CENTENAIRE DE LA BATAILLE DE LA MARNE CÉRÉMONIE DU 12 SEPTEMBRE 2014 DOSSIER DE PRESSE

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1 CENTENAIRE DE LA BATAILLE DE LA MARNE CÉRÉMONIE DU 12 SEPTEMBRE 2014 DOSSIER DE PRESSE Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 1

2 SOMMAIRE Communiqué : les commémorations de la p. 3 Bataille de la Marne le 12 septembre. Première partie : Lieux d histoire - La Bataille de la Marne p. 5 - Les combats des marais de Saint-Gond p. 7 - Les Combats de Mondement p. 8 - Le Monument de Mondement p. 9 - Le Musée de la Grande Guerre de Meaux p Des Armées de masse p Vitry-le-François, le Général Joffre et le p.15 Service de Santé des Armées Deuxième partie : Témoignages et transmission - Témoignage : inspiration pour une lecture p Note sur Paul Lintier et texte de cet écrivain - La transmission de la Première Guerre mondiale p. 20 à l école - Cérémonies du 12 septembre : une présence p. 21 importante des scolaires Troisième partie : La Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale : - Communiqué sur la Mission du Centenaire p L organisation des Commémorations p Le Centenaire dans la Marne p. 30 Annexes : lectures de textes par les jeunes et web radio p. 35 Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 2

3 COMMUNIQUÉ : Une commémoration sous le signe d un hommage aux Armées et de la transmission aux jeunes générations. Quatrième temps fort du cycle du Centenaire, la bataille de la Marne commémorée le 12 septembre est le premier événement de ce cycle présidé par M. Manuel Valls, Premier Ministre. Il s organise autour de 3 grandes étapes : la visite du Musée de la Grande Guerre de Meaux (9h15), la cérémonie officielle à Mondement en présence de 1700 collégiens (11h00), la visite de l exposition du service de Santé des Armées à Vitry-le-François (12h30). Présidé par le Premier Ministre, cet événement offre un hommage appuyé aux Armées, par la mise en exergue de cette première bataille de la Marne, qui symbolise le sursaut des armées françaises, la résilience des troupes et la contreoffensive victorieuse qui a sauvé Paris et la France. La cérémonie laisse aussi une large place à la transmission et aux jeunes générations, qui sont acteurs des cérémonies durant toute cette journée commémorative. La participation de plus de 1700 collégiens issus du département de la Marne, mais aussi de l académie de Bordeaux apporte une dimension pédagogique, donne du sens et de la portée à cette commémoration : lecture de textes, interview du Premier Ministre par une web radio, parrainée par Radio France Le Premier Ministre sera accompagné par M. Kader Arif, Secrétaire d état auprès du Ministère de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire. Ils seront accueillis par M. Jean-Paul Bachy, Président de la région Champagne- Ardennes, M. René-Paul Savary, Président du Conseil Général de la Marne, M. Vincent Eblé, Président du Conseil Général de Seine-et-Marne, Madame Desroches, Maire de Mondement, M. Jean-François Copé, Député-Maire de Meaux et M.Jean- Pierre Bouquet, maire de Vitry-le-François. Un dossier «sources» riche de textes, de vidéos et autres éléments iconographiques est disponible sur le site de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale : septembre-la-commemoration-de-la-bataille-de-la-marne Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 3

