Plan d Investissement Communal de la Commune de Kolda

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1 République du Sénégal Un peuple - Un but - Une foi Région de Kolda Département de Kolda de Kolda Plan d Investissement Communal de la de Kolda Rapport final, Février 2012 Avec l Appui Financier du Programme National de Développement Local (PNDL) IDEV-ic ex SENAGROSOL-CONSULT Patte D oie Builders villa B11&D11 / BP 8316 Dakar Yoff (Sénégal) / idev-ic@idev-ic.com / agrosol@orange.sn, Tel. (221) / 91 / 93 Fax : (221)

2 Sigles et acronymes ACEP : AFDS : AGR : ANSD : APE : ARD : ASC : BFEM : CC : CCG : CL : CEM : CDSMT : CMS : DDP : DP : DPS : DSRP : EXPRESSO : GIC : GIE : GPF : ICP : IDEN : IMCEC : MEC : OCB : OMD : ONG : PDES : PFDS : PDLP : PAI : PIP : PNDL : PODES : PRDI : SCA : SIDA : SONATEL : TIGO : Alliance de Crédit et d Épargne pour la Production Agence du Fonds de Développement Social Activités Génératrices de Revenu Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie Association des Parents d Élèves Agence Régionale de Développement Agent de santé communautaire Brevet de Fin d Étude Moyen Cadre de Concertation Cadre de Concertation et de gestion Collectivité Locale Collège d Enseignement Moyen Cadre de Dépenses sectoriel à Moyen terme Crédit mutuel de Sénégal Développement participatif décentralisé Diagnostic Participatif Direction de la Prévision et des Statistiques Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Opérateur de Téléphonie Mobile au Sénégal Groupement d Intérêt Communautaire Groupement d Intérêt Économique Groupement de Promotion Féminine Infirmier Chef de Poste Inspection Départementale de l Éducation Nationale Institution Mutualiste Communautaire d Épargne et de Crédit Mutuelle d épargne et de crédit Organisation Communautaire de Base Objectifs du Millénaire pour le Développement Organisation Non Gouvernementale Plan de développement économique et social Projet Fonds de Développement Social Projet de développement local participatif Programme d investissement annuel Programme d investissement prioritaire Programme National de Développement Local Plan d Orientation pour le Développement Économique et Social Plan Régional de Développement Intégré Stratégie de Croissance Accélérée Syndrome de l Immuno Déficience Acquis Société Nationale de Télécommunications Opérateur de téléphonie mobile Sigles et acronymes i

3 Sommaire Sigles et acronymes... i Sommaire... ii 1. Introduction Contexte Objectifs Approche méthodologique Organisation du rapport Présentation générale de la ville Situation géographique de la ville Aperçu historique Zonage de la Dynamique spatiale de la commune Milieu naturel Situation sociodémographique Effectif de la population Ethnies et religions Dynamique de la population La ville et son hinterland Cadrage général Potentialités et contraintes de l hinterland Situation des activités de production Agriculture Elevage Artisanat L activité industrielle Situation du secteur d appui à la production Le commerce Le transport Les télécommunications Le tourisme Les structures financières Situation des secteurs sociaux Éducation et formation Développement intégré de la petite enfance Enseignement Élémentaire Enseignement moyen et secondaire Enseignement supérieur Formation Santé Environnement urbain et cadre de vie Alimentation en eau et assainissement Sommaire ii

4 6.2. Assainissement du cadre urbain Voirie urbaine Energie Sécurité et protection civile Promotion des femmes Promotion des jeunes Dynamiques institutionnelle et organisationnelle Le Conseil municipal Organisation et fonctionnement Les ressources matérielles et logistiques Les ressources financières Les cadres de concertation/ organisations communautaires de base Partenariat et coopération décentralisée L État et ses démembrements Les programmes et projets gouvernementaux Les services décentralisés Les Sociétés de développement Les Organisations non gouvernementales (ONG) Synthèse du bilan diagnostic de la commune Les Forces et avantages de la collectivité locale Les faiblesses de la commune Menaces Défis majeurs de la communauté rurale La vision Orientations stratégiques Le Plan d Investissements Prioritaire (PIP) Le Plan Annuel d Investissements (PAI) Schéma de financement Mécanismes de suivi évaluation Bibliographie Sommaire iii

5 Liste des tableaux et figures Carte 1 : Localisation Carte 2 : Quartiers et sous-quartiers Tableau 1 : Lotissements réalisés au cours des dix dernières années Tableau 2: Évolution de la population de la commune de Kolda de 2005 à Carte 3 : Carte d Occupation de l Espace Tableau 3 : Évolution des indicateurs santé du DSRP dans la région de Kolda entre 2007 et Carte 4 : Carte des Infrastructures Tableau 4 : Evolution du budget de fonctionnement de 2009 à Tableau 5 : Evolution du budget d investissement de 2009 à Tableau 6 : Niches faiblement exploitées Sommaire iv

