PCS du père AG ACCE PICS PI E O Total
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- Jeanne Métivier
- il y a 8 ans
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1 Groupe socioprofessionnel du fils en fonction de celui du père en France en 2003 PCS du AG ACCE PICS PI E O Total fils Agriculteur Artisan, Commerçant Cadre supérieur Profession intermédiaire Employé Ouvrier Total Q1 - Quelle mobilité sociale ce tableau évalue-t-il? Donnez la définition Ce tableau permet d'évaluer la mobilité intergénérationnelle en comparant la position sociale du père et celle du fils (donnée par son appartenance à une PCS) au même âge (40-59 ans). Q2 - Calculez le % d'hommes de ans qui sont cadres supérieurs en 2003 En 2003, 18,7% (1 318/7 047 x 100) des hommes de ans sont cadres supérieurs. Q3 - Calculez le % d'hommes de ans qui ont dû changer de position sociale par rapport à leur père à cause de l'évolution de la structure des emplois? En 2003, 24,7% ( ( )/7 047 x 100) des hommes de ans n'ont pas retrouvé la position sociale de leur père parce que la structure des emplois avait changé entre deux générations. Q4 - A la lumière du tableau, cette mobilité structurelle est-elle toujours une mobilité ascendante? Justifiez à l'aide des chiffres. La mobilité est ascendante pour les enfants d'ouvriers car ils sont situés au bas de l'échelle sociale. 23,4% (701/2 998 x 100) des hommes de ans d'origine ouvrière appartiennent aux professions intermédiaires et 10,1% (304/2 998 x 100) ont eu accès aux cadres supérieurs. Un tiers des fils d'ouvrier ont donc connu une mobilité ascendante pour les salariés. En revanche, les fils d'agriculteurs ont connu une mobilité descendante puisque 37,2% (426/1 143 x 100) sont devenus ouvriers. Quant aux fils des petits entrepreneurs (artisans-commerçants), ils connaissent une mobilité ascendante pour 21,7% d'entre-eux (189/871 x 100) et une mobilité descendante pour un tiers d'entre-eux (210+79/871 x 100). Table de mobilité brute par classes sociales en 2003 PCS du fils supérieures moyennes populaires Ensemble supérieures moyennes populaires Ensemble dirigeantes = Chefs d'entreprise, professions libérales, cadres supérieurs ; moyennes = Artisans, Commerçants, Professions intermédiaires ; populaires = Agriculteurs, employés, ouvriers. Q1 - Qu'est-ce qu'une classe sociale? Quels sont ses trois caractéristiques? Une classe sociale est un groupe social d'une grande dimension dont les membres ont une homogénéité dans leurs pratiques sociales, dans leur mode de vie, une conscience d'appartenir à la même classe et une hérédité des positions. Q2 - Calculez le % des fils de classes supérieures qui ont retrouvé la position sociale de leur père En France, en 2003, 52,4% (310/592 x 100) des hommes de ans qui avaient un père cadres supérieurs sont euxmêmes cadres supérieurs. Q3 - Calculez le % de membres des classes supérieures qui sont d'origine populaire En France, en 2003, 41,3% (550/1 318 x 100)des hommes de ans qui appartiennent aux classes supérieures sont d'origine populaire. Q4 - Comment expliquez-vous ce paradoxe? Les enfants des classes supérieures sont relativement immobiles (la moitié retrouve la position sociale de leur père) car ils bénéficient de transmission d'un patrimoine économique, culturel et de relations sociales qui facilitent leur réussite scolaire et leur insertion dans l'emploi. Dans ce sens, il y a une relative reproduction sociale. Mais, les effectifs des classes supérieures ont fortement augmenté au cours des années Les entreprises ont recruté un personnel de plus en plus qualifié pour maitriser le progrès technique et encadrer les salariés (ingénieurs, cadres commerciaux...). De même, les effectifs des professions libérales et des chefs d'entreprise sont en expansion. Tous les fils des classes supérieures n'auraient pu suffire pour occuper tous les postes de cette classe. Les classes supérieures ont dû recruter à l'extérieur de leurs classes et, en particulier chez les classes populaires qui sont numériquement les plus nombreuses. La mobilité structurelle a élargi le recrutement social des classes aisées.