4 Première partie : Les lieux d histoire Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 4

5 LA BATAILLE DE LA MARNE La bataille de la Marne oppose l armée allemande aux armées française et britannique. Elle se déroule du 6 au 12 septembre 1914 sur un front d environ 300 km qui court du nord de Meaux à Verdun. Depuis l échec de la bataille des frontières en Belgique et en Lorraine fin août 1914, l armée française a été obligée de reculer jusqu au sud de la Marne, poursuivie par l armée allemande. C est à partir de cette position que le Général Joffre décide de lancer une contre-offensive qui débute le 6 septembre et deviendra la bataille de la Marne. Celle-ci ne se résume pas à un seul affrontement en un lieu unique. Elle est, dans les faits, un ensemble de combats simultanés tout au long de cette ligne de front. A l issue de la bataille, les armées allemandes décrochent : l invasion de la France est stoppée. C est également l échec du plan allemand qui prévoyait une victoire rapide contre la France pour se retourner au plus vite contre la Russie. Fin août, l armée allemande est amputée de certaines unités transférées sur le front Est pour contrer l avancée russe en Prusse orientale. Elle doit, de plus, faire face à l étirement de ses lignes arrière et à la résistance de certaines places fortes comme Anvers ou Maubeuge. Pour accélérer l encerclement de l armée française, il est donc décidé que la I ère armée, dirigée par le général von Kluck, au lieu de contourner Paris par le Sud avant de se rabattre sur l Est, infléchisse sa marche vers le Sud-Est en passant par le Nord de Paris. Ce faisant, elle offre son flanc à la 6 ème armée française, nouvellement constituée et placée sous le commandement du Général Maunoury. Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 5

6 Cette découverte, permise notamment par l observation aérienne, décide Joffre à reprendre l offensive. Le 6 septembre, une contre-attaque dénommée bataille de l Ourcq est donc lancée au nord de Meaux par la 6 ème armée. C est à cette occasion que quelques milliers d hommes sont emmenés sur le théâtre d opérations par des autobus et les fameux taxis de la Marne. Au même moment, un peu plus au sud, le corps expéditionnaire britannique, commandé par le maréchal French, et la 5 ème armée avancent en s infiltrant entre les I ère et II e armées allemandes : c est la bataille des Deux Morin. Plus à l Est, l armée française doit au contraire contenir les offensives allemandes autour des marais de Saint-Gond et de Vitry-le-François et dans la région de Verdun, autour de Revigny et de la Vaux-Marie. Du 6 au 8 septembre, les combats sont particulièrement intenses et l issue indécise. Mais du 9 au 11 septembre, toute la ligne de front allemand se replie plus au nord. Les armées alliées, meurtries et exténuées par des combats qui durent depuis la mi-août, ne peuvent exploiter ce recul. Le 12 septembre, l armée allemande résiste sur sa nouvelle ligne qui court le long de l Aisne, de Verdun à Noyon. Personne n imagine alors que ce front restera identique pendant plus de quatre années de guerre. S il est impossible de connaître précisément les forces en présence et les pertes, on peut estimer qu environ 2 million de soldats français, allemands et britanniques se sont affrontés lors de la bataille de la Marne. Les progrès technologiques du dernier tiers du XIX ème siècle qui ont permis de démultiplier la puissance létale des armes à feu canons, mitrailleuses, fusils et la configuration d une guerre de mouvement et d offensive ont rendu les combats particulièrement meurtriers et parmi les plus violents de toute la guerre : environ Français ont été tués ou portés disparus entre août et septembre Source : Gallica. Reprise sur : Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 6

7 LES COMBATS DES MARAIS DE SAINT-GOND Au sud-ouest du département de la Marne, au pied de la côte d Île-de-France, au nord-ouest de Sézanne, se trouve une zone marécageuse d environ 19 km de long sur 3 km de large qui forme un obstacle naturel important entre le plateau de Brie et la plaine champenoise. Théâtre de combats lors de la campagne de France de 1814 entre Russes et Français, les marais de Saint-Gond se retrouvent cent ans après au centre du dispositif de la bataille de la Marne. Entre Sézanne et Mailly-le-Camp, de part et d autre de Mondement, cette zone est une de celle où les Allemands souhaitent rompre le front français. Une grande partie du sort de la bataille la Marne se joue donc ici. Le 5 septembre au matin, les troupes de la II e armée allemande, commandée par le général von Bülow, se présentent par le nord-ouest tandis que les Français stoppent leur retraite et reçoivent l ordre de tenir les extrémités des marais et les itinéraires d accès. Le 6 septembre 1914, les deux armées s affrontent violemment. Les artilleries se déchaînent et les combats sont au corps-à-corps. La 9 ème armée française, commandée par le général Foch, parvient un moment à rejeter les Allemands au-delà des marais, mais le 8 septembre ces derniers engagent quatre divisions renforcées et tentent une offensive pour percer les lignes françaises, concentrant leurs efforts dans le secteur entre le bois de la Branle et Mondement. L engagement in extremis de la division marocaine et de la 42 e division d infanterie du général Grossetti sauve la situation. Le 9 au soir, le front allemand plie soudainement et la Garde prussienne s immobilise au nord des marais. Le 10, l armée allemande se replie sur l Aisne et la Vesle, à plusieurs dizaines de kilomètres. D après François Cochet et Rémy Porte (dir.), Dictionnaire de la Grande Guerre, , Paris, Robert Laffont, coll. «Bouquins», 2008, réédition 2013, p. 929 Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 7