6 1. Introduction 1.1. Contexte Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de décentralisation, l'état a transféré neuf (9) domaines de compétences aux collectivités locales (loi du 22 mars 1996) parmi lesquels la planification, en vue de leur permettre de mieux prendre en charge les préoccupations des populations à la base. Le système de planification en vigueur au Sénégal confère à l'état, dans le cadre de son plan de développement économique et social (PDES), la responsabilité de définir les orientations stratégiques et reconnaît les collectivités locales comme des niveaux de planification. Ainsi ontelles une compétence pleine et entière pour élaborer et exécuter leurs Plans Régionaux de Développement Intégré (PRDI), Plans d'investissements Communaux (PIC) et Plans Locaux de Développement (PLD). C est ainsi que la de Kolda s est engagée à élaborer son Plan d Investissement Communal (PIC) (horizon ) pour constituer une base légitime de sélection des projets prioritaires annualisés qui seront inscrits dans le Plan d investissements Prioritaire (PIP ) et le Plan Annuel d Investissements (PAI 2012). La traduction de ces options en programmes et projets concrets, et ceci dans un cadre approprié de concertation où tous les acteurs seront impliqués, est rendue possible grâce au soutien financier du Programme National de Développement Local (PNDL) Objectifs Le but final recherché à travers l élaboration de ces documents de planification (PIC, PIP et PIA) est de permettre au conseil municipal de disposer des instruments d application de stratégie définie dans le cadre de la politique de décentralisation et du développement local de l État. Il s agit de déterminer les conditions et les modalités de mise en œuvre d un programme de développement local afin d apporter aux différents acteurs locaux les moyens d amorcer ou de pérenniser la maîtrise du développement au niveau de la commune. En somme, il s agit, à travers l élaboration du PIC, de doter la de Kolda d un outil efficace, réaliste et opérationnel de planification et de mise en œuvre du développement, tenant compte des aspirations profondes des populations traduites dans les priorités identifiées à travers un processus participatif et, conformément aux orientations du Plan d Orientation pour le Développement Économique et Social (PODES), du Document de Politique Economique et Sociale (DPES) ex Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP), de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) et des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Les objectifs spécifiques recherchés à travers l élaboration du PIC sont les suivants : une implication des groupes communautaires et des partenaires dans la mise en œuvre des programmes d actions identifiés ; une articulation avec le Cadre de Dépenses sectoriel à Moyen terme (CDSMT), le Document de Politique Economique et Sociale ( ) et les objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ; une articulation avec le Plan d Action Environnemental Régional (PAER) et le Plan Régional de Développement Intégré (PRDI). Le présent rapport rend compte des résultats du travail enregistrés dans le cadre de l appui technique que le cabinet idev-ic a apporté au Conseil Municipal dans sa mission de conception et de planification du développement local. 1. Introduction 5

7 1.3. Approche méthodologique La commune a une mission de conception, de programmation et de mise en œuvre d un programme d Investissement local émergent, cohérent et qui intègre les préoccupations de toutes les couches sociales de la communauté, réunies autour d un programme consensuel, reconnu et accepté, comme tel, par l ensemble des acteurs. Ainsi, pour susciter et garantir la participation et l implication de tous acteurs, un processus de concertation, de diagnostic et de planification participatif itératif est mis en œuvre. C est ainsi que notre approche méthodologique s est appuyée sur les étapes suivantes. Concertation avec les différents acteurs Le processus a débuté par une série de concertations avec les principaux acteurs en vue d échanger sur le programme, ses objectifs, et les modalités d'intervention. C est ainsi que les différents acteurs concernés par ce processus (ARD, Conseillers municipaux, les services techniques, le consultant) ont eu un jour d échange sur l approche du PNDL, principal partenaire de la commune dans cette mission. Au cours de cette rencontre, l équipe du consultant a exposé la méthodologie pour l étude. Après échange, elle a été validée par l ensemble des participants. Pré diagnostic Une documentation assez variée tant au niveau local, régional que national, a été recensé et exploitée. Il s agissait notamment : de l Audit urbain de 1989, la matrice d action du Programme Spécial Indépendance 2006 et le rapport du budget participatif 2011, du Document de Politique Economique et Sociale ( ) à travers ses axes prioritaires, du Programme Régional de Développement Intégré (PRDI) de Kolda, du Plan d action environnement régional (PAER), des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), etc. Atelier de lancement La tenue d un atelier de lancement a marqué le début de la phase opérationnelle du processus de planification dans la commune. Cet atelier d information, convoqué par le Conseil municipal a vu la participation du préfet du département, des conseillers municipaux, des délégués de quartiers, des relais de quartiers, de l ARD, du Chef de Service Régional de l Urbanisme et de l Habitat, du Chef de Service Régional de l Aménagement du Territoire, du Chef de Service Régional d Appui au Développement Local (SRDL), des représentants de l IDEN, du DRDR, du PAPIL, d ONG (FODDE, ASBEF), de groupements des femmes, des représentants d organes de presse etc. Au cours de cet atelier, tous les acteurs ont été suffisamment informés sur le processus d élaboration du PIC et sur les conditions de réalisation de la mission. Formation des membres de la commission de planification élargie L objectif de cette étape est de préparer les membres de la commission de planification élargie à la méthodologie d élaboration du PIC et de ses instruments de mise en œuvre (PIP et PAI). La session de renforcement des compétences des membres a porté sur les aspects suivants : l environnement institutionnel et financier, les techniques et outils de diagnostic et de planification participative, les dimensions genre, aménagement du territoire et environnement et la dimension économique. Zonage de la Au cours de cet atelier de formation, le zonage de la commune est fait par validation du zonage adopté par la collectivité, dans le respect des critères de proximité, des réalités historiques et de l option des populations. Ainsi avec l appui de services techniques, la commune a procédé à la définition de six (6) zones correspondant aux six (6) quartiers officiels et leurs sous quartiers. Il faut souligner que l approche par zone vise un double objectif : réduire le champ d investigation pour une plus grande fiabilité des données et rapprocher la population de l équipe du consultant. 1. Introduction 6