2 Devenir professionnel (à l âge de ans) des enfants d employés et ouvriers qualifiés (en %) Q1 - Faites une phrase avec le chiffre 10,5 de la ligne fils, En France, 10,5% des enfants d'employés et d'ouvriers nés entre 1944 et 1948 faisaient partie, à ans, des professions intellectuelles et cadres supérieurs. Q2 - Calculez le pourcentage des fils d'employés et d'ouvriers qualifiés qui ont connu une mobilité ascendante pour la génération 40% (10,5 + 22,5 + 7,0) des enfants d'employés et d'ouvriers qualifiés nés entre 1944 et 1948 ont connu une mobilité ascendante à ans. 29,3% (9,6 + 15,7 + 4,0) des... Q3 - Calculez le pourcentage des fils d'employés et d'ouvriers qualifiés qui ont connu une immobilité sociale pour la génération 47,3% (39,4 + 7,9) des enfants d'employés et d'ouvriers qualifiés nés entre 1944 et 1948 ont connu une immobilité sociale. 48,6% (43,7 + 4,9) des... Les perspectives de mobilité sociale ascendante des enfants d'ouvriers et d'employés qualifiés se sont effritées au cours du temps. La mobilité ascendante concernait 2 fils sur 5 et plus d'une fille sur 4 nés dans les années Elle ne concerne plus qu'un peu plus d'1 fils sur 4 et d'une fille sur 4 nés à la fin des années On peut expliquer ceci par un ralentissement de la création des postes de cadres à partir des années 1980 ce qui a rendu la compétition pour ces postes plus difficiles. Les enfants d'employés et d'ouvriers sont moins armés scolairement et socialement pour obtenir ces postes. Devenir professionnel (à l âge de ans) des enfants de cadres supérieurs et de gros indépendants (en %) Q1 - Faites une phrase avec le chiffre 56,3 de la ligne fils, ,3% des fils de cadres supérieurs et de gros indépendants, nés entre 1944 et 1948, ont retrouvé la position sociale de leur père à ans. Q2 - Calculez le % des fils de cadres qui ont connu une mobilité descendante pour la génération 43,7% (100-56,3) des fils de cadres et de gros indépendants nés entre 1944 et 1948 ont connu une mobilité sociale descendante à ans. 49,6% (100-50,4) des fils... Q3 - Calculez % des filles de cadres qui ont connu une mobilité descendante pour la génération 70,8% (100-29,2) des filles... 68,3% (100-31,7) des filles... La moitié des fils de cadres et de gros indépendants et plus des deux-tiers des filles connaissent une mobilité descendante. Cela s'est légèrement aggravé pour les garçons (+ 6 pts) et amélioré pour les filles (- 2,5 ps) entre la génération et ma génération D'une part, ces enfants se trouvant au sommet de la hiérarchie sociale ne peuvent qu'être immobiles ou descendre. D'autre part, la démocratisation quantitative de l'ecole a permis à d'autres milieux d'accéder au sommet de la hiérarchie par leurs mérites.
3 Evolution de la mobilité sociale par PCS en France Immobiles ,9 35,3 Mobilité brute ,1 64,7 Mobilité structurelle ,4 24,7 Mobilité nette ,7 40,0 Q1 - Donnez la définition de la mobilité intergénérationelle et intragénérationnelle La mobilité intergénérationnelle correspond au changement de position sociale entre deux générations, celle du fils comparée à celle du père au même âge (40-59 ans). La mobilité intragénérationnelle correspond aux changement de position sociale au cours de sa vie. On parle aussi de mobilité professionnelle. Q2 - Comment a-t-on calculé le % des immobiles? Les immobiles se trouvent sur la diagonale du tableau. Ce sont ceux qui retrouvent la position sociale de leur père. Il suffit donc d'additionner tous les immobiles et de les rapporter au total des hommes de ans et de multiplier par 100. Q3 - Comment a-t-on calculé le % de la mobilité structurelle? La mobilité structurelle correspond au changement de position sociale provoqué par la modification de la structure des emplois entre les deux générations. Pour la mesurer, il suffit d'additionner les pertes d'emplois (ou les gains) des PCS. On divise ensuite ce total des pertes (ou des gains) par le total des hommes de ans et on multiplie par 100. Q4 - Quelles sont les principales évolutions de la mobilité sociale en France? Citez les chiffres : On peut constater : 1. Un accroissement de la mobilité sociale : en 1953, 31% des hommes de ans ne retrouvaient pas la position sociale de leur père ; en 2003, plus des deux-tiers sont dans ce cas. La société est donc devenu plus fluide. L'immobilité sociale a diminué de plus de moitié. 