8 LES COMBATS DE MONDEMENT Durant les combats des marais de Saint-Gond, la prise du village de Mondement et de son château, le 9 septembre 1914 au matin, par le 164 e régiment d infanterie de Hanovre menace directement la continuité des lignes françaises et risque d ouvrir la plaine de Champagne aux Allemands. La division marocaine composée de tirailleurs algériens et tunisiens, de zouaves et de légionnaires et non de tirailleurs marocains reçoit le soutien de la 42 e division d infanterie du général Grossetti et du 77 e régiment d infanterie de Cholet. La contre-attaque est immédiate, mais l assaut du milieu de journée ne permet pas de reprendre le château. L attaque reprend en fin d après-midi et la position est finalement conquise. Les assauts contre le château de Mondement ont donné lieu à de véritables charges menées sabre au clair par des officiers, dans la plus grande tradition militaire du XIX e siècle. D après François Cochet et Rémy Porte (dir.), Dictionnaire de la Grande Guerre, , Paris, Robert Laffont, coll. «Bouquins», 2008, réédition 2013, p Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 8

9 LE MONUMENT DE MONDEMENT Le monument de Mondement a été élevé pour commémorer la première victoire de la Marne (5-12 septembre 1914). Le site a été choisi parce qu'il marquait un point stratégique dans le grand front établi par Joffre, de l'oise à Verdun, pour riposter à l'ennemi et mettre un terme à l'invasion des armées de Guillaume II. Le site du château de Mondement, au sud des marais de St Gond, dominait la partie la plus méridionale du front et verrouillait le passage vers Paris par le sud. Si ce point cédait, l'effort de toute la partie ouest du front pour repousser l'ennemi vers l'est pouvait être compromis. L'endroit était tenu par la 9ème armée commandée par le Général Foch. Le 6 septembre 1917, une cérémonie présidée par la président de la République Raymond Poincaré commémore au château de Mondement le 3ème anniversaire de la Victoire de la Marne. En 1920, le Parlement décide l'érection d'un monument commémoratif à Mondement. En 1930, le sous-secrétaire d Etat aux Beaux-Arts Eugène Lautier passe commande à l architecte Paul Bigot. L'idée générale du monument est fixée : celui-ci sera une borne d une trentaine de mètres de haut symbolisant l'arrêt de l'avancée allemande. Au tiers supérieur, planera une victoire ailée. La sculpture de la victoire est confiée à Henri Bouchard ; celle des bas-reliefs prévus à la base est attribuée à plusieurs artistes : Alfred Bottiau, Albert Patrisse et René André Duparc. La construction du monument commence en L'ensemble est en béton sur une armature métallique. La teinte du béton proche de celle du grès des Vosges a été voulue pour rappeler le rattachement de l'alsace et de la Lorraine à la France. Les crédits nécessaires à l achèvement du monument n ayant pas été votés, celui-ci reste en l'état plusieurs années entouré d échafaudages pourrissants. Finalement, le monument est achevé en 1938, et l'inauguration fixée au 19 septembre La déclaration de guerre à l'allemagne le 3 septembre empêche la cérémonie qui n'aura finalement lieu que le 23 septembre Dossier de Presse 12 septembre /09/2014 9