8 Organisation de sessions zonales de diagnostic participatif et de restitution Des sessions de DP ont été organisés au niveau des quartiers centre des cinq zones où tous les quartiers concernés ont envoyé des délégués (délégué de quartier, sous délégués de quartier, responsable des femmes et responsable des jeunes, directeurs d école). L animation de ces ateliers a été orientée vers l inventaire des ressources et des potentialités de la zone, l analyse des problèmes et des contraintes de développement, l identification des solutions et l évaluation des besoins. A l issue du diagnostic zonal, une première synthèse des données est restituée à l assemblée. Cette restitution se fixe un double objectif, d abord évaluer le volume des informations recueillies auprès de la population mais également fidéliser la mémoire collective en vue de la restitution de la synthèse des bilans zonaux et de l appropriation des résultats par leurs auteurs. Un diagnostic institutionnel du conseil municipal est aussi effectué. Les résultats du bilan diagnostic de la commune, en terme de potentialités, contraintes et hypothèses de solution ont permis au conseil, de dégager les orientations de la collectivité, en matière de développement local. Pour ce faire, un accent particulier est mis sur la caractérisation et le management des institutions et organisations locales, des structures d appui et sur la typologie des relations entre structures locales et extérieures intervenant dans la collectivité locale, les capacités locales à prendre en charge de manière institutionnelle les problèmes émergents de genre et d environnement ainsi que l impact de leurs actions sur le développement local. Restitution de la synthèse des bilans zonaux Il s agit de présenter à l ensemble des acteurs jusqu ici impliqués dans le processus, les résultats du bilan diagnostic des quartiers, les besoins exprimés. Evaluées par la population bénéficiaire, ces informations ont fait l objet d une validation, approbation, séance tenante par l assemblée, par le conseil municipal et l ensemble de la population dûment représentée. Atelier de planification de stratégies Cette activité de trois jours, est la première étape de la phase de planification qui a permis aux acteurs (Conseillers municipaux, délégués de quartiers, responsables des OCB, Services techniques et partenaires, les jeunes), à partir des résultats du bilan diagnostic socioéconomique de la, de : Identifier les forces, les atouts et les opportunités de développement de la ; Mettre en évidence les faiblesses et les contraintes majeures de développement de développement ; Dégager les défis et les enjeux majeurs auxquels la de Kolda doit faire face pour asseoir les bases d un développement économique local durable ; Définir les stratégies prioritaires et les actions futures à mettre en œuvre dans le court terme pour répondre de façon concrète et réaliste aux problèmes urgents et spécifiques liés que vivent les populations de cette Collectivité Locale. Atelier de planification du Conseil Municipal Cet atelier de deux jours a permis au Conseil municipal de procéder, après la validation des résultats de l APS, à l élaboration du Plan d Investissement Communal (PIP) et du Plan Annuel d Investissements (PAI). 1. Introduction 7

9 1.4. Organisation du rapport Ce présent rapport, en sus de la partie introductive comprend deux parties : 1. Un rapport bilan diagnostic de la Collectivité Locale (CL) qui fait le point sur : les milieux biophysique et humain ; la situation des secteurs économiques, des secteurs d appui à la production, des secteurs sociaux et des dynamiques institutionnelle et organisationnelle ; la synthèse du bilan diagnostic de la commune et ; les défis et les enjeux majeurs de développement de la commune. 2. Le Plan d Investissement Communal (PIC) horizon comprenant : Les perspectives de développement et le programme prioritaire à moyen terme ; Le plan d investissements prioritaire ; Le plan annuel d investissements 2012 ; Le schéma de financement ; Les Mécanismes de suivi évaluation. 1. Introduction 8

10 2. Présentation générale de la ville 2.1. Situation géographique de la ville La ville, située à l extrémité Sud est enclavée par rapport au reste du Sénégal. L accès se fait par les routes nationales N 4 et N 6. La ville est distante de Dakar, la capitale du pays, de 465 km, de 189 km de Ziguinchor, 88 km de Sédhiou et de 223 km de Tambacounda. 2. Présentation générale de la ville 9

11 Carte 1 : Localisation 2. Présentation générale de la ville 10

12 La ville est également enclavée par rapport aux pays limitrophes, ce qui a des conséquences négatives sur le niveau des échanges avec la sous région (Gambie, Guinée Conakry et Guinée Bissau). Les routes qui relient Kolda aux pays limitrophes sont constituées de pistes en terre de mauvaise qualité. L infrastructure routière de la région est constituée de 2181 km de route dont seulement 500 km revêtus, soit 23 %. Les routes revêtues sont formées par la Route Nationale n 4 (RN4) qui passe par la partie Nord du département de Sédhiou et la Route Nationale n 6 (RN6) qui relie les villes de Ziguinchor-Kolda-Vélingara et Tambacounda dans le sens Est-Ouest. Cet axe routier très structurant a l inconvénient d être excentré Aperçu historique Kolda vient de la déformation de Koli Dabo, nom du premier occupant installé près du gué du fleuve à Hilèle (dans l actuel quartier de Sikilo). Les premiers contacts de la zone avec les européens furent effectifs à partir de 1838 avec le transfert de la résidence de l autorité coloniale de Karabane à Sédhiou. Les français y construisirent un fort et y implantèrent un comptoir. Sédhiou devint capitale de toute la Casamance jusqu en La haute Casamance où se trouvait le village de Kolda était encore mal connue jusqu en 1870, car les résidents français ne dépassèrent guère le village de Diannah Malari. C est en 1883 qu un traité de protectorat fut signé avec les français. Le village de Kolda se composait de deux quartiers. Le premier habité par des captifs affranchis et le second est constitué de deux concessions de peulh éleveurs. Créée par arrêté général n 7562 du 1er décembre 1952, la commune a pour premier Maire Amadou Michel Diop qui exerça de 1953 à 1955 la fonction et fut succédé par Abdoulaye Diallo ( ) jusqu'à la loi cadre qui a institué une délégation spéciale gérée par Sidiya Niang de 1958 à De 1960 à 1962 Monsieur Yoro Kandé fut élu Maire de Kolda. En 1962 après les événements politiques, Demba Koita prit les rênes de la commune de 1962 à 1988 ; - De 1988 à 2000, Monsieur Matar Kébé dirigea la commune ; - De 2000 à 2002, une délégation spéciale dirigée par Monsieur Samy Daniff fut instituée ; - Depuis le 02 juin 2002, Monsieur Becaye Diop est maire de la commune de Kolda. 2 La politique de décentralisation et de régionalisation entreprise par le Sénégal a abouti en février 1984, à la création de la région de Kolda (loi du 22 février 1984). La ville de Kolda, devenue commune de plein exercice en 1960 et chef lieu de département a acquis un nouveau rôle administratif, comme capitale régionale Zonage de la Depuis 1989, date de l élaboration du Plan directeur d Urbanisme (PDU), la ville comportait six quartiers officiels à savoir Doumassou, Gadapara, Sikilo, Bantagnel, Bouna Kané et Saré Moussa. Ces quartiers sont maintenus et classés en deux groupes selon leur position par rapport au fleuve qui constitue l un des principaux éléments caractéristiques de la ville. 1 Audit urbain, organisationnel et financier de la ville de Kolda Présentation générale de la ville 11