2. Cette mobilité s'explique pour un tiers par une mobilité structurelle. En 1953, 25% (8/31 x 100) des hommes ne retouvaient pas la position de leur père parce que la structure des emplois avait changé. En 2003 c'est le cas pour 38% d'entre-eux (24,7/64,7 x 100) 3. La part de la mobilité nette a donc quasiment doublé (23% des hommes de ans en 1953, 40% en 2003) mais elle a tendance à stagner depuis 1993 (41,7% en 1993 ; 40% en 2003) ce qui fait dire à certain que l'ascenseur social est en panne. Proportion d'individus qui étaient dans le même groupe socioprofessionnel lors de leur premier emploi (en %) Hommes Femmes Ouvrier non qualifié Agriculteur exploitant Employé Cadre Ouvrier qualifié Profession intermédiaire Artisan, commerçant, chef d'entreprise Ensemble Champ : personnes âgées de 25 à 65 ans, en emploi en Q1 - A quel type de mobilité sociale fait référence ce document A la mobilité intragénérationnelle (ou mobilité professionnelle) c'est-à-dire au changement de position sociale au cours de sa vie Q2 - Faites une phrase avec le chiffre 65 pour les hommes En France, en 2003, 65% des ouvriers non qualifié de 25 à 65 ans n'ont pas changé de position sociale depuis leur premier emploi. Q3 - Quels sont les catégories les plus mobiles? Justifiez à l'aide de chiffres Ce sont les artisans-commerçants qui sont les plus mobiles au cours de leur vie : 11% des hommes de 25 à 65 ans et 15% des femmes du même âge étaient déjà des petits entrepreneurs ce qui signifie que respectivement 89% des hommes et 85% des femmes ne l'étaient pas. Ensuite, ce sont les professions intermédiaires (38% des hommes de ans avaient déjà cette position au moment de leur première embauche) et les ouvriers qualifiés (30% seulement des femmes de ans l'étaient au moment de leur premier emploi) et les agricultrices (40%) qui sont les plus mobiles. Q4 - Comment expliquez-vous ce phénomène? La forte mobilité professionnelle des artisans-commerçants s'explique par le fait qu'il faut souvent attendre un certain nombre d'années pour réunir les capitaux permettant à un salarié de se mettre à son compte (l'ouvrier qui devient artisan, par exemple). De plus, la mortalité des petites entreprises est grande (la moitié disparait en moyenne 5 ans après leur création). Ensuite, on peut supposer que les promotions internes ont permis à une majorité d'employés de passer dans la catégorie des professions intermédiaires ou à une majorité d'ouvrier non qualifié de devenir ouvrier qualifié.
4 Groupe socioprofessionnel du fils en fonction de celui du père en France en 2003 PCS du AG ACCE PICS PI E O Total fils Agriculteur Artisan, Commerçant Cadre supérieur Profession intermédiaire Employé Ouvrier Total Q1 - Quelle mobilité sociale ce tableau évalue-t-il? Donnez la définition Q2 - Calculez le % d'hommes de ans qui sont cadres supérieurs en 2003 Q3 - Calculez le % d'hommes de ans qui ont dû changer de position sociale par rapport à leur père à cause de l'évolution de la structure des emplois? Q4 - A la lumière du tableau, cette mobilité structurelle est-elle toujours une mobilité ascendante? Justifiez à l'aide des chiffres. Table de mobilité brute par classes sociales en 2003 PCS du fils supérieures moyennes populaires Ensemble supérieures moyennes populaires Ensemble dirigeantes = Chefs d'entreprise, professions libérales, cadres supérieurs ; moyennes = Artisans, Commerçants, Professions intermédiaires ; populaires = Agriculteurs, employés, ouvriers. Q1 - Qu'est-ce qu'une classe sociale? Quels sont ses trois caractéristiques? Q2 - Calculez le % des fils de classes supérieures qui ont retrouvé la position sociale de leur père Q3 - Calculez le % de membres des classes supérieures qui sont d'origine populaire Q4 - Comment expliquez-vous ce paradoxe?
5 Devenir professionnel (à l âge de ans) des enfants d employés et ouvriers qualifiés (en %) Q1 - Faites une phrase avec le chiffre 10,5 de la ligne fils, Q2 - Calculez le pourcentage des fils d'employés et d'ouvriers qualifiés qui ont connu une mobilité ascendante pour la génération Q3 - Calculez le pourcentage des fils d'employés et d'ouvriers qualifiés qui ont connu une immobilité sociale pour la génération Devenir professionnel (à l âge de ans) des enfants de cadres supérieurs et de gros indépendants (en %) Q1 - Faites une phrase avec le chiffre 56,3 de la ligne fils, Q2 - Calculez le % des fils de cadres qui ont connu une mobilité descendante pour la génération Q3 - Calculez % des filles de cadres qui ont connu une mobilité descendante pour la génération
6 Evolution de la mobilité sociale par PCS en France Immobiles ,9 35,3 Mobilité brute ,1 64,7 Mobilité structurelle ,4 24,7 Mobilité nette ,7 40,0 Q1 - Donnez la définition de la mobilité intergénérationelle et intragénérationnelle Q2 - Comment a-t-on calculé le % des immobiles? Q3 - Comment a-t-on calculé le % de la mobilité structurelle? Q4 - Quelles sont les principales évolutions de la mobilité sociale en France? Citez les chiffres : Proportion d'individus qui étaient dans le même groupe socioprofessionnel lors de leur premier emploi (en %) Hommes Femmes Ouvrier non qualifié Agriculteur exploitant Employé Cadre Ouvrier qualifié Profession intermédiaire Artisan, commerçant, chef d'entreprise Ensemble Champ : personnes âgées de 25 à 65 ans, en emploi en Q1 - A quel type de mobilité sociale fait référence ce document Q2 - Faites une phrase avec le chiffre 65 pour les hommes Q3 - Quels sont les catégories les plus mobiles? Justifiez à l'aide de chiffres Q4 - Comment expliquez-vous ce phénomène?
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