SokoL Principes Régissant les Entreprises dans le Domaine des Droits de l enfant 12345678910 UNICEF/NYHQ2008-1775/Pirozzi Introduction Les enfants de moins de 18 ans représentent près

Plus en détail

Produire les copies et présenter les originaux. 1 - Pièces justificatives communes à toutes les demandes

Produire les copies et présenter les originaux. 1 - Pièces justificatives communes à toutes les demandes PIECES A PRODUIRE POUR UNE DEMANDE DE CARTE DE RESIDENT PREMIERE DEMANDE Produire les copies et présenter les originaux 1 - Pièces justificatives communes à toutes les demandes Lettre de demande de carte

Plus en détail

RESUME DOCUMENT DE STRATEGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE

RESUME DOCUMENT DE STRATEGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE Union - Discipline Travail -------------------------- MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE LA FAMILLE, DE LA FEMME ET DE L ENFANT RESUME DOCUMENT DE STRATEGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

Ce projet est financé par l Union Européenne

Ce projet est financé par l Union Européenne Ce projet est financé par l Union Européenne Elizabeth Adjei Emmanuel Mayer - Mai 2013 TABLE DES MATIÈRES 1.1 CARACTÉRISTIQUES ET OBJECTIFS DE LA MISSION 3 1.2 Résumé des analyses et de conclusions de

Plus en détail

Projet d Accord version 25 février 2015 à 19h30 ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION AU MALI ISSU DU PROCESSUS D ALGER

Projet d Accord version 25 février 2015 à 19h30 ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION AU MALI ISSU DU PROCESSUS D ALGER ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION AU MALI ISSU DU PROCESSUS D ALGER 1 Préambule Nous, Gouvernement de la République du Mali et Mouvements signataires de la Feuille de route du 24 juillet 2014, ci-

Plus en détail

Sommaire RESUME...3 1. LE MONITORING DES MEDIAS PAR L ONUCI...4 1.1. DISPOSITIF MONITORING DES MEDIAS ET DEVELOPPEMENT DES MEDIAS...

Sommaire RESUME...3 1. LE MONITORING DES MEDIAS PAR L ONUCI...4 1.1. DISPOSITIF MONITORING DES MEDIAS ET DEVELOPPEMENT DES MEDIAS... 2 Sommaire RESUME...3 ETAT DES LIEUX...4 1. LE MONITORING DES MEDIAS PAR L ONUCI...4 1.1. DISPOSITIF MONITORING DES MEDIAS ET DEVELOPPEMENT DES MEDIAS...4 1.1.1. LE MONITORING DES MEDIAS...5 1.1.2. LE

Plus en détail

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DES ARCHIVES INFORMATION DOCUMENTATION ET RELATIONS PUBLIQUES TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LE RECRUTEMENT D UN ASSISTANT TECHNIQUE

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Rapport du Secrétaire général Résumé Lors du Sommet mondial de septembre 2005, les dirigeants des pays

Plus en détail

Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET

Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET Le Réseau de Systèmes d Alerte Précoce contre la Famine Conception et mise en œuvre de l Alerte Précoce par FEWS NET Ouagadougou, Burkina Faso 18-20 Novembre 2013 Plan A. Qu est-ce que FEWS NET? B. Les

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE

Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Principes directeurs inter-agences relatifs aux ENFANTS NON ACCOMPAGNÉS ou SÉPARÉS DE LEUR FAMILLE Comité International de la Croix-Rouge (CICR) Division de l Agence centrale de recherches et des activités

Plus en détail

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone Hôtel Teranga, Saly, Sénégal, du 18-19 Octobre 2011 Note de cadrage Contexte et justification L importance que revêt

Plus en détail

DU CONSEIL DE MEDIATION ET DE SECURITE DE LA CEDEAO

DU CONSEIL DE MEDIATION ET DE SECURITE DE LA CEDEAO COMMUNIQUE DE PRESSE PRESS RELEASE "Ebola constitue une menace pour toutes les entreprises: il nous faut donc soutenir la lutte contre le virus Ebola" N 241/2014 Abuja, le 12 Decembre 2014 OUVERTURE A

Plus en détail

Déclaration de Lilongwe sur l accès à l assistance juridique dans le système pénal en Afrique