13 Carte 2 : Quartiers et sous-quartiers 2. Présentation générale de la ville 12

14 Quartiers situés sur la rive droite Quartier Doumassou : il est localisé entre l Escale et le camp militaire. C est un quartier ancien, loti en 1960 et densément occupé. Il est situé sur le plateau, partie la plus haute de la ville. En effet ce quartier est situé sur le plateau caillouteux et la voirie fortement ravinée. Quartier Garapara : il renferme l Escale, l un des noyaux d origine de la ville qui abrite les bâtiments coloniaux (anciennes maisons de commerce). L Escale constitue également le centre administratif et des affaires (concentration des équipements administratifs et des commerces). L extension de l Escale bloquée par les zones inondables, s est opérée vers Gadapara, partie récente qui a donné son nom à l ensemble. La zone d extension irrégulière de l habitat a été restructurée. Le village périphérique Saré Kémo, de création récente et qui dépendait de Gadapara dont il est séparé par une vaste zone de rizière a été intégré à la ville, avec l implantation à proximité de l école normale. Il présente l aspect d un village peul (habitat dispersé et non loti en partie). Ce sous quartier est situé sur un bassin versant où aboutissent les eaux de pluie. Quartier Sikilo : il forme le quartier le plus vaste de la ville avec plusieurs sous-quartiers à savoir Sikilo Est, sikilo Ouest séparés par l axe routier Fafacourou-Vélingara, Ndiobène qui jouxte l Escale, Hilèle, Château d eau. Ce quartier ancien installé sur un terrain à pente douce qui descend vers le fleuve, constitue la première extension de la ville (Sikilo Est). Sikilo Ouest est plus récent. Le quartier de Sikilo abrite quelques grands équipements (centre de santé, service agriculture, commerces). Le sous quartier de Ndiobène est bâti sur un terrain au relief plus accidenté au Sud-Est (ruissellement important). Il abrite d anciens équipements administratifs et des activités agricoles (maraîchage, arboriculture fruitière) le long des berges du fleuve. Ce quartier possède un certain attrait touristique. Quartiers situés sur la rive gauche Quartier Bantagnel : c est un ancien quartier baptisé par le gardien de la poudrière du nom d un arbre (kapokier). Le premier lotissement de 50 parcelles date de Le terrain est apte à l urbanisation. Il présente un caractère rural encore marqué. Quartier Bouna Kane : ce quartier porte le nom du préfet qui a opéré le lotissement. Il présente de grands espaces marécageux inondables, utilisés pour la riziculture et l arboriculture, le long du fleuve. Ce quartier qui s est développé entre 1980 et 1990, abrite quelques équipements tels que le service de l élevage et la Douane. Il est récent et encore marqué par son caractère rural. Quartier Saré Moussa : c est un ancien quartier qui existait depuis Il est situé sur l axe Kolda-Vélingara-Tambacounda, entre le fleuve et le centre de recherche zootechnique. Il est isolé de la ville et possède un caractère rural dominant. Le quartier est faiblement intégré à la ville et présente des zones d habitat irrégulier. Il abrite le sous quartier de Faraba, constitué d un ancien village situé à l Est du fleuve, sur un terrain plat. Il s est développé avec l arrivée de nouveaux migrants (ouvriers de l usine de la SODEFITEX). Il s est étendu à partir des années 80 vers la RN Dynamique spatiale de la commune Le périmètre communal actuel est celui fixé par l arrêté n 886 APA du 6/02/1952. Il est constitué d un carré de 3 km de côté dont le centre est le pont Abou Diallo. Sa superficie est de 9 km². Actuellement ce périmètre communal est largement dépassé par l urbanisation galopante. Ce qui pose de véritables contraintes spatiales et juridiques à l extension de la ville. Pourtant la s étend sur les terres de son hinterland. 2. Présentation générale de la ville 13