10 Le monument se présente comme une borne gigantesque haute de 35,5 mètres. Elle est réalisée en béton couleur rougeâtre coulé sur une structure métallique, ses fondations descendent à 22 mètres au-dessous du niveau du sol. L'ensemble, qui représente un poids de 2000 tonnes, fut coulé en 21 jours de travail sans aucun arrêt ni le jour ni la nuit. A la base côté nord sont sculptés en bas relief les effigies des généraux entourant le soldat de Celui-ci porte bien l'uniforme de soldat des premiers combats: képi, capote à pans relevés, pantalon (il était garance), brodequins. Le casque n'apparaîtra qu'en De gauche à droite: Sarrail, de Langle de Cary, Foch, Joffre et le Soldat, Franchet d'espèrey, le Maréchal britannique French, Maunoury, Gallieni. Ils sont placés dans l'ordre qu'occupaient leurs armées sur le front. Plusieurs inscriptions sont gravées. Au nord, au-dessus du bas relief, deux textes sont inscrits : «A la voix de Joffre, l'armée française en pleine retraite s'arrêta et fit face à l'ennemi. Alors se déchaîna la bataille de la Marne sur un front de soixante dix lieues de Verdun aux portes de Paris. Après plusieurs jours de luttes héroïques, l'ennemi de toutes parts battait en retraite et sur toute l'étendue du front, la VICTOIRE PASSAIT.» Le second texte est une citation de l'ordre du jour de Joffre le 6 septembre 1914 : " Au moment où s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et repousser l'ennemi. Toute troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. " D'autres inscriptions indiquent les différentes armées qui formaient le front. Elles sont placées face à la direction du lieu qu'elles occupaient au début de l'offensive. On lit : «Bataille de la Marne 6-14 septembre 1914 Composition et situation des armées alliées au 6 septembre, Armée française commandant en Chef Général Joffre Camp retranché de Paris Général Gallieni 6ème armée Général Maunoury de Betz à Meaux Place de bataille de l'armée anglaise de Villiers-sur-Morin à Jouy-le-Châtel. 5ème armée Général Franchet d'espèrey de Provins à Sézanne 9ème armée Général Foch de Sézanne au camp de Mailly 4ème armée Général de Langle de Cary du camp de Mailly à Sermaize 3ème armée Général Sarrail de Revigny à Verdun.» Coté ouest est aussi indiqué : British expeditionary Force Commandant en Chef field marshall Sir J.D.P. French. Dossier de Presse 12 septembre /09/

11 Le nom des différents corps composant les armées est aussi gravé sous chaque indication. Est aussi gravé sur le haut de la face sud la citation suivante : «A tous ceux qui sur notre terre du plus lointain des âges dressèrent la borne contre l'envahisseur.» La sculpture d une Victoire ailée apparaît au sommet, traversant l'orage, écartant les éclairs de la foudre, environnée de gros nuages au milieu desquels percent les pavillons des trompettes annonçant le triomphe. Complètement achevé à la veille de l'occupation de 1940 à 1944, le monument, contrairement à d'autres symboles de la Grande Guerre, ne souffrit d'aucune exaction,de la part de l'occupant. La " Carotte " comme on l'appelle familièrement dans la région, a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 4 octobre D'importants travaux de restauration du monument et d'aménagement du site ont été réalisés en 1994 et Le monument national de Mondement appartient désormais au Conseil Général de la Marne. Dossier de Presse 12 septembre /09/

12 LE MUSEE DE LA GRANDE GUERRE DE MEAUX Avec plus de visiteurs depuis son ouverture, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, équipement culturel d envergure internationale, est un lieu incontournable pour découvrir l histoire du premier conflit mondial. Son approche généraliste en fait une véritable porte d entrée vers les autres sites de mémoire du conflit. Le musée a été inauguré le 11 novembre L échelle de l agglomération (18 communes, habitants) s est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles ), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre Les origines Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est né de l idée de Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l une des plus importantes collections privées européennes. Un musée généraliste sur le conflit Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s adresser à tous les visiteurs. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIX e au XX e siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d enlisement. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée ) multipliant les points d entrée. Au-delà des ambiances sonores qui interpellent les visiteurs dès l extérieur, la médiation qui a été mise en place au musée a pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à toucher, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection Dossier de Presse 12 septembre /09/