Déclaration de Lilongwe sur l accès à l assistance juridique dans le système pénal en Afrique Déclaration de Lilongwe sur l accès à l assistance juridique dans le système pénal en Afrique Conférence sur l assistance judiciaire dans le système pénal : le rôle des avocats, nonavocats et autres acteurs

Plus en détail

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 06 MARS 2013

Coordination du Cluster Nutrition - Mali Compte-Rendu de la Réunion du 06 MARS 2013 Le mercredi 06 Mars 2013 entre 09h et 11h, s est tenue dans la salle Déniba de l UNICEF, la 5 ème réunion de l année 2013 de Coordination du CLUSTER Nutrition Mali. Elle a été présidée par Dr Cissé, Chargé

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Profits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé

Profits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé US$150,000,000,000 Profits et pauvreté: la dimension économique du travail forcé L intégration globale des systèmes économiques, notamment des marchés du travail, a apporté de nombreuses opportunités pour

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

Normes Mauritaniennes de l Action contre les Mines (NMAM) Inclus les amendements Janvier 2014

Normes Mauritaniennes de l Action contre les Mines (NMAM) Inclus les amendements Janvier 2014 NMAM 11.10 Normes Mauritaniennes de l Action contre les Mines (NMAM) Inclus les amendements Gestion de l information et rédaction de rapports en Mauritanie Coordinateur Programme National de Déminage Humanitaire

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Charte

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Charte Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Charte Janvier 2013 La présente publication est disponible sur le site de la BRI (www.bis.org). Banque des Règlements Internationaux 2013. Tous droits réservés.

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC 8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC Compte rendu Par Julie GAGOE Date : Jeudi 05-04-12 Lieu : Bureau du SE COMIFAC Agenda 1. Evaluation de la feuille de route 2011 2. Défis et priorités

Plus en détail

Les Fiches de projet et leur canevas

Les Fiches de projet et leur canevas Les Fiches de projet et leur canevas République du Burundi Ministère de la Sécurité Publique Agence nationale d exécution : Fiche de Projet1 Titre du Projet : Renforcement des capacités de planification

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4

CURRICULUM VITAE. Assez bien. Langues Lu Parlé Ecrit Français 1 1 1 Anglais 3 4 4 CURRICULUM VITAE 1. Nom de famille: FANAHEN 2. Prénom: Frédéric 3. Date et lieu de naissance: 27 avril 1968 à Cotonou - BENIN 4. Résidence : Cotonou 5. Formation : Etablissement : Date : de Diplôme(s)

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES

PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES 1 PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES, RELATIF AUX DROITS DE LA FEMME

Plus en détail

LA REFORME DU SECTEUR DE LA SECURITE

LA REFORME DU SECTEUR DE LA SECURITE UNION AFRICAINE CADRE D ORIENTATION SUR LA REFORME DU SECTEUR DE LA SECURITE COMMISSION DE L UNION AFRICAINE ADDIS ABEBA, ETHIOPIE PREAMBULE La Conférence des Chefs d Etat et de Gouvernement de l Union

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-185 RESUMÉ ANONYMISÉ DE LA DÉCISION Décision relative à une Recommandation Domaines de compétence de l Institution : Défense des droits de l'enfant, Droits

Plus en détail

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...

SOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL... Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du

Plus en détail

Des problèmes de protection ont continué à se produire le long de la frontière de la Turquie avec la Grèce et la Bulgarie.

Des problèmes de protection ont continué à se produire le long de la frontière de la Turquie avec la Grèce et la Bulgarie. En Turquie, plus de 9 200 personnes ont pris contact avec le HCR pour demander l asile, soit une augmentation de 18 pour cent par rapport à l année précédente. Près de 45 pour cent des demandeurs étaient

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso

Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Présentation du plan national multirisques de préparation paration et de réponse aux catastrophes Burkina Faso Plan de présentation. Contexte du plan. Rôle du CONASUR But du plan. Objectifs du plan. Méthodologie

Plus en détail

QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER?

QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER? Aimé D. MIANZENZA Qu est-ce que le plaidoyer? QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER? I. Introduction Le plaidoyer est devenu un outil d action incontournable des organisations de la société civile (OSC). Il en existe

Plus en détail

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda

Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Note sur l extension de la couverture d assurance maladie au Rwanda Alexandra Panis, BIT / STEP. Kigali, Janvier 2008 1) Contexte historique des mutuelles de santé au Rwanda En 1999, le gouvernement rwandais

Plus en détail

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. PROGRAMME DE FORMATION AU MASTER EN «DECENTRALISATION ET INGENIERIE DU DEVELOPPEMENT LOCAL» DE BAMAKO 2009-2010 Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011. Document final des consultations régionales sur le programme de développement après-2015 Contexte Partout dans le monde, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont généré des actions de

Plus en détail

Dakar, Sénégal : du 17au 28 Juillet 2006

Dakar, Sénégal : du 17au 28 Juillet 2006 En Collaboration avec le Réseau des Partenaires Francophones en Population et Santé de la Reproduction Partenaires en Population, SR et Réformes du Système de Santé «S ADAPTER AU CHANGEMENT :: Atttteiindrre

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Edy K. ANTHONY Secrétariat Exécutif, OCAL

Edy K. ANTHONY Secrétariat Exécutif, OCAL PRESENTATION DU PROJET/PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT PAR L'OCAL Edy K. ANTHONY Secrétariat Exécutif, OCAL Tunis, 22 24 Avril 2014 SOMMAIRE Introduction ti OCAL Expériences Description du projet Cadre de mise

Plus en détail

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats

C ) Détail volets A, B, C, D et E. Hypothèses (facteurs externes au projet) Sources de vérification. Actions Objectifs Méthode, résultats C ) Détail volets A, B, C, D et E Actions Objectifs Méthode, résultats VOLET A : JUMELAGE DE 18 MOIS Rapports d avancement du projet. Réorganisation de l administration fiscale Rapports des voyages d étude.

Plus en détail

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO ELABORATION D UN PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL Par : LEGONOU François, Directeur SYDEL AFRIQUE, Consultant En guise d introduction La décentralisation

Plus en détail

La création d une agence autonome présenterait les avantages et inconvénients suivants, recensés à travers l étude:

La création d une agence autonome présenterait les avantages et inconvénients suivants, recensés à travers l étude: RÉSUMÉ Contexte de l étude Le 4 septembre 2003, le Parlement européen a adopté une résolution contenant des recommandations à la Commission sur les langues européennes régionales et moins répandues les

Plus en détail

FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX APPEL A PROPOSITION AU FOND DE CONSOLIDATION DE LA PAIX (PBF) Résumé de Projet

FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX APPEL A PROPOSITION AU FOND DE CONSOLIDATION DE LA PAIX (PBF) Résumé de Projet FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX APPEL A PROPOSITION AU FOND DE CONSOLIDATION DE LA PAIX (PBF) Résumé de Projet Titre du projet : Programme conjoint de prévention et réponse aux Violences Basées sur le

Plus en détail

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4)

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4) Processus 1 : Rassembler les parties prenantes autour d'un même espace Donner une note à chaque étape : 0 (ne s'applique pas), 1 (lancé), 2 (en cours), 3 (presque terminé), 4 (terminé) ÉTAPE 1. Choisir

Plus en détail

Belgique et migration. L Office des Étrangers

Belgique et migration. L Office des Étrangers FR Belgique et migration L Office des Étrangers Table des matières Avant-propos 1 Mission et valeurs 2 Structure et organisation 3 Compétences 4 Accès et séjour 4 Asile 6 Retour 7 Litiges et recours 8

Plus en détail

LA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL

LA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL LA MIGRATION DES FEMMES ET LES TRANSFERTS DE FONDS : CAS DU CAP VERT, DE LA CÔTE D IVOIRE, DU MAROC ET DU SENEGAL 1. INTRODUCTION Depuis la nuit des temps, les peuples ont immigré d un espace vers un autre.

Plus en détail

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social

2012-2016 4+4 4+4 2012-2016. Stratégie du Pôle Social. Stratégie du Pôle Social 2012-2016 Stratégie du Pôle Social 4+4 4+4 Stratégie du Pôle Social 2012-2016 »YɪàL G Ö dg á«é«jgî SG 4+4 2012-2016 Introduction Notre pays entre dans une nouvelle phase de construction d un projet national

Plus en détail