15 Trois principales phases peuvent être considérées dans la croissance urbaine : la période coloniale, la période et la période 1976 à nos jours. La période coloniale En 1907 la Casamance fut divisée en deux cercles : Sédhiou et Ziguinchor. La ville de Ziguinchor devint capitale régionale. Le cercle de Sédhiou fut divisé en résidences pour faciliter l administration de ce vaste territoire. Kolda, l un des principaux villages de la zone, fut érigé en résidence pour le Fouladou et Diattacounda pour le Balantacounda. La faible navigabilité du fleuve entre la capitale Sédhiou et le village de Kolda lui donna une relative autonomie sur le plan économique. Cependant Kolda, de par sa position sur le fleuve navigable par chalands (évacuation des produits de la traite vers Sédhiou) commença à émerger. C est entre 1907 et 1910 que les premiers équipements furent installés à Kolda. Il s agissait du tribunal local et du camp militaire à Doumassou, de l école, de l église à Bantagnel, du bureau de l administration et de la poste. Un pont en rônier fut construit en 1906, pour relier l Escale à Bantagnel ainsi qu un quai avec des magasins de commerce. Kolda fut érigée en commune mixte, par arrêté général n 7562 du 1er décembre En résumé, avant 1960, la ville était marquée par la création de l Escale, du quartier administratif (Ndiobène), du camp militaire et des lotissements de Doumassou, Sikilo et Saré Moussa (rive gauche). La période de 1960 à 1976 Les premiers lotissements commencèrent à s implanter dès 1960 autour de l Escale : Ndiobène, Doumassou, Sikilo (partie Nord) sur la rive droite, Saré Moussa sur la rive gauche, Bouna Kane pour recaser les occupants de la sisaleraie. Kolda arrive à polariser son hinterland et s ouvre vers l extérieur (autres régions du pays et pays limitrophes).la demande en espace à urbaniser est devenue plus forte et la ville a tendance à se développer vers le Nord (Sikilo et Doumassou). La période de 1976 à nos jours Selon l Audit urbain, organisationnel et financier de la ville de Kolda, un projet de nouveau périmètre communal est en cours d instruction. Il s agira de porter la superficie communale à ha pour couvrir les besoins d extension. Le périmètre communal futur est délimité par les points ci-après : 7 km du Pont vers Ziguinchor (Route) ; 5,2 km du Pont vers Vélingara (Route) ; 5,35 km du carrefour de l hôtel de ville sur la route Dianah Malary ; 4,3 km du carrefour de l hôtel de ville vers l aéroport. Extension de la ville L évolution spatiale de la ville est appréciée à travers l analyse des divers lotissements réalisés. Entre 1992 et 2002, les lotissements réalisés par les autorités sont présentés dans le tableau ciaprès. Les trois dernières opérations de lotissement ont été gelées ou non approuvées par l Etat conformément à la libre administration des collectivités locales. En effet ces projets de lotissement sont réalisés dans les communautés rurales de Dioulacolon et de Saré Bidji. Des lotissements récents sont réalisés dans la zone Elevage et à Sikilo zone lycée. Mais les parcelles n ont pas encore fait l objet d affectation et d installation. 2. Présentation générale de la ville 14

16 Tableau 1 : Lotissements réalisés au cours des dix dernières années N Date Lotissement Localisation Sup.(ha) Nbre parcelles Observations Sikilo Nord Sikilo 21, Sikilo Nord (complément) Sikilo 10, Saré Moussa (extension Saré Moussa 8,8, Sinthiang Tountourou Bantagnel 14, Saré Kemo II Gadapara 7,5 123 Près EFI Saré Kemo II Gadapara 4,7 79 Suite Saré Kémo II Saré Kemo IV Gadapara 7,9 128 Lotissement gelé Hilèle Sikilo 6,1 100 Non approuvé Ancienne piste aéroports Gadapara Gelé par l Etat 18, Source : Audit urbain, organisationnel et financier de la ville de Kolda Contraintes spatiales et juridiques à l extension de la ville rurale érigée, en 1984, capitale de la toute nouvelle région qui porte son nom, la commune de Kolda est en train de faire progressivement sa mue. Sa position de ville carrefour facilite un développement fulgurant du point de vue spatial et démographique. Mais ceci semble être bloqué par des contraintes spatiales et juridiques. La ville de Kolda, s il faut se fier aux limites de l arrêté 886 Apa du 06 février 1952, est un carré de 3 kilomètres de côté dont le centre est le pont Abdoul Diallo. Ce qui veut dire qu au-delà du pont Abdoul Diallo, sur un rayon d un plus de m, on est dans une des Communautés rurales qui entourent la commune de Kolda. Cet arrêté de plus d une cinquantaine d années ne reflète plus la réalité du terrain. Hormis le domaine du Centre de Recherche en Zootechnique (CRZ) qui bloque, à l ouest, la progression des nouvelles constructions et lotissements, les communautés rurales de Dioulacolon, Saré Bidji, Bignarabé ont dû céder une partie de leurs terres sous l effet du boom démographique noté dans la nouvelle capitale du Fouladou. L ancien bâtiment de l Hôtel de Ville et l ensemble des vieilles bâtisses aux alentours notamment l ancienne Préfecture, le Trésor, le Palais de justice, le Commissariat central, la Poste, le Marché central et les bâtiments coloniaux qui servent de locaux aux privés et à certains services administratifs, formaient l essentiel du centre-ville de Kolda. L érection de la ville en capitale régionale, le transfert des compétences aux collectivités locales intervenu en 1996, le changement d équipe dirigeante à la tête du Conseil municipal et tout dernièrement le programme Indépendance 2006 sont, entre autre, des faits qui ont induit plusieurs changements dans la commune de Kolda Milieu naturel Située en haute Casamance, la ville de Kolda s est développée au bord du fleuve au début du XX ème siècle, en tant que ville comptoir et siège de maisons de commerce. Sur le plan hydrographique, la ville est implantée sur les levées de terres qui bordent le fleuve Casamance et les dépressions inondables. Le fleuve traverse la ville du Nord-Est au Sud-Ouest qu il divise en deux parties : la partie la plus haute située au Nord-Ouest ; la plus vaste est un plateau qui culmine à 44 mètres par rapport au lit du fleuve. Au Sud et au Sud-Est, le relief est relativement plat et légèrement incliné vers le cours d eau. 2. Présentation générale de la ville 15