13 Toucher les nouvelles générations Le Musée de la Grande Guerre propose un programme d activités pédagogiques originales qui facilitent la découverte et la compréhension des scolaires qui viennent chaque année. Pour les publics individuels, un parcours au sein de l exposition permanente a été conçu pour les 8-12 ans en utilisant les animaux pour introduire chacun des espaces thématiques du musée. Pour les ans, un audio-guide spécifique aborde aussi bien les faits historiques que les clefs de compréhension de la muséographie. Le musée propose aussi des ateliers à vivre en famille pendant lesquels les liens intergénérationnels s incarnent, suscitant un dialogue sur les histoires familiales de chacun : un double centenaire L année 2014 marque le centenaire du début du conflit et le centenaire de la première bataille de la Marne. Si le musée présente à cette occasion l exposition «Join now!» pour rappeler la présence des troupes britanniques dès les premiers mois de guerre, c est tout le territoire qui s est mobilisé dans cette commémoration à travers des manifestations variées comme un meeting aérien, des conférences, des spectacles vivants, des sons et lumières devenant une véritable destination du tourisme de mémoire. Dossier de Presse 12 septembre /09/

14 DES ARMÉES DE MASSE Les unités françaises Lors de la bataille de la Marne, chaque camp compte environ un million d hommes répartis entre plusieurs centaines de régiments venus de presque toutes les régions des pays belligérants. Ces armées sont les plus imposantes que l histoire ait jamais connues. La Révolution française et l Empire napoléonien ont transformé les armées de métier de l Ancien Régime en de vastes troupes composées de soldats-citoyens. Depuis la fin du XIX e siècle, la conscription universelle masculine s est largement généralisée, à l exception notable du Royaume-Uni. Les nations doivent mobiliser ceux qui les constituent : les armées de masse en sont le ferment autant que le rempart. La British Expeditionary Force Le rôle de l armée britannique dans les combats de 1914 est très souvent méconnu. Le Corps expéditionnaire britannique, fort d environ soldats professionnels et commandé par le maréchal French, débarque début août sur le continent dans l objectif d aider les armées belge et française. Déployé fin août autour de Mons, en Belgique, il participe à la bataille des frontières et contribue à retarder l avancée de l aile droite allemande. Lors de la bataille de la Marne, son rôle est primordial dans les combats des Deux Morin menée au Sud de Meaux. Les Britanniques exploitent la brèche entre les I ère et II ème armées allemandes et, à partir du 7 août, font reculer, dans leur secteur, les Allemands au-delà de la Marne. Dossier de Presse 12 septembre /09/

15 VITRY-LE-FRANÇOIS, LE GENERAL JOFFRE ET LE SERVICE DE SANTE DES ARMEES Vitry-le-François, sous-préfecture de la Marne, est l un des centres en France des cérémonies de commémoration de la Grande Guerre avec, notamment, une exposition sur l évolution de la médecine militaire de 1914 à Par ailleurs, c est à Vitry-le-François que le général Joffre avait installé son quartier-général en août 1914 et que s est déroulé l un des épisodes les plus sanglants de la bataille de la Marne. L exposition «La souffrance des hommes» a été organisée avec le concours du Service de Santé des Armées. Elle réunit plus de 400 objets, des instruments et des scènes reconstituées, la plupart inédits, et qui offrent un panorama complet de la médecine de guerre en Vitry-le-François, en raison de sa proximité immédiate du front, est en effet devenue entre 1914 et 1919 une ville-hôpital, première étape pour les blessés de l Argonne et de Verdun, et qui accueillait jusqu à 2 à blessés lors des grandes offensives. L exposition présente également la tente d un Hôpital Médicochirurgical (HMC) identique à celles que l armée française déploie actuellement sur ses différents théâtres d opération. Enfin, au début de la guerre, Vitry-le-François et son territoire fut au cœur de la bataille, notamment lors des combats acharnés autour du Mont Moret. Le souvenir du passage du Général Joffre dans la ville est évoqué par la présentation de la voiture, une Renault type ES, dont il se servait à l époque. Une exposition témoin des grandes évolutions chirurgicales Ville-hôpital durant la Grande Guerre, Vitry-le-François montre dans une exposition comment, face aux innombrables blessés de ce premier conflit d'ampleur industrielle, la médecine a dû trouver des techniques chirurgicales inédites et faire ainsi un grand bond en avant. Conçue en partenariat avec le Musée du service de Santé des Armées, l'exposition intitulée "Vitry-le-François, ville- hôpital ou la souffrance des hommes" conduit le public dans la médecine de guerre de 1914 au travers de plusieurs reconstitutions: table d'opération, cabinet dentaire, carriole de radiologie, unité de plâtrage ou encore tisanerie, avec une présentation de près de 500 objets d'époque. Dossier de Presse 12 septembre /09/