17 Plusieurs dépressions parsèment le territoire communal. Les zones inondables en saison des pluies et les berges du fleuve sont exploitées pour l agriculture (vergers, maraîchage et riziculture ). Il est à noter que le fleuve est suffisamment profond pour contenir l eau de crue dans son lit et éviter les inondations. Dans les parties basses, les sols sont constitués de sols de vallées sur matériau largement alluvial. Il s agit de sols hydromorphes à gley de surface et d ensemble sur matériau alluvial varié mais souvent argileux, limon argileux ou argile. Les sols sont de couleur assez foncée en surface avec parfois une structure polyédrique fine assez bien développée dans les quelques premiers centimètres. Ils sont gris ou brun clair en profondeur avec des traînées et des tâches diverses selon le degré d hydromorphie. Les teneurs des sols en matière organique sont moyennes et la fertilité chimique variable. Ces sols sont cultivables en rizière s ils sont submergés. Au niveau du plateau, les sols sont de type ferrugineux tropical, plus ou moins lessivés, légèrement ferralitiques. La végétation est constituée d une savane arborée résultat du déboisement des forêts couvrant les plateaux et les vallées, pour l agriculture. Au niveau des plateaux, certains grands arbres sont préservés. Parmi les espèces restées de l ancienne forêt, on compte le Pterocarpus erinaceus (dominant), Parkia biglobosa, Prosopis africanus, Cordylia pinnata et Combretum glutinosum. Les vallées abritent des espèces hydrophiles et mésophiles à savoir Parkia biglobosa, Terminalia macroptera, Daniella oliveri. Le climat de type soudano-guinéen, chaud et sec est caractérisé par des températures élevées et des vents relativement calmes (vitesse maximale 3 m/s). Les vents dominants sont constitués par l alizé continental, vent chaud et sec (Nord-Est) et la mousson qui souffle du Sud-Est et apporte la pluie. La pluviométrie est favorable et dépasse parfois 1000 mm par an pour 72 jours de pluie. Elle constitue une contrainte pour la commune avec les eaux de ruissellement qui dégrade et érodent la voirie urbaine et les ruelles.. Les détritus charriés vers le fleuve contribuent à son comblement manifeste Situation sociodémographique Effectif de la population Selon l Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), ex Direction de la Prévision et de la Statistique (DPS), la population de la commune est estimée à personnes au 31 décembre La population devrait atteindre l effectif de habitants au soir du 31 décembre 2015, avec un taux d'accroissement moyen annuel de 8,4. Le tableau qui suit présente les prévisions de la population de 2005 à Tableau 2: Évolution de la population de la commune de Kolda de 2005 à 2015 Années Effectif de la population Source : Estimation de la population du Sénégal de 2005 à 2015, ANSD, Janvier Présentation générale de la ville 16

18 L analyse de la structure de la population selon l âge, montre que les ans représentent plus de 50% de la population totale de la commune. C est donc une population assez jeune. La structure par sexe montre que le sexe ratio est en faveur des hommes, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des autres villes. En effet, le rapport de masculinité (le nombre d hommes pour 100 femmes) est de 105%. Ce déséquilibre entre les sexes trouve son explication dans la faiblesse de l émigration qui dans les autres villes secondaires frappe beaucoup plus les hommes. A cela s ajoute la portion frontalière de la ville qui en fait une zone d accueil de migrants de sexe masculin à la recherche d un emploi Ethnies et religions La population de Kolda est dominée par les Peuls et les Mandingues. Il y a également les Wolofs, les Diolas, les Soninkés, les Mancagnes et les Balantes. Il y a une infime minorité de Kognakii et de Bassari. 3. Les principales religions sont l Islam et le Christianisme et leurs adeptes vivent en parfaite harmonie Dynamique de la population On entend par dynamique de la population le mouvement général subi par celle-ci au cours du temps. Ce mouvement général est constitué du mouvement naturel qui retrace les naissances vivantes et les décès et du mouvement migratoire qui enregistre les entrées (immigrés) et les sorties (émigrés). La population de l agglomération était estimée à 1000 habitants en L Escale constitue le noyau d origine de la ville. Entre 1955 et 1961 la population a augmenté au taux moyen annuel de 5,8 %. Ce taux de croissance est élevé en dépit des problèmes de la guerre qui ont poussé beaucoup de personnes à fuir les villes pour échapper au recrutement dans l armée. La population urbaine est passée à 4000 en La ville est devenue attractive et de nombreux migrants de Guinée Conakry y transitent ou s y fixent. La population passa de 6050 habitants en 1960 à en 1976 soit un taux moyen de croissance annuel de 7,3 %. De 1976 à 1988, la population est passée de habitants à 34618, soit un taux moyen de croissance de 5,1 % par an. La croissance urbaine bien que élevée a subi un fléchissement par rapport à la période Lors des recensements de 1988 et 2002, Kolda comptait respectivement et habitants. Aujourd hui, la population de la commune est officiellement estimée à habitants, mais elle abriterait en réalité près de hts du fait de l immigration occasionnée par le conflit en basse Casamance et les turbulences politiques en Guinée Conakry et en Guinée Bissau. Cette dynamique de la population et de l habitat exige de la commune la nécessité de trouver de nouveaux espaces pour satisfaire la forte demande en parcelles d habitation. Mais les possibilités d extension du périmètre communal sont limitées par les contraintes juridiques et spatiales suscitées Présentation générale de la ville 17