16 "Vitry-le-François accueillait en permanence près de blessés soignés dans une dizaine de structures médicales plus ou moins improvisées", explique l'historien Bernard Sartori, qui a conçu une partie de l'exposition en mettant à disposition de la ville nombre d'objets de sa collection. "La ville était idéalement située à quelques kilomètres des fronts de Champagne, d'argonne et de Verdun et les routes, les canaux et le chemin de fer en faisait un carrefour parfait pour accueillir, trier et évacuer les soldats blessés", précise-t-il. La collection d'objets exposés jusqu'au 28 septembre dans la salle du Manège de la ville permet de découvrir des stéthoscopes en bois, toute une série de scies et de couteaux à amputation, le matériel ophtalmologique de campagne, des stérilisateurs, un inhalateur à éther d'anesthésie, un casque maxilo-facial pour maintenir la mâchoire brisée ou encore une bassine destinée à la désinfection des plaies du siège. "La médecine a fait un grand bond en avant en 1914, les médecins confrontés à un nombre considérable de blessés ont dû inventer des techniques chirurgicales notamment maxilo- faciales et des logistiques de prises en charge des victimes", remarque le colonel Isabelle Dauphin, pharmacien en chef de l'établissement sanitaire des Armées, partenaire de l'exposition. Dossier de Presse 12 septembre /09/

17 Deuxième partie : Témoignages et transmission Dossier de Presse 12 septembre /09/

18 TEMOIGNAGE : INSPIRATION POUR UNE LECTURE : Ecrivain de la Grande Guerre sur la Marne Paul Lintier ( ) Paul Lintier est né à Mayenne (Mayenne) le 13 mai Etudiant en droit, il s engage à 20 ans au 44e Régiment d artillerie du Mans. Il est au front dès le 9 août comme servant de pièce de canon de campagne de 75 mm. Il combat pendant la retraite d août et se voit dirigé vers Paris début septembre. Il participe à la bataille de la Marne sur l Ourcq. Il traverse l Aisne à Vic. Son régiment est relevé le 18 septembre pour être dirigé sur Lassigny et Roy. Il est blessé à la main et évacué le 22 septembre. Il repart pour le front en juillet Promu brigadier, il devient chef de pièce et participe aux combats dans les Vosges dans le secteur du Linge. Après un séjour en Champagne, il revient dans les Vosges au Hartmannswillerkopf en décembre 1915, puis en Meurthe-et-Moselle où il trouve la mort, fauché par un éclat d obus le 15 mars Il publia plusieurs romans et essais avant-guerre et se destinait à la carrière d écrivain. Il laisse deux récits de guerre sous la forme de carnets personnels écrits au plus près de son expérience combattante. - Ma pièce, Avec une batterie de 75. Souvenir d un canonnier, Plon mai er août-23 septembre. Il y relate entre autre son témoignage au jour le jour de la bataille de la Marne. Il a pu lire les épreuves avant impression juste avant sa mort. - Le tube 1233, octobre 1917 chez Plon Souvenirs d un chef de pièce. Elaboré à partir des notes trouvées dans les affaires du jeune artilleur. 25 juillet mars Les deux récits ont été publiés à nouveau en 2013 dans un même volume (Paris, Bernard Giovanangeli). Pour le critique ancien combattant Jean Norton Cru, «Paul Lintier est l un des trois ou quatre meilleurs auteurs de livres de guerre et parmi ceux-là il est peut-être le Dossier de Presse 12 septembre /09/