19 2.7. La ville et son hinterland Cadrage général La position centrale de la ville par rapport à son hinterland et la proximité des frontières de la Guinée Conakry, la Guinée Bissau et la Gambie (peut jouer un rôle dans l intégration sousrégionale). Le centre de recherche zootechnique et les pâturages proches de la ville peuvent favoriser l implantation d une ceinture laitière périurbaine et développer l embouche bovine et ovine (création d emplois urbains et alimentation de la ville). L importance de l agriculture et de l élevage, dans la zone d influence de la ville, peut aussi être la base de la création de nouvelles unités agro-industrielles, conjugué à la diversité des cultures, le folklore, le site naturel, peuvent être la base du développement des activités touristiques dans la ville. Le réseau de communication décrit ci-dessus constitue un frein pour le rayonnement économique de la ville de Kolda qui peut jouer un grand rôle dans l intégration nationale et sousrégionale. En effet le schéma régional d aménagement du territoire a retenu la ville de Kolda comme un pôle régional de développement. Il s agit d agglomérations qui, de par leur fonction administrative, leurs activités variées, leur taille démographique, peuvent assurer une dynamique urbaine régionale capable de réduire les déséquilibres du réseau national d établissements humains. Le pôle régional de développement représente le point focal de la décentralisation. Son développement s appuie principalement sur la mise en valeur des ressources et potentialités de leur hinterland. Fonctions de la ville La ville de Kolda joue plusieurs fonctions tant au niveau régional, national que sous régional. Au niveau de la région la ville polarise son hinterland à travers le système de transport, l industrie, l administration, le commerce, l éducation et la formation, et la santé: Au niveau national, Kolda joue un important rôle dans l approvisionnement en produits forestiers ligneux et non ligneux, miel, bétail (race Ndama). Au niveau sous régional : l hôpital régional participe à l amélioration des conditions d accès aux soins de santé de la population bissau guinéenne qui vient se soigner Potentialités et contraintes de l hinterland Les ressources agricoles, pastorales forestières sont autant d atouts dont dispose la dispose dans son hinterland, d importantes ressources et potentialités. Ainsi le développement de la commune devrait s appuyer sur : - La vocation pastorale marquée de l hinterland (pâturages vastes et riches et abondance des résidus de récolte) ; - L importance des terres cultivables disponibles et la bonne pluviométrie ; - L existence du bassin de l Anambé qui offre des possibilités de développement de l agriculture irriguée et de l agro-industrie ; - L importance et la qualité des formations forestières (production de bois d œuvre ) - L activité commerciale des marchés hebdomadaires qui contribuent à l intégration sous régionale et crée de nombreux emplois ; - La proximité du marché sous régional (Diaoubé), - La pluviométrie est un des nombreux avantages de la région. En effet, on compte prés de six (6) mois de pluies. La moyenne annuelle des pluies est de 1100 mm dans la région et les pluies évoluent de l Est vers l Ouest. Cependant, la mise en valeur rationnelle des ressources et potentialités de l hinterland se heurte principalement à : 2. Présentation générale de la ville 18

20 - l insuffisance des moyens de communication à la base de l enclavement des moyens par rapport au chef lieu de département de certains établissements humains (pistes de production et mauvais état). - la mauvaise qualité des routes internationales qui relient l hinterland aux pays limitrophes ; - la faible organisation des marchés hebdomadaires ; - la fragilité de l écosystème confronté à des pratiques agricoles et pastorales peu adaptées (déboisement et défrichement abusifs) ; - l insuffisance des investissements dans le domaine agricole ; - la pratique de l élevage extensif peu rentable (destruction de pâturages par les feux de brousse, faible assistance médicale, problème d abreuvement du bétail en saison sèche) ; - la faible intensification de l agriculture sans pluie et l appauvrissement des sols (salinité, ruissellement, érosion ) ; - l exploitation anarchique des forêts pour la production de charbon et de bois à destination des centres urbains du Nord du pays ; - la faible électrification. 2. Présentation générale de la ville 19

21 Carte 3 : Carte d Occupation de l Espace 20

22 3. Situation des activités de production 3.1. Agriculture Bien que la commune de Kolda soit une commune à vocation urbaine, l'exercice direct de l'agriculture par les populations y est une réalité. Beaucoup de personnes résidant dans la ville garde de fortes attaches dans les villages dont elles sont originaires et continuent à y exploiter des parcelles de terre et y possèdent un cheptel plus ou moins important. Les grandes cultures sont, pour les cultures vivrières le maïs, mil, le sorgho et le riz. Pour les cultures commerciales, les populations font l arachide et le coton. L activité agricole est pratiquée essentiellement sur les terres des communautés rurales environnantes (Dioulacolon, Saré Bidji, Bignarabé) et sur les terres du Centre de recherche zootechnique (CRZ). Et comme partout dans la région, l agriculture souffre de l insuffisance de la production du fait de la baisse des rendements. Cette situation se justifie selon les populations par le caractère extensif de la production. Les contraintes sont inhérentes aux facteurs de production : - la faiblesse des superficies cultivées ; - la dégradation des terres par l érosion hydrique (lessivage, ravinement etc.) ; - la baisse de la fertilité des sols combinée à une faible utilisation d intrant d intensification (semences améliorées, engrais) ; - la faible maîtrise des nouvelles itinéraires techniques de production ; - une mauvaise qualité des semences qui arrivent souvent en retard ; - le sous équipement lié à la vétusté du matériel agricole existant. Pour remédier à cette situation les populations préconisent : - l amélioration des conditions d accès aux financements pour l acquisition d intrants de qualité et du matériel agricole. - la création d un cadre de concertation et le renforcement de la communication avec les CR de Djoulacolon, Saré Bidji, Bignarabé pour l accès au foncier agraire. Pour la riziculture et comme partout ailleurs en Casamance naturelle, elle est pratiquée par les femmes. Elles s activent dans les rizières situées dans les quartiers de Bantagnel, Saré Moussa, Bouna Kane, Sinthiang Idrissa, Gadapara, et Hilèle et dans les rizières situées dans les communautés rurales de Djoulacolon (Faraba). Les contraintes soulevées par les femmes dans ce domaine sont pour l essentiel : - la faiblesse des superficies cultivées ; - l insuffisance des intrants de production ; - l ensablement et l assèchement précoce des rizières ; - le manque d encadrement. Pour améliorer les rendements et les productions, les femmes proposent : - l aménagement d un bassin de rétention pour faciliter le captage et la valorisation des eaux de pluies ; - le dessablement et l aménagement des vallées ; - l appui à l approvisionnement en semence de riz et en engrais. 3. Situation des activités de production 21

23 Les femmes pratiquent également le maraîchage sur les berges du fleuve Casamance. Actuellement, du fait de l assèchement précoce du fleuve, les femmes aménagent des parcelles maraîchères dans le lit majeur du fleuve. Les principales spéculations sont l oiselle, le gombo, le piment, la tomate etc Les femmes n ont pas périmètres maraîchers aménagés spécialement à cette fin et pourtant le marché est réel. En effet, à côté de la production péri urbaine, le marché de Kolda sert de lieu d écoulement des produits maraîchers provenant des villages des CL voisines. Ce marché contribue à l amélioration de la qualité nutritionnelle et de la population mais également des recettes municipales de par les taxes perçues sur le commerce des produits. L activité de production maraîchère est confrontée à de nombreux obstacles notamment : - l insuffisance de terres ; - le défaut de protection du périmètre maraîcher ; - la prolifération des ordures ménagères dans les périmètres ; - l accès difficile à l eau occasionné par l affaissement des puits ; - le faible niveau d aménagement et d équipement du périmètre maraîcher ; - l inaccessibilité aux intrants (semences, produits phytosanitaire etc.) ; - divagation des animaux notamment les porcs. Elle pourra ainsi, en collaboration avec ses partenaires : aménager des digues pour retenir l eau dans les «faro» pour redynamiser le maraîchage périurbain ; aménager un périmètre maraîcher des femmes Elevage L élevage représente une activité assez importante dans la commune de Kolda. Il est pratiqué par tous. Le caractère rural de la commune explique le développement de cette activité. Le cheptel est constitué du grand bétail (bovin), des petits ruminants (ovins et caprins) et des porcs. L élevage des bovins caractérisé par son aspect traditionnel est exercé au niveau des terres de l hinterland, c'est-à-dire dans les communautés rurales environnantes. L élevage périurbain intéresse plus les petits ruminants et le porc. L élevage du porc est pratiqué par les Mancagnes et les Balantes. L aviculture est pratiquée sous deux formes traditionnelle et moderne. Pour l aviculture moderne, les femmes, avec l appui du DIRFEL, gère un complexe avicole aménagé au quartier Bouna Kane. En plus de la production avicole in situ, le complexe facilite l accès aux femmes membres du Directoire et affiliées, aux poussins et à l aliment. De nombreuses femmes sont bien formées aux techniques vétérinaires. Ailleurs plusieurs d entre elles sont devenues des auxiliaires vétérinaires. Ce qui leur a permius de conduire à terme les projets avicoles qu elles gèrent soit collectivement, soit individuellement avec l appui du DIRFEL. L exploitation et la valorisation de l élevage se font à travers le commerce des animaux et la transformation et la conservation du lait. Avec Agronone et Vétérinaires Sans Frontière (AVSF), les femmes gèrent une unité de transformation des produits laitiers. A côté de cette unité, il existe de nombreux GIE dans la commune qui interviennent dans la transformation et la valorisation des produits laitiers. Aussi la SODEFITEX accompagne la ceinture laitière périurbaine qui alimente pour l essentiel ces unités. La commune de Kolda compte huit unités de transformations dédiées à ce produit et un Comité interprofessionnel des acteurs de la filière lait local (CINAFIL). 3. Situation des activités de production 22

24 Les contraintes à la filière lait dans la commune de Kolda sont : - l'insuffisance de moyens financiers combinée aux difficultés pour écouler ce produit, en dépit du fort potentiel dont dispose dans ce domaine la région naturelle de Kolda ; - les difficultés dans l'approvisionnement en produits frais pendant la saison sèche et pendant l'hivernage (pendant la saison des pluies, l'enclavement de certaines zones de production limite fortement l approvisionnement des unités de transformation du lait) ; - l insuffisance du pâturage et la cherté des aliments du bétail. Pour booster la filière il faudra : - créer une unité de fabrique d aliment du bétail est un souhait pour les éleveurs ; - promouvoir la stabulation peut résoudre le problème d'approvisionnement ; - accroître le volume des financements dans ce secteur Artisanat L artisanat est une activité qui se développe dans la ville et joue un rôle important dans le tissu économique. L artisanat relève du secteur informel. Il est représenté par les métiers du textile et de la couture, l alimentation, la mécanique, le bâtiment, l artisanat d art, la forge et les réparations diverses. Il est pratiqué aux alentours des marchés et dans les quartiers. Les catégories d artisanat auxquelles la population s adonne sont l artisanat d art (poteries, sculpture et peinture), l artisanat utilitaire ou de production (menuiserie, soudure, tapisserie, couture etc ) et l artisanat de service (mécanique, plomberie, maçonnerie, blanchisserie, mécanique auto, vélos et motos ). Les artisans disposent d infrastructures d appui à la formation et à la production : un village artisanal ; un centre régional des artisans, une maison des outils et un centre régional de formation polyvalent) mais le village artisanal n est pas fonctionnel. A côté de cette contrainte, le secteur reste confronté à de nombreuses autres difficultés dont : - le manque de mesures d'accompagnement ; - l insuffisance de la formation et le manque de suivi ; - le sous équipement des artisans (le manque de moyens matériels des artisans constitue un handicap à la compétitivité des artisans de la commune par rapport à ceux des grandes villes) ; - l accès difficile aux financements ; - le manque d'espace ; - la pollution sonore ; - l accès difficile aux financements ; - l accès difficile aux matières premières (surtout en bois d œuvre) ; - l insuffisance de la formation et le faible niveau scolaire des artisans. La maison de l outil, qui devait servir un tremplin pour le développement de ce secteur, n est toujours pas fonctionnelle ; - la faible demande et la concurrence des produits manufacturés ; - l absence de promotion à cause d un manque d espace d exposition. Les ateliers de ces artisans sont disséminés dans les différents quartiers de la ville avec évidemment une tendance à la concentration dans et aux alentours du marché central. 3. Situation des activités de production 23

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