19 premier par ses dons naturels d écrivain. C est un grand artiste et s il avait survécu, il aurait été un des plus brillants dans la génération littéraire de l après-guerre.» (Témoins, p. 180) Paul Lintier «nous révèle quelque chose que personne n a jamais exprimé plus complètement : «L appréhension du lendemain, la hantise de la mort, le désir éperdu de voir briller le soleil du jour suivant. L aspiration à la vie» (Témoins, p. 181) Extraits : 1 er septembre 1914 : «Ah, si j échappe à l hécatombe, comme je saurai vivre! Je croyais que certaines heures seulement avaient du prix. Je laissais passer les autres.» 8 septembre : «on voit bien, à l expression des visages crispés et hagards, que la lutte est dure ( ) Les obus ne se font pas attendre. Le vent module leurs sifflements. Cela dure des secondes, des secondes Cs transes de la mort, qui lentement tombent du ciel, sont un interminable supplice» 9 septembre : Nos batteries ont ouvert le feu. Tout de suite, le même délire trépidant s empare des hommes et des canons. Les pièces sont des monstres hurlants, des dragons en démence qui, à pleine gueule, vomissent du feu à la face du soleil, dont la chute s achève dans un somptueux crépuscule d été. 12 septembre : «Depuis deux jours, il n a cessé de pleuvoir. Sous les ondées nous avons avancé de plus de quarante kilomètres. L ennemi fuit. Quelques obusiers, qui semblent manquer de munitions, couvrent mal sa retraite. Chaque heure affirme notre victoire.» Mort à 23 ans, son nom est inscrit sur le monument aux écrivains «morts pour la France» au Panthéon (inauguré en 19127, y figure 560 noms pour la Première Guerre mondiale). Dossier de Presse 12 septembre /09/

20 LA TRANSMISSION DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE À L ECOLE L action de la Mission du Centenaire Dès la rentrée scolaire 2013, la Mission du Centenaire a souhaité associer et accompagner l ensemble de la communauté éducative, en lien avec l Inspection générale de l Education nationale (IGEN) et la direction générale de l enseignement scolaire (DGESCO), dans l élaboration de manifestations et de projets pédagogiques originaux. Les Comités académiques comme relais territoriaux Dans cette perspective, la Mission du Centenaire s est appuyé sur le réseau des référents «mémoire et citoyenneté» nommé par le recteur dans chaque académie, qui préside le Comité académique du Centenaire. Organe pluridisciplinaire et ouvert sur l internationales et les problématiques civiques et culturelles, le Comité académique coordonne en lien avec la Mission du Centenaire les projets scolaires commémoratifs. Il transmet les plus pertinents à la Mission du Centenaire pour labellisation et organise des journées de formation en direction des enseignants, de valorisation et de restitution des projets les plus remarquables. Une implication importante de la communauté éducative A ce jour et en deux campagnes de labellisation, 517 projets émanant d écoles, de collèges, de lycées généraux et professionnels ont obtenu le label «Centenaire». Tous les territoires sont représentés : métropolitains et ultra-marins, urbains et ruraux, en réussite ou en difficultés sociales et scolaires. 525 établissements du premier degré se sont inscrits au concours national des Petits artistes de la Mémoire organisé par l Officie national Anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et soutenu par la Mission du Centenaire. Plusieurs milliers d enseignants et d élèves s impliquent donc dans le «travail de mémoire» autour d étude de documents d archives et de création de spectacles vivants ou de nouveaux supports numériques. Une partie des projets est mis en valeur dans chaque académie par le biais de pages web spécifiques et de journée de restitution réunissant enseignants et scolaires. A l échelle nationale, un grand nombre est publié sur le portail centenaire.org, devenu la plateforme de ressources et de valorisation pédagogique du Centenaire. Dossier de Presse 12 septembre /09/

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